Dernières actualités avec #MiomirKecmanovic


Le Figaro
a day ago
- Sport
- Le Figaro
Wimbledon : «Nous partageons de nombreuses similitudes en termes de style de jeu», glisse Djokovic à propos de Sinner
Invitée à évoquer les points communs qu'il partage dans le jeu avec le numéro un mondial Jannik Sinner, la légende Serbe n'a pas tari d'éloges sur son possible adversaire en demi-finales vendredi. Impressionnant samedi au 3e tour face à son compatriote Miomir Kecmanovic, sur le Central (6-3, 6-0, 6-4), Novak Djokovic est devenu le troisième joueur de l'histoire à atteindre la barre des 100 matches gagnés à Wimbledon, seulement devancé par Martina Navratilova (120) et Roger Federer (105). En conférence de presse, le Serbe, interrogé sur un possible choc contre Jannik Sinner a rendu hommage à l'Italien, qu'il pourrait retrouver en demi-finale, comme à Roland-Garros et contre qui il s'est incliné en trois manches très disputées. Contre le numéro un mondial, l'homme aux 24 titres du Grand Chelem reste sur quatre défaites consécutives. Sinner est-il un nouveau Djokovic ? Réponse du Serbe : «Il est évident que nous partageons de nombreuses similitudes en termes de style de jeu. On essaie de frapper la balle tôt, d'être agressifs et de dominer les échanges en fond de court. Il utilise la même raquette que moi (Head Speed). Tout le monde parle de la vitesse de ses coups, mais son timing est incroyable. Il est extrêmement précis et met constamment la pression sur ses adversaires grâce à sa vitesse. Le travail qu'il a accompli avec son équipe ces deux dernières années est phénoménal Je me souviens quand il était tout petit. Il avait 13 ou 14 ans quand je l'ai rencontré pour la première fois et j'ai joué avec lui. Déjà à l'époque, il était mince et grand, comme moi. Et il frappait très bien la balle. On voyait qu'il avait un excellent timing et une excellente vitesse de frappe.»


L'Équipe
a day ago
- Sport
- L'Équipe
« Je me pousse à la limite » : Djokovic, une première semaine en majesté à Wimbledon
Vainqueur de son compatriote Miomir Kecmanovic ce samedi, sa 100e victoire sur le gazon anglais, et qualifié pour les 8es de finale, Novak Djokovic a effectué une remarquable première semaine à Wimbledon. On ne peut pas beaucoup mieux sentir la balle en ce moment que Novak Djokovic. Ni mieux servir, avec 49 aces depuis le début du tournoi, et 16 encore samedi en 13 jeux de service. Et qu'il ait 38 ans ne change pas grand-chose à l'affaire dans cette épopée destinée à lui offrir potentiellement le grade de plus vieux vainqueur de Grand Chelem de l'ère Open. Voilà un centenaire vibrionnant, en titres avec celui de Genève pour le compte rond, et ici même, à Wimbledon, en victoires en carrière depuis samedi, juste derrière Martina Navratilova (120) et Federer (105). « Ça sonne bien ! souriait-il sur le court. C'est un privilège d'être dans cette position mais j'essaie de ne rien prendre pour acquis, je me pousse à la limite. » Qualifié pour son 17e huitième de finale au All England, uniquement battu par Alcaraz lors de ses 44 dernières rencontres dans son Temple favori, sa limite reste encore difficile à analyser. Le Serbe gambade, même s'il s'étire consciencieusement à de nombreux changements de côté. Ressemble même à Becker quand il a fallu plonger deux fois (note artistique : 9,5) pour s'offrir une balle de break sur un point magistral. « Une forme d'extase », dira-t-il après coup. Et, s'il n'avait eu ces soucis gastriques face à Müller au premier tour, il se serait offert une première semaine en majesté. Pas de drame, pas de gros yeux au public, pas de blessure au genou, juste la célébration sur l'air de Pump it up en communion avec ses enfants. « J'ai l'impression d'avoir de très bonnes chances contre n'importe qui sur le Centre Court de Wimbledon » Novak Djokovic Ce n'était pas Dan Evans - vraiment en pré-retraite, lui -, ni Miomar Kecmanovic - Djokovic n'a perdu qu'une fois contre un compatriote en quinze confrontations, et jamais en Grand Chelem - qui allaient pouvoir le dérouter et le bouleverser dans ses croyances, malgré deux doubles fautes dans le dernier jeu. Celles qui lui faisaient dire ceci jeudi : « J'ai l'impression d'avoir de très bonnes chances contre n'importe qui sur le Centre Court de Wimbledon. » Comme lui disait un autre senior l'autre jour (Monfils), une bonne journée au bureau est une journée où les matches se passent rapidement sans encombre, pour soulager ce qui peut l'être avant les échéances primordiales de la deuxième semaine, avec De Minaur en avant-goût. Le Serbe aurait dû affronter l'Australien en quarts ici même l'an passé, avant le forfait pour blessure de son adversaire, qui ne l'a battu qu'une fois à la United Cup. « Généralement, vous n'êtes pas très enthousiaste à l'idée de jouer contre Alex sur gazon, disait Djokovic. Il y joue sans doute son meilleur tennis car la balle rebondit bas, il joue assez à plat, il aime jouer vite, il aime absorber le rythme. Il a également gagné en vitesse sur son service. Un défi difficile m'attend. J'ai hâte d'y être. Ce sera un excellent test. » Pour la 101e ?


