logo
#

Dernières actualités avec #PetterSolberg

Oliver Solberg fait le show après sa victoire pleine d'autorité au rallye d'Estonie
Oliver Solberg fait le show après sa victoire pleine d'autorité au rallye d'Estonie

L'Équipe

time5 days ago

  • Sport
  • L'Équipe

Oliver Solberg fait le show après sa victoire pleine d'autorité au rallye d'Estonie

Arrivé trop tôt en catégorie reine en 2022, le Suédois, fils de Petter, champion 2003, a parfaitement saisi sa deuxième chance, ce dimanche, avec une incroyable victoire en Estonie, tout en gardant sa personnalité volubile. Dans la famille Solberg, il y avait déjà le père (Petter, champion du monde des rallyes 2003), la mère (Pernilla) ainsi que tout un tas d'oncles, tantes et cousins ayant roulé à plus ou moins haut niveau en rallye. Et voici maintenant que le fils, Oliver, est entré à son tour dans l'histoire du WRC avec sa première victoire à ce niveau, ce dimanche en Estonie. Son avènement n'est pas, en soi, une surprise tant son avenir a semblé tracé pendant des années. Mais le timing, à l'occasion d'une one-shot avec Toyota, et la manière (9 spéciales gagnées sur 20) ont bluffé. « Il nous a fait subir à tous les pilotes à temps plein du WRC une vraie humiliation », glissait Ott Tänak, deuxième, sur le podium, dans un sourire qui ne masquait pas la réalité de son propos. Ses esprits retrouvés après avoir célébré cette victoire pleine d'émotions avec ses proches, Solberg répétait, lui, plusieurs fois combien ce succès lui prenait les tripes parce que lui et son copilote, Elliott Edmondson, avaient « travaillé depuis si longtemps » pour l'obtenir. Propos étonnant du troisième plus jeune vainqueur de l'histoire à 23 ans et 9 mois ? Pas tant que ça. Le Suédois, qui a pris la nationalité de sa mère, a toujours baigné dans le rallye, se voyant offrir sa première voiture à cinq ans. Et il roule en compétition depuis 2017. À l'image d'un Kalle Rovanperä (avec lequel il partage la spécificité d'avoir un père vainqueur en WRC), Solberg avait débuté en Lettonie, jeune (à 16 ans). En 2017 également, il avait choisi d'intégrer l'Autosport Academy FFSA au Mans, y passant trois ans et côtoyant des pistards tels que Théo Pourchaire, Arthur Leclerc ou Victor Martins à l'époque. Avec quelques conseils d'Ogier Sa carrière était alors sur une trajectoire linéaire (titre en Lettonie en 2019, première victoire en ERC, le Championnat d'Europe, en 2020...). Quelques piges réussies en 2021 dans la catégorie reine lui permettaient même de décrocher un volant à plein temps chez Hyundai, à 20 ans, pour 2022. Le crash, alimenté par plusieurs grosses sorties de route, est violent. Sans la moindre victoire de spéciale (il a obtenu la première vendredi), ni podium, il est congédié par la marque coréenne avant même la fin de saison. Toujours soutenu par Monster, la boisson énergisante (qui a aussi accompagné son père dans sa carrière en rally-cross), il repasse par la case WRC2 mais y loupe le titre d'un rien en 2024. Il est en larmes lorsqu'il réalise que cette couronne lui échappe, avec le sentiment de subir un nouveau coup d'arrêt sans savoir, alors, si une nouvelle chance viendra un jour, à ce niveau ou au-dessus. S'il a su la saisir avec une maîtrise étonnante ce week-end, Solberg n'a pas changé de personnalité - qui rappelle d'ailleurs celle de son père - au fil de ces mésaventures. Avec ses émotions à fleur de peau, son langage « imagé » (il a encore écopé de 2000 € d'amende avec sursis pour avoir utilisé le mot « Fuck » lors d'une interview devant public en marge du rallye) et ses analyses aussi approfondies que sincères à l'arrivée des spéciales, il apporte un vrai vent de fraîcheur. C'est aussi le cas sur les réseaux sociaux où il est très actif et compte quasiment autant d'abonnés (350 000) que la plupart des cadors de la discipline (seul Rovanperä est largement devant à 468 000). Mais ce sont bien ses résultats, nourris par une vraie soif d'apprendre auprès des meilleurs (il n'a pas hésité à téléphoner à Sébastien Ogier avant le rallye pour lui demander un maximum de conseils), qui devraient lui offrir - a minima - de nouvelles piges en Rally1. En attendant, c'est en WRC2 qu'il s'alignera en Finlande dans deux semaines, de quoi garder les pieds bien sur terre.

