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24 Heures
31-07-2025
- Politics
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L'UE va lancer son contrôle automatisé aux frontières en octobre
Les voyageurs de pays tiers se rendant en Europe pour un court séjour verront leurs nom, numéro de passeport, empreintes digitales et photo enregistrés aux frontières. Publié aujourd'hui à 11h21 Mis à jour il y a 4 minutes Du changement à venir aux frontières européennes pour le contrôle des voyageurs des pays tiers. KEYSTONE Rendez-vous le 12 octobre: l'Union européenne a annoncé mercredi qu'elle commencerait à mettre en place dans deux mois le contrôle automatisé à ses frontières , qui doit à terme remplacer le tampon manuel sur les passeports. Ce nouveau système recensera dans un fichier commun les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers se rendant en Europe pour un court séjour. «Cela nous aidera à savoir qui entre dans l'UE et qui en sort», a déclaré le commissaire européen chargé des questions migratoires, Magnus Brunner. Une mise en place de longue durée La mise en place de ce système, en débat depuis près de dix ans, sera toutefois échelonnée dans le temps. «Les États membres, les voyageurs et les entreprises auront le temps de s'adapter au nouveau système», a affirmé la Commission. Le système «entrée/sortie» suscite la réticence de certaines compagnies de transport, qui craignent qu'il n'allonge les files d'attente dans les aéroports ou les gares. Le maire de Londres craint le «chaos» Le maire de Londres, Sadiq Khan, s'était aussi inquiété que ce système ne provoque le «chaos» dans sa ville, en particulier à la gare de St. Pancras d'où partent et arrivent les trains Eurostar. Les autorités britanniques ont d'ores et déjà averti leurs ressortissants que «quelques minutes» d'attente supplémentaires seront nécessaires pour que «chaque passager» franchisse les frontières. L'Exécutif européen assure que des campagnes d'information permettront de fluidifier le lancement de ce système. Et insiste sur le fait qu'il permettra de «prévenir la migration irrégulière et à protéger la sécurité des citoyens européens». Vingt-neuf pays participeront à ce contrôle automatisé: tous les pays de l'UE, mis à part Chypre et l'Irlande. Mais aussi l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. Au sujet du contrôle aux frontières Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
30-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Cela nous aidera à savoir qui entre dans l'UE et qui en sort » : contrôle automatisé aux frontières européennes à partir du 12 octobre
L'Union européenne a annoncé mercredi qu'elle commencerait à mettre en place à partir du 12 octobre le contrôle automatisé à ses frontières , qui doit à terme remplacer le tampon manuel sur les passeports. Ce nouveau système recensera dans un fichier commun les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers se rendant en Europe pour un court séjour. « Cela nous aidera à savoir qui entre dans l'UE et qui en sort », a déclaré le commissaire européen chargé des questions migratoires, Magnus Brunner. Tous les pays de l'UE mis à part Chypre et l'Irlande participeront à ce contrôle automatisé. D'autres pays comme l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse l'adopteront aussi. La mise en place de ce système, en débat depuis près de dix ans , sera toutefois échelonnée dans le temps. Le système « entrée/sortie » suscite la réticence de certaines compagnies de transport qui craignent qu'il n'allonge les files d'attente dans les aéroports ou les gares. Le maire de Londres Sadiq Khan s'était inquiété en février 2024 que ce système ne provoque le « chaos » dans sa ville, en particulier à la gare de St Pancras d'où partent et arrivent les trains Eurostar. Les contrôles de passeport pour les passagers voyageant vers la France sont effectués avant le départ à Londres, ce qui permet aux passagers d'arriver en France sans avoir à passer par des contrôles supplémentaires. Les autorités britanniques ont d'ores et déjà averti leurs ressortissants que « quelques minutes » d'attentes supplémentaires seront nécessaires pour que « chaque passager » franchisse les frontières. L'exécutif européen assure que des campagnes d'information permettront de fluidifier le lancement de ce système. Elle insiste aussi sur le fait qu'il permettra de « prévenir la migration irrégulière et à protéger la sécurité des citoyens européens ».


