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« Difficile sur le plan mental » : pourquoi Milák, terrassé par Marchand à Paris, fait l'impasse sur les Mondiaux
« Difficile sur le plan mental » : pourquoi Milák, terrassé par Marchand à Paris, fait l'impasse sur les Mondiaux

Le Parisien

time3 days ago

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« Difficile sur le plan mental » : pourquoi Milák, terrassé par Marchand à Paris, fait l'impasse sur les Mondiaux

C'était l'une des images les plus fortes des JO de Paris . Cette France des sites olympiques qui retient son souffle puis exulte en plein milieu des épreuves, à Paris ou Lille, lorsque Léon Marchand parvient à dépasser Kristóf Milák pour l'or dans les derniers mètres d'un inoubliable 200 m papillon. L'improbable remontada. Le triomphe de la fluidité sur la force et ce coup d'œil d'impuissance du tenant du titre lorsqu'il voit le Toulousain revenir à sa hauteur. « Je pense que c'était la course la plus folle à laquelle j'ai participé », commente alors le Suisse Noè Ponti, placé dans la ligne d'eau voisine de celle du héros bleu-blanc-rouge. Un souvenir indélébile… y compris dans l'esprit du Hongrois, 25 ans, qui brille par son absence à Singapour alors que le Français, lui, a décidé de s'abstenir sur la distance dont les demi-finales ont lieu ce mardi après-midi. Ils ne seront donc ni l'un ni l'autre sur le plot pour un remake cette année. Le double champion olympique (qui s'était consolé avec le titre sur 100 m papillon l'an passé) a en effet décidé il y a quelques semaines de faire l'impasse sur le premier grand rendez-vous post-olympique en bassin de 50 m. Un mélange de manque d'entraînement et surtout de motivation. « Nous en avons discuté. Kristof a fait part de son intention et je le soutiens dans cette démarche, a expliqué Almos Szabo, son coach depuis l'hiver. Personne ne conteste ses capacités, Kristof a un talent unique, c'est la partie mentale qui est la plus difficile pour lui. Il a besoin de repos et il est le seul à savoir quand cette flamme intérieure se réveillera . Je ne peux pas l'allumer à sa place. Lorsque ce sera le cas, il commencera à participer aux compétitions mondiales et y sera probablement exceptionnel. Cela dépend entièrement de lui. » En proie à des problèmes respiratoires récurrents, le recordman du monde du 200 m papillon en a profité pour subir une intervention chirurgicale. « Depuis que nous travaillons ensemble, il a eu ce genre de maladie à cinq reprises, poursuit l'entraîneur. Il a subi des tests plus sérieux, qui ont révélé que ces problèmes étaient également liés à l'asthme dont il souffre déjà. » C'est la troisième fois d'affilée que Milák sèche les Mondiaux. En 2023, à l'instar de quelques autres têtes d'affiche, il avait déjà invoqué des soucis de santé mentale et ne s'était pas rendu à Fukuoka, laissant le champ libre à Léon Marchand . Début 2024, il avait préféré zapper comme la grande majorité des nageurs les curieux Championnats du monde de Doha, étrangement positionnés à cinq mois des JO. En février, dans le podcast MOL Pályán Kívül pour l'une de ses très rares prises de parole, le natif de Budapest avait expliqué que l'idée d'arrêter la natation lui avait traversé plusieurs fois l'esprit sans sa carrière et qu'il avait eu du mal à passer à autre chose après la claque assénée par le Tricolore… « Mais nous sommes d'accord tous les deux pour penser que Kristof a encore les moyens de battre les records du monde du 100 m et 200 m papillon », avance Szabo, qui compte bien le voir en 2028 à Los Angeles et aux Mondiaux 2027, chez lui, dans la capitale hongroise. Où il ne serait pas mécontent de ne pas recroiser le Français…

Noè Ponti peut effleurer l'or et faire entrer la natation suisse dans une nouvelle ère
Noè Ponti peut effleurer l'or et faire entrer la natation suisse dans une nouvelle ère

24 Heures

time4 days ago

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Noè Ponti peut effleurer l'or et faire entrer la natation suisse dans une nouvelle ère

