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2 days ago
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La Suisse doit-elle s'inquiéter des Frères musulmans?
Un rapport mandaté par Emmanuel Macron révèle que la mouvance constitue une menace pour l'unité de la France. À Berne, le sujet s'invite au parlement fédéral. Publié aujourd'hui à 07h37 Les Frères musulmans ont une longue histoire avec Genève. Ici, la mosquée du Petit-Saconnex. LAURENT GUIRAUD En bref: En France, 7% des 2800 lieux de culte musulmans sont liés aux Frères musulmans. Ce chiffre est issu d'un rapport mandaté par Emmanuel Macron. Publié en mai, il révèle une présence institutionnalisée de cette mouvance non seulement à travers des lieux de culte, mais aussi des associations, des établissements scolaires et des réseaux financiers. Et cette situation inquiète les auteurs du document. Bien qu'«aucun document récent ne démontre la volonté d'établir un État islamique en France ou d'y faire appliquer la charia», le rapport précise en effet que «les éléments recueillis accréditent l'existence d'une menace pour la cohésion nationale». Depuis, le gouvernement français a demandé des mesures concrètes pour renforcer la surveillance, contrôler les financements et dissoudre certaines structures, tout en précisant qu'il n'était pas question ici de stigmatiser les musulmans dans leur ensemble. Une façon de répondre à la gauche, qui voit dans ce rapport une forme d'islamophobie. La conseillère nationale Jacqueline de Quattro (PLR/VD) VQH Si la polémique n'a pas eu la même ampleur en Suisse, le sujet va s'inviter sous la Coupole fédérale. C'est Jacqueline de Quattro (PLR/VD) qui s'en est emparée. Dans un postulat, elle demande au Conseil fédéral de réaliser un rapport sur «la présence, l'organisation, les réseaux d'influence et les moyens d'action de la mouvance islamiste politique, notamment des groupes proches des Frères musulmans, en Suisse». Une démarche que soutiennent des élus de tous les partis bourgeois, PVL, Le Centre, PLR et UDC. Parmi les cosignataires figure même une parlementaire socialiste, la genevoise Estelle Revaz. Large soutien politique Ce large soutien montre que le postulat a toutes les chances de passer. Si c'est le cas, le Département fédéral de justice et police (DFJP) devra dresser un état des lieux de l'implantation de cette mouvance dans les sphères religieuse, associative, éducative, sociale et numérique. Il devra aussi analyser son influence idéologique et sociale, identifier les sources de financement, les partenariats et les autres formations. L'idée est de voir si les principes constitutionnels suisses, notamment la neutralité religieuse de l'État ou l'égalité entre femmes et hommes, sont respectés. Le cas échéant, le DFJP devrait proposer des mesures (juridiques, organisationnelles ou pratiques) pour garantir la cohésion sociale et la primauté des normes suisses. Ce n'est pas la première fois que Jacqueline de Quattro intervient sur ce thème. En juin, elle avait déjà interpellé Beat Jans , le conseiller fédéral chargé du dossier, pour savoir ce que faisait la Suisse pour éviter les risques mis en avant dans le rapport français. Ce dernier avait rappelé le rôle du Plan d'action national de prévention de la radicalisation et l'examen en cours du financement étranger des lieux de culte. Pas suffisant selon elle. «La réponse gouvernementale se concentre sur la radicalisation menant à la violence, alors que la mouvance islamiste politique se distingue précisément par une stratégie d'influence qui ne passe pas – ou pas toujours – par des actes délictueux ou violents, nous explique la Vaudoise. Il s'agit d'une action plus insidieuse, parfois légaliste, mais qui peut viser à contourner les normes démocratiques en utilisant les failles du système institutionnel.» Pour Jacqueline de Quattro, le gouvernement peine à prendre le sujet au sérieux. «Quand les services de Beat Jans disent que «le Conseil fédéral est en train d'examiner un aspect particulier en lien avec une possible prise d'influence de certains milieux islamistes notamment», ça montre bien qu'ils n'ont pas envie d'empoigner le problème.» Et de faire le parallèle avec un autre dossier: le financement étranger des maisons de prière et autres établissements d'enseignement en Suisse. Un combat qu'elle avait mené avec le conseiller national socialiste zurichois Fabian