WRC : première victoire pour le Suédois Oliver Solberg lors du rallye d'Estonie
WRC : première victoire pour le Suédois Oliver Solberg lors du rallye d'Estonie

Le Figaro

time5 days ago

  • Sport
  • Le Figaro

WRC : première victoire pour le Suédois Oliver Solberg lors du rallye d'Estonie

À 23 ans, le fils de Petter Solberg, champion du monde en 2003, a décroché son premier succès en carrière. Le jeune Suédois Oliver Solberg a remporté sa première victoire dans la catégorie reine du championnat du monde des rallyes WRC en s'imposant en Estonie dimanche devant les cadors de la discipline. À 23 ans, Oliver Solberg a magnifiquement exploité l'opportunité offerte par Toyota qui lui a confié le volant d'une de ses voitures pour cette 8e épreuve, sur 14, du championnat en l'absence de l'octuple champion du monde français Sébastien Ogier qui ne participe pas à toutes les épreuves du championnat. Le Suédois s'est emparé de la tête du rallye dès la 2e journée vendredi et ne l'a plus quittée, devançant à l'arrivée les deux Hyundai du local de l'étape, l'Estonien Ott Tänak, champion du monde 2019, et du Belge Thierry Neuville, champion du monde en titre de plusieurs dizaines de secondes. «Après tout cela, après tant d'années à essayer, essayer, essayer, rêver, moi et Elliott (son équipier) on l'a finalement fait», s'est exclamé Solberg en larmes à l'arrivée. «Je n'ai jamais eu un si bon moment dans ma vie», a-t-il ajouté. Publicité Il a montré tout au long du rallye une grande maîtrise dans des conditions qui se sont montrées difficiles, surtout dimanche avec l'apparition de la pluie. Jovial pour un Suédois, toujours souriant et maniant aisément l'humour, Oliver Solberg rappelle son père, Petter Solberg, champion du monde WRC en 2003 et surnommé «Mister Hollywood» en raison de son goût pour le «show». Si Petter Solberg est Norvégien, Oliver est lui Suédois, la nationalité de sa mère, Pernilla Solberg, qui s'est elle-même illustrée en rallye à l'échelon national. Tänak nouveau leader au championnat Après avoir débuté dans la catégorie reine WRC1 en 2022 avec Hyundai en disputant quelques rallyes, Oliver Solberg est «redescendu» cette année en WRC2, la catégorie inférieure, et y menait le championnat avant la manche estonienne. Toyota lui a proposé pour celle-ci le volant d'une Yaris WRC1 et il ne s'est pas fait prier pour l'accepter. Sa victoire le place au premier plan de la jeune génération de rallymen avec le Finlandais Kalle Rovanperä, déjà double champion du monde WRC1 à 24 ans, l'autre finlandais Sami Pajari, 23 ans, et le Français Adrien Fourmaux, un peu plus âgé à 30 ans, 5e dimanche. Sébastien Ogier, le vétéran du WRC fort de ses huit titres dans la discipline, a lui 41 ans, le champion sortant Thierry Neuville en a 37, tout comme Ott Tänak, champion du monde en 2019. La relève piaffe donc pour prendre les premiers rôles alors que le WRC se cherche un avenir. Ogier, malgré ses apparitions sporadiques, a déjà remporté trois manches depuis le début de la saison et fera son retour en Finlande à la fin du mois. S'il lui sera difficile avec ce programme à la carte de jouer le titre, il pourrait toutefois profiter de la lutte entre Ott Tänak et Elfyn Evans (Toyota). Ce dernier, qui n'a terminé que 6e en Estonie, s'est fait chiper la première place du classement provisoire du championnat pour un petit point par Tänak et Ogier n'est qu'à 21 points du nouveau leader.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store