logo
#

Dernières actualités avec #Nissan

Nissan en quête d'un nouveau souffle
Nissan en quête d'un nouveau souffle

La Presse

time4 days ago

  • Business
  • La Presse

Nissan en quête d'un nouveau souffle

Dans les prochains mois, la troisième génération de la Leaf donnera le coup d'envoi à une gamme Nissan en pleine mutation. Chez Nissan, tous les signaux sont au rouge. Maintenant, le constructeur japonais passe en revue les vents contraires qu'il lui faut affronter. En ces temps incertains, Nissan n'est pas le seul géant de l'automobile à devoir faire avec des situations comptables dégradées. Nissan entend réagir et s'attaquer aux coûts fixes d'un appareil industriel aujourd'hui surcapacitaire et procéder à la suppression de milliers d'emplois dans le monde. Dans la foulée, le constructeur japonais détaillera un vaste plan de reconquête qui privilégiera la rentabilité au détriment du volume afin de lui redonner un nouveau souffle qui lui permettra de se remettre en ordre de marche. La gestion de Carlos Ghosn, l'impact de la crise sanitaire, le divorce (à l'amiable) avec Renault, mais aussi, plus récemment, la guerre des droits de douane déclenchée par l'administration américaine : voilà autant d'éléments qui ont jusqu'ici plombé les finances de Nissan. À cela, il convient d'ajouter les changements de direction, dont le dernier en date remonte en avril avec la nomination du Mexicain Ivan Espinosa. Vision trouble La situation est sans précédent, mais elle n'est pas sans appel. Au cours d'une table ronde en compagnie de médias québécois, Christian Meunier, président de Nissan des Amériques, a rappelé que la marque n'est pas morte, seulement convalescente. Il balaie d'ailleurs d'un revers de main les propos alarmistes d'anciens cadres de l'entreprise selon lesquels la marque pouvait encore tenir un an. La gamme Nissan devrait être réduite, se concentrer sur les segments les plus profitables et faire tourner les usines nord-américaines (deux se trouvent aux États-Unis, une autre au Mexique) à plein régime. « Nous nous devons de revoir nos priorités et redevenir la marque épicée que nous étions jadis », martèle Christian Meunier. En clair, « une marque japonaise de qualité, fiable et amusante ». De retour aux affaires au terme d'une année sabbatique, Christian Meunier souhaite apporter une contribution positive à une firme qu'il qualifie aujourd'hui d'« ankylosée, compliquée et complètement éparpillée ». À titre d'exemple, il a demandé en février le retour en présentiel des employés au siège social. « Ceux-ci n'avaient pas mis les pieds dans le bureau depuis la COVID. » PHOTO FOURNIE PAR NISSAN Christian Meunier reprend du service chez Nissan, à titre de président du secteur des Amériques. Christian Meunier porte aussi un regard très critique sur les opérations nord-américaines de la marque. Il s'explique mal le manque d'ambition et de clairvoyance de ses plans produits. Par exemple, le retrait de la Kicks Play, modèle d'entrée de gamme construit au Mexique, à la fin de l'année. « Ce n'était pas la bonne décision », dit-il sèchement. Et que dire des occasions ratées ? Comme celle de faire renaître le XTerra – modèle-culte – alors que la tendance est aux utilitaires de loisirs capables d'escalader des montagnes, même s'ils se limitent très souvent à gravir des dos d'âne. En lieu et place, le constructeur japonais a préféré assurer la descendance d'un modèle (Murano) dans un segment que la concurrence a pratiquement déserté. Une succession de mauvais choix et de non-choix qui ont dégradé l'attractivité de ses véhicules. Entraîné dans un lent déclin, le groupe a perdu son aptitude à deviner ce qui, dans l'évolution de la société, allait changer le rapport à l'automobile. Un flair qui fut à l'origine du XTerra (Nissan) et du FX (Infiniti). Le constructeur, perçu comme l'un des grands promoteurs du tout-électrique avant tout le monde, n'a guère fait fructifier cet avantage. Il compte toutefois se rattraper avec l'arrivée de sa technologie e-Power (lire hybride), dont la partie thermique agit exclusivement pour livrer son énergie vers une batterie. Celle-ci alimente ensuite le propulseur électrique désigné pour entraîner les roues. Sensiblement le même principe que celui de la Chevrolet Volt présentée il y a plus de 15 ans… Le Rogue sera l'un des premiers bénéficiaires de cette technologie tout en proposant aussi aux acheteurs l'option d'une motorisation hybride rechargeable conçue par son partenaire Mitsubishi (Outlander PHEV). D'ici les deux prochaines années, Nissan souhaite dévoiler pas moins de 18 véhicules. Certains seront inédits, comme la Leaf et la Sentra, d'autres rafraîchis. Le calendrier n'apparaît pas des plus solides cependant. La semaine dernière, le constructeur japonais a déjà repoussé deux de ses lancements de quelques mois après que le gouvernement américain a annoncé mettre fin aux subventions accordées aux acheteurs de véhicules électriques. Contre toute attente, Nissan entend consentir un effort particulier pour raviver sa filiale de luxe, Infiniti, qui souffre d'un faible rythme de renouvellement de sa gamme et de promesses non tenues. « Seulement faute d'investissement », assure Christian Meunier qui, en Amérique du Nord, aura fort à faire pour inventer une dynamique à même de permettre aux futurs produits de marquer enfin leur territoire.

