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2 hours ago
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Début de retrait de l'armée de Soueida après des combats meurtriers
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Début de retrait de l'armée de Soueida après des combats meurtriers (Damas) Les autorités syriennes ont annoncé mercredi le début du retrait de leurs forces de la région méridionale de Soueida, meurtrie par des violences communautaires meurtrières, après un appel en ce sens des États-Unis. Acil TABBARA, avec Bakr ALKASEM à Soueida et Delphine MATTHIEUSSENT à Jérusalem Agence France-Presse Le début du retrait a été annoncé après un communiqué du ministère de l'Intérieur faisant état de la conclusion d'un accord de cessez-le-feu, prévoyant notamment « un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires ». Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a annoncé « un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante dès ce soir » en Syrie, disant attendre à présent que « toutes les parties tiennent leurs engagements ». Israël a de nouveau bombardé des cibles du pouvoir en Syrie et menacé d'intensifier ses frappes si les forces syriennes ne quittaient pas la région à majorité druze de Soueida, où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts selon une ONG. Les combats entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze, selon cette ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les forces gouvernementales et des groupes alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants de la communauté druze, une minorité ésotérique issue de l'islam. Mais selon l'OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et exécuté des civils. « Les forces de l'armée syrienne ont commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d'un accord (de cessez-le-feu) conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi », a indiqué le ministère syrien de la Défense dans un communiqué. Il n'a pas fait mention du retrait d'autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville. Plus tôt, le département d'État a appelé le gouvernement syrien à quitter la zone de conflit afin d'apaiser les tensions avec Israël. « Nous demandons au gouvernement syrien de retirer son armée afin de permettre à toutes les parties de désamorcer la situation », a-t-elle déclaré, se refusant à dire si les États-Unis avaient demandé à leur allié israélien de cesser ses frappes en Syrie. Frappes israéliennes Mercredi, l'armée israélienne a mené des frappes sur le QG de l'armée à Damas et sur une « cible militaire » dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts. Des frappes ont aussi visé près de Damas « les environs de l'aéroport militaire de Mazzé », selon les autorités syriennes. D'autres ont ciblé notamment Soueida et l'autoroute Damas-Deraa, d'après l'agence Sana. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Les troupes israéliennes montent la garde sur la ligne de démarcation entre le plateau du Golan annexé par Israël et la partie syrienne. Le chef d'état-major israélien Eyal Zamir a affirmé que son armée agissait « avec retenue » en Syrie, après que le pouvoir syrien a dénoncé « l'escalade dangereuse d'Israël ». Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière, et considère avec méfiance le pouvoir islamiste syrien. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Des membres de la communauté druze passent à travers un trou dans la clôture frontalière en fil de fer barbelé sur le plateau du Golan annexé par Israël. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a assuré que l'armée frapperait « avec force » « pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu'à leur retrait complet » et exigé du pouvoir syrien qu'il « laisse tranquilles » les druzes. Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967, affirme qu'il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière. « Punir » « Je suis au cœur de la ville de Soueida […] Il n'y a aucune possibilité de fuir », a affirmé dans la journée à l'AFP un habitant joint par téléphone, qui n'a pas dévoilé son identité. « S'ils arrivent ici, je suis mort. » PHOTO BAKR ALKASEM, AGENCE FRANCE-PRESSE Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville jusque-là tenue par des combattants druzes locaux. Un correspondant de l'AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil. Le ministère de la Défense avait affirmé que « des groupes hors-la-loi avaient attaqué les forces armées à Soueida » et que celles-ci ripostaient. Selon l'OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont « 21 exécutés sommairement » par les forces gouvernementales. La présidence syrienne s'est engagée à « punir » les auteurs d'exactions. PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Un membre des forces de sécurité syriennes tire avec une arme à l'épaule lors d'affrontements dans la ville de Soueida. Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.


