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Le fabuleux destin de Pedro Pascal, de la fuite du Chili à l'engouement planétaire
Le fabuleux destin de Pedro Pascal, de la fuite du Chili à l'engouement planétaire

Le Figaro

time16 hours ago

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Le fabuleux destin de Pedro Pascal, de la fuite du Chili à l'engouement planétaire

Révélé à l'aube de la cinquantaine dans la série The Last of Us, l'acteur chilo-américain a connu deux décennies de galères avant d'atteindre le statut d'icône. Décryptage. Rien ni personne ne résiste à Pedro Pascal. Depuis plusieurs mois, l'acteur de 50 ans est l'objet de tous les fantasmes et de toutes les conversations aussi bien à la maison, où les parents demandent à leurs ados pourquoi toutes leurs vidéos TikTok tournent autour de l'homme à la moustache, qu'à la machine à café au bureau, où l'on débriefe les sorties cinéma entre collègues. Bref, la Pedro Pascal Mania balaie tout sur son passage. À moins de vivre dans une grotte, ou de boycotter les salles de ciné, impossible d'échapper au phénomène cet été. L'acteur est l'affiche de trois films où il incarne des personnages totalement différents : un richissime célibataire dans la rom com Materialists de Celine Song, le maire progressiste d'une bourgade au Nouveau-Mexique dans le western moderne Eddington d'Ari Aster, et enfin Mister Fantastique, le super-héros intello des Quatre Fantastiques, blockbuster Marvel dans lequel il donne la réplique à Vanessa Kirby. Publicité Un «morceau» de Pedro Lors de son interview accordée à Madame Figaro à l'occasion de la sortie du film, l'actrice révélée dans la série The Crown a reconnu avoir elle-même succombé à la «Pedro Pascal mania», et ce, avant même de l'avoir rencontré pendant le tournage. Comment expliquer cette fascination soudaine pour cet homme que peu avaient jusqu'à présent remarqué ? Pourquoi le monde entier veut-il un «morceau» de Pedro Pascal, comme le souligne si bien Vanity Fair US , qui lui a consacré sa Une du mois de juin ? On y voit l'acteur, vêtu d'un costume kaki et d'un tee-shirt blanc marqué par une trace de transpiration, se laisser porter par une horde de fans agglutinés autour de lui, les mains sur ses épaules et sur son torse. Une photo symbolisant à merveille son succès fulgurant, qu'il peine lui-même à comprendre. «C'est un peu idiot qu'un homme de 50 ans ait toute cette attention !», s'amuse-t-il dans les colonnes du magazine. La fuite de la dictature chilienne Cette humilité naturelle, rare chez les stars hollywoodiennes, est justement l'une des raisons pour lesquelles le monde l'adule aujourd'hui. Pedro Pascal est simple, gentil, accessible. Ces traits de personnalité sont intimement liés à son parcours. Né à Santiago, au Chili, en 1975, deuxième d'une fratrie de quatre, Pedro Balmaceda, de son vrai nom, s'est battu pour se faire un nom au cinéma, monde qui lui était étranger voire inaccessible. Sa mère, Verónica Pascal Ureta, était pédopsychiatre et son père, José Balmaceda Riera, médecin spécialiste de la fertilité. Proches du président socialiste Salvador Allende, renversé par le général Pinochet lors du coup d'État du 11 septembre 1973, ils fuient la dictature militaire neuf mois après la naissance de leur fils Pedro, et s'installent au Texas, aux États-Unis. C'est ici que le petit garçon a une révélation en découvrant E.T. et Superman au cinéma. C'est décidé : lui aussi veut devenir un héros sur grand écran. Sa mère l'encourage à suivre cette voie. Adolescent, il étudie à la Orange County School of the Arts, à Santa Ana, en Californie. Quelques années plus tard, il déménage à New York où il intègre la prestigieuse Tisch School of the Arts, dont il sort diplômé en 1997 aux côtés de ses deux