Dernières actualités avec #MichaelWoods


L'Équipe
17-07-2025
- Sport
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Après l'irruption d'un individu portant un t-shirt « Israël hors du Tour » à Toulouse, Israel-Premier Tech plus que jamais sous surveillance
L'apparition sur la route d'un manifestant pro-palestinien, mercredi lors de l'arrivée à Toulouse, a remis en lumière la présence de l'équipe Israel-Premier Tech, qui fait l'objet d'un dispositif de sécurité particulier depuis le début du Tour de France 2025. Au lendemain de l'irruption d'un manifestant portant un t-shirt « Israël hors du Tour » à l'arrivée de l'étape à Toulouse, mercredi, rien n'a changé autour de l'équipe Israel-Premier Tech au départ d'Auch, ce jeudi matin. « Le dispositif de sécurité n'est pas renforcé car il est déjà maximal », indiquait une source policière, tandis que l'organisation du Tour refuse de répondre aux questions spécifiques sur la formation israélienne, « pour des raisons de confidentialité et de sûreté ». Le sujet est épineux et il concerne toutes les courses dans lesquelles elle est engagée, comme sur le dernier Giro où des militants avaient déployé une banderole et des cordes à 3 km de l'arrivée, alors que les coureurs déboulaient. « Je suis concentré sur la course, soufflait ce matin Michael Woods, coureur de l'équipe depuis 2021 et habitué des dispositifs de sécurité particuliers. Ce qui s'est passé hier est une honte, il est très important de pouvoir manifester dans une démocratie, je respecte le droit de chacun de protester mais il n'est pas possible de mettre en danger les coureurs comme ça et d'enfreindre les règles de sécurité. Mais j'ai l'impression que l'organisation de la course a le contrôle. » Une escorte policière dans tous les déplacements de l'équipe À l'image de ses partenaires, le Canadien assure qu'il parvient à se focaliser sur les enjeux sportifs, et ne veut pas se désigner comme une cible. Il ne peut toutefois pas ignorer la présence de huit policiers en armes autour du car depuis le début du Tour. Les forces de l'ordre s'attachent à rester discrètes et les coureurs ne sont pas accompagnés jusqu'au podium où ils sont présentés avant la course, dans un cadre déjà bien sécurisé pour tout le peloton. L'an dernier, le car Israel-Premier Tech se plaçait en première ou dernière position dans la file, ce qui n'est pas le cas cet été. Sa place évolue et il était garé à Auch au milieu des autres, dans le paddock qui regroupe tous les véhicules, où seuls les invités et médias sont quotidiennement acceptés. Mais la vigilance dépasse largement le cadre de la course, puisque l'équipe est escortée dans tous ses déplacements. Les hôtels où elle réside, qui reçoivent régulièrement des menaces, sont surveillés par les forces de l'ordre et des agences privées, ce qui peut rendre la cohabitation délicate avec d'autres formations. Propriété de l'homme d'affaires israélo-canadien Sylvan Adams, soutien de Benyamin Netanyahou, Israel-Premier Tech mise aussi sur la discrétion et le nom du pays n'apparaît pas sur le car et sur les voitures. Mais il est visible sur le maillot des coureurs et sur leurs cuissards, sans susciter jusqu'à présent des réactions hostiles du public.


