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Arrivée en voiture, ailes de papillon, tubes à foison : Kendrick Lamar et SZA enchantent la Paris La Défense Arena
Arrivée en voiture, ailes de papillon, tubes à foison : Kendrick Lamar et SZA enchantent la Paris La Défense Arena

Le Parisien

time6 hours ago

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Arrivée en voiture, ailes de papillon, tubes à foison : Kendrick Lamar et SZA enchantent la Paris La Défense Arena

Paris La Défense Arena, à Nanterre. Ce soir, le code vestimentaire est simple, et respecté par une grande partie des 40 000 personnes présentes sur place : jeans et tee-shirt amples, sneakers aux pieds, casquette et accessoires inspirés des deux vedettes de la soirée, Kendrick Lamar et SZA, comme Jeanne, 17 ans, qui s'est appliquée à broder à l'aide de pinces à nourrice un « Kendrick » sur son haut. C'est une grande première pour les deux artistes, qui partagent pour la première fois la scène ensemble en France , leur dernière apparition dans l'Hexagone - hors festivals - remontant respectivement à octobre 2022 et juin 2023, tous deux à l'Accor Arena de la capitale. Leur tournée européenne, baptisée « Grand National Tour » a débuté le 2 juillet dernier, et s'arrête pour deux dates exclusives près de l'Arche de la Défense. Si leurs propositions musicales diffèrent sur plusieurs aspects, l'un habitué aux « punchlines » et aux paroles socialement engagées, l'autre à des réflexions plus poétiques, le mariage des deux tend vers l'harmonie. On avait déjà eu l'occasion d'en être témoin en février dernier, lors de la mi-temps du Super Bowl américain : Lamar avait été choisi pour proposer ses plus grands titres, et il en avait profité pour inviter SZA, le tout devant 133,5 millions de téléspectateurs, battant le record détenu par Michael Jackson depuis 1993. Ce mardi, ils sont nombreux à espérer des surprises pour la première nuit à Paris, ils ne seront pas déçus. Si une première partie était prévue, mais aucun nom donné, il faut attendre 19h10 pour voir débarquer en tant que chauffeur de salle DJ Mustard, qui était également présent au Super Bowl de février. En moins de 10 minutes, il transforme le site en boîte de nuit géante. Mais pour l'entrée en action de Kendrick Lamar, c'est l'apothéose : écrans géants, jeux de lumières, étincelles, et le héros surgit par le dessous de la scène dans une voiture, acclamé par une foule en délire. Le rappeur ouvre le bal sur les titres de son dernier album « GNX », parmi lesquels « Squabble Up » et « Reincarnated ». Cinq chansons plus tard, SZA se joint à la partie pour interpréter ensemble « 30 For 30 ». Comme l'espéraient les fans, la scénographie du concert respecte les univers des deux artistes, tout en voyant les choses en grand. Le show de Kendrick Lamar se caractérise en particulier par une ambiance électrique faisant trembler le sol sous les basses, et les danseurs qui l'accompagnent, calés au millimètre près à son style hip-hop. Le rappeur interprète ses titres les plus iconiques : « They Not Like Us », « Humble », ou encore « Pride ». De son côté, SZA assume une mise en scène sous le signe du rêve : entre décors féeriques où elle chevauche une fourmi géante articulée et s'envole dans les airs vêtue d'ailes de papillon, et moments lubriques, ses chorégraphies alternent du sensuel à l'acrobatique dans une ribambelle de couleurs. C'est avec sa puissance vocale qu'elle interprète ses proches morceaux, dont celles de son précédent album récompensé de plusieurs Grammy, « SOS », ainsi que son dernier projet « SOS Deluxe : Lana ». L'alternance entre entrées et sorties de scène s'avère spectaculaire, les effets spéciaux sont impressionnants, on ne peut que saluer le travail fourni. On a certes l'impression de vivre deux concerts complètement différents, mais l'enchaînement entre solos et duos reste fluide et fonctionne très bien. Dans le public, chacun attend SA chanson : pour Inès, 23 ans, c'est le tube planétaire « All The Stars », « elle me donne des frissons », confie-t-elle. On comprend pourquoi, puisqu'à la seconde où les premières notes retentissent, une mer d'écrans de smartphone illumine la salle tandis que les deux artistes s'envolent sur des plates-formes montantes, propulsant le public dans un moment hors du temps. Seul bémol de la soirée : son prix, jugé excessif par les fans, les tarifs allant de 78 € jusqu'à 210 € pour les catégories les plus chères. « C'est vrai que les places sont un peu chères mais c'est légitime, compte tenu du fait qu'ils soient deux artistes pour le prix d'un seul concert », estime cependant Vincent, 25 ans.

