« Je me pousse à la limite » : Djokovic, une première semaine en majesté à Wimbledon
On ne peut pas beaucoup mieux sentir la balle en ce moment que Novak Djokovic. Ni mieux servir, avec 49 aces depuis le début du tournoi, et 16 encore samedi en 13 jeux de service. Et qu'il ait 38 ans ne change pas grand-chose à l'affaire dans cette épopée destinée à lui offrir potentiellement le grade de plus vieux vainqueur de Grand Chelem de l'ère Open.
Voilà un centenaire vibrionnant, en titres avec celui de Genève pour le compte rond, et ici même, à Wimbledon, en victoires en carrière depuis samedi, juste derrière Martina Navratilova (120) et Federer (105). « Ça sonne bien ! souriait-il sur le court. C'est un privilège d'être dans cette position mais j'essaie de ne rien prendre pour acquis, je me pousse à la limite. » Qualifié pour son 17e huitième de finale au All England, uniquement battu par Alcaraz lors de ses 44 dernières rencontres dans son Temple favori, sa limite reste encore difficile à analyser.
Le Serbe gambade, même s'il s'étire consciencieusement à de nombreux changements de côté. Ressemble même à Becker quand il a fallu plonger deux fois (note artistique : 9,5) pour s'offrir une balle de break sur un point magistral. « Une forme d'extase », dira-t-il après coup. Et, s'il n'avait eu ces soucis gastriques face à Müller au premier tour, il se serait offert une première semaine en majesté. Pas de drame, pas de gros yeux au public, pas de blessure au genou, juste la célébration sur l'air de Pump it up en communion avec ses enfants.
« J'ai l'impression d'avoir de très bonnes chances contre n'importe qui sur le Centre Court de Wimbledon »
Novak Djokovic
Ce n'était pas Dan Evans - vraiment en pré-retraite, lui -, ni Miomar Kecmanovic - Djokovic n'a perdu qu'une fois contre un compatriote en quinze confrontations, et jamais en Grand Chelem - qui allaient pouvoir le dérouter et le bouleverser dans ses croyances, malgré deux doubles fautes dans le dernier jeu. Celles qui lui faisaient dire ceci jeudi : « J'ai l'impression d'avoir de très bonnes chances contre n'importe qui sur le Centre Court de Wimbledon. »
Comme lui disait un autre senior l'autre jour (Monfils), une bonne journée au bureau est une journée où les matches se passent rapidement sans encombre, pour soulager ce qui peut l'être avant les échéances primordiales de la deuxième semaine, avec De Minaur en avant-goût.
Le Serbe aurait dû affronter l'Australien en quarts ici même l'an passé, avant le forfait pour blessure de son adversaire, qui ne l'a battu qu'une fois à la United Cup. « Généralement, vous n'êtes pas très enthousiaste à l'idée de jouer contre Alex sur gazon, disait Djokovic. Il y joue sans doute son meilleur tennis car la balle rebondit bas, il joue assez à plat, il aime jouer vite, il aime absorber le rythme. Il a également gagné en vitesse sur son service. Un défi difficile m'attend. J'ai hâte d'y être. Ce sera un excellent test. » Pour la 101e ?
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
L'Équipe
27 minutes ago
- L'Équipe
Un joueur reçoit un service de son coéquipier dans la nuque et abandonne en double chez les juniors à Wimbledon
Engagés au premier tour du double chez les juniors à Wimbledon lundi, l'Américain Dominick Mosejczuk et le Colombien Alejandro Arcila ont été contraints d'abandonner après que le premier a servi dans la nuque du second. Scène difficile à Wimbledon ce lundi sur le court n°14. Lors d'un match du premier du double juniors, la paire composée de l'Américain Dominick Mosejczuk et du Colombien Alejandro Arcila a dû abandonner à la toute fin de la deuxième manche contre le Russe Timofei Derepasko et l'Italien Jacopo Vasami. Sur balle de set, Mosejczuk a envoyé son service directement dans la nuque d'Arcila, en souffrance et qui a dû immédiatement s'allonger sur le sol. Le match a tout de même pu reprendre et la paire Mosejczuk-Arcila s'est même adjugée la deuxième manche, égalisant à un set partout. Après intervention du médecin, il a toutefois été décidé que les deux jeunes joueurs devaient abandonner, au grand dam d'Arcila qui semblait assez mécontent de cette décision. Le tournoi du Colombien est terminé, puisqu'il a également été éliminé en simple chez les juniors dimanche.
