
100e victoire à Wimbledon pour Novak Djokovic qui domine Miomir Kecmanovic et rejoint les huitièmes
On dit qu'il ne faut pas rencontrer ses idoles. La peur d'être déçu, sûrement. Dans le cas de Miomir Kecmanovic, fan déclaré de Novak Djokovic, ce n'est pas le risque de déception qui est en cause, mais le risque de correction. En trois matches face à son illustre compatriote, il n'avait réussi qu'à remporter un seul set. La dernière fois qu'ils se sont joués, c'était en 2022, déjà à Wimbledon et déjà au troisième tour. Djokovic avait commencé fort avant de finir à sa main (6-0, 6-3, 6-4).
Cette fois, il a commencé plus lentement, la faute à un Kecmanovic solide sur ses appuis pour rentrer dans le lard (si tant est qu'on en trouve dans le corps de Djokovic) de son adversaire. Durant les six premiers jeux, il y avait match. Et puis il y a eu ce huitième jeu, marqué par un point formidable qui restera dans les temps forts du tournoi, où Djokovic a fait le break. Derrière, il bouclait le set sur son septième ace. Une manche où il n'avait perdu que six points sur sa mise en jeu et où il finissait avec un bilan largement positif (22 points gagnants pour 6 fautes directes).
Mais le doyen du jour (38 ans) n'allait pas s'arrêter en si bon chemin et enquillait donc neuf jeux pour mener 6-3, 6-0, battant au passage un record détenu jusqu'alors par Andre Agassi (voir par ailleurs). La suite allait être, peu ou prou, du même acabit. Supérieur à son adversaire dans tous les domaines, Djokovic continuait son récital pour atteindre le cap des 100 matches remportés à Wimbledon, malgré un break alors qu'il servait pour le match. Maigre consolation pour Kecmanovic que d'entrer dans l'histoire du tournoi de cette façon, mais il n'y en avait pas d'autre possible ce samedi.
Qualifié pour les huitièmes de finale, Novak Djokovic fera face à l'Australien Alex de Minaur.
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La presse espagnole annonce des retrouvailles « morbides » entre le PSG et Mbappé en demies du Mondial des clubs
À trois jours des premières retrouvailles entre Kylian Mbappé et le PSG en demi-finales du Mondial des clubs, les médias espagnols n'oublient pas le contexte conflictuel qui les oppose et s'enflamment par ailleurs pour Gonzalo Garcia, qui a brillamment suppléé le Français, convalescent depuis le début de la compétition. Après Lionel Messi en huitièmes de finale avec l'Inter Miami, le PSG va croiser à nouveau la route d'un de ses anciens Galactiques, Kylian Mbappé, avec le Real en demi-finales du Mondial des clubs mercredi. Une première depuis son départ à Madrid. Mais avant, sans doute, de mettre en scène le duel à travers ces retrouvailles, la presse espagnole n'a d'yeux - émerveillés - que pour les siens et leur nouvel entraîneur Xabi Alonso. Pour Marca, « le Real Madrid affrontera le Paris Saint-Germain comme prévu. Il n'était pas si facile de prédire la manière dont le Real allait s'y prendre, étouffant le Borussia Dortmund grâce à un début de match exceptionnel, une défense parfaitement organisée dans la foulée et une reprise de contrôle grâce aux remplacements. » La concurrence interne avec Gonzalo Garcia s'invite dans le débat Marca ne semble pas si pressé de voir la star française défier les champions d'Europe : « Gonzalo Garcia a ouvert le score, et la question n'est pas de savoir s'il doit rester dans l'équipe. Mais plutôt de savoir si, en tant que meilleur buteur du tournoi, il mérite de rester titulaire, lui qui a marqué pour une équipe prometteuse - celle que Xabi Alonso est en train de construire. Xabi Alonso a reconduit son onze pour la troisième fois, et pour la troisième fois, le jeu du Real Madrid s'est amélioré. Le niveau de jeu a été très élevé. » Si As pense aux « retrouvailles pleines d'enthousiasme », ce n'est pas uniquement sur le terrain : « Le Français retrouve son ancien