amis, les acteurs Sarah Paulson et Oscar Isaac. Sa grande sœur Javiera, son petit frère Nicolás et la benjamine Lux sont repartis vivre au Chili à l'époque. La disparition tragique de Verónica Pascal Pedro Pascal décroche son tout premier rôle en 1999 dans la série Buffy contre les vampires. L'euphorie de sa première apparition à l'écran, après de longues années d'études, est assombrie par l'épreuve la plus douloureuse de sa vie : la disparition tragique de sa mère, en 2000, qui a mis fin à ses jours après sa séparation d'avec son père. «Perdre ma mère de cette façon a été l'expérience la plus dévastatrice de ma vie. C'est une douleur que vous portez toujours avec vous», confiera-t-il des années plus tard, en 2023, dans une interview à Vanity Fair. Publicité Pedro Pascal était très proche d'elle. «Elle a toujours été incroyablement présente et encourageante, jamais une mère 'pushy'. J'ai toujours eu l'impression qu'elle savait quelque chose que je ne savais pas», se souvient-il en 2017 dans une interview au magazine People. L'acteur estime qu'il a réussi grâce à elle, même si elle est décédée bien avant qu'il ne devienne célèbre : «Mon succès n'aurait aucun sens sans elle», assure-t-il. Il lui rend encore régulièrement hommage dans ses publications Instagram. «Pas un jour ne passe sans que tu sois avec nous et nous t'en remercions. Joyeux anniversaire maman», écrit-il sur Instagram le 15 février 2021, en légende d'une photo de sa mère, à l'âge de 22 ans. Après sa disparition, l'acteur adopte son nom de famille, «Pascal», pour honorer sa mémoire mais aussi parce que les Américains ont du mal à prononcer «Balmaceda», admet-il. Des seconds rôles Au début des années 2000, Pedro Pascal enchaîne les castings à New York tout en assurant plusieurs jobs alimentaires pour payer son loyer, ses soins médicaux et ses factures. Il doit aussi faire le deuil impossible de sa mère ; il se sent seul, son horizon paraît sombre. Il trouve du réconfort auprès de sa chienne Gretta, qui l'attend patiemment dans son petit appartement de Brooklyn. «Elle m'a sauvé la vie, car elle était la seule raison pour laquelle je rentrais à la maison», se souvient-il dans Vanity Fair . Entre 2000 et 2010, le jeune Pedro enchaîne les petits rôles dans de nombreuses séries policières. Les fans du Mentalist se souviennent qu'il joua le rôle de l'agent Marcus Pike, dans les dernières saisons de la série avec Simon Baker. «J'ai même joué deux personnages différents dans New York, unité spéciale», plaisante-t-il en 2023, dans son monologue d'ouverture du Saturday Night Live. Le tournant Game of Thrones À l'époque, l'acteur, désespéré, songe en réalité à se reconvertir en professeur de théâtre ou en infirmier. La chance lui sourit enfin en 2013, grâce à son amie Sarah Paulson, qui parle de lui aux créateurs de la série au succès mondial, Game of Thrones. À 39 ans, Pedro Pascal décroche son tout premier grand rôle : celui d'Oberyn Martell, un guerrier motivé par le désir de venger sa sœur, Elia Martell, assassinée pendant la rébellion. Le personnage, ouvertement bisexuel, n'apparaît que dans 7 épisodes de la quatrième saison mais devient pourtant l'un des plus emblématiques du show grâce à son charisme, son intelligence et son indéniable sex-appeal. «C'est un tournant dans la carrière de Pedro Pascal. Il devient plus qu'un simple acteur mais une figure marquante de la pop culture mondiale», décrypte Stéphanie Chermont, journaliste indépendante spécialiste des séries et du cinéma. La mort atroce d'Oberyn, à l'issue d'un duel ultraviolent contre Gregor Clegane, fait aussi partie des scènes les plus marquantes de la série. La figure du «Daddy» sexy Après Game of Thrones, Pedro Pascal s'affirme comme une star du petit écran dans les séries Narcos