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Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann critique le coup de fil de Macron à Poutine
Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann critique le coup de fil de Macron à Poutine

Le Figaro

time21 hours ago

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Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann critique le coup de fil de Macron à Poutine

«Tant que Vladimir Poutine menace la sécurité des Européens, nous ne lui parlons pas», a fait valoir l'eurodéputé PS-Place publique, dimanche soir sur BFMTV. L'eurodéputé français Raphaël Glucksmann a estimé dimanche que le coup de fil d'Emmanuel Macron à Vladimir Poutine «ne donnera(it) rien», déplorant qu'il «envoie le message» au dirigeant russe qu'on peut «travailler ensemble» sur ce qui ne concerne pas l'Ukraine. «La seule chose dont nous devons parler avec lui, c'est du retrait des troupes russes d'Ukraine», au nom de «la sécurité des Européens», a déclaré le leader de Place publique sur BFMTV. «La seule chose que ça donnera, ça enverra le message que l'Ukraine est devenue un sujet comme un autre», a-t-il soupiré. Dans le communiqué de l'Élysée, publié après cet appel mardi, le premier depuis septembre 2022, entre les deux présidents, «l'Ukraine, c'est quatre lignes, tout le reste, c'est 'nous allons travailler ensemble sur l'Iran'», a-t-il regretté. «Si l'Ukraine s'effondre, c'est toute la sécurité européenne qui s'effondre», a répété Raphaël Glucksmann, appelant à «écouter nos services de sécurité, les services de sécurité allemands, danois, polonais, quand ils nous disent que le plan de Poutine, c'est l'invasion d'un pays membre de l'Union européenne et de l'Otan avant 2029». Publicité «Il attaque encore plus fort» «Tant que Vladimir Poutine menace la sécurité des Européens, nous ne lui parlons pas», a-t-il tancé, refusant que la France fasse «semblant qu'on peut continuer à avoir des relations diplomatiques avec lui tant qu'il n'y a pas la paix en Ukraine». Il a d'ailleurs relevé que depuis cet échange avec Emmanuel Macron, «il n'y a jamais eu des bombardements aussi forts sur Kiev». «À chaque fois que Vladimir Poutine perçoit chez nous la tentation d'un retour à la discussion ou à la normale avec lui, eh bien il attaque encore plus fort», a regretté le responsable politique. Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine se sont parlé mardi, affichant leurs divergences sur le conflit en Ukraine mais se disant prêts à coopérer pour encadrer le programme nucléaire iranien après les dégâts causés par les frappes israéliennes et américaines.

Tribune cosignée par Retailleau sur l'énergie dans Le Figaro : du «populo-trumpisme», raille Glucksmann
Tribune cosignée par Retailleau sur l'énergie dans Le Figaro : du «populo-trumpisme», raille Glucksmann

Le Figaro

timea day ago

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Tribune cosignée par Retailleau sur l'énergie dans Le Figaro : du «populo-trumpisme», raille Glucksmann

