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WRC : première victoire pour le Suédois Oliver Solberg lors du rallye d'Estonie

WRC : première victoire pour le Suédois Oliver Solberg lors du rallye d'Estonie

Le Figaro3 days ago
À 23 ans, le fils de Petter Solberg, champion du monde en 2003, a décroché son premier succès en carrière.
Le jeune Suédois Oliver Solberg a remporté sa première victoire dans la catégorie reine du championnat du monde des rallyes WRC en s'imposant en Estonie dimanche devant les cadors de la discipline. À 23 ans, Oliver Solberg a magnifiquement exploité l'opportunité offerte par Toyota qui lui a confié le volant d'une de ses voitures pour cette 8e épreuve, sur 14, du championnat en l'absence de l'octuple champion du monde français Sébastien Ogier qui ne participe pas à toutes les épreuves du championnat.
Le Suédois s'est emparé de la tête du rallye dès la 2e journée vendredi et ne l'a plus quittée, devançant à l'arrivée les deux Hyundai du local de l'étape, l'Estonien Ott Tänak, champion du monde 2019, et du Belge Thierry Neuville, champion du monde en titre de plusieurs dizaines de secondes. «Après tout cela, après tant d'années à essayer, essayer, essayer, rêver, moi et Elliott (son équipier) on l'a finalement fait», s'est exclamé Solberg en larmes à l'arrivée. «Je n'ai jamais eu un si bon moment dans ma vie», a-t-il ajouté.
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Il a montré tout au long du rallye une grande maîtrise dans des conditions qui se sont montrées difficiles, surtout dimanche avec l'apparition de la pluie. Jovial pour un Suédois, toujours souriant et maniant aisément l'humour, Oliver Solberg rappelle son père, Petter Solberg, champion du monde WRC en 2003 et surnommé «Mister Hollywood» en raison de son goût pour le «show». Si Petter Solberg est Norvégien, Oliver est lui Suédois, la nationalité de sa mère, Pernilla Solberg, qui s'est elle-même illustrée en rallye à l'échelon national.
Tänak nouveau leader au championnat
Après avoir débuté dans la catégorie reine WRC1 en 2022 avec Hyundai en disputant quelques rallyes, Oliver Solberg est «redescendu» cette année en WRC2, la catégorie inférieure, et y menait le championnat avant la manche estonienne. Toyota lui a proposé pour celle-ci le volant d'une Yaris WRC1 et il ne s'est pas fait prier pour l'accepter. Sa victoire le place au premier plan de la jeune génération de rallymen avec le Finlandais Kalle Rovanperä, déjà double champion du monde WRC1 à 24 ans, l'autre finlandais Sami Pajari, 23 ans, et le Français Adrien Fourmaux, un peu plus âgé à 30 ans, 5e dimanche.
Sébastien Ogier, le vétéran du WRC fort de ses huit titres dans la discipline, a lui 41 ans, le champion sortant Thierry Neuville en a 37, tout comme Ott Tänak, champion du monde en 2019. La relève piaffe donc pour prendre les premiers rôles alors que le WRC se cherche un avenir. Ogier, malgré ses apparitions sporadiques, a déjà remporté trois manches depuis le début de la saison et fera son retour en Finlande à la fin du mois. S'il lui sera difficile avec ce programme à la carte de jouer le titre, il pourrait toutefois profiter de la lutte entre Ott Tänak et Elfyn Evans (Toyota). Ce dernier, qui n'a terminé que 6e en Estonie, s'est fait chiper la première place du classement provisoire du championnat pour un petit point par Tänak et Ogier n'est qu'à 21 points du nouveau leader.
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