La Presse
6 hours ago
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Israël frappe la Syrie, les États-Unis espèrent une « désescalade »
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (Damas) Israël a bombardé mercredi le QG de l'armée à Damas et menacé d'intensifier ses frappes contre les forces syriennes si elles ne quittaient pas la région méridionale à majorité druze de Soueida où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts. Acil TABBARA, avec Bakr ALKASEM à Soueida et Delphine MATTHIEUSSENT à Jérusalem Agence France-Presse Les autorités syriennes ont annoncé un nouveau cessez-le-feu à Soueida. Et le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a dit espérer une « désescalade » dans le sud de la Syrie dans les « prochaines heures », parlant d'un « malentendu » entre Israël et la Syrie voisine. Un premier cessez-le-feu proclamé mardi est resté sans effet, alors que les affrontements se sont poursuivis dans la journée à Soueida, ville à majorité druze, une minorité ésotérique issue de l'islam, selon des témoins. Les combats entre des tribus bédouines locales et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida et la ville éponyme après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les forces gouvernementales et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Mais selon l'OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et ont été accusés d'exécutions sommaires de civils et de pillages. Mercredi, l'armée israélienne a mené de nouvelles frappes à Damas, visant l'entrée du QG de l'armée syrienne et une « cible militaire » dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état d'un mort et de 18 blessés. Une frappe de drones israélienne a aussi visé Soueida, selon l'agence syrienne Sana. Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière et considère avec méfiance le pouvoir syrien islamiste. « Je suis mort ! » Le ministre de la Défense, Israël Katz, a promis mercredi au pouvoir d'Ahmad al-Chareh des « coups douloureux ». Il a assuré que l'armée frapperait « avec force » à Soueida « pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu'à leur retrait complet » et exigé du pouvoir syrien qu'il « laisse tranquilles » les druzes. Un responsable militaire israélien a déclaré à l'AFP que des troupes stationnées à Gaza seraient redéployées à la frontière avec la Syrie. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Les troupes israéliennes montent la garde sur la ligne de démarcation entre le plateau du Golan annexé par Israël et la partie syrienne. L'armée israélienne a en outre indiqué avoir identifié des « dizaines de suspects » tentant de franchir la frontière depuis la Syrie. Des dizaines de druzes ont traversé la frontière dans les deux sens, sous les gaz lacrymogènes des forces israéliennes, selon un correspondant de l'AFP sur place. Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967, affirme qu'il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière. À Soueida, des colonnes de fumée s'élèvent de plusieurs quartiers. PHOTO BAKR ALKASEM, AGENCE FRANCE-PRESSE Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville jusque-là tenue par des combattants druzes locaux. « Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat […] Il n'y a aucune possibilité de fuir », a affirmé à l'AFP un habitant joint par téléphone, qui n'a pas dévoilé son identité. « S'ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues. » Un correspondant de l'AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil. Le ministère de la Défense a affirmé que « des groupes hors-la-loi avaient recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville » et que l'armée continuait de « répondre » à ces tirs. « Sauvez Soueida » Selon l'OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont « 21 exécutés sommairement » par les forces gouvernementales. La présidence syrienne s'est engagée à « punir » les auteurs d'exactions. Mercredi, l'un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain, Donald Trump, au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, « et à tous ceux qui ont une influence dans le monde ». PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Un membre des forces de sécurité syriennes tire avec une arme à l'épaule lors d'affrontements dans la ville de Soueida. « Sauvez Soueida », a-t-il dit. « Notre peuple est tué de sang-froid. » Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.


Le Parisien
9 hours ago
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Syrie : « vive préoccupation » de la France et de l'UE, qui condamnent les « exactions » contre les civils
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait part ce jeudi de la « vive préoccupation » de la France au sujet des affrontements qui ont fait près de 250 morts en trois jours en Syrie , condamnant « les exactions qui visent des civils ». Paris « appelle à l'arrêt immédiat des affrontements et invite l'ensemble des acteurs à tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité des civils, rétablir le calme et promouvoir la paix entre l'ensemble des composantes de la société syrienne, notamment entre les druze et les autres communautés de Soueida », a-t-il affirmé. « La France soutient les efforts des autorités syriennes de transition et des responsables de la région de Soueida pour retrouver le chemin du dialogue et souhaite un accord durable pour renforcer l'unité, la stabilité et la souveraineté de la Syrie ainsi que la sécurité de tous les Syriens », a-t-il ajouté. Selon l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche à Soueida entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières. Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployées mardi avec une claire volonté d'y étendre leur autorité. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages. Israël a bombardé mercredi le quartier général de l'armée syrienne, à Damas, après avoir menacé d'intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville.


