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Plus de 100 ONG mettent en garde contre une « famine de masse »
Plus de 100 ONG mettent en garde contre une « famine de masse »

La Presse

time12 hours ago

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Plus de 100 ONG mettent en garde contre une « famine de masse »

Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture dans la ville de Gaza, le 23 juillet 2025. (Jérusalem) Plus de 100 ONG ont mis en garde mercredi contre la propagation d'une « famine de masse » dans la bande de Gaza dévastée par plus de 21 mois de guerre, les États-Unis annonçant une nouvelle mission de l'émissaire Steve Witkoff pour discuter d'un couloir humanitaire. Agence France-Presse Dans le même temps, l'armée israélienne a poursuivi ses bombardements quotidiens à Gaza et dit avoir frappé des dizaines de « cibles terroristes », la Défense civile du territoire palestinien faisant état de 10 morts. Israël fait face à une pression internationale accrue surtout au sujet du désastre humanitaire à Gaza, où quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien. Un blocus total imposé en mars par Israël à Gaza et très partiellement assoupli fin mai a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant. « C'est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine », raconte Mohamed Abou Jabal, un déplacé palestinien à Beit Lahia (Centre), qui a cogné sa tête contre une roue de camion en récupérant un sac de farine. Là, des dizaines de Palestiniens courent derrière un grand camion plateau transportant des sacs de farine et circulant sur une route, selon des images de l'AFP. Des hommes montent à bord et s'emparent de sacs ou se les arrachent dans une scène chaotique. « Nous sommes en train de mourir, ayez pitié de nous, nous voulons manger », ajoute Mohamed Abou Jabal. « Nous dormons l'estomac vide, nous avons faim ! On n'en peut plus », lance un autre Palestinien, un sac de farine sur le dos. 950 camions d'aide, selon Israël Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures. « Alors qu'une famine de masse se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », indiquent dans un communiqué des ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnistie internationale ou encore Oxfam international, en appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l'ouverture des passages pour l'aide humanitaire. « Juste à l'extérieur de Gaza, dans des entrepôts, et même à l'intérieur, des tonnes de nourriture, d'eau potable, de fournitures médicales, de matériel d'hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d'y accéder ou de les livrer », ajoutent-elles. Mais l'armée israélienne nie bloquer les aides. Elle a affirmé mardi que 950 camions transportant de l'aide se trouvaient à Gaza et attendaient que les agences internationales les collectent et distribuent. Les ONG, elles, dénoncent de nombreuses restrictions israéliennes. « Nous n'avons pas identifié de famine à ce stade, mais nous comprenons qu'une action est nécessaire pour stabiliser la situation humanitaire », a dit un haut responsable israélien de la sécurité non identifié, cité par le quotidien Times of Israel. Israël accuse le Hamas d'exploiter la souffrance de la population civile, notamment en volant la nourriture, ce que le mouvement dément. L'ONU a elle accusé l'armée israélienne d'avoir tué à Gaza depuis fin mai plus de 1000 personnes qui cherchaient à obtenir de l'aide humanitaire, en grande majorité près de centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les États-Unis et Israël. Witkoff en Europe Dans ce contexte, l'émissaire américain Steve Witkoff se rend cette semaine en Europe et pourrait ensuite aller au Moyen-Orient, selon des responsables américains. Son objectif est de parvenir à « un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu'à un couloir humanitaire pour l'acheminement de l'aide » à Gaza, d'après le département d'État. « La famine frappe à toutes les portes » à Gaza, a affirmé mardi le patron de l'ONU Antonio Guterres. Lancées début juillet, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur une trêve n'avancent pas. Israël veut chasser le Hamas de Gaza et prendre le contrôle du territoire. Le Hamas réclame le retrait israélien de Gaza et l'arrêt de la guerre. L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne militaire d'envergure à Gaza qui a coûté la vie à 59 106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Gaza : Trump a une nouvelle fois rencontré Netanyahou, Witkoff dit espérer trouver un accord d'ici «la fin de la semaine»
Gaza : Trump a une nouvelle fois rencontré Netanyahou, Witkoff dit espérer trouver un accord d'ici «la fin de la semaine»

