Dernières actualités avec #TampaBay


La Presse
07-07-2025
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Tyler Johnson annonce sa retraite
Le gagnant de deux coupes Stanley Tyler Johnson a annoncé sa retraite du hockey professionnel, lundi. La Presse Canadienne « Après une vie consacrée au hockey, je suis prêt pour la suite, a écrit l'athlète de 34 ans dans un message publié sur son compte Instagram. Je suis ravi de pouvoir maintenant fonder une famille et explorer de nouvelles avenues. « Ce moment est doux-amer, mais je quitte le match sans regret, seulement de la gratitude pour les patinoires, les coéquipiers, les partisans, et un sport qui enflammera toujours mon âme. Merci à tous d'avoir fait partie de mon parcours. » Jamais repêché par une équipe de la Ligue nationale de hockey, Johnson a disputé 747 matchs, amassant 193 buts et 240 mentions d'aide pour un total de 433 points. Il a porté les uniformes du Lightning de Tampa Bay, des Blackhawks de Chicago et des Bruins de Boston. Il a connu la meilleure saison de sa carrière avec le Lightning, en 2014-2015, récoltant 72 points, dont 29 buts, en 77 rencontres. Il a aidé le Lightning à remporter la coupe Stanley en 2020 et 2021. Lors de ces deux parcours éliminatoires, Johnson a obtenu 14 points, dont huit buts, en 48 affrontements. Il a disputé son dernier match dans le circuit Bettman avec les Bruins, le 12 décembre 2024, contre le Kraken de Seattle.


La Presse
07-07-2025
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Joël Bouchard est nommé directeur général du Crunch de Syracuse
(Syracuse) Joël Bouchard sera l'homme à tout faire du Crunch de Syracuse dès la saison prochaine. La Presse Canadienne Le club-école du Lightning de Tampa Bay a confirmé lundi que le Québécois âgé de 51 ans a accepté le poste de directeur général de l'équipe, qu'il combinera avec celui d'entraîneur-chef de la formation de la Ligue américaine de hockey. Bouchard était devenu le 10e entraîneur-chef de l'histoire de la concession le 26 juin 2023, et il a mené l'équipe vers une fiche cumulative de 76-47-12-9 à sa barre. « Joël aura beaucoup de liberté pour travailler, et il est habitué d'assumer les deux rôles de directeur général et d'entraîneur-chef depuis son passage avec l'Armada de Blainville-Boisbriand », a rappelé le directeur général du Lightning, Julien BriseBois, par voie de communiqué. « C'est un leader expérimenté et enthousiaste qui a fait ses preuves en aidant les joueurs et les équipes à atteindre leur plein potentiel. Il travaillera en étroite collaboration avec Jamie Pushor, le directeur général adjoint et directeur du personnel des joueurs du Lightning de Tampa Bay, et moi-même, afin de maintenir une culture gagnante au sein du Crunch », a-t-il ajouté. Bouchard a été le directeur général de l'Armada, dans la LHJMQ, de 2011 à 2018, et il a aussi dirigé l'équipe québécoise de 2014 à 2018. Il a également dirigé le Crunch, les Sea Gulls de San Diego et le Rocket de Laval dans la Ligue américaine de hockey, affichant un dossier cumulatif de 187-147-30-22 en saison régulière. Le Québécois a également marqué 22 buts et amassé 53 mentions d'aide en 364 matchs en carrière dans la LNH avec les Flames de Calgary, les Predators de Nashville, les Stars de Dallas, les Coyotes de l'Arizona, les Devils du New Jersey, les Rangers de New York, les Penguins de Pittsburgh et les Islanders de New York.