Médaillé d'argent du 50 m papillon, le Tessinois peut viser un titre mondial historique cette semaine. Voici pourquoi la natation helvétique est plus ambitieuse que jamais. Publié aujourd'hui à 16h51 Noè Ponti a décroché l'argent mondial à Singapour. En attendant le premier titre mondial de la Suisse en grand bassin? En bref: Noè Ponti a choisi le papillon. Mais son effort ressemble davantage à la nage d'un poisson capable de respirer sous l'eau grâce à ses branchies. En apnée pendant 22 secondes 51, où il a fallu aussi retenir son souffle, le Tessinois est devenu lundi vice-champion du monde du 50 m papillon aux Mondiaux de Singapour en grand bassin. Son record de Suisse? Pulvérisé. Une marque de 22''51 donc, soit 14 centièmes de mieux que son dernier chrono référence claqué aux championnats de Suisse 2024. La sixième meilleure performance mondiale de tous les temps. Bluffant. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Après le bronze olympique en 2021 et l'argent européen en 2022 sur 100 m papillon, le Tessinois a ainsi ajouté une troisième médaille internationale à son palmarès en grand bassin, la première dans des championnats du monde. Le prodige de 24 ans se savait très attendu à Singapour, après avoir éclaboussé de sa classe les couloirs d'eau de Budapest lors des Mondiaux en petit bassin fin 2024: cinq records du monde battus et trois médailles d'or. «Je tiens enfin cette médaille mondiale en grand bassin, personne ne peut plus me dire que je suis mauvais en grand bassin et bon en petit», a lâché un brin revanchard le natif de Locarno après son exploit. Le pari olympique payant de Noè Ponti Dans la ligne d'eau numéro 5, le Tessinois a fait jeu égal avec le grandissime favori Maxime Grousset à la 4, devançant même le Français à la coulée mais finalement battu à la touche pour trois minuscules centièmes. «C'était une finale ultrarapide, donc je suis très heureux, même si cela n'a pas suffi pour l'or. Je savais que ça allait être serré, a analysé Noè Ponti. Avant le départ, j'étais très concentré, aussi un peu nerveux, mais pas autant que dimanche en demi-finale.» La stratégie du Suisse s'est avérée payante, lui qui a décidé de se concentrer sur les distances courtes et de renoncer au 200 m papillon, jugé trop énergivore. Une décision facilitée aussi par l'introduction du 50 m papillon au programme des JO de Los Angeles 2028. Noè Ponti a décroché sa première médaille mondiale en grand bassin. Getty Images L'Helvète de 24 ans offre ainsi à son pays la neuvième médaille de son histoire dans des Mondiaux en grand bassin, la quatrième sur ces cinq dernières années. Le Genevois Jérémy Desplanches avait montré la voie avec l'argent sur 200 m quatre nages en 2019, imité par son «petit frère» Roman Mityukov: bronze sur 200 m dos en 2023 et argent dans la même discipline en 2024. Comme Roman Mityukov, qui peut viser l'or cette semaine sur 200 m dos, Noè Ponti sera aligné sur le 100 m papillon, dont les séries auront lieu vendredi 1er août. La natation suisse a de nouveaux modèles Dans sa discipline de prédilection, où il est aussi vice-champion d'Europe 2022, le Tessinois aura à cœur de prendre sa revanche par rapport aux derniers Jeux olympiques, où il avait terminé au pied du podium. Avec lui, ces jeunes nageurs plus ambitieux que jamais emmènent toute la natation suisse dans leur sillage. «Des modèles tels que Jérémy Desplanches (ndlr: retraité après les Jeux de Paris 2024), Maria Ugolkova (ndlr: qui a mis un terme à sa carrière en 2022), Noè Ponti et Roman Mityukov sont extrêmement importants pour notre sport, souligne Markus Buck, chef de performance à Swiss Aquatics. Ils montrent que même en Suisse, dans toutes les régions linguistiques, avec des origines très diverses, dans les clubs comme dans les centres fédéraux, il est possible d'atteindre des performances de classe mondiale!» Pour le dirigeant suisse, ces médailles mondiales ne tombent pas du plafond des bassins. «Depuis dix ans, Swiss Aquatics et ses clubs travaillent de manière ciblée pour amener les athlètes au plus haut niveau mondial. Petit à petit, nous avons créé une culture de la performance, une compréhension des besoins et des ressources de soutien correspondantes, analyse Markus Buck. Nos centres de promotion des jeunes talents font un excellent travail dans l'identification et le développement de ceux-ci.» La mise en place de centres de performance, comme celui de Tenero, commence à porter ses fruits. «La fédération offre désormais des conditions optimales pour le sport de haut niveau, poursuit le dirigeant. Cela a été et reste un développement constant, avec un suivi étroit, une évaluation constante et, finalement, beaucoup de travail acharné.» Le chef de la performance de la Fédération suisse de natation se réjouit de disposer d'une «équipe d'athlètes de niveau mondial, suivie d'une série de nageurs au plus haut niveau européen, mais aussi d'une large base de jeunes talents plein de potentiel et d'ambition». Le premier titre mondial de la natation suisse est au bout des doigts de Noè Ponti et de Roman Mityukov. Lequel plongera dans l'or en premier? Raté pour Roman Mityukov, prêt à se refaire sur 200 m dos Lundi, plus tôt dans la journée, la compétition mondiale du Genevois Roman Mityukov sur 100 m dos s'est arrêtée dès les séries (classé 20e en 53''92). Demi-finale ratée pour 14 centièmes. «Je ne suis vraiment pas satisfait, a déclaré le Romand après sa course. Mais je me concentre clairement davantage sur le 200 m dos. Il n'y a donc pas lieu de s'alarmer.» Après un excellent départ, point faible sur lequel il a beaucoup travaillé ces derniers mois, l'athlète de Genève Natation n'a pas réussi à suivre le rythme effréné imposé par la concurrence. Un an après sa médaille de bronze olympique conquise dans le bassin de La Défense Arena à Paris, le Genevois a déjà le regard fixé sur le grand objectif de ces Mondiaux dans sa discipline de prédilection. «Je me sens bien et en forme dans l'eau, et j'espère que le 200 m se passera mieux», a expliqué le nageur, qui fêtera ses 25 ans le 30 juillet, soit la veille des séries et demi-finales de sa discipline. La finale, elle, est prévue le 1er août, soit pile une année après son exploit parisien. «Le principal, comme chaque fois dans ces grands événements, c'est de se qualifier en finale, tout simplement», a expliqué le double médaillé mondial (bronze en 2023, argent en 2024) avant son grand retour en grand bassin, impatient de se mesurer à ses principaux rivaux. «J'ai ma stratégie de course et vais tenter de nager le plus vite possible: on verra à quelle place je touche le bord du bassin.» Lundi, les Zurichois Antonio Djakovic (200 m libre) et Lisa Mamié (100 m brasse) ont connu le même sort que Roman Mityukov. Vice-champion d'Europe 2022 et médaillé de bronze européen 2023, Djakovic avait aussi été sorti sur 400 m libre. Ces championnats du monde sont terminés pour lui. Lisa Mamié, elle, tentera de se ressaisir à l'occasion du 200 m (31 juillet) et du 50 m brasse (2 août). En lien avec la natation suisse Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Noè Ponti s'est paré d'argent sur le 50 m papillon aux Mondiaux de natation
Noè Ponti s'est paré d'argent sur le 50 m papillon aux Mondiaux de natation

