Dernières actualités avec #Tadjikistan


L'Équipe
07-08-2025
- Sport
- L'Équipe
Sofiane Sehili en avance sur le record cycliste entre le Portugal et Vladivostok
Parti le 1er juillet, le Français est en train de sortir des cols à 4000m du Pamir pour entrer en Chine avec plus de 600 km d'avance sur la marque du record eurasien. Sofiane Sehili fait ce qu'il sait le mieux faire en ce moment dans les hauteurs tadjikes : faire du vélo sur d'immenses distances, en avance sur tout le monde. Le Français - déjà bardé de victoires prestigieuses dans le milieu de l'ultra - s'est lancé dans le défi de battre le record de la traversée cycliste eurasienne. Ce parcours trace une ligne continue entre le point continental le plus occidental d'Europe, à Cabo da Roca, promontoire sur l'Atlantique dans les environs de Lisbonne, et Vladivostok, aux confins de la Sibérie russe. Aux deux tiers du parcours avec une moyenne quotidienne de 287 km (aucun jour de repos), et après avoir quasiment franchi le massif du Pamir - troisième plus haut massif montagneux du monde, au Tadjikistan - avec ses cols à plus de 4 300 m, le Français parti le 1er juillet devance la marque actuelle de plus de 600 km. En 2017, l'Allemand Jonas Deichmann avait parcouru les 17 000 kilomètres en 64 jours et deux heures. Le Français pourrait passer sous les 60 jours en arrivant dans la riante cité portuaire russe. Sofiane Sehili remporte le Tour Divide, course majeure de gravel longue distance Sofiane Sehili est spécialiste de ces épreuves dantesques, en autonomie. Par autonomie, on entend que le cycliste ne peut bénéficier d'une assistance personnalisée (voiture suiveuse, routeur en cas d'imprévu...) et qu'il doit pouvoir se débrouiller avec ce qu'il a ou faire ce qu'il faut par soi-même pour l'obtenir (dormir, se nourrir, réparer...). Le Français, documentaliste en formation au magazine Télérama, avait tout lâché pour devenir coursier en 2013, après avoir découvert le vélo lors d'un long voyage en Asie. Depuis, l'ex-banlieusard parisien, chasseur de alleycats, s'est révélé sur les courses longues distances, la plupart en gravel, dont il a remporté les épreuves majeures (Silk Road, dans les paysages déserts et grandioses du Kirghizistan ; Atlas Mountain Race au Maroc ; et surtout le Tour Divide, la plus prestigieuse, entre le Canada et la frontière américano-mexicaine). Une publication partagée par Sofiane Sehili (@sofianeshl)


Le Figaro
04-08-2025
- Politics
- Le Figaro
Russie : le procès de l'attentat du Crocus City Hall, qui avait fait 149 morts, s'est ouvert
Au total, 19 personnes vont comparaître devant un tribunal militaire de Moscou, dont les quatre assaillants présumés, originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale. Le procès des auteurs et complices présumés de l'attentat du Crocus City Hall en Russie, qui a fait 149 morts et a été revendiqué par l'État islamique (EI), s'est ouvert lundi 4 août à Moscou et se déroulera à huis clos, a constaté une journaliste de l'AFP. Le 22 mars 2024, des hommes armés avaient ouvert le feu dans cette salle de concert située à la périphérie de la capitale russe avant d'y mettre le feu, tuant 149 personnes et en blessant 609, l'une des pires attaques dans l'histoire récente de la Russie. Publicité Au total, 19 personnes vont comparaître devant un tribunal militaire de Moscou, dont les quatre assaillants présumés, originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale. «L'acte terroriste avait été planifié et organisé par les services secrets d'un État inamical» Les trois premières journées d'audience doivent se dérouler lundi, mardi et jeudi, selon le tribunal. La toute première audience lundi a lieu dans les locaux du tribunal municipal de Moscou, plus spacieux, où une soixantaine de journalistes sont présents, selon la correspondante de l'AFP. Peu après le début de l'audience, le juge a ordonné que le procès se déroule à huis clos, à la demande du parquet. L'attentat avait été revendiqué par l'organisation djihadiste État islamique (EI), reconnue comme une «organisation terroriste» et interdite en Russie. L'EI avait déjà ciblé le pays à plusieurs reprises par le passé. Il avait provoqué une onde de choc en Russie, en plein conflit armé avec l'Ukraine, et les autorités russes avaient dans un premier temps assuré y voir également la main de Kiev. Les services russes n'ont toutefois jamais apporté de preuves pour étayer leurs allégations, tandis que Kiev a toujours catégoriquement rejeté toute implication. Fin mars, le Comité d'enquête russe avait affirmé avoir «terminé l'enquête» concernant les 19 personnes impliquées. Les enquêteurs avaient conclu que «l'acte terroriste avait été planifié et organisé par les services secrets d'un État inamical», sans préciser de quel État il s'agissait.


