
Gaza : mettre fin à la guerre est la «priorité absolue» de Donald Trump
Mettre un terme à la guerre à Gaza est la «priorité absolue» de Donald Trump, a affirmé la Maison-Blanche lundi, à quelques heures d'une rencontre entre le président américain et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington.
«La priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages», a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt en conférence de presse. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit lui se rendre dans la semaine à Doha, où se tiennent des discussions indirectes entre Israël et le Hamas, a-t-elle précisé.
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Gaza : la Défense civile annonce près de 30 morts
La Défense civile locale a fait état d'au moins 29 morts samedi dans de nouvelles frappes israéliennes dans la bande de Gaza , à l'heure où les négociations indirectes pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas piétinent. Les deux belligérants s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha via les médiateurs internationaux - Qatar, Égypte, États-Unis -, pour mettre fin à une guerre dévastatrice à Gaza. Sept agences onusiennes ont averti samedi dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un « niveau critique » et constituait un « nouveau fardeau insupportable » pour « une population au bord de la famine ». Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a fait état d'au moins 27 Palestiniens dont des enfants tués dans des frappes israéliennes avant l'aube et tôt le matin. Selon le porte-parole de cette organisation de premiers secours, huit Palestiniens dont des femmes et des enfants ont été tués dans des frappes nocturnes contre des habitations à Gaza-ville (nord). Dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), 10 personnes ont péri dans une frappe, a-t-il ajouté. Huit Palestiniens ont été tués tôt le matin près d'un point de distribution d'eau potable également à Nousseirat. Trois autres ont péri dans un raid contre le camp de déplacés d'Al-Mawassi (sud), selon lui. L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a dit examiner ces informations. Tous les jours, la Défense civile rapporte des morts dans les bombardements israéliens sur le territoire. Des images de l'AFP montrent quasi quotidiennement des dépouilles dont celles d'enfants transportées dans des hôpitaux de Gaza.


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
«Si le Liban ne bouge pas, ce sera à nouveau 'Bilad el-Cham'» : polémique après les propos de l'émissaire américain pour la Syrie
Tom Barrack a affirmé que le Liban pourrait disparaître et redevenir une partie de «la Grande Syrie», s'il ne désarmait pas le Hezbollah. Des propos qu'il a ensuite clarifiés pour éviter toute polémique. «Le Liban risque de disparaître s'il ne désarme pas le Hezbollah », a assuré l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, ce vendredi 11 juillet. Dans un entretien accordé au journal émirati The National, Tom Barrack a déclaré que le Liban fait actuellement face à «un danger existentiel» s'il ne s'attaque pas aux stocks d'armes du Hezbollah. «Vous avez Israël d'un côté, vous avez l'Iran de l'autre, et maintenant vous avez la Syrie qui se manifeste si rapidement que si le Liban ne bouge pas, ce sera à nouveau Bilad el-Cham», a-t-il affirmé, en faisant référence à l'ancien nom du territoire syrien, qui comprend aujourd'hui la Syrie, la Jordanie, le Liban, la Palestine et Israël. Tom Barrack a alors ensuite proposé l'aide des États-Unis, de l'Arabie saoudite et du Qatar, pour que le Liban intervienne et désarme le mouvement chiite. Publicité «Soutenir cette relation entre deux voisins égaux et souverains» Des propos qui n'ont pas manqué d'attirer l'attention. À tel point que l'émissaire américain s'est ensuite exprimé pour calmer les tensions. «Mes commentaires d'hier ont salué les avancées impressionnantes de la Syrie, et non une menace pour le Liban», a-t-il écrit ce samedi 12 juillet sur X. Avant de poursuivre : «J'ai constaté que la Syrie avance à toute vitesse pour saisir l'opportunité historique offerte par la levée des sanctions par le président américain» permettant des «investissements de la Turquie et du Golfe» et «l'ouverture diplomatique avec les pays voisins». «Je peux assurer que les dirigeants syriens ne souhaitent que la coexistence et la prospérité mutuelle avec le Liban, et les États-Unis s'engagent à soutenir cette relation entre deux voisins égaux et souverains, jouissant de la paix et de la prospérité», a ajouté l'émissaire pour la Syrie, également ambassadeur des États-Unis en Turquie. «La menace ne nous fera pas capituler» Le 6 juillet dernier, le chef du Hezbollah déclarait ne pas vouloir capituler, alors que l'organisation est sous forte pression pour rendre les armes sous la menace d'Israël. «La menace ne nous fera pas capituler (...) qu'on ne nous dise pas aujourd'hui assouplissez vos positions (...) rendez vos armes», avait affirmé Naïm Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura. Naïm Qassem avait alors indiqué qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, c'est-à-dire «se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (...), libérer les prisonniers» libanais, mais aussi reconstruire les zones dévastées par la guerre qui a pris fin en novembre dernier. À ce moment, «nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense» du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, avait-il ajouté.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
États-Unis : un an après, que sait-on de la tentative d'assassinat de Donald Trump?