Nissan cesse la production dans une usine japonaise pour réduire ses capacités
Nissan cesse la production dans une usine japonaise pour réduire ses capacités

Le Figaro

time15-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

Nissan cesse la production dans une usine japonaise pour réduire ses capacités

Le constructeur automobile japonais Nissan, en difficultés financières, arrêtera début 2028 sa production dans son usine d'Oppama (sud de Tokyo), dans le cadre d'une restructuration massive visant à réduire drastiquement ses capacités mondiales, a-t-il annoncé mardi. «L'entreprise prévoit de transférer et d'intégrer la production de véhicules de l'usine d'Oppama», à l'extérieur de Yokohama, vers une autre usine située près de Fukuoka (sud-ouest du Japon), a précisé Nissan. La production à Oppama, un site employant environ 2.400 personnes et spécialisé dans la fabrication de véhicules hybrides, s'interrompra «à la fin de l'exercice fiscal 2027», c'est-à-dire en mars 2028. Nissan a essuyé en 2024-2025 une perte nette annuelle colossale équivalant à 4,1 milliards d'euros, notamment en raison des coûts liés au plan de redressement engagé par l'entreprise. Fortement endetté, non rentable et miné par l'essoufflement des ventes sur ses marchés clés, le constructeur avait annoncé en novembre vouloir réduire de 20% ses capacités de production totales. Nissan a précisé depuis qu'il entend réduire le nombre de ses usines de production de véhicules de 17 à 10 d'ici la fin de l'exercice 2027, pour ramener à 2,5 millions de véhicules par an ses capacités de production (hors de Chine). Publicité «Une décision difficile, mais nécessaire» Le groupe nippon a par ailleurs annoncé viser 20.000 suppressions de postes dans le monde à la même date. «Aujourd'hui, Nissan a pris une décision difficile, mais nécessaire. Ce n'était pas facile (...) mais je suis convaincu qu'il s'agit d'une étape essentielle pour surmonter nos défis actuels», a commenté mardi le PDG de Nissan, Ivan Espinosa, nommé pour orchestrer le plan de redressement. Le transfert de cette production est «la solution la plus efficace, compte tenu des capacités, de la rentabilité et du potentiel d'investissement», a fait valoir Nissan, assurant que d'autres activités - recherche et développement, crash-tests - se poursuivront à Oppama. Les salariés actuellement en poste à l'usine d'Oppama y travailleront jusqu'à la fin de l'exercice 2027, leur avenir devant faire l'objet de discussions avec les organisations syndicales. Ouverte en 1961, l'usine d'Oppama a produit jusqu'à présent quelque 17,8 millions de véhicules au total.

Qui est Oliver Rowland, le nouveau champion du monde de Formule E ?
Qui est Oliver Rowland, le nouveau champion du monde de Formule E ?

L'Équipe

time14-07-2025

  • Sport
  • L'Équipe

Qui est Oliver Rowland, le nouveau champion du monde de Formule E ?