La Presse
2 days ago
- Sport
- La Presse
Djokovic remporte son 100e match
Novak Djokovic devient la troisième personne, hommes et femmes confondus, à atteindre la barre des 100 matchs gagnés à Wimbledon, après Martina Navratilova (120) et Roger Federer (105). (Wimbledon) Le septuple vainqueur de Wimbledon Novak Djokovic a obtenu la 100e victoire de sa carrière sur le gazon du Grand Chelem anglais, samedi contre son compatriote serbe Miomir Kecmanovic, un succès aisé qui l'emmène en huitièmes de finale. Agence France-Presse Le N.6 mondial a disposé de son cadet, Kecmanovic (49e), en trois manches (6-3, 6-0, 6-4), une heure et quarante-sept minutes, sur le Court central, et affrontera l'Australien Alex De Minaur (11e mondial). Le Serbe de 38 ans devient la troisième personne, hommes et femmes confondus, à atteindre la barre des 100 matchs gagnés à Wimbledon, après Martina Navratilova (120) et Roger Federer (105). Son premier match remporté sur l'herbe du All England Club, contre l'Argentin Juan Monaco, remonte à 2005 il y a 20 ans. Son adversaire samedi, Kecmanovic (25 ans), avait cinq ans à l'époque. PHOTO GLYN KIRK, AGENCE FRANCE-PRESSE Novak Djokovic Physiquement, Djokovic s'est montré à son avantage depuis le début de la quinzaine à Londres, lui qui cherche à obtenir un 25e titre en Grand Chelem, un de plus que l'Australienne Margaret Court avec laquelle il partage actuellement le record. Dans le premier set, à 4-3, il s'est notamment distingué sur un plongeon victorieux pour contrer une tentative de passing de Kecmanovic, un coup gagnant sur le 13e et dernier tir d'un échange à rallonge. L'homme aux 100 titres sur le circuit ATP en a même ri, assis sur le gazon. « Djoko » n'a laissé aucun jeu à son adversaire dans la deuxième manche et il était proche de n'en abandonner qu'un seul dans la dernière, à 5-1, avant de connaître une baisse de régime notamment sur son service. Sinner à nouveau expéditif Le N.1 mondial Jannik Sinner a rapidement écarté l'Espagnol Pedro Martinez (52e), samedi sur le Central, une constante depuis le début du Grand Chelem britannique pour l'Italien, qualifié en huitièmes de finale. PHOTO TOBY MELVILLE, REUTERS Jannik Sinner Sinner s'est imposé 6-1, 6-3, 6-1 en 1 h 55 avant un duel à venir contre le Bulgare Grigor Dimitrov, qui a lui disposé de l'Autrichien Sebastian Ofner 6-3, 6-4, 7-6 (7/0). La quête d'un premier titre à Wimbledon ressemble pour l'heure à une promenade de santé pour l'Italien de 23 ans qui a bouclé ses trois premiers matchs en trois sets, 5 h 23 en cumulé, avec seulement 17 jeux concédés. Le récent finaliste à Roland-Garros n'a toutefois rencontré jusqu'ici que des joueurs classés en dehors du top 50 avec Luca Nardi (95e), Aleksandar Vukic (93e) et Martinez (52e). « Bien sûr, si je peux finir mon match le plus vite possible, c'est ce que j'essaie de faire, mais je ne me précipite pas », a-t-il commenté. Il a refusé le jeu des comparaisons avec Carlos Alcaraz, auteur de performances moins enlevées depuis le début du tournoi. « Je regarde toujours davantage de mon côté du filet, en essayant de maintenir mon niveau le plus haut possible, sans jamais prendre rien pour acquis. Sur gazon, en particulier, si vous n'êtes pas à 100 % mentalement, vous pouvez facilement perdre un set », a-t-il dit. Martinez amoindri Samedi, il s'est montré particulièrement redoutable dans la première manche, où il a mené 5-0 après 20 minutes, et