et The Mandalorian. Mais c'est en 2023 que sa notoriété explose véritablement grâce à son rôle dans The Last of Us, adaptation du jeu vidéo éponyme, plébiscitée par la critique et le public. Il y incarne Joel Miller, un père brisé par la perte de sa fille Sarah, qui prend sous son aile Ellie, une adolescente orpheline tentant de survivre dans un monde apocalyptique. Ultracrédible dans ce rôle de protecteur, Pedro Pascal séduit des millions de téléspectateurs à travers le monde, qui voient en lui le parfait «Daddy» : un homme à la fois doux, rassurant… et indéniablement séduisant. «L'image de 'Daddy' sexy renvoyée par Pedro Pascal transcende les genres et les orientations : elle séduit autant les hommes que les femmes, les hétéros comme les gays», analyse Stéphanie Chermont. Publicité Dans une interview accordée à Vanity Fair il y a deux ans, Pedro Pascal s'amuse de ce nouveau statut et lance, face caméra, avec un sourire en coin légèrement dragueur : «I'm your daddy» (je suis votre père). Une nouvelle masculinité On l'a compris, le charme «pascalien» va bien au-delà de ses attributs physiques - musculature saillante, mâchoire carrée -, en phase avec un idéal masculin plus classique incarné par d'autres acteurs comme Brad Pitt et Tom Cruise. Pour les médias américains, à l'instar de la chaîne MSNBC, l'acteur incarne au contraire une nouvelle masculinité : libre et rassurante, qui assume aussi sa part de féminité. Sur les tapis rouges, Pedro Pascal s'émancipe des codes de la mode traditionnelle. Cuissardes en cuir XXL, décolleté, minishort... il brouille les frontières entre les genres en assumant pleinement ses goûts, incarnant au passage un modèle de virilité plus fluide. Pedro Pascal en short au Met Gala. (New York, le 1er mai 2023.) John Shearer / WireImage Qualifié de «sex-symbol» par le Los Angeles Times dès 2017, Pedro Pascal est aussi l'objet de tous les fantasmes grâce au mystère qu'il cultive. «Il entretient un flou autour de sa vie personnelle. Il y a beaucoup de rumeurs mais personne ne connaît son orientation sexuelle», souligne Stéphanie Chermont. On sait en revanche qu'il est un fervent défenseur de la cause LGBTQIA+. Il a toujours affiché son soutien à sa petite sœur, Lux Pascal, après son coming out transgenre, en février 2021. Pedro Pascal et Lux Pascal à l'avant-première des Quatre Fantastiques. (Los Angeles, le 21 juillet 2025.) Gilbert Flores / Variety via Getty Images Lors de l'avant-première du film Thunderbolts à Londres, en avril 2025, l'acteur a également porté un tee-shirt «Protect the Dolls», une campagne de soutien aux femmes transgenres créée par le designer Conner Ives. Pedro Pascal avec son tee-shirt «Protect the Dolls». (Londres, le 22 avril 2025.) Neil Mockford / FilmMagic Ses prises de position politiques progressistes, notamment son opposition ferme à la politique migratoire de Donald Trump et sa condamnation du «silence» face au «génocide à Gaza», renforcent son image d'homme bienveillant et empathique. Un dessin du New Yorker résume parfaitement (et avec humour) ce que dégage l'acteur, en imaginant ce qu'un psychologue pourrait dire à un patient pour le rassurer : « Ce que vous ressentez n'est pas du tout étrange, ces derniers temps, beaucoup de gens disent que leur foi en l'humanité repose entièrement sur la possibilité que Pedro Pascal soit aussi gentil qu'il en a l'air. » Reste à savoir si cette « Pedro mania » perdurera ou ne sera qu'un phénomène éphémère… Adulé sur les réseaux sociaux depuis deux ans, le vent semble commencer à tourner. Depuis quelques jours, certains de ses fans pointent du doigt son comportement jugé trop « tactile » envers sa partenaire à l'écran, Vanessa Kirby, mariée et enceinte de son premier enfant avec le joueur de crosse Paul Rabil.