Le HuffPost France
16-07-2025
- Sport
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Tour de France : Michael Woods révèle les dessous de son passage en urgence dans les toilettes d'un camping-car
TOUR DE FRANCE - Urgence intestinale sur les routes du Tour. Les arrêts express de coureur sur le Tour de France font partie intégrante de la course chaque année. Des moments intimes que le coureur Michael Woods s'est permis de détailler dans un long post sur son blog ce mardi 15 juillet. Le coureur de la formation Israel-Premier Tech s'est en effet confié sur les dessous d'un arrêt discret aux toilettes effectué durant la 10e étape, disputée lundi entre Ennezat et Le Mont-Dore Puy de Sancy. Une première étape montagneuse durant laquelle le Canadien de 38 ans a rencontré une difficulté inattendue. « Voilà à quel point un Grand Tour est exigeant pour le corps. Le stress de la course ne tue pas seulement les jambes ; il peut aussi faire des ravages sur le système digestif, surtout à l'ère des fortes doses de glucides », explique-t-il après avoir rappelé un moment similaire vécu par le coureur néerlandais Tom Dumoulin durant le Giro 2017. Allant même jusqu'à nommer son récit : « Mon moment Dumoulin ». Mais que s'est-il exactement passé sur les routes du Tour, lundi 14 juillet ? Le coureur explique qu'il se sentait « en pleine forme » au départ de l'étape. « Dès la première ascension de la journée, j'étais certain de trouver ma place dans l'échappée, et c'est ce que j'ai fait. Cependant, malgré mes sensations exceptionnelles, le rythme de cette étape était dément », confie-t-il. « Contraints de poursuivre l'échappée » face au rythme intense du peloton, Michael Woods développe alors les conséquences de ce qu'il nomme « l'ère des régimes riches en glucides », qui permet désormais aux coureurs de maintenir une « vitesse (qui) aurait été intenable » par le passé. « Au lieu de cela, nous avons simplement appuyé plus fort sur les pédales et enfoncé les gels. » « Peut-être que je vieillis, mais je n'arrivais pas à croire à quelle vitesse nous allions », glisse-t-il encore, avant d'expliquer sa défaillance. « Finalement, au kilomètre 135 environ, mes jambes ont commencé à se contracter et mon estomac à gargouiller », livre-t-il au passage. « J'essayais de respirer, j'essayais de traverser la crise, mais j'étais frappé par la réalisation que j'allais vivre mon moment Dumoulin ». « Toilettes, toilettes, toilettes ! » Alors que faire ? Considérant que s'arrêter pour déféquer était tout simplement impossible compte tenu du monde sur le bord de la route, le coureur a eu une révélation : « Les camping-cars ont des toilettes ! (...) En quelques secondes, je suis passé devant un camping-car et j'ai crié : 'Toilettes, toilettes, toilettes !' ». Ce témoignage a d'ailleurs permis au vainqueur de la 9e étape du Tour de France 2023 de remercier son sauveur, un « pauvre homme, très gentil et abasourdi ». Mais surtout de s'excuser « pour l'état dans lequel (il a) laissé (sa) salle de bain ». « Disons simplement que 120 g de glucides par heure pendant quatre heures consécutives ne donnent pas de bons résultats », complète-t-il, embarrassé. Le Canadien a finalement repris la course, sans même connaître sa position, avant de raconter l'anecdote à un certain Julian Alaphilippe. Malgré l'aspect trivial de l'anecdote, il s'agit d'un témoignage rare mais édifiant sur l'effet des produits ingérés par les coureurs pour conserver le rythme effréné imposé par la plus célèbre course cycliste au monde. Michael Woods glisse d'ailleurs que « courir avec peu de carburant était bien plus un jeu mental » quelques années en arrière. « Je ne veux certainement pas revenir à cette époque », mais « j'ai vraiment apprécié cet aspect (mental) », bien moins présent aujourd'hui.