dans la dernière, où il a eu une balle de match à 5-0. Entre les deux, son adversaire de 28 ans a réussi à s'accrocher, en profitant aussi d'un petit relâchement de Sinner, auteur d'un nombre plus inhabituel de fautes directes. Dans ce deuxième set, Martinez a tenu son service jusqu'à 2-2, avant de se faire briser et de voir l'Italien s'envoler. À 4-3 pour le N.1 mondial, il s'est procuré quatre balles de bris, a harangué la foule mais n'a pas réussi à conclure son temps fort. PHOTO KIRSTY WIGGLESWORTH, ASSOCIATED PRESS Pedro Martinez L'Espagnol a par ailleurs fait appel à un kiné, à deux reprises, pour se faire masser l'épaule droite. Demi-finaliste en 2023, quart de finaliste l'an dernier, Sinner cherche à remporter son premier titre sur le gazon de Londres, le quatrième en Grand Chelem après ceux gagnés aux Internationaux d'Australie (2024 et 2025) aux Internationaux des États-Unis (2024). Son futur adversaire, Dimitrov, a remporté samedi son 100e match en Grand Chelem. « C'est un nouvel accomplissement, c'est très spécial. À ce stade de ma carrière, ce n'est que du bonus pour moi », a commenté le Bulgare de 34 ans, heureux de jouer Sinner : « c'est le genre de match que l'on veut jouer. Je vais simplement suivre ma routine, faire ce que j'ai à faire pour être parfaitement prêt pour le match ».


L'Équipe
2 days ago
- Sport
- L'Équipe
100e victoire à Wimbledon pour Novak Djokovic qui domine Miomir Kecmanovic et rejoint les huitièmes
Intraitable face à son compatriote Miomir Kecmanovic, Novak Djokovic a signé sa 100e victoire à Wimbledon (6-3, 6-0, 6-4). Le Serbe a rejoint les huitièmes de finale où l'attend Alex de Minaur. On dit qu'il ne faut pas rencontrer ses idoles. La peur d'être déçu, sûrement. Dans le cas de Miomir Kecmanovic, fan déclaré de Novak Djokovic, ce n'est pas le risque de déception qui est en cause, mais le risque de correction. En trois matches face à son illustre compatriote, il n'avait réussi qu'à remporter un seul set. La dernière fois qu'ils se sont joués, c'était en 2022, déjà à Wimbledon et déjà au troisième tour. Djokovic avait commencé fort avant de finir à sa main (6-0, 6-3, 6-4). Cette fois, il a commencé plus lentement, la faute à un Kecmanovic solide sur ses appuis pour rentrer dans le lard (si tant est qu'on en trouve dans le corps de Djokovic) de son adversaire. Durant les six premiers jeux, il y avait match. Et puis il y a eu ce huitième jeu, marqué par un point formidable qui restera dans les temps forts du tournoi, où Djokovic a fait le break. Derrière, il bouclait le set sur son septième ace. Une manche où il n'avait perdu que six points sur sa mise en jeu et où il finissait avec un bilan largement positif (22 points gagnants pour 6 fautes directes). Mais le doyen du jour (38 ans) n'allait pas s'arrêter en si bon chemin et enquillait donc neuf jeux pour mener 6-3, 6-0, battant au passage un record détenu jusqu'alors par Andre Agassi (voir par ailleurs). La suite allait être, peu ou prou, du même acabit. Supérieur à son adversaire dans tous les domaines, Djokovic continuait son récital pour atteindre le cap des 100 matches remportés à Wimbledon, malgré un break alors qu'il servait pour le match. Maigre consolation pour Kecmanovic que d'entrer dans l'histoire du tournoi de cette façon, mais il n'y en avait pas d'autre possible ce samedi. Qualifié pour les huitièmes de finale, Novak Djokovic fera face à l'Australien Alex de Minaur.