Notre critique des 4 Fantastiques : Marvel a-t-il retrouvé la magie de ses meilleurs Avengers ou Gardiens de la galaxie ?
Notre critique des 4 Fantastiques : Marvel a-t-il retrouvé la magie de ses meilleurs Avengers ou Gardiens de la galaxie ?

Le Figaro

time3 days ago

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Notre critique des 4 Fantastiques : Marvel a-t-il retrouvé la magie de ses meilleurs Avengers ou Gardiens de la galaxie ?

CRITIQUE - La bande de superhéros, portée par Pedro Pascal et Vanessa Kirby, fait face à la menace de Galactus, le Dévoreur des Mondes, dans un film au rythme effréné. Enfin un peu de lumière. Bombardés d'histoires « multiverselles » ces dernières années (Doctor Strange in the Multiverse of Madness, Spider-Man : No Way Home, The Marvels...), les fans de Marvel retrouveront mercredi le sourire et l'essence même d'un film de super-héros avec la sortie des 4 Fantastiques : Premiers pas . Le public va redécouvrir la bande de héros, portée par Pedro Pascal, une vingtaine d'années après la sortie des deux volets de Tim Story, qui n'avaient pas vraiment convaincu. Cette fois, la tâche a été confiée à Matt Shakman (Cut Bank). Le réalisateur américain introduit de fort belle manière dans le Marvel Cinematic Universe (MCU) et lance, par la même occasion, la sixième phase de la franchise où sont attendues les sorties d'Avengers : Doomsday et Secret Wars. Il nous plonge en plein cœur d'un New York, à la fois familier et différent : celui des années 1960, mais sur la Terre 828. Quatre super-héros font régner l'ordre dans les rues de la City. On les appelle les « Quatre Fantastiques ». Le chef de la bande, Reed Richards, alias Mr Fantastique (Pedro Pascal), est l'un des plus grands cerveaux scientifiques de toute l'Amérique. Depuis une expédition spatiale qui a tourné à la catastrophe, il est capable d'étendre toutes les parties de son corps jusqu'à des proportions... fantastiques. Son épouse, Sue Storm, alias la Femme invisible (Vanessa Kirby), peut disparaître et est maîtresse en télékinésie. Son frère Johnny Storm, alias la Torche Humaine (Joseph Quinn), est un séducteur irrésistible et inflammable. Quant au meilleur ami de la smala, Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach), il tire son surnom La Chose de sa transformation en immense bonhomme de pierre superpuissant qui n'a rien à envier à Hulk. À lire aussi Tom Holland, Tom Hiddleston, Florence Pugh... Les visages qui doivent incarner le renouveau de Marvel Publicité Si leurs aventures cinématographiques jusqu'à présent n'ont pas marqué les mémoires, ces quatre-là comptent parmi les personnages emblématiques des comics Marvel, à l'instar des Avengers ou des X-Men. Ils sont aussi les plus grosses célébrités de la ville. Leurs noms inondent les kiosques à journaux. L'annonce de la grossesse de Sue est un événement digne de celle de la princesse Kate. Ce petit