Molina. Tous deux ont réussi à convaincre le Conseil fédéral de faire un rapport sur la question, mais son traitement a déjà été plusieurs fois repoussé. «Or, nous aurions tout intérêt à nous attaquer au problème suffisamment tôt pour ne pas nous retrouver dans la même situation que la France», prévient Jacqueline de Quattro. Les Frères musulmans restent «un problème de fond» Car les inquiétudes à l'égard de l'influence de l'islamisme politique ne tombent pas de nulle part. Les menaces liées à la mouvance des Frères musulmans sont notamment relayées depuis des années par Saïda Keller-Messahli. Dans une interview accordée au «Matin Dimanche» en 2024 , cette spécialiste de l'islam déclarait: «Il reste en Suisse un problème de fond: les Frères musulmans.» Ces derniers «ont une histoire en Suisse depuis les années 50, quand le père de Hani et Tariq Ramadan a installé à Genève la première mosquée suisse. Étonnamment, il n'y a pas de volonté politique de s'occuper de ce sujet, on évite d'en parler.» Saïda Keller-Messahli RENÉ RUIS Et Saïda Keller-Messahli de rappeler – toujours dans cette interview – que deux journalistes français ont consacré un chapitre entier à la Suisse dans leur livre «Qatar Papers» . «Ils montrent les réseaux des Frères musulmans et les millions d'euros qu'ils reçoivent du Qatar. La politique n'a pas du tout réagi.» Et la fondatrice du Forum pour un islam progressiste de conclure: «C'est comme si on préférait ne pas voir qu'on les a tolérés et même qu'on a coopéré avec eux.» Le postulat de Jacqueline de Quattro exigeant un rapport détaillé sur la question de l'islamisme politique en Suisse et notamment du rôle des Frères musulmans sera-t-il adopté sans broncher sous la Coupole fédérale? Pas sûr, car il reste des voix critiques à gauche, dont celle de Jean Tschopp (PS/VD). «Pour moi, il manque un point essentiel dans cette intervention parlementaire, c'est la question des causes et de la prévention», explique le conseiller national vaudois, qui siège à la Commission des institutions politiques, qui s'occupe de ce genre de sujet. Il poursuit: «Comment se fait-il que des personnes qui vivent en Suisse – des jeunes avant tout – se laissent embarquer dans de telles idéologies? Si on ne s'intéresse pas au pourquoi, alors on passe à côté du sujet.» Plus sur les Frères musulmans et l'islamisme politique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Florent Quiquerez est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2015. Spécialisé en politique, il couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, il a travaillé comme correspondant parlementaire pour les Radios Régionales Romandes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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11-07-2025
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La Nati à l'Euro, le taureau de Neuchâtel et la climatisation: l'essentiel de ce vendredi 11 juillet
Accueil | L'essentiel du jour | La Suisse triomphe à l'Euro, fierté de Pia Sundhage Clash entre PLR et Verts sur la climatisation Escapade dangereuse, le taureau de Montalchez retrouvé sain et sauf Publié aujourd'hui à 17h15 La Nati a déjoué les pronostics en se qualifiant pour les quarts de finale de l'Euro 2025, suscitant une vague d'émotions à travers le pays. Un but crucial à la 92e minute contre la Finlande a permis aux Suissesses d'écrire l'histoire, emportant l'enthousiasme de tout un stade . La sélectionneuse, Pia Sundhage, exprime sa fierté alors que l'équipe se prépare désormais à affronter des adversaires redoutables en quarts. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Débat sur la climatisation: frictions entre le PLR et les Verts En Suisse, un débat houleux oppose le PLR aux Verts sur l'usage de la climatisation face aux canicules. Tandis que le PLR accuse les Verts de vouloir interdire la climatisation pour des raisons écologiques, les Verts plaident pour des solutions alternatives tout en critiquant les accusations de fake news. Un débat qui reflète les tensions politiques dont l'enjeu va bien au-delà du confort estival. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Voyage en Ukraine: la présidente du National sous une attaque Maja Riniker, présidente du Conseil national suisse, a vécu une expérience inquiétante lors de son voyage en Ukraine. Après des attaques de drones, elle a dû se réfugier dans un abri antiatomique, rappelant les défis auxquels fait face la population ukrainienne. Cette visite visait à renforcer les liens entre la Suisse et l'Ukraine dans ce contexte difficile. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Quand un taureau sème la panique dans le canton de Neuchâtel Un taureau limousin de 600 kilos s'est échappé en Suisse, provoquant une mobilisation policière massive. Retrouvé sans incident après une escapade dans la campagne, l'événement a suscité l'intérêt et l'humour des réseaux sociaux, démontrant une fois de plus que la réalité peut parfois dépasser la fiction. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Et la météo de ce week-end? Ce week-end en Suisse sera marqué par des contrastes climatiques. Alors que samedi promet des températures estivales allant de 13 à 28 degrés sous un ciel ensoleillé, dimanche s'annonce perturbé par des averses et des orages. Ces intempéries débuteront dans le bassin lémanique et les Alpes, pour finalement s'étendre dans tout le pays. Les allergiques doivent rester prudents, car malgré le passage du pic des pollens, les concentrations demeurent modérées. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu Cyclisme féminin: la Bernoise Marlen Reusser a conservé le maillot rose au terme de la 6e étape du Giro dames. Retour sur l'essentiel de la semaine Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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11-07-2025
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Voyage terrifiant en Ukraine: la présidente du National surprise par une attaque de drones
La présidente de la Chambre basse a dû passer deux heures dans un abri antiatomique lors de son voyage en Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi. Publié aujourd'hui à 09h30 Maja Riniker, présidente du Conseil national. KEYSTONE/Anthony Anex La présidente du Conseil national, Maja Riniker (PLR/AG), raconte vendredi dans la presse avoir dû passer deux heures dans un abri antiatomique lors de son voyage en Ukraine en raison d'attaques de drones russes. L'alerte a eu lieu pendant son sommeil, vendredi à 01 h 30. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'Argovienne se trouvait alors dans la ville de Vinnytsia, dans le centre du pays, dernière étape de sa visite de trois jours en Ukraine , précise-t-elle dans un entretien diffusé par les journaux du groupe de presse CH Media. Elle dit cependant s'être toujours sentie en sécurité durant son voyage, car la plupart des rencontres ont lieu deux étages sous terre. «C'est une charge énorme» Mme Riniker rappelle que cette situation dure depuis près de quatre ans pour la population civile. «C'est une charge énorme», relève-t-elle. En dehors de Maja Riniker, le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD), président de la Commission de politique extérieure du National, participait au voyage. La Suisse et la guerre en Ukraine Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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11-07-2025
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Le PLR accuse les Verts de vouloir «faire souffrir» les Suisses
Face aux canicules, faut-il bénir ou bannir la climatisation? Les conseillers nationaux valaisans Philippe Nantermod (PLR) et Christophe Clivaz (Vert) s'opposent. Publié aujourd'hui à 06h54 Les conseillers nationaux valaisans Philippe Nantermod (PLR) et Christophe Clivaz (Vert). Anthony Anex-Alessandro Della Valle-Keystone En bref: Le PLR a fait transpirer les Verts en fin de semaine dernière. Dans un communiqué publié vendredi, les libéraux-radicaux accusent les écologistes de militer pour l'interdiction de la climatisation dans plusieurs cantons. Ils citent au passage l'exemple de Genève, où les conditions sont très strictes en matière de «climatiseurs de confort», jusqu'à devoir présenter un certificat médical pour justifier de la nécessité de l'installation. Le PLR voit dans ces restrictions le «symbole d'une bureaucratie déconnectée de la réalité» et une politique volontairement punitive qui met en danger les plus vulnérables. «Fake news», répondent les Verts, tout en déplorant les «solutions court-termistes» de la droite face au réchauffement climatique. Focus sur les arguments des deux camps avec les conseillers nationaux valaisans Philippe Nantermod (PLR) et Christophe Clivaz (Les Verts). Philippe Nantermod: «Planter des arbres, c'est bien, mais c'est aujourd'hui que les gens ont chaud» Les Verts se défendent de prôner une interdiction pure et simple. Vous mentez? Ils n'utilisent pas le mot «interdiction», mais quand vous écoutez les interventions de certains députés au Grand Conseil genevois, qui demandent des comptes sur le nombre d'installations et tentent de les limiter au maximum, cela revient à interdire. Dans les faits, ils tolèrent uniquement la climatisation dans les lieux où c'est moralement acceptable, notamment les hôpitaux. Comme eux, nous prônons d'autres méthodes, y compris naturelles, mais nous pensons qu'elles ne sont pas incompatibles avec la climatisation. Au contraire, elles sont complémentaires. D'ailleurs, tout le monde n'a pas les possibilités financières ou techniques de faire isoler le bâtiment dans lequel il vit. Au passage, je constate que ce sont en général des municipalités de gauche qui s'opposent aux bâtiments hauts, créateurs de zones ombragées, ou qui font des ôdes au béton en plein centre-ville. Vous pensez vraiment que les écologistes cherchent à punir les Suisses? Les Verts adoptent une approche rédemptrice, comme s'il fallait interdire la climatisation pour que les Suisses souffrent parce qu'ils sont en partie responsables du réchauffement climatique. Il n'y a qu'en Europe que l'on s'impose ce genre de réflexions. Nous pouvons discuter de ce que la Suisse fait ou pas pour réduire ses émissions de CO2, mais la réalité, c'est qu'aucun modèle ne prévoit une baisse des températures dans le futur. Il faut donc une réponse directe aux canicules. Planter des arbres, c'est bien, mais ils ne poussent pas en trois mois. Or, c'est aujourd'hui que les gens ont chaud. Vos opposants vous reprochent justement une vision court-termiste. C'est objectivement faux de prétendre que la climatisation va aggraver le réchauffement climatique. En Suisse, elle fonctionne grâce à l'hydraulique, au nucléaire et au solaire. Il y a aussi de nouvelles méthodes avec moins de gaz réfrigérants. Alors, oui, ça évacue la chaleur vers l'extérieur et le risque, lorsque tout le monde l'utilise en même temps, c'est d'augmenter la température de 0,5 degré en centre-ville. Mais nous parlons de très courtes périodes durant lesquelles les gens ne s'éternisent pas nécessairement dans les rues. Ça n'a rien à voir avec l'utilisation continue des radiateurs en hiver. Pour autant, est-ce qu'on imaginerait interdire le chauffage lorsqu'il fait froid? Christophe Clivaz: «Nous n'allons pas laisser mourir les gens dans les hôpitaux» Vous avez réagi au communiqué du PLR sur les réseaux sociaux. Qu'est-ce qui vous a fait bondir? La façon de faire me dérange. Le PLR use d'exagérations, voire de mensonges afin de faire passer les Verts pour des ayatollahs. M. Nantermod pointe du doigt l'une de mes interpellations de 2022 alors qu'elle concernait les climatiseurs mobiles et que le mot «interdiction» n'y figure pas. Tout simplement parce que ce n'est pas la volonté des Verts. Ce que nous disons, c'est qu'une généralisation de la climatisation mécanique est une «maladaptation» qui va répondre à un problème, le réchauffement climatique, en l'accentuant. Je regrette qu'il soit devenu si difficile de discuter de manière apaisée et documentée et que certains cherchent à combler le creux de l'été par des attaques déplacées. Qu'est-ce qui est acceptable en matière de climatisation? En plus de la végétalisation, qui offre une climatisation naturelle, il faut utiliser les moyens passifs, par exemple la ventilation et l'isolation, tout en conservant des climatiseurs dans les lieux où il n'y a pas d'autres solutions. Nous n'allons pas laisser mourir les gens dans les hôpitaux ou infliger des salles de classe à 35 degrés aux enfants, c'est évident. Pour le PLR, la climatisation est forcément mécanique, c'est-à-dire que l'on refroidit un endroit en expulsant la chaleur vers l'extérieur. Bien sûr que ça améliore la qualité de vie, mais uniquement de celui qui l'utilise! À l'extérieur, les cyclistes et les piétons doivent en supporter les conséquences. En parlant de climatisation acceptable, il serait bien de la chiffrer. Est-ce que c'est 25 degrés? 