Le Figaro
43 minutes ago
- Le Figaro
Wimbledon: terminus pour Cilic, sorti par l'Italien Cobolli en 8es de finale
Le revenant croate Marin Cilic n'a rien pu faire face à l'Italien Flavio Cobolli (24e mondial) en 8e de finale de Wimbledon. L'Italien Flavio Cobolli (24e mondial) a mis fin lundi au parcours surprise du revenant croate Marin Cilic (83e) en huitièmes de finale, et disputera le premier quart de finale de sa carrière en Grand Chelem, contre Novok Djokovic ou Alex De Minaur. Cobolli a fait plier son adversaire de 36 ans, de retour à Londres après quatre ans d'absence, en quatre sets 6-4, 6-4, 6-7 (4/7), 7-6 (7/3) après 3h25 d'un âpre duel sous le soleil du court N.2. Publicité Première fois en quart de finale d'un Majeur pour l'Italien L'Italien de 23 ans atteint le quart de finale d'un Majeur pour la première fois et dès sa deuxième apparition au All England Club (élimination au 2e tour en 2024). Il a rugi de plaisir sur le dernier point marqué avant d'enlacer son staff, dans lequel figurait son père et entraîneur Stefano Cobolli, les yeux rougis. Le Florentin traverse la période la plus faste de sa jeune carrière, après avoir remporté cette année ses deux premiers tournois sur la terre battue de Hambourg (ATP 500) et Bucarest (250) et atteint le 24e rang mondial, son meilleur classement. Il pourrait y avoir trois Italiens en quarts d'un tournoi du Grand Chelem, ce qui n'est encore jamais arrivé, si Jannik Sinner et Lorenzo Sonego venaient à remporter leurs huitièmes, lundi. Cilic n'avait plus joué à Wimbledon depuis 2021 Finaliste en 2017, Cilic n'avait plus foulé le gazon de Wimbledon depuis 2021, à cause de blessures au genou notamment. L'ancien N.3 mondial (en 2018), retombé au 83e rang, n'avait même plus gagné un match dans le tableau final d'un Grand Chelem depuis l'US Open 2022. Tombeur de Jack Draper (4e) au deuxième tour, il a offert une belle opposition à Cobolli sur le court N.2, où ses coups droits dévastateurs ont ravi le public. Il a cédé un jeu de service dans chacune des deux premières manches et gâché trois balles de set dans la troisième, avant de la remporter finalement au tie-break sur une double faute de Cobolli. L'Italien a vacillé sur son engagement seulement au quatrième set et à 3-3, mais s'est repris ensuite pour gagner le dernier jeu décisif de la partie.
L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
Le Six Kings Slam, exhibition qui offre 7 millions d'euros au vainqueur, de retour avec Sinner, Alcaraz et Djokovic, mais pas Nadal
Le Six Kings Slam, juteuse exhibition qui a offert l'an dernier 7 millions d'euros au vainqueur, est de retour en Arabie saoudite du 15 au 18 octobre. Dans ce casting annoncé dimanche figurent Jannik Sinner, Carlos Alcaraz, Novak Djokovic. Mais pas Rafael Nadal ni Daniil Medvedev. Turki Alalshikh, le président de la GEA (General entertainment authority) d'Arabie saoudite, organisme chargé dans le pays des activités, partenariats et projets ayant trait au secteur du divertissement, a annoncé dimanche sur X la tenue de la deuxième édition du Six Kings Slam. Cette exhibition se tiendra à Riyad du 15 au 18 octobre. Le casting a été annoncé et il est composé des six joueurs les mieux classés à l'ATP : le tenant du titre Jannik Sinner, Carlos Alcaraz, Alexander Zverev, Jack Draper, Taylor Fritz et Novak Djokovic. Si Sinner, Alcaraz et Djokovic étaient de la partie l'an dernier, Zverev, Draper et Fritz vont découvrir l'événement. Ils remplacent Holger Rune, Daniil Medvedev et le retraité Rafael Nadal. L'an dernier, le vainqueur empochait 6 millions de dollars (5,5 millions d'euros). Et chaque participant gagnait d'office 1,5 million d'euros. Cette semaine-là, trois ATP 250 sur dur indoor auront lieu, à Almaty (Kazakhstan), Stockholm (Suède) et Bruxelles (Belgique).