Le Figaro

time09-07-2025

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Gaza : Trump a une nouvelle fois rencontré Netanyahou, Witkoff dit espérer trouver un accord d'ici «la fin de la semaine»

Le président américain et le premier ministre israélien se sont à nouveau entrevus à la Maison Blanche mardi 8 juillet pour trouver une solution négociée à la guerre à Gaza dans le cadre des pourparlers d'Israël avec le Hamas. Donald Trump et Benyamin Netanyahou se sont rencontrés pour la deuxième fois en 24 heures mardi, le président américain intensifiant la pression sur le Premier ministre israélien pour qu'il parvienne à un accord mettant fin à la «tragédie» de la guerre à Gaza. Le retour de Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche pour de nouvelles discussions est intervenu après que les médiateurs qataris ont prévenu qu'il faudrait du temps pour sceller un cessez-le-feu insaisissable entre Israël et le Hamas lors des pourparlers de Doha. L'émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, a pour sa part dit espérer un accord avant la fin de la semaine sur une trêve de 60 jours. À lire aussi «Nous parviendrons à la paix avec nos voisins palestiniens» : Benyamin Netanyahou triomphe chez Donald Trump Publicité «Nous espérons qu'à la fin de la semaine, nous aurons un accord» Le président américain avait annoncé qu'il recevrait une nouvelle fois mardi Benyamin Netanyahou, après un précédent entretien la veille. «Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l'on trouve une solution», avait-il déclaré. «C'est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l'autre partie (le Hamas) le veut aussi», avait-il ajouté. «Nous espérons qu'à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours», a dit Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche. «Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués», a-t-il précisé. 29 morts à Gaza mardi Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi 8 juillet à travers le territoire palestinien. Le Liban a annoncé pour sa part que trois personnes avaient été tuées mardi lors d'une frappe près de Tripoli qui, selon l'armée israélienne, visait un militant du Hamas. Il s'agit de la première frappe dans la région depuis le cessez-le-feu conclu en novembre avec le Hezbollah. Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient «séparément» avec les deux délégations présentes à Doha «pour établir un cadre pour les discussions». «Je peux dire qu'on a besoin de temps pour ça», a-t-il souligné. Lundi, Donald Trump avait écarté tout «blocage» et s'était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Publicité Une libération prochaine de dix otages? Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur «les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l'aide humanitaire» dont Gaza a un besoin vital. Lundi soir toutefois, Benyamin Netanyahou a affirmé qu'Israël conserverait «toujours» le contrôle de la sécurité à Gaza. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens.

Trump annonce une nouvelle rencontre avec Nétanyahou
Trump annonce une nouvelle rencontre avec Nétanyahou

La Presse

time08-07-2025

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Trump annonce une nouvelle rencontre avec Nétanyahou

Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (Washington) Donald Trump a affirmé mardi qu'Israël et le Hamas voulaient parvenir à un accord pour mettre fin à la « tragédie » de la guerre dans la bande de Gaza, en annonçant une nouvelle rencontre à Washington avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Danny KEMP, avec Callum PATTON à Doha et Chloé ROUVEYROLLES-BAZIRE à Jérusalem Agence France-Presse L'émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, a dit espérer un accord avant la fin de la semaine sur une trêve de 60 jours, après que le Qatar, l'un des trois pays médiateurs, a affirmé que les pourparlers indirects en cours depuis trois jours allaient « prendre du temps ». Le président américain a annoncé qu'il recevrait une nouvelle fois mardi M. Nétanyahou, après un précédent entretien la veille. « Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l'on trouve une solution », a-t-il déclaré. « C'est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l'autre partie [le Hamas] le veut aussi », a-t-il ajouté. « Nous sommes confiants qu'à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours », a assuré Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison-Blanche. « Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués », a-t-il précisé. PHOTO ALEX BRANDON, ASSOCIATED PRESS Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à droite, remet un dossier au président américain, Donald Trump, lors d'une réunion à la Maison-Blanche, le 7 juillet 2025. Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien. L'armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Nétanyahou a déploré une « matinée difficile » après ces décès qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l'offensive au sol le 27 octobre 2023. « Besoin de temps » Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient « séparément » avec les deux délégations présentes à Doha « pour établir un cadre pour les discussions ». « Je peux dire qu'on a besoin de temps pour ça », a-t-il souligné. Lundi, M. Trump avait écarté tout « blocage » et s'était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur « les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l'aide humanitaire » dont Gaza a un besoin vital. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. PHOTO BASHAR TALEB, AGENCE FRANCE-PRESSE Des personnes vérifient le site d'une frappe israélienne à côté d'une tente abritant des Palestiniens déplacés, dans la ville de Gaza, le 8 juillet 2025. Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Nétanyahou a affirmé qu'Israël conserverait « toujours » le contrôle de la sécurité à Gaza. Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. « La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes », a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Nétanyahou. « Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps », a-t-il ajouté. « L'accord actuel couvre 80-90 % » des demandes israéliennes, selon un autre responsable. Le président français Emmanuel Macron a de son côté appelé, mardi à Londres, à un « cessez-le-feu à Gaza sans condition ». « Les bombardements continuent » Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza. « J'ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d'où vient la mort, les bombardements continuent », a témoigné à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l'AFP ont montré des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Plus de 57 575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Gaza : mettre fin à la guerre est la «priorité absolue» de Donald Trump
Gaza : mettre fin à la guerre est la «priorité absolue» de Donald Trump