monde parfait est percuté par l'arrivée d'un mystérieux Surfeur d'argent (Julia Garner), venu du fin fond de l'univers. Il est le héraut de Galactus, annonciateur de l'arrivée de ce Dévoreur de Mondes et, par conséquent, la destruction de la planète. À moins que... Du grand cinéma de super-héros Place à un grand show durant lequel les scènes s'enchaînent avec brio et effets spéciaux à foison. Marvel joue sur du velours avec ces décors galactiques, qui ont fait les succès des Avengers, de Thor, ou des Gardiens de la Galaxie . Lorsque la caméra de Matt Shakman se fait plus intime, on respire des bouffées des années 1960, façon Mad Men ou, plus récemment, Loki, l'une des rares productions des studios Marvel à avoir séduit le public ces derniers mois. Les derniers films du MCU souffraient de la faiblesse - voire de l'indigence - de leur scénario. Celui des 4 Fantastiques, qui emprunte tellement à la BD originale, renoue avec l'âge d'or du genre. En évacuant bien vite les « origines » de ces super-héros et comment ils ont acquis leurs pouvoirs, les scénaristes privilégient l'intrigue principale. Dans la version de 2015, Josh Trank avait mis plus d'une heure à expliquer les origines des Quatre Fantastiques. Ce fut un échec. Joseph Quinn cinq étoiles Les nouveaux visages de la bande de super-héros, incarnée il y a vingt ans par les formidables Ioan Groffudd, Jessica Alba, Chris Evans et Michael Chiklis, s'approprient leurs rôles à la perfection. Pedro Pascal fait un excellent Mr Fantastique, leader à la Tony Stark, dépassé par les événements, mais toujours capable de trouver la solution miracle. Vanessa Kirby joue avec force une mère protectrice et courageuse. Ebon Moss-Bachrach est moins en vue, encombré par son personnage de Ben Grimm. La palme revient à Joseph Quinn, star de Stranger Things, qui tient un rôle crucial, drôle, et plus crédible que ses prédécesseurs Chris Evans et Michael B. Jordan. À lire aussi Des derniers Avengers à Black Panther: Wakanda Forever, comment Marvel prépare l'avenir de sa saga Publicité Emballant, frénétique et émouvant, Les 4 Fantastiques signe le renouveau du MCU. Kevin Feige, directeur des studios Marvel, expliquait le week-end dernier à Variety vouloir ralentir la cadence de sorties des films pour se concentrer sur la qualité plutôt que la quantité. C'est que le public avait fini par se lasser et Disney par s'inquiéter de ses résultats, après avoir racheté Marvel à prix d'or. Est-ce le premier résultat de cette stratégie ? Le film de Matt Shakman lance avec brio la sixième phase de la saga. Et c'était loin d'être gagné d'avance. À voir si les promesses seront tenues. Pour notre plus grand plaisir, les 4 Fantastiques sont annoncés au casting d'Avengers - Doomsday, où ils affronteront un autre personnage emblématique des comics : le Dr Doom, interprété par Robert Downey Jr. On en salive d'avance. La note du Figaro : 3/4