Le Parisien
04-08-2025
- Politics
- Le Parisien
Russie : le procès de l'attentat du Crocus City Hall s'ouvre ce lundi
Un vaste procès s'ouvre ce lundi, celui de l'attentat du Crocus City Hall le 22 mars 2024. 19 personnes, dont les quatre tireurs présumés originaires du Tadjikistan, vont être jugées par un tribunal militaire à Moscou. Ils sont pour la majorité soupçonnés de complicité, d'avoir fourni une aide logistique et d'appartenir à la cellule Vilayat Khorasan, une branche autonome de l'Etat islamique présente dans la région. Les trois premières audiences devraient se dérouler lundi, mardi et jeudi, précise le tribunal sur son site. L'attaque n'avait duré que 18 minutes, peu avant un concert du groupe de rock Piknik. Des assaillants avaient pénétré dans la salle en ouvrant le feu sur la foule, avant de déclencher un incendie. Près de la moitié des victimes de l'attaque avaient ainsi péri à cause des fumées et du monoxyde, et non des tirs comme l'a indiqué dimanche l'agence d'État Tass, citant des documents de l'enquête. D'après le Washington Post, les États-Unis avaient averti en amont la Russie qu'une attaque sur son territoire était en préparation, citant le Crocus City Hall comme potentielle cible. Des recommandations rejetées par le président russe, les qualifiant de « chantage pur et simple » et de tentatives « d'intimidation et de déstabilisation de notre société ». La piste ukrainienne toujours d'actualité En plein conflit armé avec l'Ukraine, les autorités russes avaient assuré dans un premier temps voir la main de Kiev dans l'organisation de l'attentat. Les présumés tireurs avaient été accusés de se rendre en Ukraine lorsque les autorités les avaient appréhendés. D'après la BBC, le chef du FSB, Alexandre Bortnikov, aurait déclaré que « bien que les auteurs aient été recrutés par des militants afghans, ils ont agi dans l'intérêt de services de renseignement étrangers ». [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Les services russes n'ont toutefois jamais apporté de preuves pour étayer leurs allégations, tandis que Kiev a toujours catégoriquement rejeté toute implication. Le journal précise que jusqu'en mars 2025, les organes d'enquête russes n'incluaient pas la version de la « trace ukrainienne » dans les documents de procédure, étant évoquée uniquement lors de déclarations publiques. Début mars, la justice américaine avait annoncé l'arrestation de Mohammad Sharifullah, un responsable de l'EI soupçonné d'avoir préparé l'attentat de l'aéroport de Kaboul en 2021, qui a fait 183 morts, mais aussi d'être impliqué dans l'attaque de Crocus. Il aurait « reconnu », selon les autorités américaines, avoir donné des directives aux auteurs de l'attentat du Crocus.


Le Parisien
23-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« J'ai une âme de combattant » : qui est Fabien Mandon, le nouveau chef d'état-major des armées ?
