Dernières actualités avec #Olympia


Le Figaro
3 days ago
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«En France, quand je dis que j'ai arrêté de boire, les gens sont déçus» : Gad Elmaleh lève tous les tabous à Montréal
NOUS Y ÉTIONS - Dans le cadre du Festival Juste pour Rire, l'humoriste s'est produit à l'Olympia vendredi soir, abordant des sujets comme l'alcool, la vieillesse, l'argent ou encore son ex-compagne Charlotte Casiraghi. De notre envoyée spéciale à Montréal, «Je sais que certains ont bloqué sur mes cheveux. Donc avant qu'il y ait un bad buzz, oui j'ai vieilli». Dès son arrivée sur la scène de l'Olympia à Montréal vendredi soir dans le cadre du Festival Juste pour Rire, Gad Elmaleh montre toute l'étendue de son talent et de son autodérision. Cheveux rasés courts sur le dessus et quasiment blancs, le quinquagénaire préfère rire de ces marques du temps qui passe, devançant sans doute les commentaires que les 2000 spectateurs de la salle ont dû se faire en le découvrant. L'humoriste, qui a fêté ses 54 ans le 19 avril dernier, le confie : désormais, il ne voit plus de près. «Là, le premier rang, je vous imagine !» Publicité Le reste du spectacle d'une heure et demie déroule. Il évoque l'alcool, et indique avoir «arrêté de boire depuis quatre ans», sous les applaudissements du public. «En France, quand je dis cette phrase, ils sont déçus», note celui qui a fait ses études de sciences politiques à Montréal (entre 1988 et 1992). «On peut être heureux sans alcool, assure-t-il. C'est agréable». Et d'ajouter pour nuancer : «Ça me manque seulement quand je fais des longs vols. Les deux verres de rouge te smashaient la tête !». À lire aussi «Les Français, ce sont les Arabes du Québec» : Jamel Debbouze de retour à Montréal après 12 ans d'absence Face au public montréalais, Gad Elmaleh en profite pour lancer des punchlines moins réceptives dans l'Hexagone comme «j'ai les moyens de me payer un palace». «En France, le sujet de l'argent est tabou, résume le comédien. Même mon banquier, quand il y a un gros virement qui arrive, il me le dit tout bas», plaisante-t-il encore. Durant le spectacle, il montrera également sa capacité d'improvisation. Face à des retardataires par exemple, il s'excuse d'avoir commencé sans eux ! Le petit, il fait des conneries mais je m'entends très bien avec la maman Gad Elmaleh à Montréal le 18 juillet 2025 Le spectacle se poursuit avec une longue partie sur son célibat. Gad Elmaleh se dit aujourd'hui «prêt à aimer et être aimé» mais il concède : «c'est compliqué de rencontrer quelqu'un quand on est connu». Il fait aussi passer un message sur le consentement, tournant en ridicule les précautions qu'il faut désormais prendre avant de passer la nuit avec une femme. «Faut faire gaffe, surtout dans notre métier», complète-t-il. Il évoque aussi un sujet intime, la famille princière de Monaco, celle de son ex-compagne, Charlotte Casiraghi et leur Raphaël, âgé de 11 ans. Le garçon a récemment fait une apparition publique au Grand Prix de Monaco. «Le petit, il fait des conneries mais je m'entends très bien avec la maman», affirme-t-il avant de raconter une croustillante anecdote : la révérence approximative de sa mère face au prince Albert II de Monaco. Enfin, Gad Elmaleh, qui a ces dernières années entamé un cheminement spirituel vers le catholicisme, termine sur sa rencontre avec le Pape François et passe les cinq dernières minutes à ironiser sur les accusations de plagiat de CopyComics. Du grand Gad Elmaleh.