Sur le tournage des « 4 Fantastiques », Vanessa Kirby a « perdu sa voix » en tournant cette scène
Sur le tournage des « 4 Fantastiques », Vanessa Kirby a « perdu sa voix » en tournant cette scène

Le HuffPost France

time3 days ago

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Sur le tournage des « 4 Fantastiques », Vanessa Kirby a « perdu sa voix » en tournant cette scène

CINÉMA - Et de deux pour Vanessa Kirby. Après une première naissance tragique dans Pieces of a Woman en 2021, l'actrice britannique a plus récemment été vue en train d'accoucher – cette fois-ci dans l'espace – dans le dernier volet des 4 Fantastiques. Une scène qu'elle n'est pas près d'oublier, d'après ses mots dans Variety. « Nous avons passé deux semaines incroyables à tourner cette séquence dans ce vaisseau spatial », se souvient-elle dans une interview pour le magazine, ce dimanche 27 juillet. Avant de préciser : « À la fin, j'avais perdu ma voix. On ne voit que quelques plans dans le film, mais nous en avons tourné des centaines (de prises), en hurlant tout le temps. Je pense que l'équipe a dû se procurer des bouchons d'oreille. » Sorti sur nos écrans le 23 juillet dernier, Les 4 Fantastiques : Premiers pas démarre par une annonce, celle de la grossesse de Sue Storm, son personnage. Alors qu'elle et son mari, M. Fantastique (Pedro Pascal), se demandent si l'enfant naîtra avec des anomalies liées à leurs superpouvoirs, le couple et leurs compères s'envolent vers une mission intergalactique pour sauver la Terre au cours de laquelle l'héroïne va donner naissance. « Je me rappelle qu'en lisant le script, j'avais trouvé ça trop cool qu'au milieu du film, l'histoire se concentre sur cette femme qui accouche entourée de trois hommes gentils qui la soutiennent pendant l'événement, raconte l'actrice, toujours chez Variety. C'était tellement cool de voir une super-héroïne faire quelque chose d'aussi primitif et d'aussi profondément humain. C'est ce qui m'a le plus enthousiasmée. » « C'était tellement émouvant » Pendant cette scène, La Chose, héros à la force surhumaine et à l'apparence d'un être de pierre, coupe le cordon ombilical, puis prend le nourrisson dans ses immenses mains. « C'était tellement émouvant. Il était important pour nous que ce bébé soit au centre de cette famille, et que ces hommes soient des oncles et un père », continue Vanessa Kirby, selon qui le petit groupe ne protège plus seulement le monde, mais aussi le petit nouveau, Franklin. Révélée dans la série Netflix The Crown, l'actrice britannique de 37 ans a été nommée aux Oscars pour son rôle de Martha Weiss, une femme dont le bébé meurt à la naissance dans le drame de Kornél Mundruczó Pieces of a Woman. Elle continue sa percée avec ce rôle de premier plan aux côtés de l'acteur du moment, Pedro Pascal. Déjà un carton au box-office, le film réussit l'un des meilleurs lancements aux États-Unis en 2025 après Lilo & Stitch, Superman ou encore Minecraft.