club, avec lequel il est actuellement en conflit pour 55 millions d'euros de dettes impayées, et avec Luis Enrique, qui le considérait comme un joueur qui freinait son équipe. (...) Ce mercredi, sur la pelouse du MetLife Stadium, tous les personnages de cet opéra footballistique s'affronteront à nouveau. On ne peut pas faire plus morbide. » Et le jeu ? « Son temps de jeu contre Dortmund suggère qu'il est prêt à être titulaire, mais Gonzalo, qui a marqué quatre buts dans le tournoi, a mérité que la question soit débattue. La parole est désormais à Xabi. Et s'il joue, ce sera aussi un défi pour Mbappé. »


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«Il faut toujours faire preuve de fair-play» : Neuer dézingue Donnarumma après la blessure de Musiala
Le gardien du Bayern Munich Manuel Neuer était en colère en zone mixte après la rencontre face au PSG et pointe du doigt Gianluigi Donnarumma, coupable selon lui d'une grave faute sur Musiala. En zone mixte après la défaite du Bayern Munich samedi soir contre le PSG (2-0), le gardien allemand Manuel Neuer a poussé un coup de gueule. Le portier bavarois n'a pas coché sa colère et a pointé du doigt son vis-à-vis, Gianluigi Donnarumma, coupable selon lui d'une grave faute sur Jamal Musiala. Pour rappel, à la suite d'une sortie du gardien du PSG dans la surface parisienne, Musiala s'est très gravement blessé à une cheville. «Se lancer ainsi sur le joueur, c'est prendre un risque. Il accepte tout simplement la blessure de l'adversaire. Et après, il ne se passe rien, pas de sanction», a amorcé Neuer. «Nous croisons les doigts pour que ce ne soit pas trop grave, même si cela le sera certainement». Publicité Une possible fracture du péroné de la jambe gauche L'international allemand (39 ans, 124 sélections) a également indiqué être allé voir Donnarumma après l'action. Il explique lui avoir dit : «'Tu ne veux pas aller le voir là ?' Jamal est allongé là, il va très probablement rester à l'hôpital, je pense qu'il est normal, par respect, d'aller lui souhaiter bon rétablissement et de lui présenter ses excuses. Et ce n'est qu'après qu'il est alors allé voir Jamal». Sa réaction après la blessure ? Je ne sais pas. Les Italiens sont très émotifs. C'est à chacun de décider s'il faut le croire ou non Manuel Neuer au sujet de Gianluigi Donnarumma Le joueur emblématique du Bayern Munich est même allé plus loin dans son raisonnement. Laissant entendre que les larmes de Gianluigi Donnarumma - lorsqu'il a vu l'état de l'une des chevilles de Musiala - n'étaient peut-être que du cinéma. «Sa réaction après la blessure ? Je ne sais pas. Les Italiens sont très émotifs. C'est à chacun de décider s'il faut le croire ou non. Il faut toujours faire preuve de fair-play. Moi j'aurais réagi différemment». Sur Instagram, Gianluigi Donnarumma a réagi en postant un message de soutien au jeune bavarois : «Toutes mes prières et mes vœux de bonheur t'accompagnent». Désiré Doué, lui aussi en zone mixte, s'est également exprimé sur cette lourde blessure mais a aussi indiqué apporter son soutien à son gardien. «On est vraiment attristés par rapport à Musiala, qui sort sur blessure. On lui envoie tout notre soutien parce que ce sont des évènements très compliqués, on souhaite qu'il se rétablisse le mieux possible. Donnarumma ? On lui a apporté notre soutien, ce n'est jamais facile d'être sur ce genre d'actions qui finissent mal. Cela fait partie du football, on souhaite que tout se passe bien dans sa rééducation». Selon le quotidien Bild, Musiala serait victime d'une fracture du péroné à la jambe gauche et mentionne que plusieurs ligaments ont été touchés. Il est encore trop tôt pour évoquer une durée d'absence.


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« Je vais rêver de bien faire devant le public » : l'effet Silverstone pour Hamilton
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