
Tour de France : Michael Woods révèle les dessous de son passage en urgence dans les toilettes d'un camping-car
Le coureur de la formation Israel-Premier Tech s'est en effet confié sur les dessous d'un arrêt discret aux toilettes effectué durant la 10e étape, disputée lundi entre Ennezat et Le Mont-Dore Puy de Sancy. Une première étape montagneuse durant laquelle le Canadien de 38 ans a rencontré une difficulté inattendue.
« Voilà à quel point un Grand Tour est exigeant pour le corps. Le stress de la course ne tue pas seulement les jambes ; il peut aussi faire des ravages sur le système digestif, surtout à l'ère des fortes doses de glucides », explique-t-il après avoir rappelé un moment similaire vécu par le coureur néerlandais Tom Dumoulin durant le Giro 2017. Allant même jusqu'à nommer son récit : « Mon moment Dumoulin ».
Mais que s'est-il exactement passé sur les routes du Tour, lundi 14 juillet ? Le coureur explique qu'il se sentait « en pleine forme » au départ de l'étape. « Dès la première ascension de la journée, j'étais certain de trouver ma place dans l'échappée, et c'est ce que j'ai fait. Cependant, malgré mes sensations exceptionnelles, le rythme de cette étape était dément », confie-t-il.
« Contraints de poursuivre l'échappée » face au rythme intense du peloton, Michael Woods développe alors les conséquences de ce qu'il nomme « l'ère des régimes riches en glucides », qui permet désormais aux coureurs de maintenir une « vitesse (qui) aurait été intenable » par le passé. « Au lieu de cela, nous avons simplement appuyé plus fort sur les pédales et enfoncé les gels. »
« Peut-être que je vieillis, mais je n'arrivais pas à croire à quelle vitesse nous allions », glisse-t-il encore, avant d'expliquer sa défaillance. « Finalement, au kilomètre 135 environ, mes jambes ont commencé à se contracter et mon estomac à gargouiller », livre-t-il au passage. « J'essayais de respirer, j'essayais de traverser la crise, mais j'étais frappé par la réalisation que j'allais vivre mon moment Dumoulin ».
« Toilettes, toilettes, toilettes ! »
Alors que faire ? Considérant que s'arrêter pour déféquer était tout simplement impossible compte tenu du monde sur le bord de la route, le coureur a eu une révélation : « Les camping-cars ont des toilettes ! (...) En quelques secondes, je suis passé devant un camping-car et j'ai crié : 'Toilettes, toilettes, toilettes !' ».
Ce témoignage a d'ailleurs permis au vainqueur de la 9e étape du Tour de France 2023 de remercier son sauveur, un « pauvre homme, très gentil et abasourdi ». Mais surtout de s'excuser « pour l'état dans lequel (il a) laissé (sa) salle de bain ». « Disons simplement que 120 g de glucides par heure pendant quatre heures consécutives ne donnent pas de bons résultats », complète-t-il, embarrassé.
Le Canadien a finalement repris la course, sans même connaître sa position, avant de raconter l'anecdote à un certain Julian Alaphilippe. Malgré l'aspect trivial de l'anecdote, il s'agit d'un témoignage rare mais édifiant sur l'effet des produits ingérés par les coureurs pour conserver le rythme effréné imposé par la plus célèbre course cycliste au monde. Michael Woods glisse d'ailleurs que « courir avec peu de carburant était bien plus un jeu mental » quelques années en arrière. « Je ne veux certainement pas revenir à cette époque », mais « j'ai vraiment apprécié cet aspect (mental) », bien moins présent aujourd'hui.
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