Fantastic Four – First Steps
Fantastic Four – First Steps

La Presse

time6 days ago

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Fantastic Four – First Steps

La troisième fois est la bonne ! Après deux adaptations ratées, cette nouvelle version des Quatre Fantastiques transpose enfin au grand écran avec succès la sympathique et parfois touchante dynamique de la « première famille de Marvel ». Le film de Matt Shakman (la série WandaVision) intègre de manière ingénieuse les personnages créés dans les années 1960 à l'Univers cinématographique Marvel (MCU). En situant l'action dans un New York à l'esthétique rétrofuturiste, lui-même logé dans un univers parallèle à celui habituel du MCU, le quintette de scénaristes était libre de faire vivre aux superhéros une aventure indépendante des 36 films précédents de la franchise. L'origine bien connue des pouvoirs du quatuor est aussi évacuée rapidement par l'entremise d'une émission animée par un genre de Johnny Carson (Mark Gatiss) qui souligne les quatre ans de la mission spatiale qui a changé les astronautes à jamais. Ces images montrent comment les quatre scientifiques sont devenus les Quatre Fantastiques grâce à leurs actes héroïques. Désormais des idoles internationales, leurs visages sont partout, autant sur les couvertures de magazine que sur les boîtes de céréales. Mené par le génial Reed Richards (Pedro Pascal), le quatuor habite l'édifice Baxter en plein cœur de New York. À la tête de la Future Foundation, sa femme, Sue Storm (Vanessa Kirby), a convaincu les nations du monde de se démilitariser. C'est dans un climat de paix qu'ils attendent leur premier enfant. Le petit frère de Sue, Johnny (Joseph Quinn), et le vieil ami de la famille Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach) sont les oncles les plus heureux du monde, mais s'ennuient un peu de faire des voyages dans les étoiles et de cogner des méchants. Ils n'avaient toutefois pas souhaité qu'un être cosmique débarque pour leur annoncer l'annihilation prochaine de la Terre. Le soir de l'Halloween, l'énigmatique Shalla-Bal, la Surfeuse d'argent (Julia Garner), descend sur Times Square pour prévenir les New-Yorkais de l'arrivée imminente de Galactus (Ralph Ineson), le dévoreur de planètes. Les Quatre Fantastiques feront alors tout en leur possible pour arrêter une menace plus grande que nature tout en découvrant les joies et les craintes de la parentalité. Inquiétudes partagées Le titre First Steps ne fait pas allusion aux premiers pas de bébé Franklin, mais plutôt à ceux des Fantastiques à l'extérieur de leur zone de confort. Ils ont su tirer profit d'une tragédie pour acquérir influence, pouvoir et gloire. Au sommet du monde depuis quatre ans, le quatuor affronte des adversaires dont la puissance est inconcevable. Leur confiance est ébranlée. De plus, les futurs parents craignent que leur fils hérite de traits particuliers en raison de leurs génétiques modifiées. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Les nouveaux parents Reed Richards (Pedro Pascal) et Sue Storm (Vanessa Kirby) Bien que provoquées par des facteurs surnaturels, leurs inquiétudes sont rendues avec une sincérité qui nous rattache aux personnages. Pedro Pascal (Eddington, The Last of Us) communique la détresse du génie désemparé par des regards effrayés et des silences éloquents. Vanessa Kirby (Napoleon, The Crown) masque l'anxiété de la jeune mère en offrant une performance empreinte de détermination et de vulnérabilité. Dans le rôle du frère protecteur, Joseph Quinn (Gladiator II, Stranger Things) cherche à se dépasser avec un enthousiasme admirable. Principalement avec sa voix, Ebon Moss-Bachrach (The Bear) parvient à faire de The Thing une présence rassurante. En dépit des enjeux colossaux, la famille et son nouveau-né restent au cœur du récit et de nos préoccupations. Le film n'arrive pas tout à fait à faire ressentir le poids de la menace de Galactus sur toute la planète – à peine des débordements citoyens –, mais on se surprend à douter réellement du triomphe des Fantastiques. Musique et esthétisme irréprochables Le monde rétrofuturiste dans lequel les héros évoluent est d'une grande beauté. Des costumes à la technologie en passant par le mobilier et les véhicules, chaque élément de cette magnifique version des années 1960 a été réfléchi et confectionné avec soin. Chapeau au chef décorateur Kasra Farahani. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Reed Richards dans son laboratoire La superbe partition écrite par Michael Giacchino accentue l'effet de nostalgie. Le Main Theme créé pour l'occasion par le compositeur de Jurassic World et de The Incredibles – qui est grandement inspiré des BD Fantastic Four – mérite de remporter des prix. L'action est aussi mieux dosée que dans la plupart des films de superhéros. On ne se sauve pas d'un affrontement final qui coûtera des milliards de dollars en travaux municipaux, mais il est au moins satisfaisant. La première véritable apparition de Galactus au grand écran en jette. Silver Surfer n'est pas en reste. Ses effets d'intangibilité sont particulièrement réussis. C'est surtout dans l'espace qu'on la voit à l'œuvre, et on remarque que le ton et l'ambiance de First Steps ont davantage en commun avec les œuvres de science-fiction, telles Interstellar, Gravity ou The Martian. On y retrouve cette soif d'explorer l'inconnu malgré l'angoisse qu'il génère. Quand on y pense, la vie est une succession de premiers pas. En salle