Prisons : un avocat plaide la levée de de la détention provisoire de son client en exhibant un rat
Prisons : un avocat plaide la levée de de la détention provisoire de son client en exhibant un rat

Le Parisien

time18 hours ago

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Prisons : un avocat plaide la levée de de la détention provisoire de son client en exhibant un rat

Sous les regards éberlués du magistrat et de la procureure de la République, un avocat a apporté un rat mardi lors d'une audience de prolongation de la détention provisoire de son client devant le tribunal de Paris. Une façon de dénoncer une fois de plus les « conditions d'hygiène déplorables » dans lesquelles vivent les détenus dans les prisons françaises, « Je ne suis pas venu tout seul », déclare Me Romain Boulet en s'approchant du juge des libertés et de la détention (JLD). « Voici Marie-Madeleine, que j'ai attrapée ce matin sur le parking de la maison d'arrêt de Nanterre », poursuit l'avocat. C'est un coup d'éclat auquel le tribunal ne s'attendait pas, lors de cette audience visant à décider de la poursuite de la détention provisoire d'Eddy B. ou de sa mise en liberté avant son procès pour trafic de stupéfiants. À la barre, l'avocat explique sa démarche peu orthodoxe par ses nombreuses procédures infructueuses engagées pour dénoncer l'indignité des conditions de détention de ses clients et auxquelles l'administration répond systématiquement qu'il « ne présente pas assez de preuves ». « Je n'ai pas le droit d'entrer en prison avec un appareil photo. Je ne peux pas vous montrer à quoi ressemble une cellule, le mur des douches recouvert d'excréments », poursuit-il. « Alors voilà, je suis venu avec Marie-Madeleine », sourit l'avocat. Au 1er juin 2025, le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84 447 pour 62 566 places opérationnelles, selon les données du ministère de la Justice. La densité carcérale atteint 165,6 % en maison d'arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines. En plus du problème récurrent de surpopulation, les prisons françaises souffrent de vétusté, régulièrement dénoncée par des associations, par la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), ou encore des avocats. La France a été condamnée en 2020 par la Cour européenne des droits de l'Homme ( CEDH) pour traitements inhumains et dégradants en prison. À la barre, Me Boulet continue sa démonstration : « Ce rat est porteur d'au moins quatre maladies : la variole du singe, l'hépatite, la toxoplasmose et la leptospirose. Si j'ouvrais sa boîte ici, on évacuerait immédiatement la salle. Et pourtant les détenus vivent avec et il ne se passe rien» , déplore l'avocat. Au terme des délibérations, le juge des libertés et de la détention n'a pas demandé la prolongation de la détention du client de Me Boulet qui sera soumis à un contrôle judiciaire à sa sortie de la maison d'arrêt de Nanterre à la fin du mois. « Maître, qu'allez-vous faire du rat ?», s'est inquiété le magistrat avant de quitter la salle.

« Je n'ai pas réfléchi, j'ai tapé » : deux jeunes condamnés pour le passage à tabac ultra-violent d'un ado à Clichy
« Je n'ai pas réfléchi, j'ai tapé » : deux jeunes condamnés pour le passage à tabac ultra-violent d'un ado à Clichy

Le Parisien

time2 days ago

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« Je n'ai pas réfléchi, j'ai tapé » : deux jeunes condamnés pour le passage à tabac ultra-violent d'un ado à Clichy