28 degrés? Le PLR souligne que les climatiseurs «fonctionnent à l'électricité neutre en CO2» et que le nombre restreint d'installations n'est pas de nature à aggraver les pics de chaleur. Aujourd'hui, c'est vrai, mais demain? C'est justement pour ça que nous refusons une généralisation. Si le nombre de climatiseurs devait augmenter, il faudrait voir à quel point la hausse de consommation d'énergie propre entraînerait un report d'autres secteurs vers les énergies fossiles. Mais je me réjouis de constater que le PLR réaffirme, dans son communiqué, son engagement vers «l'objectif du zéro net». Jusqu'ici, à Berne, j'ai plutôt constaté que la droite avait une posture résignée et que nous travaillions sur des mesures d'adaptations au réchauffement climatique plutôt que sur de véritables objectifs de réduction des émissions. Climatisation Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Romaric Haddou est journaliste à la rubrique Vaud et régions depuis 2016. Il couvre en particulier le domaine de la santé. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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07-07-2025
- Politics
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Les rabais pour les fratries dans les crèches de Lancy seront rétablis
L'Exécutif fait marche arrière et annonce suivre, à contrecœur, une motion acceptée en juin par le Municipal. Publié aujourd'hui à 14h25 Pour le Conseil administratif de Lancy, la modification des tarifs de crèche visait à réduire une iniquité entre les familles. Photo d'illustration. IMAGO/Photo News En bref: Suite et fin des bisbilles politiques autour des rabais pour les fratries dans les crèches de la ville de Lancy . Le Conseil administratif annonce, ce lundi, qu'il suivra partiellement la motion acceptée le 19 juin dernier par la majorité de droite du Conseil municipal. Les familles ayant plusieurs enfants inscrits dans une structure de la petite enfance de la commune bénéficieront donc, dès la rentrée scolaire, d'une réduction de 50% pour le deuxième et de 75% pour les suivants. L'affaire a débuté en février, lorsque les familles lancéennes ont reçu un courrier du Service de la petite enfance leur indiquant que les rabais pour les fratries seraient modifiés dès la rentrée 2025. La réduction de 50% pour le deuxième enfant devait être abaissée à 25% tandis que la gratuité accordée jusqu'ici au troisième enfant serait remplacée par un rabais de 50%. La mesure, annoncée en pleine campagne pour les élections municipales, avait suscité de vives réactions politiques . Et elle était devenue un combat pour les groupes du Centre/Vert'libéraux, PLR, UDC et MCG. Le 19 juin dernier, la nouvelle majorité de droite acceptait une motion demandant de rétablir un rabais de 50% pour le deuxième enfant et de 75% pour les suivants. Pas de tarifs différenciés S'il rappelle qu'une motion «n'entraîne aucune obligation de mise en œuvre par l'Exécutif», le Conseil administratif suivra toutefois partiellement la volonté du Délibératif. Non sans rappeler, dans un communiqué de presse publié lundi, qu'il ne partage pas les orientations prises par la majorité du Conseil municipal. «Sur le fond, comme sur la forme, leur position n'est pas défendable, argue Salima Moyard, conseillère administrative chargée de la petite enfance. Comme je n'ai cessé de le rappeler, notre mesure visait à supprimer une iniquité entre les familles lancéennes. Mais avec mes collègues, nous avons jugé que l'impact devait être replacé dans son contexte: 42 familles sont concernées mais il s'agit d'un sujet mineur au regard des enjeux globaux de la Commune.» L'Exécutif balaie toutefois l'amendement du PLR demandant des tarifs différents pour les enfants déjà inscrits en crèche – qui resteraient sous l'ancien régime de rabais – et les nouvelles familles. «Premièrement, il n'est pas question de créer une nouvelle inégalité, explique Salima Moyard. Deuxièmement, cette tarification différenciée nécessiterait un travail administratif considérable: notre outil informatique ne peut gérer deux séries de tarifs au cas par cas. Cet amendement aurait nécessité des ressources humaines totalement disproportionnées.» Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Léa Frischknecht est journaliste RP à la rubrique genevoise. Elle traite notamment des sujets liés à l'école et la formation mais également la justice et la commune de Lancy. Elle est titulaire d'un Bachelor en Science politique de l'Université de Genève et d'un master de journalisme de l'Université de Neuchâtel. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.