Critique de Fantastic Four – First Steps
Critique de Fantastic Four – First Steps

La Presse

time6 days ago

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Critique de Fantastic Four – First Steps

La troisième fois est la bonne ! Après deux adaptations ratées, cette nouvelle version des Quatre Fantastiques transpose enfin au grand écran avec succès la sympathique et parfois touchante dynamique de la « première famille de Marvel ». Le film de Matt Shakman (la série WandaVision) intègre de manière ingénieuse les personnages créés dans les années 1960 à l'Univers cinématographique Marvel (MCU). En situant l'action dans un New York à l'esthétique rétrofuturiste, lui-même logé dans un univers parallèle à celui habituel du MCU, le quintette de scénaristes était libre de faire vivre aux superhéros une aventure indépendante des 36 films précédents de la franchise. L'origine bien connue des pouvoirs du quatuor est aussi évacuée rapidement par l'entremise d'une émission animée par un genre de Johnny Carson (Mark Gatiss) qui souligne les quatre ans de la mission spatiale qui a changé les astronautes à jamais. Ces images montrent comment les quatre scientifiques sont devenus les Quatre Fantastiques grâce à leurs actes héroïques. Désormais des idoles internationales, leurs visages sont partout, autant sur les couvertures de magazine que sur les boîtes de céréales. Mené par le génial Reed Richards (Pedro Pascal), le quatuor habite l'édifice Baxter en plein cœur de New York. À la tête de la Future Foundation, sa femme, Sue Storm (Vanessa Kirby), a convaincu les nations du monde de se démilitariser. C'est dans un climat de paix qu'ils attendent leur premier enfant. Le petit frère de Sue, Johnny (Joseph Quinn), et le vieil ami de la famille Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach) sont les oncles les plus heureux du monde, mais s'ennuient un peu de faire des voyages dans les étoiles et de cogner des méchants. Ils n'avaient toutefois pas souhaité qu'un être cosmique débarque pour leur annoncer l'annihilation prochaine de la Terre. Le soir de l'Halloween, l'énigmatique Shalla-Bal, la Surfeuse d'argent (Julia Garner), descend sur Times Square pour prévenir les New-Yorkais de l'arrivée imminente de Galactus (Ralph Ineson), le dévoreur de planètes. Les Quatre Fantastiques feront alors tout en leur possible pour arrêter une menace plus grande que nature tout en découvrant les joies et les craintes de la parentalité. Inquiétudes partagées Le titre First Steps ne fait pas allusion aux premiers pas de bébé Franklin, mais plutôt à ceux des Fantastiques à l'extérieur de leur zone de confort. Ils ont su tirer profit d'une tragédie pour acquérir influence, pouvoir et gloire. Au sommet du monde depuis quatre ans, le quatuor affronte des adversaires dont la puissance est inconcevable. Leur confiance est ébranlée. De plus, les futurs parents craignent que leur fils hérite de traits particuliers en raison de leurs génétiques modifiées. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Les nouveaux parents Reed Richards (Pedro Pascal) et Sue Storm (Vanessa Kirby) Bien que provoquées par des facteurs surnaturels, leurs inquiétudes sont rendues avec une sincérité qui nous rattache aux personnages. Pedro Pascal (Eddington, The Last of Us) communique la détresse du génie désemparé par des regards effrayés et des silences éloquents. Vanessa Kirby (Napoleon, The Crown) masque l'anxiété de la jeune mère en offrant une performance empreinte de détermination et de vulnérabilité. Dans le rôle du frère protecteur, Joseph Quinn (Gladiator II, Stranger Things) cherche à se dépasser avec un enthousiasme admirable. Principalement avec sa voix, Ebon Moss-Bachrach (The Bear) parvient à faire de The Thing une présence rassurante. En dépit des enjeux colossaux, la famille et son nouveau-né restent au cœur du récit et de nos préoccupations. Le film n'arrive pas tout à fait à faire ressentir le poids de la menace de Galactus sur toute la planète – à peine des débordements citoyens –, mais on se surprend à douter réellement du triomphe des Fantastiques. Musique et esthétisme irréprochables Le monde rétrofuturiste dans lequel les héros évoluent est d'une grande beauté. Des costumes à la technologie en passant par le mobilier et les véhicules, chaque élément de cette magnifique version des années 1960 a été réfléchi et confectionné avec soin. Chapeau au chef décorateur Kasra Farahani. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Reed Richards dans son laboratoire La superbe partition écrite par Michael Giacchino accentue l'effet de nostalgie. Le Main Theme créé pour l'occasion par le compositeur de Jurassic World et de The Incredibles – qui est grandement inspiré des BD Fantastic Four – mérite de remporter des prix. L'action est aussi mieux dosée que dans la plupart des films de superhéros. On ne se sauve pas d'un affrontement final qui coûtera des milliards de dollars en travaux municipaux, mais il est au moins satisfaisant. La première véritable apparition de Galactus au grand écran en jette. Silver Surfer n'est pas en reste. Ses effets d'intangibilité sont particulièrement réussis. C'est surtout dans l'espace qu'on la voit à l'œuvre, et on remarque que le ton et l'ambiance de First Steps ont davantage en commun avec les œuvres de science-fiction, telles Interstellar, Gravity ou The Martian. On y retrouve cette soif d'explorer l'inconnu malgré l'angoisse qu'il génère. Quand on y pense, la vie est une succession de premiers pas. En salle

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