Dominateur tout au long de la saison, Oliver Rowland a été sacré champion du monde de Formule E, dimanche à Berlin. Une consécration pour l'Anglais de 32 ans au parcours particulier. À 32 ans, Oliver Rowland est devenu le 10e champion de Formule E différent en onze saisons. Dimanche à Berlin, avant même les deux derniers E-Prix chez lui à Londres, l'Anglais a accroché un titre auquel il était promis depuis des semaines et un début de saison où il était rentré dans le top 2 lors de 6 des 8 huit premiers E-Prix. Ce sacre récompense un parcours osé qui a attiré l'oeil des plus grands. Il est le plus frenchie des pilotes anglais Si Rowland roule aujourd'hui avec Nissan, c'est parce qu'il a une longue expérience avec cette structure qui, au départ, avait été formée par Renault et Dams au Mans (sous le nom de Renault en 2014 et 2018). Si l'écurie se nomme aujourd'hui simplement Nissan et bat pavillon japonais, elle reste basée en France, à Viry-Châtillon désormais. L'Anglais a, lui, fait ses premiers pas avec Dams en 2017 pour participer au Championnat de Formule 2, pour sa première édition sous sa forme actuelle. Après sa victoire à Monaco, Rowland avait plaisanté avec L'Équipe sur le fait qu'au moment de ce choix, de nombreuses personnes en Angleterre lui avaient déconseillé de venir travailler avec des Français, qui étaient « bizarres ». Hilare, le natif de Barnsley (entre Leeds et Sheffield) se disait déjà tout content de ne pas avoir suivi ces avis ! Il fut pilote de réserve de Renault et Williams en F1 S'il n'a jamais pu atteindre la Formule 1, l'Anglais a connu quelques expériences auprès de la catégorie-reine. Pendant ses jeunes années, il a même eu le droit de tester deux F1, une McLaren en 2011 puis une Red Bull en 2015, grâce à ses performances. Le test de la RB8, notamment, avait été décroché car il occupait à ce moment-là la tête du Championnat de Formule Renault 3.5 alors que la marque française motorisait Red Bull. Il est ensuite devenu pilote de développement pour Renault en 2017 avant de filer chez Williams comme « pilote junior ». Mais il n'a jamais eu l'occasion de rouler en compétition, la réglementation sur les deux séances d'essais libres 1 données à des rookies par voiture et par saison n'étant entrée en vigueur qu'en 2022, une fois sa carrière orientée vers la Formule E. Il a reçu les encouragements de Verstappen Juste après avoir arraché son sacre au terme d'un E-Prix à rebondissements à Berlin, dimanche, Rowland a confirmé qu'il avait reçu un message d'encouragements d'un certain Max Verstappen lui-même. « Il m'a écrit hier soir (samedi), me disant de garder la tête et d'aller marquer des points. Franchement, ça représentait beaucoup pour moi parce que j'étais vraiment déçu de moi-même, a-t-il confié après son accrochage avec Stoffel Vandoorne qui a condamné sa course de samedi et avait ajouté une pénalité de cinq places sur la grille dimanche. C'est vraiment une attention sympa de sa part, c'est vraiment un super mec. » Il avait quitté sa précédente équipe en cours de saison Au cours de sa carrière en FE, Rowland n'a connu que deux écuries : Mahindra et Nissan. Après un remplacement d'une course pour l'équipe indienne en 2015-2016, il avait rejoint Nissan dans la foulée de sa troisième place au Championnat de F2 2017 (remporté par un certain Charles Leclerc), décrochant sa première victoire à Berlin en 2020. Puis après trois saisons, il avait rejoint Mahindra. C'est là que s'est joué le tournant le plus important de sa carrière. Après une saison et demie difficile (1 podium et 6 fois dans les points en 25 courses), il prend une décision radicale et quitte l'écurie en cours d'exercice sans avoir de plan B. « J'ai pris un gros risque en quittant un bon contrat mais je savais que j'avais besoin d'essayer quelque chose de différent », expliquera-t-il. Après six mois sans rouler, il renouera avec Nissan dès 2023-2024, gagnera deux fois et signera cinq podiums supplémentaires dès la première saison de cette réunion avant de dominer totalement 2024-2025. Et se plaçant déjà en favori pour 2025-2026 où le règlement ne va pas évoluer avant la révolution de la Gen4 la saison suivante.