Le Figaro
30-07-2025
- Politics
- Le Figaro
L'UE va lancer son contrôle automatisé aux frontières
Dès le 12 octobre prochain, un nouveau système recensera dans un fichier commun les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers se rendant en Europe pour un court séjour. Rendez-vous le 12 octobre : l'Union européenne a annoncé ce mercredi qu'elle commencerait à mettre en place dans deux mois le contrôle automatisé à ses frontières. À terme, cela devra remplacer le tampon manuel sur les passeports. Ce nouveau système recensera dans un fichier commun les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers se rendant en Europe pour un court séjour. «Cela nous aidera à savoir qui entre dans l'UE et qui en sort», a déclaré le commissaire européen chargé des questions migratoires, Magnus Brunner. Publicité La mise en place de ce système, en débat depuis près de dix ans, sera toutefois échelonnée dans le temps. «Les États membres, les voyageurs et les entreprises auront le temps de s'adapter au nouveau système», a affirmé la Commission. «Prévenir la migration irrégulière» Le système «entrée/sortie» suscite la réticence de certaines compagnies de transport qui craignent qu'il n'allonge les files d'attente dans les aéroports ou les gares. Le maire de Londres Sadiq Khan s'était aussi inquiété que ce système ne provoque le «chaos» dans sa ville, en particulier à la gare de St Pancras d'où partent et arrivent les trains Eurostar. Les autorités britanniques ont d'ores et déjà averti leurs ressortissants que «quelques minutes» d'attentes supplémentaires seront nécessaires pour que «chaque passager» franchisse les frontières. L'exécutif européen assure que des campagnes d'information permettront de fluidifier le lancement de ce système. Et insiste sur le fait qu'il permettra de «prévenir la migration irrégulière et à protéger la sécurité des citoyens européens». Vingt-neuf pays participeront à ce contrôle automatisé: tous les pays de l'UE mis à part Chypre et l'Irlande. Mais aussi l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.


Le Figaro
28-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«C'est un ami à moi» : Keir Starmer interrompt Donald Trump venant de critiquer le maire de Londres
Le président américain s'en est pris à Sadiq Khan, estimant qu'il fait «un très mauvais travail», lors d'une conférence de presse en Écosse aux côtés du premier ministre britannique qui n'a pas tardé à réagir. Le président américain Donald Trump s'en est pris à nouveau au maire de Londres Sadiq Khan, lors d'une conférence de presse en Écosse aux côtés du premier ministre britannique Keir Starmer, qui est intervenu pour rappeler que c'était son «ami». Interrogé par une journaliste sur son intention de venir à Londres en septembre lors de sa visite d'État, Donald Trump a répondu par l'affirmative, tout en précisant aussitôt: «Je ne suis pas un fan de votre maire. Je pense qu'il fait un très mauvais travail». «C'est quelqu'un de méchant», a poursuivi le républicain, avant que Keir Starmer ne l'interrompe, rappelant dans un rire gêné: «C'est un ami à moi». Mais Donald Trump, imperturbable, de répéter: «Je pense qu'il fait un très mauvais travail». La relation entre le maire de Londres - un travailliste, comme Keir Starmer - et le milliardaire américain a toujours été marquée par des tensions. Publicité «Un très mauvais travail sur le terrorisme» Un porte-parole de Sadiq Khan, à la tête de la mairie de Londres depuis 2016, a indiqué que ce dernier était «ravi que le président Trump veuille venir dans la meilleure ville du monde». «Il verra comment notre diversité nous rend plus forts, et non pas plus faibles, plus riches, et non pas plus pauvres», a-t-il ajouté. En 2019, le président américain avait affirmé que Sadiq Khan, fils d'immigrés pakistanais et musulman pratiquant, faisait «un très mauvais travail sur le terrorisme». De son côté, l'édile travailliste avait accusé Donald Trump de représenter un «populisme de droite dure», avant de donner son aval à la présence d'un énorme bébé gonflable à l'effigie du président américain lors d'une manifestation à Londres en juin 2019. En novembre dernier, il avait accusé Donald Trump de s'en être pris à lui durant son premier mandat à cause de sa «couleur de peau» et de sa religion. Donald Trump effectue depuis vendredi soir une visite en Écosse mêlant golf, diplomatie et discussions commerciales. Il reviendra au Royaume-Uni pour une visite d'État du 17 au 19 septembre, la deuxième pour le républicain.


