
Rory McIlroy avant The Open : « Quand j'ai regardé le calendrier 2025, c'est le tournoi que j'ai coché »
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et Rory McIlroy en fait partie depuis son arrivée à Portrush, station balnéaire balayée par les rafales pluvieuses, accrochée sur les côtes nord-irlandaises, là-haut tout au nord. Celui qui a grandi à 1h30 de route d'ici, à Holywood (avec un seul L), dans la proche banlieue de Belfast, effectue ses « recos » comme on désigne les trous d'entraînement avant un tournoi de golf, dès potron-minet.
À 7 heures pétantes, il est le premier à planter son tee. Seul avec son caddy Harry Diamond lundi. En compagnie le lendemain de deux de ses compatriotes, le « Liver » de 22 ans originaire du même club que lui, Tom McKibbin, et l'illustre Darren Clarke, 56 ans, venu en voisin, lui qui possède une maison aux abords du parcours. Des parties matinales histoire d'échapper à la foule de ses fans qui accompagnent chacun de ses pas à chaque retour au pays.
« Je veux embrasser tout ce qui va venir à moi cette semaine et ne pas m'échapper »
Rory McIlroy
Pourtant, le vainqueur du dernier Masters n'a pas l'intention cette année de reproduire le schéma d'isolement qu'il s'était imposé en 2019. Il y a six ans, pour le retour de The Open sur ses terres, après un premier passage en 1951, le local hero était passé à côté de l'événement. Dès le tee n°1, il avait flingué sa carte d'un quadruple bogey (8) en envoyant une balle hors-limite au départ.
Le début d'un calvaire le jeudi conclu par un 79 (+ 8) de celui qui détient le record du parcours depuis l'âge de 16 ans avec une carte de 61 (-10) ! Et malgré une chevauchée pleine de bravoure le vendredi (65), pour essayer d'arracher une qualification pour le week-end, il avait échoué à un coup du cut. « En 2019, j'ai probablement essayé de m'isoler, au lieu d'accepter cette sorte d'adulation, même si j'ai du mal avec ça parfois, reconnaissait-il dès lundi, histoire de se débarrasser de ses obligations médiatiques pour mieux plonger dans son jeu de golf. Mais pour la personne qui vous voit pour la première fois depuis quelques années, c'est mieux qu'il y ait une interaction, mieux de ne pas essayer de se cacher. Je veux embrasser tout ce qui va venir à moi cette semaine et ne pas m'échapper. »
Depuis sa conquête de la veste verte, McIlroy a semblé perdu, en mal de nouvel Everest à gravir, notamment lors des deux Majeurs qui ont suivi (47e du PGA Championship, 19e de l'US Open). Mais sa deuxième place à l'Open d'Écosse dimanche dernier semble l'avoir remis sur les rails où il glissait allègrement après un premier trimestre d'élève modèle (victoires à Pebble Beach et au Players). Le retour au bercail y est pour beaucoup.
« C'est bizarre, je n'ai pas l'impression que six années se soient écoulées depuis 2019, souligne-t-il. C'est incroyable que Portrush ait cette opportunité d'accueillir à nouveau The Open, si peu de temps après le dernier. Je ne passe plus beaucoup de temps dans cette région, à cause des voyages, de la vie à l'étranger et de tout le reste. Être ici, voir tous ces visages familiers, ces gens que j'ai croisés au fil des années, c'est très agréable. »
Si bien que même s'il ne lui manquait plus qu'un succès à Augusta pour boucler son Grand Chelem en carrière, c'est bel et bien le 153e Open, chez lui, qu'il avait mis en tête de ses priorités avant le début de saison. « Quand j'ai regardé le calendrier 2025, c'est le tournoi que j'ai coché, même plus que le Masters, pour différentes raisons, poursuit-il. C'est très sympa de revenir ici en ayant gagné un Majeur avec tout ce qui s'y rattache. Je suis ravi de voir où en est mon jeu. J'ai eu l'impression de montrer de très bons signes la semaine dernière. Ça a été une semaine de préparation pure qui m'a mis dans une bonne position avant d'attaquer ce tournoi. »
Il y a dans cette démarche comme une envie de laver l'affront de 2019, une forme de rédemption auprès de ses admirateurs de la première heure, ceux qui l'ont connu joufflu, boutonneux et frisé comme un mouton, avant la coupe de cheveux quasi militaire qu'il s'est faite, pensant atténuer la grisaille de ses tempes, en vain.
« Je me souviens de l'ovation que j'ai reçue sur le premier tee le jeudi et que je ne m'y étais pas préparé, ou que je ne l'étais pas à ce que j'allais ressentir, convient-il. Ensuite, ce qui s'est passé le jeudi me semble un peu flou. J'essaie d'oublier. Mais je me souviens de la remontée du vendredi pour tenter de passer le cut. Sur mon deuxième coup du 14, un coup de fer 6, je n'ai pas oublié le rugissement de la foule et la marche jusqu'au green en étant ovationné. C'était vraiment spécial. » On a hâte de revivre ça jeudi, dès 16h10.
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Tout le monde a un côté chambreur, essaie d'avoir un peu de réparti, de ne pas se laisser faire non plus. « Finir le dimanche en me disant que je suis fier de moi parce que pendant quatre tours, je me suis respecté » Martin Couvra Sixième à la Race to Dubaï, plongée dans le grand bain du très haut niveau, est-ce que tout ça peut vous monter à la tête ?Non, parce que je suis encore très loin d'avoir fait tout ce que font les gars qui sont là depuis longtemps sur le Tour. Très loin de là où j'ai envie d'être. Donc, je vois plus ça comme des étapes que je dois passer petit à petit. Elles arrivent forcément un peu plus vite que prévues. Mais même si je fais une bonne année, je n'ai pas fait dix ans en mettant je ne sais pas combien de points par an, en terminant dix fois dans le top 20 de la Race. C'est cool de démarrer comme ça, mais j'ai encore de la marge. Un British de rêve, ce serait quoi ?Le British de rêve, c'est... Je n'ai pas trop envie de parler de résultat, pour être honnête. Je me sens capable de faire une très belle semaine. C'est plus avoir une attitude exemplaire sur quatre jours de golf, surtout dans des conditions compliquées, sur un parcours aussi difficile que ça. Et c'est juste respecter un peu mon identité et finir le dimanche en me disant que je suis fier de moi parce que pendant quatre tours, je me suis respecté. J'ai mis tout en place pour bien jouer. J'ai fait la meilleure semaine que je pouvais faire sur les choses que je contrôlais. Maintenant, où ça me place, on verra bien. Et je suis convaincu que si j'arrive à faire tout ça correctement, ça sera une super semaine aussi en termes de résultats. On dit que vous avez un jeu complet sans trop de lacunes, ni points faibles. Dans quel secteur devez-vous mettre l'accent pour encore franchir des paliers ?J'ai envie de dire qu'il faut faire un peu tout mieux. Parce que quand on voit les gars qui sont dans les meilleurs mondiaux, ils ne font pas des choses exceptionnelles. 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