Le ministre de l'Intérieur s'est attiré les foudres d'une partie du gouvernement, après avoir signé, en tant que président des Républicains, une tribune plaidant pour la fin des «subventions publiques» à l'éolien au photovoltaïque. Quatre jours après sa publication sur le site Le Figaro, la tribune cosignée par Bruno Retailleau, en sa qualité de président des Républicains (LR), appelant à «rebâtir un parc nucléaire» mais surtout à stopper les «subventions publiques» à l'éolien et au photovoltaïque, continue de faire des vagues dans la vie politique. Par son initiative, le ministre de l'Intérieur a fait bondir une grande partie de la macronie : du secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, à la ministre de l'Écologie Agnès Pannier-Runacher - qui a dénoncé une démarche «populiste», «dangereuse» et relevant de la «petite politique» - en passant par premier ministre François Bayrou. Une vive passe d'armes qui a conduit le président de la République à recadrer Bruno Retailleau, lui enjoignant de ne pas «tout caricaturer» et à «sortir des lubies». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Désormais, c'est la gauche - qui a fait de l'écologie l'un de ses principaux chevaux de bataille - qui s'empare à son tour de la polémique. Dimanche soir, l'une de ses figures montantes en vue de la prochaine présidentielle est montée au créneau : Raphaël Glucksmann. Alors que l'eurodéputé PS-Place publique laisse de moins en moins planer le doute sur ses ambitions pour le scrutin élyséen - il a présenté il y a deux semaines sa «vision pour la France», véritable préprogramme présidentiel actant la rupture avec Jean-Luc Mélenchon - le voilà qui s'attaque à Bruno Retailleau, qu'il pourrait bien retrouver d'ici quelques mois sur la ligne de départ vers l'Élysée. À lire aussi Entre Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon, le match qui vient à gauche Publicité Invité dimanche soir de BFMTV, l'essayiste s'en est violemment pris à la position «populo-trumpisme» du Vendéen sur l'énergie, en référence à la politique du président américain dans la lutte contre le réchauffement climatique. En «embrassant la cause» du milliardaire Républicain, a-t-il lancé, l'hôte de la place Beauvau «dit qu'on cesse dans le renouvelable alors que la France souffre de sous-investissements dans le renouvelable par rapport à tous nos partenaires européens». Pour Raphaël Glucksmann, Bruno Retailleau incarne surtout «cette offensive anti-écologique» que «l'on voit partout en Occident», dénonçant «un backlash (contrecoup, NDLR), un retour de bâton anti-écologiste», qu'il juge être une «catastrophe culturelle et politique» face à la crise climatique. Et l'élu strasbourgeois d'étayer son raisonnement par une comparaison entre la France et le pays de l'Oncle Sam : «Aux États-Unis, on peut partir en guerre contre les renouvelables, parce que vous avez du pétrole et du gaz à foison - c'est mauvais pour la planète - mais le programme trumpiste 'drill, drill, drill (forer, forer, forer, NDLR)' ne peut pas marcher en Europe.» L'occasion aussi pour Raphaël Glucksmann de préciser la ligne de son parti sur le sujet : «On veut conforter le rôle du nucléaire, on n'est pas dans un esprit antinucléaire du tout. Mais le nucléaire seul ne suffit pas et donc il faut investir massivement dans les renouvelables.» Une position qui s'inscrit plus largement dans la «révolution énergétique» qu'il appelle de ses vœux, considérant qu'«on ne sortira pas de notre addiction aux énergies fossiles simplement par le nucléaire».

Présidentielle 2027 : pour l'Insoumise Mathilde Panot, Raphaël Glucksmann représente un «autre Macron possible»
Présidentielle 2027 : pour l'Insoumise Mathilde Panot, Raphaël Glucksmann représente un «autre Macron possible»

Le Figaro

timea day ago

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Présidentielle 2027 : pour l'Insoumise Mathilde Panot, Raphaël Glucksmann représente un «autre Macron possible»

Invitée dimanche midi de BFMTV, la chef de file des députés LFI a fustigé la ligne politique de l'eurodéputé PS-Place Publique qu'elle qualifie de «gauche d'accompagnement». Presque inévitable, le duel entre Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann s'intensifie à mesure que se profile l'élection présidentielle de 2027. Depuis les européennes, puis les législatives post-dissolution de l'an dernier, les deux figures, qui posent leurs jalons en vue de l'échéance élyséenne, s'opposent avec virulence, ravivant l'antagonisme désormais classique entre les «deux gauches irréconciliables», selon l'expression popularisée en 2016 par le premier ministre d'alors, Manuel Valls. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard À moins de deux ans du scrutin, leurs lieutenants s'observent surtout à distance. Côté Insoumis, on surveille de très près la montée en puissance de la nouvelle figure de proue de la «social-démocratie» française, - la seule qui à gauche, avec 11-12% d'intentions de vote mesurées dans les dernières enquêtes, semble en mesure de menacer Jean-Luc Mélenchon au premier tour. De quoi pousser les cadres LFI à installer le match vis-à-vis de l'opinion, en tirant à boulets rouges sur Raphaël Glucksmann, qu'ils accusent de trahir son camp en raison sa supposée proximité idéologique avec le centre gauche. À l'image de Mathilde Panot, qui s'en est prise directement, ce dimanche au cofondateur du parti Place publique. À lire aussi «Elle écoute des gens qui la manipulent» : Mélenchon estime pouvoir réparer la fracture avec la communauté juive, «dressée» contre lui Publicité À la lumière de la «vision pour la France» de Raphaël Glucksmann présentée fin juin en guise de préprogramme présidentiel - dans l'espoir que sa sensibilité politique «arrête de se faire marcher dessus» par LFI - , la chef de file des députés Insoumis l'a accusé d'être un «autre Macron possible», reprenant ainsi la formule de sa collègue Clémence Guetté dans une récente note de blog. Dans son viseur : la méthode de l'essayiste, qui aurait écarté «les trois quarts des mesures d'urgence du Nouveau Front populaire : sur 30, 21 ne se trouvent plus». Parmi elles, figureraient «le retour à la retraite à 62 ans et à 60 ans, l'abrogation de ParcourSup ou (encore) l'augmentation immédiate le Smic». Une opposition commune à la primaire Afin de faire de Raphaël Glucksmann le principal adversaire de LFI en vue de 2027, Mathilde Panot l'a ensuite présenté comme l'incarnation de la «gauche d'accompagnement», par opposition à la «gauche de rupture» dont le mouvement mélenchoniste se veut le porte-drapeau. Une charge coordonnée avec d'autres Insoumis, révélatrice d'une certaine fébrilité dans leurs rangs face à l'ascension politique de Raphaël Glucksmann, arrivé en tête (13,8%) de la gauche aux européennes de 2024. Au point, désormais, de faire de l'ombre à leur champion. Si tout oppose les deux candidats putatifs à la fonction suprême, tant sur le fond que sur la forme, ils partagent néanmoins un point commun : leur opposition viscérale à une primaire, pourtant défendue par le reste de la gauche, chacun essayant, dans son couloir, de s'imposer dans les sondages pour incarner au mieux le vote utile. Un an après la création précipitée du NFP en pleine campagne des législatives, la gauche dite unitaire, regroupant socialistes et écologistes, a fait, mercredi dernier, «le serment» de présenter un «candidat commun» pour 2027. Reste maintenant à convaincre le PCF, LFI, et donc Raphaël Glucksmann.

