
Tour de France 2025 : un manifestant portant un t-shirt « Israël hors du Tour » fait irruption lors du sprint final de la 11e étape avant d'être plaqué
Alors que Jonas Abrahamsen et Mauro Schmid se disputaient la 11e étape du Tour de France mercredi à Toulouse, un individu s'est introduit dans la dernière ligne droite du parcours et a couru en direction de la ligne d'arrivée. Il portait un t-shirt avec l'inscription « Israel out of the Tour » (Israël hors du Tour) et avait également avec lui un keffieh.
Le commissaire général responsable des arrivées Stéphane Boury a vite débarqué et l'a neutralisé en le plaquant sur la gauche au niveau d'une balustrade. Abrahamsen et Schmid venaient de franchir la ligne d'arrivée. La personne a été interpellée par la police et mise dans un fourgon. Selon Le Parisien, pendant son arrestation, il hurlait : « Israël sur le Tour, le Tour se rend complice. »
Israel-Premier Tech est engagée sur ce Tour de France 2025 avec le Canadien Michael Woods comme leader et le Français Mathis Louvel. Mais aucun Israélien. D'autres manifestations sont prévues sur le parcours du Tour, a appris Reuters de sources ayant une connaissance directe de la question.
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- Le Figaro
Euro féminin : pluie de buts, menaces variées... Comment les Bleues sont devenues une machine offensive
ANALYSE - Avec onze buts en trois matches, la France a démarré en fanfare son Euro 2025. Elle assume d'avoir fait de son attaque son point fort avant d'affronter l'Allemagne en quarts de finale. Les détracteurs de Didier Deschamps, lassés par un football parfois frileux et minimaliste, ne peuvent pas émettre les mêmes critiques vis-à-vis de l'équipe de France féminine. En trois matches à l'Euro 2025, la France a inscrit 11 buts, dont quatre face au Pays-de Galles (4-1) et cinq face aux Pays-Bas (5-2) pour valider son billet en quarts de finale. Mieux : les Bleues ont marqué au moins deux fois lors de leurs 10 derniers matches (32 buts au total), leur meilleure série du genre depuis une douzaine d'années selon le statisticien Opta. Des chiffres qu'embrasse Laurent Bonadei. À lire aussi France-Allemagne: à quelle heure et sur quelle chaîne suivre le quart de finale des Bleues à l'Euro féminin ? Publicité «Apporter du spectacle et des émotions» «Je préfère gagner un match 5-2 plutôt que 1-0, avançait le sélectionneur après avoir battu les Pays-Bas. C'est ma philosophie, je suis beaucoup orienté sur l'animation offensive pour permettre à mon équipe de marquer des buts. Le foot est un jeu qui doit apporter du spectacle et des émotions.» Des propos dans la lignée de ceux qu'il tenait au Figaro avant l'Euro : «Je prône un jeu offensif. Je suis tourné vers un jeu de possession avec un gros pressing à la perte de balle. Un jeu simple, collectif, où les joueuses ont une certaine liberté d'expression et peuvent oser des choses, notamment dans les zones de finition pour offrir aussi du spectacle.» Dans les faits, Bonadei s'appuie sur un 4-3-3 avec un bloc haut et agressif. Les latérales sont poussées au dépassement de fonction, à l'image d'Elisa De Almeida à l'origine du premier but français à l'Euro, contre l'Angleterre (victoire 2-1). Le rôle des milieux de terrain est aussi précieux : Oriane Jean-François s'entend à merveille avec l'attaquante Sandy Baltimore, Sakina Karchaoui est créative et Amel Majri, buteuse face au pays de Galles, possède un «pied gauche magique» selon Bonadei. La preuve par neuf Mais les vedettes, ce sont les attaquantes. Il y en a sept dans le groupe, au lieu de six traditionnellement. Avec un panel de profils varié. Il y a l'avant-centre Marie-Antoinette Katoto, double buteuse à l'Euro mais d'une grande polyvalence, comme Melvine Malard. Delphine Cascarino est une terreur en un contre un, les Néerlandaises peuvent en témoigner. Sandy Baltimore est similaire. Kadidiatou Diani est difficile à arrêter une fois lancée dans un couloir. Clara Mateo est une fausse N.9 louée pour son intelligence de jeu, et Kelly Gago (1,78 m) pèse dans les airs sur coups de pied arrêtés. «Les vingt-trois (joueuses) sont capables d'apporter. C'est notre force», soulignait Elisa De Almeida. Depuis le début de l'Euro, neuf Françaises différentes ont trouvé le chemin des filets. Seule l'Espagne peut en dire autant. L'hétérogénéité des buts peut aussi satisfaire Bonadei. Au menu : frappe lointaine, centres victorieux, face-à-face avec la gardienne après avoir fait sortir la défense ou penalties. Publicité Jusqu'où ce football plein de panache peut-il emmener les Bleues ? «Nos adversaires commencent à comprendre notre jeu. Les équipes adverses jouent de longs ballons pour nous faire reculer», alertait Bonadei en début de semaine, promettant de travailler «le pressing» et «monter le curseur d'agressivité collective» dès l'entame des matches. L'Allemagne, adversaire en quart ce samedi, est prévenue.