La Presse
07-07-2025
- Politics
- La Presse
Londres commémore les 20 ans des attentats meurtriers de juillet 2005
Le maire de Londres, Sadiq Khan, et le premier ministre britannique, Keir Starmer, déposent des gerbes de fleurs au monument de Hyde Park. (Londres) Le roi Charles III, le premier ministre Keir Starmer et d'innombrables Londoniens ont souligné lundi le 20e anniversaire des attentats de 2005 dans les transports en commun de Londres, l'attaque la plus meurtrière contre la capitale britannique depuis la Seconde Guerre mondiale. Jill Lawless Associated Press Cinquante-deux personnes ont péri et plus de 770 ont été blessées lorsque quatre Britanniques, inspirés par Al-Qaïda, se sont fait exploser dans trois rames de métro et un autobus à l'heure de pointe du matin, le 7 juillet 2005. Il s'agissait des premiers attentats-suicides en sol européen. Deux semaines plus tard, quatre autres kamikazes ont tenté une attaque similaire, mais leurs engins n'ont pas explosé. Personne n'avait été blessé. Les attentats de juillet 2005 restent gravés dans la mémoire collective londonienne, et cet anniversaire a été marqué par des évènements tels qu'une cérémonie au mémorial du 7 juillet à Hyde Park et une cérémonie commémorative à la cathédrale Saint-Paul. À 8 h 50, au moment même où la première bombe a explosé il y a 20 ans, le premier ministre Starmer et le maire de Londres, Sadiq Khan, ont déposé des gerbes de fleurs au monument de Hyde Park, un ensemble de 52 colonnes d'acier commémorant les victimes. Dans les stations de métro proches du lieu des explosions, le personnel et les usagers ont observé une minute de silence. À Saint-Paul, 52 000 pétales blancs ont flotté du dôme de la cathédrale tandis que Thelma Stober, survivante, et Saba Edwards, dont la mère, Behnaz Mozakka, a péri dans les attentats, ont lu les noms des 52 victimes. Le doyen de la cathédrale Saint-Paul, Andrew Tremlett, a déclaré que les attentats avaient « laissé de profondes cicatrices dans l'âme de notre capitale ». « Ici, sous le dôme de cette grande église, si souvent symbole de résilience face à l'adversité, nous gardons dans nos cœurs la douleur du passé et l'espoir de l'avenir », a-t-il affirmé à l'assemblée de 1200 personnes. « Nous rendons grâce pour l'esprit de cette ville : son ouverture, sa persévérance et son refus inébranlable de laisser la haine l'emporter. » « Un profond sentiment d'injustice » Dan Biddle, qui a perdu ses deux jambes dans l'explosion d'une rame de métro près de la station Edgware Road, a confié que cette journée suscitait des émotions mitigées. « On est reconnaissant d'avoir survécu, on ressent une immense tristesse et un immense chagrin, mais on ressent toujours ce profond sentiment d'injustice qu'il n'y ait pas eu l'enquête publique suggérée ou qu'on n'ait pas examiné les circonstances de ce qui n'a pas fonctionné », a-t-il déclaré à la BBC. M. Biddle a également rappelé « l'acte de bravoure phénoménal » d'un passager blessé qui a rampé dans le tunnel, lui a administré les premiers soins et a contribué à lui sauver la vie. Le roi a déclaré dans un message que « ses pensées les plus sincères et ses prières les plus sincères accompagnent tous ceux dont la vie a été bouleversée à jamais lors de cette terrible journée d'été ». Il a ajouté que le pays pouvait s'inspirer du courage des services d'urgence et des autres personnes intervenues lors de l'attaque, ainsi que des « innombrables témoignages de courage et de compassion extraordinaires qui ont émergé des ténèbres de cette journée ». Charles a également salué « l'esprit d'unité qui a aidé Londres et notre nation à guérir ». « Alors que nous nous souvenons de ceux que nous avons perdus, profitons de ce 20e anniversaire pour réaffirmer notre engagement à bâtir une société où les personnes de toutes confessions et de tous horizons peuvent vivre ensemble dans le respect et la compréhension mutuels, en restant toujours fermes face à ceux qui cherchent à nous diviser », a-t-il soutenu. Dans un autre message, le premier ministre a affirmé que « ceux qui ont tenté de nous diviser ont échoué. Nous étions solidaires à l'époque, et nous sommes solidaires aujourd'hui ». Une menace toujours présente La ministre de l'Intérieur, Yvette Cooper, a déclaré que le 7 juillet 2005 avait été l'un des « jours les plus sombres » de l'histoire britannique. Elle a dit que, 20 ans plus tard, « le terrorisme extrémiste islamiste demeure la plus grande menace » pour la sécurité nationale, suivi par le terrorisme d'extrême droite et les nouvelles « menaces hybrides » provenant d'États hostiles, du crime organisé et des cyberattaques. Elle a assuré que le gouvernement « s'attaquerait sans relâche aux menaces qui pèsent sur notre sécurité nationale ».