Présidentielle de 2027 : pour Mathilde Panot, Raphaël Glucksmann incarne « un autre Macron possible »
Présidentielle de 2027 : pour Mathilde Panot, Raphaël Glucksmann incarne « un autre Macron possible »

Le Parisien

timea day ago

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Présidentielle de 2027 : pour Mathilde Panot, Raphaël Glucksmann incarne « un autre Macron possible »

Il ne s'est pas officiellement déclaré pour 2027 , mais La France insoumise (LFI) en a déjà fait son adversaire. À deux ans de la présidentielle , les Insoumis ont installé un duel avec le leader de Place Publique Raphaël Glucksmann , qui pourrait se déclarer candidat pour l'Élysée. « Monsieur Glucksmann est aujourd'hui un autre Macron possible », a taclé Mathilde Panot , la présidente du groupe LFI à l'Assemblée sur BFMTV dimanche. Selon la députée du Val-de-Marne, « sur les trente mesures d'urgence qui étaient dans le programme du Nouveau Front populaire (NFP), 21 ne se trouvent plus » dans le programme de l'eurodéputé - qu'il a présenté le 23 juin - citant par exemple « le fait de revenir à la retraite à 62 ans et à 60 ans », l'abrogation de Parcoursup ou encore « le fait d'augmenter immédiatement le Smic ». « Lorsque vous enlevez les trois quarts des mesures d'urgence du Nouveau Front populaire, vous êtes plutôt dans une gauche d'accompagnement », a-t-elle jugé à propos de Raphaël Glucksmann, LFI se qualifiant davantage dans « une gauche de rupture ». Des termes déjà employés dans la semaine par le député insoumis Paul Vannier, qui avait déclaré, en petit comité : « Il y aura lui et nous, à gauche. Comme d'habitude, la gauche d'accompagnement et la gauche de rupture. » « Un autre Macron est possible », avait aussi déjà écrit la députée Clémence Guetté sur une note de blog, en réaction à la présentation du programme de Raphaël Glucksmann, l'accusant d'omettre « des pans entiers des combats pourtant indispensables quand on prétend parler à la gauche ». « Son programme est plus proche du programme d'Emmanuel Macron en 2017 que du programme du Nouveau Front populaire », que Raphaël Glucksmann avait pourtant approuvé, a aussi martelé Manuel Bompard, le coordinateur national de LFI. Les Insoumis se frottent aussi les mains de l'arrivée au sein de Place publique de Sacha Houlié, ex-macroniste , après celle de l'ex-ministre de la Santé Aurélien Rousseau. Parmi les mieux placés dans les sondages à gauche à ce stade, l'essayiste de 53 ans, très identifié sur la défense de l'Ukraine et de l'Europe, est devenu synonyme d'inquiétude pour LFI, qui a décidé d'en faire son principal adversaire à gauche . Un duel d'autant plus évident que l'eurodéputé porte une ligne clairement anti-LFI, et assume le principe des deux gauches irréconciliables.

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