24 Heures

time4 days ago

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Noè Ponti s'est paré d'argent sur le 50 m papillon aux Mondiaux de natation

Le Tessinois de 24 ans s'est paré d'argent lundi à Singapour. Publié aujourd'hui à 16h19 Noè Ponti sourit après avoir terminé deuxième à l'épreuve du 50 m papillon lors des Championnats du monde de natation 2025 à Singapour. AFP/François-Xavier MARIT Noè Ponti tient sa première médaille dans des mondiaux en grand bassin. Le Tessinois de 24 ans s'est paré d'argent lundi à Singapour sur le 50 m papillon, échouant à 0''03 du champion du monde Maxime Grousset. Il a pourtant explosé son record de Suisse pour le porter à 22''51. Favori, le Français Maxime Grousset s'est imposé lundi en finale du 50 m papillon des Mondiaux de natation à Singapour, battant au passage le record de France dont il était détenteur. Une remontée canon Mal parti, Grousset a réalisé une remontée canon pour aller toucher la marque en 22''48/100e, devançant d'un rien son grand rival suisse Noè Ponti (22''51) et l'Italien Thomas Ceccon (22''67). Il a nettement amélioré son propre record de France, réalisé la veille lors des demi-finales (22''61), signant au passage le meilleur temps de l'année sur cette distance, qui deviendra olympique dans trois ans aux JO de Los Angeles. Il s'agit de la première médaille pour la délégation française lors de ces Mondiaux en grand bassin commencés dimanche à Singapour. Les exploits de Noè Ponti Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Mondiaux de natation : « Ca donne beaucoup d'appétit », la semaine de Maxime Grousset à Singapour n'est pas finie
Mondiaux de natation : « Ca donne beaucoup d'appétit », la semaine de Maxime Grousset à Singapour n'est pas finie