« J'ai donné des coups de pied, mais inconsciemment. » L'argument est un brin original mais c'est bien ce qu'a tenté d'expliquer Marlone T., 21 ans, au tribunal correctionnel de Nanterre vendredi, pour justifier du passage à tabac d'un adolescent de 14 ans. Dans la nuit du 19 au 20 avril dernier, ce tout jeune homme avait été frappé à coups de pied, de poing, de couteau et de tesson de bouteille . Marlone T., donc, et Philippe B. 20 ans étaient jugés vendredi pour compter parmi les agresseurs de la jeune victime. Ce soir du 19 avril, la jeune victime et quatre de ses amis rentrent de la Foire du Trône à Paris. Ils tombent sur un groupe de jeunes filles éméchées, qui dansent dans la rue. L'adolescent de 14 ans aurait fait une remarque qui a déplu aux jeunes filles. Parmi elles, la petite copine de Philippe B., qui le prévient. « J'ai reçu un appel, elle m'a dit que les filles étaient en train de se faire agresser, raconte Philippe B. depuis le box des prévenus. On est descendu, on est allé les rejoindre et ils l'ont agressé. » Selon son récit, lui n'a rien fait. « Moi j'étais dans le hall. Quand j'ai vu les amis descendre, j'ai suivi, relate à son tour Marlone T. J'ai donné des coups de pied. C'est vrai, j'ai pris de l'élan et j'ai donné des coups de pied. » « Pourquoi ? » veut savoir le président. « Parce que j'ai été bête, je n'ai pas réfléchi. Les autres ont commencé à taper, j'ai tapé. » À entendre ce jeune homme au casier vierge, il a arrêté dès lors que la victime a dit qu'elle n'avait rien fait. Aucun des deux ne reconnaît les coups à l'arme blanche. « Le couteau, c'est le mineur, expose le procureur. Le tesson de bouteille, c'est Monsieur B. » mais l'intéressé s'en défend fermement. Il n'aurait donc « rien fait » lors de ce passage à tabac si violent que la victime s'est vue prescrire, dans un premier temps, trente jours d'interruption totale de travail. « Son état n'est pas consolidé et il y a des risques de séquelles à la boîte crânienne », selon son avocat. « Aujourd'hui, il ne veut plus sortir de la maison », a témoigné le père de la victime à la barre, assurant que son fils « n'a pas compris pourquoi il a été agressé ». Pour ces violences gratuites, le tribunal a condamné Philippe B. à trois ans de prison dont 15 mois de sursis probatoire. Il reste en prison. Marlone T. écope de deux ans de prison dont la moitié avec sursis probatoire et purgera la peine ferme sous bracelet électronique. Des peines strictement conformes à celles que le procureur a requises.

Le RER E en 2027 à Mantes-la-Jolie ? Élus et SNCF y croient toujours
Le RER E en 2027 à Mantes-la-Jolie ? Élus et SNCF y croient toujours

Le Parisien

time09-07-2025

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Le RER E en 2027 à Mantes-la-Jolie ? Élus et SNCF y croient toujours

Eole, un chantier à rebondissements. Reporté à plusieurs reprises, le prolongement du RER E depuis Nanterre (Hauts-de-Seine) jusqu'à Mantes-la-Jolie (Yvelines) connaît une nouvelle péripétie. Un site spécialisé vient d'annoncer le retrait d' Alstom de ce chantier entamé il y a dix ans. Selon le magazine spécialisé Ville, rail & transports, le groupe industriel aurait « décidé de jeter l'éponge et de renoncer à équiper la ligne de RER Eole d'un système de supervision automatique des trains (ATS ). » En dépit de son caractère essentiellement technique, cette annonce alimente la crainte d'un nouveau retard dans la mise en service de cette ligne initialement prévue… en 2020.

Nanterre : un adolescent de 17 ans grièvement blessé, après avoir été renversé par un utilitaire
Nanterre : un adolescent de 17 ans grièvement blessé, après avoir été renversé par un utilitaire

Le Parisien

time08-07-2025

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Nanterre : un adolescent de 17 ans grièvement blessé, après avoir été renversé par un utilitaire

Le conducteur d'un utilitaire blanc est activement recherché par les services de police après qu'il a grièvement blessé un adolescent à Nanterre, lundi soir. L'accident s'est produit un peu avant 23 heures, à Nanterre, dans le quartier des Provinces-Françaises, allée de Corse. Selon les premiers éléments recueillis, la victime — un jeune de 17 ans — circulait sur son scooter. Il traversait l'allée sur un passage piéton quand il a été vivement percuté par le véhicule de type utilitaire. Le choc a projeté l'adolescent sur le trottoir. Le conducteur de l'utilitaire qui venait de Nanterre Université et se rendait dans la direction du boulevard Blaise-Pascal, a pris la fuite. À l'arrivée des secours, le jeune homme se plaignait de douleurs dorsales ainsi qu'au bras et à la jambe droite. Il a été transporté en urgence absolue à l'hôpital Beaujon de Clichy. Le 30 mars dernier, c'est un automobiliste qui avait pris la fuite à Boulogne-Billancourt, après avoir renversé deux femmes au niveau du pont de Sèvres . Il avait été retrouvé quelques heures plus tard à son domicile à Versailles (Yvelines).

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