Ce 10 juillet, à quelques jours du premier anniversaire de cette journée qui a bouleversé la politique américaine, le Service Secret américain a publié un rapport d'autoévaluation, dans lequel il a révélé des failles majeures dans le dispositif de sécurité. Le 13 juillet 2024, à Butler, en Pennsylvanie, lors d'un rassemblement politique, l'ancien président Donald Trump a échappé de peu à une tentative d'assassinat. Une balle a tué un des participants, une autre a effleuré l'oreille de celui qui deviendra président des États-Unis. Le tireur, Thomas Matthew Crooks, un jeune homme de 20 ans, a été abattu par les tireurs d'élite responsable de la protection de Trump. Ce 10 juillet, à quelques jours du premier anniversaire de cette journée qui a bouleversé la scène politique américaine, le Secret Service américain a publié un rapport d'autoévaluation. Il accuse l'agence d'être devenue «bureaucratique, complaisante et statique» dans un environnement sécuritaire de plus en plus complexe. Matt Quinn, le directeur adjoint de l'agence, a annoncé ce jeudi que six membres de son personnel, qui étaient chargés de protéger Donald Trump à l'époque avec une quarantaine d'autres agents, ont été suspendus pour des durées allant de 10 à 42 jours, avec retenue de salaire pour divers manquements. Les agents fautifs ont été réaffectés à des postes non opérationnels. La directrice de l'époque, Kimberly Cheatle, avait, quant à elle, démissionné dix jours après l'attentat manqué. Dans son communiqué, le Secret Service a assuré avoir considérablement avancé sur ses réformes internes Publicité Ce rapport a de nouveau révélé des failles majeures dans le dispositif de sécurité, mais laisse encore planer deux grands mystères : comment le tireur a-t-il pu s'approcher si près, et quelles étaient ses véritables motivations ? Une sécurité gravement défaillante La tentative d'assassinat de Trump représenterait un «échec historique» du Secret Service, selon le rapport. Thomas Matthew Crooks, a pu s'installer sur un toit à moins de 150 mètres de la scène, sans être repéré à temps. Il a été abattu par des tireurs d'élite, mais la balle avait déjà failli coûter la vie à l'ancien président. Une enquête menée l'année dernière avait révélé que le toit du bâtiment d'où a tiré Thomas Matthew Crooks n'était pas sécurisé, malgré une alerte de menace longue portée émise peu de temps avant par un service de renseignement étranger. En effet, le tireur avait été repéré 90 minutes avant les tirs, mais aucune action décisive n'a été entreprise. Le Secret Service avait délégué la surveillance du bâtiment AGR aux forces locales, qui ne l'avaient pas sécurisé. De plus, le système de détection de drones était inopérant, à cause de «problèmes de connectivité», selon Ronald Rowe, l'ancien directeur des Services Secrets. À lire aussi L'inconstance de Trump plonge l'Europe et l'Ukraine dans l'incertitude Le profil énigmatique de Thomas Crooks Au-delà des failles sécuritaires, les enquêteurs tentent toujours de percer les motivations de Thomas Crooks. Le jeune homme, décrit comme solitaire, studieux et harcelé au lycée, n'a laissé aucune revendication claire. Pourtant, son passage à l'acte semble résultat d'une préparation méthodique et obsessionnelle. Le FBI aurait découvert des centaines de recherches en ligne sur l'attentat contre JFK, la configuration précise du Butler Farm Show, ainsi que sur la fabrication d'explosifs. Publicité Son profil politique semble contradictoire : adhérant au parti républicain en Pennsylvanie, mais ayant versé en 2021 un don de 15 dollars à une association progressiste liée aux démocrates. Les enquêteurs parlent désormais d'un acte solitaire radicalisé, sans exclure d'autres influences, ce qui laisse la porte ouverte à d'autres scénarios, encore inexpliqués. Trump, miraculé et conquérant Plutôt que d'abattre Trump, cette tentative d'assassinat a ravivé sa stature de combattant. Quelques instants après l'attaque, ensanglanté, il se relève, poing levé, criant «Fight! Fight! Fight!». L'image est devenue virale. Elle est désormais immortalisée dans un tableau accroché dans le Grand Foyer de la Maison-Blanche, a révélé une publication officielle de la Maison Blanche sur X. L'œuvre aurait même pris la place du portrait officiel de Barack Obama, selon CNN. L'attentat manqué a également eu un effet électoral significatif. Au moment des faits, Joe Biden était en chute libre, affaibli par un débat raté le 27 juin. Deux semaines plus tard, Trump bénéficiait d'un regain d'intérêt, y compris chez des électeurs modérés ou indécis. Parmi de nombreuses personnes influentes, Elon Musk et Mark Zuckerberg annonçaient leur soutien au candidat républicain dans la foulée. Dans un livre publié ce 8 juillet, Butler: The Untold Story of the Near Assassination of Donald Trump and the Fight for America's Heartland (Butler : L'histoire inédite de la tentative d'assassinat de Donald Trump et de la lutte pour le cœur de l'Amérique, NDLR), la journaliste conservatrice Salena Zito a affirmé que cet événement a ravivé chez Trump, alors âgé de 78 ans, une détermination encore plus forte qu'au cours de son premier mandat, selon USA Today.