Le Figaro
5 days ago
- Entertainment
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«Les Français, ce sont les Arabes du Québec» : Jamel Debbouze de retour sur scène à Montréal après 12 ans d'absence
NOUS Y ÉTIONS - Mercredi et jeudi, l'humoriste a joué au côté de sa troupe du Jamel Comedy Club, sur la scène de l'Olympia, à l'occasion du Festival Juste pour rire. Le Figaro se trouvait dans la salle. Résumé. De notre envoyée spéciale à Montréal, Douze ans qu'il ne s'était pas produit sur une scène à Montréal. Mercredi et jeudi soir, dans le cadre du Festival Juste pour rire qui se tient dans la cité des mille lumières jusqu'à dimanche, la troupe du Jamel Comedy Club proposait un spectacle de plus de deux heures à l'Olympia. Deux soirées animées par le mentor, Jamel Debbouze . Le Figaro a assisté à la dernière représentation. Publicité Avant d'introduire ses poulains aux 2500 spectateurs présents dans la salle de spectacle, l'humoriste a proposé un one-man-show d'une trentaine de minutes, sorte de tour de chauffe spécialement adapté au public canadien. Il rend d'abord hommage à la gentillesse des Montréalais. «Ça faisait 12 ans que je n'étais pas venu. Et bien c'est le même accueil, le même Québec, la même chaleur...», débute-t-il avant de vanner : «J'étais rue Sainte-Catherine (la rue principale, ndlr.), rien n'a changé : 12 ans de travaux et pas une construction ! Je n'ai pas vu un ouvrier. Le même plot est à la même place. (...). Un Québécois sur trois est un cône !», plaisante-t-il encore. À lire aussi Jamel Debbouze assiste au match du PSG le soir de son anniversaire de mariage avec Mélissa Theuriau Puis de s'attaquer aux Français expatriés (nombreux) à Montréal. «Il y a des Français dans la salle ?», demande Jamel Debbouze. «Vous avez vos PVT ? (le permis vacances-travail, un programme de visa)», ajoute-t-il sous les rires de l'assistance. «Ça fait quoi d'être des sans papiers ? Des immigrés ? Ça pique hein ?». Et de résumer : «Les Français, ce sont les Arabes du Québec !». Ovation du public. «Ils font comme les Arabes de Barbès, ils font du travail au black, des métiers qu'ils ne feraient pas en France. (...) Ils sont un peu en galère ici, ça me touche». Puis, le mari de Mélissa Theuriau jette son dévolu sur un certain Mohamed, installé au premier rang, qui deviendra son running gag tout au long de la soirée. Le quinquagénaire (depuis le 18 juin dernier) est interloqué par la mine stoïque du spectateur. Il n'hésite pas à aller le voir et se mettre sur les genoux de celui-ci puis lui fait un bisou sur la joue. «Tu fais quoi dans la vie ?», interroge la star de l'humour. «Je suis dans les avantages sociaux», réplique le fan. Le public rit et le comédien renchérit : «Vous avez entendu la même chose ? Les avantages sociaux ! Quand tu vas revenir au travail lundi et que tu vas raconter que j'étais sur tes genoux...», imagine-t-il encore. Paul Mirabel chambré «Au Jamel Comedy Club, on a vu tout le monde passer, les grands, les petits...», enchaîne Jamel Debbouze tout en passant en revue les stars qui sont venues dans son théâtre des Grands Boulevards à Paris (les Black Eyes Peas, Stromae ou encore Kylian Mbappé et Didier Deschamps). Puis les révélations Nawell Madani (très applaudie) et Paul Mirabel, tous deux absent de la soirée. Ce dernier est particulièrement chambré par Jamel Debbouze : «Elle, quand je l'ai vue arriver... Une ancienne secrétaire de direction !», lance-t-il pour se moquer de la coupe de cheveux de l'ex-chroniqueur de Nagui sur France Inter. Il est enfin l'heure d'annoncer le premier talent de la troupe qui va lui succéder sur scène, Nordine Ganzo. Puis viendront Anas Hassouna, Antek, Nash (la seule femme et la plus drôle de la soirée), Ilyes Djadel ou encore Mehdi Bousaidan. Le maître de cérémonie reviendra entre les sketchs de certains. Dans l'un de ses lancements, il montre toutes ses capacités d'improvisation, chauffé par un des spectateurs qui l'imagine dans le rôle d'un... prêtre ! Ni une, ni deux, il s'exécute et ironise. «Je suis le Père Jamel... Pourtant j'avais mangé du porc !».