Au sein de l'armée, les sigles sont légion. Celui qu'atteint Fabien Mandon est des plus prestigieux. Le chef d'état-major particulier du président, le CEMP, a été désigné nouveau chef d'état-major des armées (CEMA) par Emmanuel Macron. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, en a fait l'annonce sur X à la mi-journée ce mercredi. « Pleine confiance en sa capacité à poursuivre, avec rigueur et détermination, la transformation de nos forces dans un contexte sécuritaire toujours plus exigeant », lui témoigne le locataire de l'hôtel de Brienne, où se trouve le siège du ministère. Une « pleine confiance » partagée par Patricia Mirallès, ministre de la Mémoire et des Anciens combattants. gé de 55 ans, ce Francilien d'origine est un pur produit de l'aviation française. Il a été pilote de chasse, aux commandes du Mirage F1 puis du Mirage 2000. Ses missions l'ont mené à l'étranger. En Centrafrique, au Tchad, ou à Douchanbé, au Tadjikistan, d'où il décollait pour l'Afghanistan. Un déploiement qui l'a marqué. « En Afghanistan, j'ai tué. Et je sais qui j'ai tué. Des talibans. J'ai une âme de combattant », rappelle-t-il dans un récent entretien accordé à L'Express . L'officier a par le passé dirigé la base d'Avord, dans le Cher, un site clé de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Il est rompu aux joutes du commandement. Voici l'idée qu'il s'en fait : « Être chef, ce n'est pas avoir les poils qui sortent de la chemise. C'est être juste, réfléchi, déléguer, savoir être ferme quand il faut ». Interrogé par l'Agence France-Presse, un de ses camarades d'escadron rappelle qu'il « a délivré de l'armement au combat » et a reçu « la croix de la valeur militaire ». Un autre le décrit comme un homme « toujours d'humeur égale, d'une zénitude incroyable, toujours le sourire aux lèvres ». « Il a une résilience de dingue », s'enflamme ce pilote de Mirage 2000. Depuis Jean-Philippe Douin (1995-1998), aucun aviateur n'avait accédé aux fonctions de chef d'état-major des armées. Elles étaient en général trustées par des « terriens », comme Thierry Burkhard et ses prédécesseurs François Lecointre et Pierre de Villiers. La nomination de Fabien Mandon n'est pas une surprise pour autant. Le 22 juillet, nous révélions qu'il était en pole position pour prendre la suite de Thierry Burkhard , « qui a servi la France au plus haut niveau durant quatre années comme chef d'état-major des Armées », selon Sébastien Lecornu. L'officier était en concurrence avec Vincent Giraud, major général des armées et ex-chef du cabinet militaire du ministre des Armées. Fabien Mandon, « cela fait huit ans qu'il suit les dossiers politico-militaires », rappelle un camarade d'escadron, toujours auprès de l'AFP. Avant de devenir CEMA, son parcours l'a conduit à la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS). Ce n'est qu'ensuite qu'il s'est hissé au rang d'adjoint au CEMP, avant d'atteindre le cabinet de Florence Parly, la prédécesseure de Sébastien Lecornu, puis de devenir conseiller militaire d'Emmanuel Macron. Avec un rôle clé sur le volet de la dissuasion nucléaire. Les deux hommes ont tissé des liens puissants depuis mai 2023. Si bien qu'aujourd'hui, le général Mandon jouit d'une confiance totale du chef de l'État. En tant que chef d'état-major particulier du président, l'aviateur exerçait une influence conséquente dans un contexte particulièrement marqué par la – et même les – guerres depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 . Le président se tourne régulièrement vers les « milis » de l'Élysée, aime travailler avec eux, écouter leurs scénarios, tester des idées ou initiatives. Ainsi serait née, en 2024, sa proposition d'envoyer des troupes françaises – non-combattantes – en Ukraine , pour des missions de soutien, de maintenance notamment. Mais l'initiative avait déclenché un tollé en France et à l'extérieur chez les partenaires. L'Allemagne, par exemple, avait été froissée par une idée finalement vite mise en sourdine. Avant de renaître, cette fois élaborée et développée avec les partenaires britanniques et approuvée par nombre d'Européens. La forme choisie : une coalition des volontaires pour l'Ukraine , qui devrait comprendre, une fois obtenu un cessez-le-feu entre Moscou et Kiev, le déploiement d'une « force de réassurance » à noyau franco-britannique. Cette influence du général Mandon et de son équipe – une cinquantaine d'officiers et sous-officiers composent l'état-major particulier – a souvent irrité la cellule diplomatique, les « diplos » se trouvant court-circuités, pas toujours mis dans la boucle. À côté de l'austère Emmanuel