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« Montrer qu'elles ne sont pas des divas » : Laurent Bonadei, le sélectionneur qui a redonné des couleurs aux Bleues
Alors que les Bleues s'apprêtent à disputer les quarts de finale de l'Euro, samedi contre l'Allemagne, le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Bonadei s'illustre par un management participatif et empathique. Il s'inspire notamment de Carlo Ancelotti. Le 12 juillet, à la veille du France-Pays-Bas (5-2) qui a permis aux Bleues de se qualifier pour les quarts de l'Euro, la 14e promotion de manager général du Centre de droit et d'économie du sport (CDES) de Limoges a été dévoilée. Parmi les 20 éléments retenus pour la période 2025-2027 figure Laurent Bonadei. Le sélectionneur de 55 ans compte sur cette formation reconnue pour parfaire ses connaissances en management. Un pan entier de son quotidien, comme il l'a détaillé mercredi soir, sur la terrasse de l'hôtel Heiden, balayée par la pluie. « Qui vous a inspiré en termes de management ?Quand Carlo Ancelotti est arrivé au PSG (en 2011), j'ai été impressionné par son niveau de français et celui de son staff. On a récemment vu son fils Davide parler portugais lors de son arrivée à Botafogo. Alors, quand je suis parti en Arabie saoudite (2019-2023), j'ai tout de suite pris des cours d'arabe. Il faut montrer aux gens qu'on fait des efforts pour s'intégrer. Les nuances linguistiques sont tellement importantes dans le management... Dans sa langue maternelle, c'est déjà difficile. Il faut choisir les bons mots. Par exemple, quand, à la mi-temps contre les Pays-Bas, je me suis adressé à Delphine Cascarino, il fallait la faire réagir, sans la heurter. Est-ce difficile de bien communiquer ?Cela dépend pour qui. Pablo Correa, à Nancy, avait une facilité incroyable pour parler. Il captive son auditoire. Un jour, il entraînait les pros, et moi les jeunes. Je sentais que mes joueurs n'étaient plus trop dedans. Je lui ai demandé de venir, à l'improviste. Il a fait un discours incroyable, un monologue avec beaucoup de justesse. Il avait tapé dans le mille, sans rien préparer. Comment préparez-vous les matches ?Sur le paperboard du vestiaire, j'écris l'objectif du jour, et il est toujours suivi du mot « Gagner ». C'est la chose principale. En dessous, il y a trois points d'animation offensive, trois points d'animation défensive et une petite phrase. Sur cet Euro, je rajoute aussi un chiffre. 1/6, 2/6, 3/6... car nous avons six matches jusqu'à la finale. Il faut visualiser le 6/6. « La plupart de mes causeries d'avant-match sont courtes, moins de 5 minutes. Je préfère apporter des éléments petit à petit, tout au long de la semaine » Laurent Bonadei, sélectionneur des Bleues Utilisez-vous des vidéos ou de la musique pour motiver ?Avec les jeunes du PSG, avant la finale du tournoi Al Kass, on avait fait un montage avec tous nos buts, nos joies collectives, parsemées de vidéos des parents. Le père de Presnel Kimpembe avait d'ailleurs dit : « Faut ramener la coupe à la maison ! » C'était émouvant. Il y avait un message de mes filles, qui étaient petites. La plupart de mes causeries d'avant-match sont courtes, moins de 5 minutes. Je préfère apporter des éléments petit à petit, tout au long de la semaine. Et il y a une causerie motivationnelle, juste avant d'entrer sur le terrain. Quelques secondes, seulement. L'ambiance dans l'équipe et autour de l'équipe a changé ces derniers mois. Quel a été votre rôle sur ce point ?En octobre, j'ai présenté notre projet de vie aux joueuses. Un des points les plus importants, c'était de refaire des petits pas, notamment envers les médias, les supporters. Avoir le sourire, être accessible, montrer qu'elles ne sont pas des divas : ce sont des joueuses, des femmes, des filles, des mamans. Elles sont comme tout le monde. Il faut donner une image positive du foot féminin. Elles doivent avoir envie de partager des choses. « Chez les filles, les dommages collatéraux peuvent être beaucoup plus importants. Il existe plus de solidarité et d'émotions. On peut vite perdre une partie du groupe » Laurent Bonadei Existe-t-il un management différent selon le genre ?Il faut adapter sa façon de s'exprimer car les émotions sont différentes. Quand on prend une décision concernant un garçon, il va mal le vivre, et son meilleur ami aussi. Mais pas le reste, et certains seront même contents. Chez les filles, les dommages collatéraux peuvent être beaucoup plus importants. Il existe plus de solidarité et d'émotions. On peut vite perdre une partie du groupe. Je savais qu'en ne prenant pas Wendie (Renard), Eugénie (Le Sommer) ou Kenza (Dali), il fallait vite aborder l'après-décision. Du coup, lors du rassemblement à Nancy, fin mai, j'ai pris beaucoup de temps pour détailler le processus de ma décision en groupe, mais aussi de manière individuelle. Elles devaient pouvoir m'exprimer leur surprise, leur colère, leur tristesse. J'ai pris le temps car il peut y avoir un effet buvard avec les filles. Sur le négatif... comme sur le positif, d'ailleurs. Marie-Antoinette Katoto a dit un jour que vous parliez qu'elle dit est très juste et elle n'est pas la seule. J'aime bien expliquer les choses, alors que j'étais très timide et pas bavard à l'école. Je fais des efforts sur moi-même pour être plus synthétique. Récemment, j'ai fait une causerie hyper courte. Les filles étaient choquées. Je leur ai dit que je travaillais aussi mes points faibles. Elles ont bien rigolé. » À lire aussi Quel manager Bonadei est-il devenu ? Quelles différences entre le foot de ville et de campagne ? Textor bientôt évincé d'Eagle ? Comment les joueurs vivent-ils les incertitudes de l'été ?


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Laurent Luyat célèbre ses 20 ans de Tour de France : « Ma passion est intacte »
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