Formule E : Oliver Rowland sacré champion du monde à deux courses de la fin
Formule E : Oliver Rowland sacré champion du monde à deux courses de la fin

Le Figaro

time13-07-2025

  • Sport
  • Le Figaro

Formule E : Oliver Rowland sacré champion du monde à deux courses de la fin

Oliver Rowland a remporté le championnat de Formule E ce dimanche à Berlin. Une quatrième place lui a suffi pour détrôner Pascal Wehrlein alors qu'il reste encore deux courses à disputer. Le Britannique Oliver Rowland a été sacré champion du monde de Formule électrique (Formula E) à l'issue de la course organisée dimanche à Berlin et remportée par le Néo-Zélandais Nick Cassidy. Une quatrième place a été suffisante à Rowland, 32 ans, pour remporter la couronne mondiale alors qu'il reste encore deux manches à courir à Londres les 26 et 27 juillet. Il compte 184 points contre 125 pour son dauphin au classement, le champion sortant allemand Pascal Wehrlein, et ne peut plus être rejoint. Publicité Un titre constructeur indécis Rowland, qui pilote pour Nissan, a dominé la saison en remportant quatre des 14 manches disputées jusqu'ici. Il participe au championnat de Formule E depuis 2018 et son meilleur résultat final était jusqu'à présent une 4e place en 2024. Le Français Jean-Éric Vergne (DS-Penske), double champion de Formule E en 2018 et 2019, occupe actuellement la 6e place au championnat avec 89 points. Du côté des constructeurs, le titre reste encore indécis et sera attribué lors des courses disputées à Londres. Porsche est en tête avec 342 points devant Nissan (335) et Jaguar (279).

L'heure du titre de champion du monde de Formule E pour Oliver Rowland ?
L'heure du titre de champion du monde de Formule E pour Oliver Rowland ?

L'Équipe

time11-07-2025

  • Sport
  • L'Équipe

L'heure du titre de champion du monde de Formule E pour Oliver Rowland ?

Avec son énorme avance au classement, Oliver Rowland (Nissan) a tout en main pour valider son titre mondial dès ce week-end lors des deux E-Prix de Berlin, deux semaines avant le final londonien. En tête du Championnat depuis le début de la saison, caracolant avec plusieurs victoires de marge depuis des semaines, Oliver Rowland est en position de valider son premier titre de champion du monde de Formule E dès samedi ou dimanche à Berlin, qui accueille deux E-Prix (avant le final, doublé également, à Londres à la fin du mois). Malgré un seul point inscrit lors des deux dernières courses, le pilote Nissan compte toujours 69 unités de marge sur son plus proche poursuivant, le tenant du titre Pascal Wehrlein (Porsche). Or il n'aura besoin d'en avoir « que » 58 à l'issue du week-end, dimanche, pour assurer sa couronne, ce qui serait sa première depuis celle décrochée en Formule Renault 3.5 en 2015. Un scénario favorable (18 points de mieux que Wehrlein, 13 de mieux qu'Antonio Felix Da Costa et 7 de mieux que Taylor Barnard) pourrait même lui offrir le titre dès samedi, à trois courses de la fin, une rareté en Formule E qui donne lieu, d'habitude, à des Championnats serrés jusqu'au bout. Côté DS-Penske, le but sera d'engranger autant de points que possible pour conserver la troisième place du Championnat par équipes, en comptant notamment sur l'expérience de Jean-Éric Vergne qui a déjà compilé 7 podiums sur les tracés dessinés sur l'aéroport de Tempelhof. Le double champion 2018 et 2019 sera le seul Français sur la grille puisque Norman Nato est retenu avec Jota-Cadillac au Brésil en Championnat du monde d'endurance (WEC). Il sera remplacé par Sergio Sette Camara. Autre remplacement pour une raison similaire, celui de Nyck de Vries (Toyota en WEC et Mahindra en FE) qui sera suppléé par l'ancien champion de Formule 2 Felipe Drugovich.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store