Bonne - le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron -, le nouveau chef d'état-major des armées apparaît beaucoup plus ouvert, courtois, affable, ayant de l'humour et un certain sens de la formule, confirmant les propos de ses anciens camarades. Les frictions entre les deux hommes seraient à l'origine d'un « coup de sang » d'Emmanuel Bonne, qui annonça en janvier sa démission de l'Élysée … avant de se reprendre, se décrivant même en « macroniste pur et dur ». Si Fabien Mandon ne s'est pas lui dépeint ainsi, il cultive une vraie complicité intellectuelle avec le chef de l'État, reprenant à l'occasion – comme le faisait d'ailleurs aussi Thierry Burkhard – les formules du président sur la « menace existentielle » de la Russie, par exemple, ou sur les crédits liés à la Loi de programmation militaire (LPM) dépensés « à l'euro près ». Il se félicite d'ailleurs de travailler au côté d'un président qui a œuvré à la restauration des crédits militaires depuis sa première élection, en 2017, et rappelle en privé combien les années de vache maigre, où les budgets militaires faisaient office de variable d'ajustement et étaient grignotés année après année, comme une pâte à pizza familiale rognée chaque fois un peu plus. Si le général Thierry Burkhard est monté début juillet en première ligne médiatique, à la veille d'annonces très importantes et très coûteuses du chef de l'État en matière de défense, donnant même une rarissime conférence de presse le 11 juillet à l'état-major à Balard, le général Mandon et ses collaborateurs occupaient aussi le terrain, plus discrètement, décryptant auprès des journalistes mais aussi des élus, députés et sénateurs qui voteront – ou pas – le budget, les mesures liées à l'effort de défense. L'arrivée de cet aviateur, général de l'Armée de l'Air et de l'Espace, au moment où les ventes de Rafale à l'export – et aussi les commandes en France – sont en flèche, à l'heure aussi où l'espace devient chaque jour davantage un enjeu stratégique et militaire, est significative.


24 Heures
09-07-2025
- Science
- 24 Heures
L'Europe de l'Ouest a enregistré son mois de juin le plus chaud
Des températures extrêmes ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur précoce au mois de juin, Copernicus parle mercredi d'un record. Publié aujourd'hui à 10h36 Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude (image d'illustration). AFP/Sakis Mitrolidis Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, alors que des températures «extrêmes» ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces, a annoncé mercredi le service européen Copernicus . Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2 °C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06 °C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Selon les calculs de l'AFP effectués à partir des données de Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d'habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud . Cela a été le cas au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu'au Pakistan et au Tadjikistan. L'Europe a souffert de la vague de chaleur Les températures ont été également particulièrement «extrêmes» en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Juin y a été marqué par deux vagues de chaleur – entre le 17 et le 22 puis à partir du 30 juin – «exceptionnelles», note dans un communiqué Samantha Burgess, climatologue pour Copernicus. Dans le contexte du réchauffement climatique, «ces vagues de chaleur sont susceptibles d'être plus fréquentes, plus intenses et affecteront de plus en plus de personnes en Europe», a-t-elle souligné. Localement les températures ont dépassé régulièrement les 40 °C dans plusieurs pays, et atteint jusqu'à 46 °C en Espagne ou au Portugal . Le 30 juin, nouveau record journalier mensuel, a été «l'une des journées d'été les plus chaudes jamais connues» sur le continent. La chaleur crée un «stress thermique» Mais ces moyennes ne sont rien comparé aux températures ressenties, qui mesurent l'impact sur le corps humain en tenant compte de l'humidité et du vent: au nord de Lisbonne, l'Indice universel du climat thermique (UTCI) a atteint jusqu'à 48 °C, ce qui correspond à un «stress thermique extrême», souligne Copernicus. Les nuits tropicales, où la température ne descend pas sous les 20 °C, ont mis les organismes à rude épreuve: l'Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu'un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus. Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude. À lire aussi sur la vague de chaleur en Europe Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.