L'Équipe
16-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Tour de France 2025 : un manifestant portant un t-shirt « Israël hors du Tour » fait irruption lors du sprint final de la 11e étape avant d'être plaqué
Une personne portant un t-shirt « Israël hors du Tour » a pénétré mercredi sur le parcours de la 11e étape du Tour de France, alors que Jonas Abrahamsen et Mauro Schmid se disputaient la victoire au sprint. Elle a été maîtrisée par un agent de sécurité. Alors que Jonas Abrahamsen et Mauro Schmid se disputaient la 11e étape du Tour de France mercredi à Toulouse, un individu s'est introduit dans la dernière ligne droite du parcours et a couru en direction de la ligne d'arrivée. Il portait un t-shirt avec l'inscription « Israel out of the Tour » (Israël hors du Tour) et avait également avec lui un keffieh. Le commissaire général responsable des arrivées Stéphane Boury a vite débarqué et l'a neutralisé en le plaquant sur la gauche au niveau d'une balustrade. Abrahamsen et Schmid venaient de franchir la ligne d'arrivée. La personne a été interpellée par la police et mise dans un fourgon. Selon Le Parisien, pendant son arrestation, il hurlait : « Israël sur le Tour, le Tour se rend complice. » Israel-Premier Tech est engagée sur ce Tour de France 2025 avec le Canadien Michael Woods comme leader et le Français Mathis Louvel. Mais aucun Israélien. D'autres manifestations sont prévues sur le parcours du Tour, a appris Reuters de sources ayant une connaissance directe de la question.


Le Figaro
16-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Tour de France : «Je m'excuse pour l'état dans lequel j'ai laissé votre salle de bain», un coureur contraint de déféquer dans un camping-car
LE SCAN SPORT - Le coureur canadien Michael Woods, vétéran du peloton (38 ans), a raconté sa mésaventure intervenue lors de la 10e étape de la Grande Boucle. C'est ce qu'on appelle les aléas de la course. Et du corps humain. Lundi 14 juillet sur les routes du Tour de France, le Canadien Michael Woods a connu une mésaventure lors de la 10e étape reliant Ennezat et Le Mont-Dore. Figurant dans l'échappée du jour, le vétéran (38 ans) de l'équipe Israël-Premier Tech n'a pu continuer, à un moment, à suivre le groupe de tête mené par l'Irlandais Ben Healy, futur maillot jaune ce jour-ci. Et pour cause, il a été handicapé par «une boule au ventre» et l'envie très pressante de satisfaire un besoin naturel. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 «Faire caca sur le bord de la route, au Tour de France, c'est tout simplement impossible. Il y a trop de monde. Même s'arrêter pour faire pipi est déjà assez difficile», raconte Woods dans un billet écrit sur son blog. «Alors, alors que je commençais à me demander: 'Est-ce que je vais me faire caca dessus?', j'ai eu une révélation formidable : 'Les camping-cars ont des toilettes!' Et le Tour en compte plus que le Burning Man. En quelques secondes, je suis passé devant un camping-car et j'ai crié: 'toilettes, toilettes, toilettes!» Publicité «Grande honte» Dans l'urgence, le vainqueur au sommet du puy de Dôme en 2023 a donc sauté dans un camping-car de touristes au bord de la route. «Au pauvre homme, très gentil et abasourdi, qui m'a ouvert la porte de son camping-car, je tiens d'abord à vous remercier, mais aussi à m'excuser abondamment pour l'état dans lequel j'ai laissé votre salle de bain», a-t-il écrit. Avant d'expliquer que sa riche alimentation respectée durant l'épreuve pouvait être la cause de l'incident : «Disons simplement que 120 g de glucides par heure pendant quatre heures consécutives ne donnent pas de bons résultats.» Son besoin naturel satisfait, le Canadien avoue avoir quitté le camping-car avec une «grande honte», «sous le regard confus d'une foule de fans.» Problème, il ne savait plus où il en était. Devant ou derrière le peloton ? Loin de l'échappée ? «Je suis resté dans le camping-car plus longtemps que je ne veux bien l'admettre» «Je suis remonté sur mon vélo et j'ai réalisé que je n'avais aucune idée de ma place dans la course par rapport au reste du peloton. Je suis resté dans le camping-car plus longtemps que je ne veux bien l'admettre, et lorsqu'un groupe de coureurs m'a rattrapé, j'ai dit à Julian Alaphilippe: 'Je ne sais plus si je suis toujours devant ou derrière le peloton'. J'ai expliqué pourquoi, nous avons tous les deux ri, puis nous avons parlé de la facilité des courses avant.» Une anecdote savoureuse que Michael Woods, et le propriétaire du fameux camping-car, ne risquent pas d'oublier...