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«C'est un ami à moi» : Keir Starmer interrompt Donald Trump venant de critiquer le maire de Londres

«C'est un ami à moi» : Keir Starmer interrompt Donald Trump venant de critiquer le maire de Londres

Le Figaro28-07-2025
Le président américain s'en est pris à Sadiq Khan, estimant qu'il fait «un très mauvais travail», lors d'une conférence de presse en Écosse aux côtés du premier ministre britannique qui n'a pas tardé à réagir.
Le président américain Donald Trump s'en est pris à nouveau au maire de Londres Sadiq Khan, lors d'une conférence de presse en Écosse aux côtés du premier ministre britannique Keir Starmer, qui est intervenu pour rappeler que c'était son «ami». Interrogé par une journaliste sur son intention de venir à Londres en septembre lors de sa visite d'État, Donald Trump a répondu par l'affirmative, tout en précisant aussitôt: «Je ne suis pas un fan de votre maire. Je pense qu'il fait un très mauvais travail».
«C'est quelqu'un de méchant», a poursuivi le républicain, avant que Keir Starmer ne l'interrompe, rappelant dans un rire gêné: «C'est un ami à moi». Mais Donald Trump, imperturbable, de répéter: «Je pense qu'il fait un très mauvais travail». La relation entre le maire de Londres - un travailliste, comme Keir Starmer - et le milliardaire américain a toujours été marquée par des tensions.
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«Un très mauvais travail sur le terrorisme»
Un porte-parole de Sadiq Khan, à la tête de la mairie de Londres depuis 2016, a indiqué que ce dernier était «ravi que le président Trump veuille venir dans la meilleure ville du monde». «Il verra comment notre diversité nous rend plus forts, et non pas plus faibles, plus riches, et non pas plus pauvres», a-t-il ajouté. En 2019, le président américain avait affirmé que Sadiq Khan, fils d'immigrés pakistanais et musulman pratiquant, faisait «un très mauvais travail sur le terrorisme».
De son côté, l'édile travailliste avait accusé Donald Trump de représenter un «populisme de droite dure», avant de donner son aval à la présence d'un énorme bébé gonflable à l'effigie du président américain lors d'une manifestation à Londres en juin 2019. En novembre dernier, il avait accusé Donald Trump de s'en être pris à lui durant son premier mandat à cause de sa «couleur de peau» et de sa religion. Donald Trump effectue depuis vendredi soir une visite en Écosse mêlant golf, diplomatie et discussions commerciales. Il reviendra au Royaume-Uni pour une visite d'État du 17 au 19 septembre, la deuxième pour le républicain.
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Le suspect est un voisin de 60 ans qui réside à une cinquantaine de mètres de l'édile. Il l'a «frappé au niveau du thorax et du bras», lui portant «trois coups», dont deux au niveau du thorax, a précisé le procureur ce dimanche. Publicité Le fils du maire a été appelé au secours par une voisine puis l'agresseur est revenu en voiture afin de «leur foncer dessus». De justesse, «le fils a poussé le père sur le côté» tandis qu'il s'est mis à l'abri. Le véhicule est venu, lui, «percuter un mur». Le conducteur a ensuite pris la fuite à pied. Dans un état grave, Gilles Dussault a été transporté en urgence absolue à l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon, souffrant notamment d'une perforation du poumon. Ses jours ne sont désormais plus en danger et une sortie de l'hôpital est envisageable «dans les jours à venir», selon le procureur de Grenoble. Il s'est vu prescrire 15 jours d'ITT. Le fils souffre quant à lui de blessures légères. L'assaillant s'est ensuite caché 36 heures dans les bois, avant d'être aperçu par une habitante à une dizaine de kilomètres de Villeneuve-de-Marc. Il est finalement interpellé sans heurt à 11h30 vendredi, à Charantonnay, en Isère. L'homme, «couvert de griffures» liées à son séjour dans la nature, «n'était pas armé» et «n'a opposé aucune résistance» lors de son interpellation, précise le procureur. «Il a tenté de se faire justice lui-même» Placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Bournay, il a «répondu à l'ensemble des questions», «a coopéré». L'individu, Malek A., explique aux enquêteurs avoir un conflit datant de 2022 avec l'édile, lié à «l'effondrement d'un bâtiment». Il est propriétaire d'un appartement dans une copropriété dont la mairie détient les murs. Or, une partie du toit de l'immeuble s'est effondrée et a endommagé un abri de jardin appartenant au mis en cause. 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L'improbable bromance estivale entre JD Vance et le ministre britannique des Affaires étrangères
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En vacances au Royaume-Uni avec sa famille, le vice-président américain a passé quelques jours en compagnie de David Lammy. Les deux hommes, que tout semble séparer, n'en ont pas moins affiché une amitié et une complicité forte. On les croirait plus vieux amis du monde. Le vice-président américain JD Vance et le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy se sont adonnés à une partie de pêche champêtre, sous l'œil des photographes, ce vendredi 8 août. Les deux hommes en chemisette semblent deviser avec complicité, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Rien pourtant ne semble les rapprocher à première vue, comme le relève la BBC : l'un est un conservateur qui a qualifié, sur le ton de l'humour, le Royaume-Uni de «premier pays islamiste du monde», l'autre un socialiste favorable au multiculturalisme. Depuis plusieurs mois, Vance et Lammy se sont souvent retrouvés, et les journalistes britanniques notent que leur foi catholique les rassemble et les a notamment poussés à assister à la messe ensemble lors d'une précédente entrevue à Washington. Tous deux étaient également côte à côte à Rome pour assister aux funérailles du pape François. David Lammy et JD Vance à Chevening House. PA Photos/ABACA Publicité À l'occasion de ses vacances en famille au Royaume-Uni et avant d'aller passer du temps en Écosse, le second personnage des États-Unis a donc fait une halte à Chevening House, dans le Kent, une résidence d'été mise à la disposition des membres les plus éminents du gouvernement britannique. Compétition de pêche Ces journées familiales ponctuées d'échanges devant les journalistes auront été l'occasion d'une mise en scène soignée visant à illustrer la «relation spéciale» qu'entretiennent le Royaume-Uni et les États-Unis. Laquelle relation, a déclaré Vance sur le ton de la plaisanterie, aurait été mise à mal par une compétition sans merci entre leurs enfants, ceux du vice-président américain ayant pêché toutes les carpes tandis que ceux du ministre britannique rentraient bredouilles... Lire le dossier Sur les traces de JD Vance «Je dois dire que nous sommes devenus bons amis et que nos familles s'apprécient réciproquement», a encore déclaré JD Vance. Parmi les propos échangés devant les journalistes, dans un impressionnant salon de ce manoir du XVIIe siècle qui semble avoir fait grande impression aux hôtes américains de ce séjour à la campagne, les deux hommes ont fait part de ce qui les rapprochait, notamment l'absence de leur père durant l'enfance, comme le relève encore la BBC.

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