Le Figaro
13-07-2025
- Entertainment
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Clara Ysé : «Nous sommes obligés socialement de construire une identité fixe»
INTERVIEW - Chanteuse et poétesse, elle est entrée dans la lumière avec un premier album, Oceano Nox, conjuguant au chant lyrique des nappes électro et des sonorités minérales. Avant son prochain album et son concert à l'Olympia le 9 septembre, la voici en tournée cet été. Sa musique, traversée de cuivres et d'instruments d'Iran comme le doudouk, est une polyphonie de sons et son langage scénique est envoûtant. Clara Ysé s'apprête à enregistrer un nouvel album et se produira sur les scènes des festivals de l'été avant un concert à l'Olympia, le 9 septembre. Madame Figaro. - Qu'est-ce qui porte votre musique ? Clara Ysée. - Mon rapport à la musique est une sorte de quête du graal. Mon processus de composition est habité par l'envie de capturer un objet qui m'échappe. C'est une sensation illustrée par Lacan dans sa théorie sur le désir : il le décrit comme un objet fantomatique qui nous meut et qu'on ne peut jamais nommer. Oceano Nox est né d'une série d'intuitions et de la recherche d'un langage musical émotionnel qui a pris forme au fil de quatre ans de travail. Publicité Quels sont les éléments constitutifs de votre musique ? Elle est faite des outils que j'ai assemblés au cours de ma vie de poétesse et de musicienne. On y retrouve, d'une part, mon rapport à la musique classique – le chant lyrique est présent dans mon parcours depuis mon enfance – et, de l'autre, mon attachement à la poésie. Elle habite mon écriture car c'est une langue qui échappe aux compromis. Les mélodies d'Oceano Nox sont aussi façonnées par les musiques traditionnelles d'Amérique du Sud et du Moyen-Orient, notamment d'Iran et de Grèce. J'ai toujours eu envie de démultiplier le champ des possibles à travers ma voix et de transmettre les acquis du passé, car la mémoire est fragile. Pouvez-vous décrire votre personnage ? Je suis quelqu'un d'entier, et en même temps, je ne crois pas aux personnalités figées. Nous sommes obligés socialement de construire une identité fixe, mais la musique et l'art sont là pour nous rappeler que nous sommes constitués de contradictions et de paradoxes. Parler de vous en promo est-ce une corvée ? Absolument pas. Ce qu'on appelle de la «promo» est pour moi une façon très intéressante de dialoguer autour d'un objet, d'éveiller la réflexion et donc de s'inspirer. C'est en mettant des mots sur notre pensée que l'on s'aperçoit si elle est claire et construite, et où sont les failles. La tenue idéale pour une interview ? Sur scène, j'adore les jeux de métamorphoses, mais lors d'un entretien, j'aime porter des vêtements simples, que j'oublie. Robe ou jean et tee-shirt, ma tenue doit être confortable et discrète. J'ai fait deux cents concerts en un an et demi. Je me suis rendu compte de la façon dont ma voix et les sons des instruments changent selon le paysage et l'architecture qui nous entourent Clara Ysée La question que vous redoutez ? Les questions trop personnelles, car je ne vois pas l'intérêt de connaître la vie privée d'un artiste, sauf pour les éléments qui auraient un lien direct avec l'objet créatif qu'il présente. On parle beaucoup de santé mentale aujourd'hui et raconter nos expériences est intéressant, mais il faut que l'on partage les fruits d'une véritable élaboration. Publicité Votre charge mentale du moment ? J'ai fait deux cents concerts en un an et demi. Je me suis rendu compte de la façon dont ma voix et les sons des instruments changent selon le paysage géographique et l'architecture qui nous entourent. Les interactions génèrent des résultats à chaque fois différents. Ce que vous allez faire après cette interview ? Je suis en train de composer les chansons de mon prochain album. Je réalise avec plus d'acuité qu'on peut travailler la voix pour qu'elle ait une amplitude de plus en plus riche, pour qu'elle soit claire et adroite comme un pinceau. Mais aucune technique ne pourra la dompter complètement, car elle est le reflet des paysages qui l'ont habitée, des visages des passants qui se sont gravés dans l'esprit, des sons qui s'inscrivent en elle par mimétisme. Elle est façonnée de tout ce qu'on traverse et, finalement, elle raconte bien plus que ce qu'on voudrait. Clara Ysé se produit sur les scènes des festivals cet été (dates disponibles sur Concert à Paris, à l'Olympia, le 9 septembre.


Le Parisien
12-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Jeanne Cherhal : « Dès que j'ai un coup de blues, j'ai faim »
Après les Nuits de Fourvière et les Francofolies de La Rochelle, où elle s'est produite cette semaine, Jeanne Cherhal prolongera sa tournée à la rentrée, avec notamment un retour à l'Olympia, à Paris, le 2 décembre. Cette chanteuse a l'élégance d'aborder sans tabou les sujets féminins, et de chanter l'amour sans clichés. Son dernier album, « Jeanne » , avec ses textes ciselés et les arrangements de Benjamin Biolay, a séduit la critique, aussi bien notre journal que les titres culturels les plus branchés. L'artiste nantaise a accepté de nous dévoiler son rapport amusant aux nourritures terrestres. Montez-vous sur scène le ventre vide ou plein ?