24 Heures
10 hours ago
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Israël frappe Damas et le sud de la Syrie
L'armée israélienne a frappé le quartier général militaire syrien après trois jours d'affrontements dans la ville druze de Soueida. Le bilan s'élève à près de 250 morts. Publié aujourd'hui à 14h50 Forces de sécurité syriennes déployées dans la ville de Sweida à la suite d'affrontements. AFP/SAM HARIRI Israël a bombardé mercredi le quartier général de l'armée syrienne à Damas, après avoir menacé d'intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville à majorité druze de Soueida, après trois jours de violences qui ont fait près de 250 morts. Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployés mardi avec une claire volonté d'y étendre leur autorité. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages. Selon l'ONG, 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières. Civils druzes «exécutés» La plupart des tués sont des combattants de deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont «21 exécutés sommairement» par des membres des forces gouvernementales, selon l'OSDH. Israël, qui occupe et a annexé une partie du plateau syrien du Golan, a répété ces derniers jours qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune, et a menacé d'intensifier ses frappes menées depuis lundi si les forces syriennes ne se retiraient pas de cette région. L'armée israélienne «augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris», a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, en exigeant du pouvoir syrien qu'il «laisse tranquilles» les Druzes de Soueida. «Israël n'abandonnera pas les Druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation» dans le sud du pays annoncée après la chute de l'ex-président syrien Bachar al-Assad en décembre, a affirmé le ministre. Mettant ses menaces à exécution, l'armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé l'entrée du quartier général de l'armée syrienne à Damas. Blessés à Damas La télévision d'État syrienne a de son côté rapporté que deux personnes avaient été blessées dans le centre de la capitale, sans préciser l'emplacement exact des faits. L'armée israélienne a également annoncé renforcer ses troupes à la frontière syrienne et dit avoir identifié des «dizaines de suspects» qui tentaient de franchir la frontière depuis la Syrie. À Soueida, où les autorités ont proclamé mardi un cessez-le-feu qui n'a pas été respecté, deux correspondants de l'AFP ont entendu mercredi des tirs intermittents et l'un d'eux a vu de la fumée s'élevant de plusieurs quartiers. «Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (…) je ne pense pas sortir et de toute manière il n'y a aucune possibilité de fuir», a affirmé à l'AFP un habitant joint par téléphone. «S'ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues», a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité. «Sauvez Soueida» L'un des correspondants de l'AFP a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil, sans pouvoir identifier leur appartenance. Un autre a vu des forces gouvernementales tirer des obus depuis l'une de leurs positions. Le site local Suwayda 24 a rapporté «un violent bombardement à l'artillerie et au mortier» sur la ville et ses environs depuis l'aube. Le ministère syrien de la Défense a affirmé que «des groupes hors-la-loi ont recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville», après la proclamation du cessez-le-feu. «L'armée continue de répondre aux sources de tirs dans la ville», a ajouté le ministère, cité par l'agence officielle Sana, appelant les habitants à rester chez eux. Mercredi, l'un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain Donald Trump, au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu «et à tous ceux qui ont une influence dans le monde». «Sauvez Soueida», a-t-il dit, ajoutant: «Notre peuple est exterminé et tué de sang-froid». Les principaux chefs religieux druzes ont des positions divergentes et cheikh Hejri s'était démarqué mardi en appelant les combattants de cette minorité à ne pas déposer les armes. La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700'000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Conflit entre Israël et les pays voisins Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. 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12 hours ago
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Des violences ont fait 248 morts à Soueida, les affrontements continuent
Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux. Des violences ont fait 248 morts à Soueida, les affrontements continuent (Damas) Le bilan des violences à Soueida, dans le sud de la Syrie, s'élève à 248 morts depuis dimanche, a annoncé une ONG selon laquelle les affrontements se poursuivent dans la ville à majorité druze, où deux correspondants de l'AFP ont entendu des tirs mercredi matin. Agence France-Presse Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux. L'ONG, des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières. Un bilan précédent de cette ONG faisait état de 203 morts mardi. L'OSDH a comptabilisé mercredi 64 combattants druzes et 28 civils druzes tués, dont « 21 civils exécutés sommairement » par des membres des forces gouvernementales. En outre, 138 membres des forces de sécurité et 18 combattants bédouins ont été tués, a indiqué l'ONG selon laquelle des bombardements intermittents sont signalés mercredi matin. PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Un membre des forces de sécurité syriennes tire avec une arme à l'épaule lors d'affrontements dans la ville de Soueida. Deux correspondants de l'AFP dans la ville ont entendu des tirs alors que de la fumée s'élevait de certains quartiers. L'un des correspondants a vu une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil, sans pouvoir identifier leur appartenance. Un autre a vu des forces gouvernementales tirer des obus depuis l'une de leurs positions. Le site local Suwayda 24 a rapporté « un violent bombardement à l'artillerie et au mortier » sur la ville et ses environs depuis l'aube. Les forces gouvernementales avaient annoncé mardi un cessez-le-feu qui n'a pas été respecté. Le ministère syrien de la Défense a affirmé que « des groupes hors-la-loi ont recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville », après la proclamation du cessez-le-feu. « L'armée continue de répondre aux sources de tirs dans la ville », a ajouté le ministère, cité par l'agence officielle Sana, appelant les habitants à rester chez eux.