Le Figaro

time07-07-2025

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Gaza : mettre fin à la guerre est la «priorité absolue» de Donald Trump

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a réaffirmé la position du président américain à quelques heures de la venue du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington. Mettre un terme à la guerre à Gaza est la «priorité absolue» de Donald Trump, a affirmé la Maison-Blanche lundi, à quelques heures d'une rencontre entre le président américain et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington. «La priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages», a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt en conférence de presse. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit lui se rendre dans la semaine à Doha, où se tiennent des discussions indirectes entre Israël et le Hamas, a-t-elle précisé.

Les cours du pétrole tirés vers le bas par le nucléaire iranien et l'Opep+
Les cours du pétrole tirés vers le bas par le nucléaire iranien et l'Opep+

Le Figaro

time03-07-2025

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Les cours du pétrole tirés vers le bas par le nucléaire iranien et l'Opep+

Les prix du pétrole ont perdu de la vitesse jeudi après des informations de presse selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient rouvrir les discussions sur le nucléaire et alors que l'Opep+ devrait annoncer dimanche un relèvement de sa production. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 0,45% à 68,80 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, a reculé de 0,67% à 67.00 dollars. «Ce qui a fait bouger (les prix) aujourd'hui» est la nouvelle qu'un responsable américain «va rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères la semaine prochaine pour discuter d'un accord sur le nucléaire», commente auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA. Publicité Le média américain Axios, citant deux sources anonymes, a en effet rapporté que l'envoyé de la Maison Blanche au Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisageait de rencontrer, Abbas Araghchi à Oslo. Ni Téhéran ni Washington n'ont confirmé les informations d'Axios, qui précise qu'aucune date définitive n'a encore été fixée pour ces pourparlers. «Le marché s'est fortement replié suite à cette information», note M. Yawger, effaçant une partie de la prime de risque géopolitique. L'Iran était le neuvième producteur mondial de brut en 2023, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), et possède les troisièmes réserves prouvées derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite. Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche de son niveau de production pour le mois d'août, et selon de nombreux analystes le cartel va réintroduire 411.000 barils par jour sur le marché. Cette hausse probable, qui serait similaire à celles des mois de mai, juin et juillet, accroît l'offre disponible de pétrole et met les cours sous pression. Si l'Opep+ ajoute «un total de 2,2 millions de barils» par jour sur le marché, en additionnant les hausses mensuelles d'avril à août, «cela risque de peser lourdement sur le prix du pétrole au second semestre 2025», selon M. Yawger. Dans sa prévision la plus récente, la banque Morgan Stanley voit même le prix du baril de Brent descendre cette année à 60 dollars à cause de la hausse de production interne à l'Opep+, mais aussi de celle des pays en dehors du cartel. Le marché du brut est aussi retenu par la hausse surprise des stocks de pétrole (+3,8 millions de barils) aux États-Unis, annoncée la veille par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA). «La demande d'essence» est, par ailleurs, décevante, selon Robert Yawger, avec une large baisse par rapport à la période précédente (-10,8%).

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