Le Parisien

time4 days ago

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Mondiaux de natation : « Ca donne beaucoup d'appétit », la semaine de Maxime Grousset à Singapour n'est pas finie

Large sourire aux lèvres, Maxime Grousset débarque dans la zone mixte de l'OCBC Arena. Et commence par faire face à deux questions en anglais. « Personne ne filme quand je parle en anglais », se marre le sprinteur de l'Insep, tout frais champion du monde du 50 m papillon au terme d'une course folle remportée à la touche face au Suisse Noè Ponti, avant de confier ses premières émotions. Quelle saveur a ce titre ? MAXIME GROUSSET. Ça fait vraiment plaisir. C'était une année compliqué la saison dernière (et la déception en individuel aux JO de Paris) avec quand même de bons chronos… Ce sont des choses qui rassurent, on ne fait pas tout ce travail pour rien. Franchement, je ne sais pas comment j'ai fait pour gagner encore deux dixièmes (en 22′'48, record de France, après avoir également dominé les séries et les demi-finales). Comment avez-vous fait pour doubler le Suisse Noè Ponti sur le fil ? Il y avait beaucoup de tension mais en même temps, je suis resté souple. Je me suis senti vraiment serein sur cette finale. C'était très chaud, j'ai vraiment lancé mes bras. J'ai hésité au dernier moment à mettre un dernier coup de bras. Heureusement que je ne l'ai pas fait, je suis resté sur ma vitesse même si j'étais un peu loin du mur. Je n'étais vraiment pas sûr de moi, honnêtement je pensais faire deux. Là, je vois le un sur le plot et c'est la délivrance. Il y a la joie, l'excitation, l'explosion. Je monte sur la ligne et je savoure ce moment parce que ça n'arrive pas souvent. Je l'ai fait une fois (champion du monde du 100 m papillon en 2023), je le fais une deuxième, je savoure chaque instant. Que signifie cette médaille d'or ? Beaucoup de choses. Déjà, ça veut dire que je suis en forme pour la semaine de compétition (avec le 100 m papillon et le 50 m nage libre). Cela signifie aussi que pour l'instant je suis le meilleur sur 50 m papillon, une distance qui est devenue olympique et c'est une chance de médaille en plus pour moi aux Jeux. Il faut savoir répéter les courses et les performances, mais ça donne beaucoup d'appétit. Et pour l'équipe de France, peut-être que c'est un peu le début comme Léon Marchand quand il gagne au 400 m 4 nages on dit ça y est, c'est parti pour le compteur des médailles. Pour une fois c'est moi, ça fait plaisir. Vous vous y êtes pris comment pour rebondir après Paris ? J'ai fait une introspection après ces Jeux, on ne va pas se mentir. Et derrière j'ai su mettre en place des clés psychologiques et physiques, un nouveau physio, pas mal de choses différentes. Je développe une équipe qui gravite autour de moi pour mon projet.

Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur le 50 m papillon aux Mondiaux
Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur le 50 m papillon aux Mondiaux

L'Équipe

time4 days ago

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Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur le 50 m papillon aux Mondiaux

Le Français Maxime Grousset (26 ans) a décroché la médaille d'or sur le 50 m papillon ce lundi, aux Mondiaux de Singapour. C'est son deuxième titre mondial après le 100 m dos à Fukuoka en 2023. Maxime Grousset a dominé de la tête et surtout des épaules. Déjà meilleur temps des séries (22''74) et des demi-finales (22''61), le Français a remporté le 50 m papillon ce lundi (22''48), aux Mondiaux de Singapour. Le Néo-Calédonien de 26 ans a devancé le Suisse Noè Ponti (22''51) et le champion du monde en titre italien Thomas Ceccon (22''67). Après l'argent européen à Rome en 2022 et le bronze aux Mondiaux de Fukuoka en 2023, Maxime Grousset remporte son troisième métal sur la distance, et son deuxième or mondial après celui sur 100 m papillon il y a deux ans. C'est également la troisième médaille française après les deux bronzes de Marc-Antoine Olivier en eau libre. Jeudi soir, Maxime Grousset entamera la défense de son titre sur 100 m papillon avec les séries. Plus d'informations à venir... « C'était de la folie » : la dernière soirée olympique de Léon Marchand

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