La Presse
07-07-2025
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Jamais deux sans trois pour Tobie Paquette-Bisson
Tobie Paquette-Bisson a quitté le marché des joueurs autonomes deux fois, le 1er juillet dernier. En l'espace d'une heure, il a apposé son nom au bas d'un contrat d'un an avec le Rocket de Laval, mais aussi de ses documents de mariage. Paquette-Bisson et sa future femme étaient réunis à la maison, avec parents et amis. Le couple avait opté pour une cérémonie à la bonne franquette. Lors des heures précédentes, le contrat d'un an du costaud défenseur avec le Lightning de Tampa Bay avait expiré. Une offre inattendue du Rocket est alors survenue. Inattendue, parce que le Rocket lui offrait de rejoindre l'organisation pour la troisième fois en cinq ans. « Quand on a eu l'offre du Rocket, on a hésité un peu, mais clairement, c'était la meilleure décision pour nous. On a tout de suite pu l'annoncer à la famille, tout le monde était super content », raconte Paquette-Bisson. C'est justement pour des raisons familiales que le Rosemèrois a choisi Laval. Sa conjointe a donné naissance à leur premier enfant il y a un mois. « Il y avait de l'intérêt en Europe, mais j'avais un deal avec ma femme : on ne voulait pas partir tout de suite. J'ai parlé avec d'autres joueurs en Europe, qui ne voient pas leur bébé pendant des semaines. Je ne voulais pas vivre ça », justifie le joueur de 28 ans. Départ sur désaccord Lorsqu'il a plié bagage pour Syracuse, l'été dernier, Paquette-Bisson croyait bien ne jamais retrouver le vestiaire du Rocket. Surtout parce qu'il l'avait quitté à deux reprises, de son plein gré, pour l'organisation des Kings de Los Angeles, puis du Lightning. Mais aussi en raison du dénouement de son dernier passage lavallois. En pleine course aux séries éliminatoires, en 2024, le Rocket avait placé de jeunes joueurs dans son alignement au détriment de vétérans. Paquette-Bisson avait publiquement critiqué la décision et, de son propre aveu, s'était ensuite fait « taper sur les doigts ». « Ça avait fait mal de manquer les séries », se rappelle-t-il. « Surtout qu'on les avait vécues dans les années d'avant. Même si un jeune est dans les gradins, il peut apprendre en séries, en voyant comment se comportent les gars et leur camaraderie », estime-t-il. Le plus récent parcours du Rocket en séries a convaincu Paquette-Bisson de rentrer au bercail. Le principal intéressé a assisté au premier match de la finale de l'Association de l'Est, opposant les Lavallois aux Checkers de Charlotte. Rapidement, il a compris que le Rocket ne serait pas de taille. La filiale du Canadien a finalement été balayée. L'un des enjeux a clairement été le manque de robustesse de l'équipe. Paquette-Bisson, du haut de ses 6 pi 3 po et 207 lb, compte bien y remédier. « J'aurais aimé ça être là, l'an dernier, pour amener cet aspect-là, avoue-t-il. Ramener la Coupe à Laval, ça serait fun en tabarouette. » Le Rocket a clairement expliqué à Paquette-Bisson qu'il prendrait la place occupée par Tyler Wotherspoon lors de la dernière saison. Concrètement, on s'attend de lui qu'il joue « de grosses minutes » et qu'il encadre les jeunes. Bonheur de jouer À Laval, Paquette-Bisson renouera avec celui qui a été son entraîneur des défenseurs au sein de l'Armada de Blainville-Boisbriand et du Rocket : Daniel Jacob. L'an dernier, il pensait bien jouer sous ses ordres, en signant un contrat avec l'organisation du Lightning. C'était avant que Jacob ne fasse le chemin inverse, pour accepter de devenir l'adjoint de Pascal Vincent. La déception allait venir accompagnée. Paquette-Bisson a entamé la saison avec de sévères maux de dos. « Je suis arrivé au camp à Tampa Bay avec tellement d'inflammation au bassin que j'avais de la misère à marcher. Ç'a été dur en première moitié de saison. La blessure a eu un impact sur mon jeu et, surtout, sur ma confiance », confie-t-il. Après avoir consulté un spécialiste à New York et reçu des traitements spécialisés, Paquette-Bisson assure aujourd'hui être « top shape ». Même s'il estime avoir connu une saison difficile, le Lightning a tenté de conserver ses services. On lui aurait offert une prolongation de contrat à deux volets, qui lui aurait permis d'être rappelé dans la LNH. Cette éventualité sera impossible avec le Rocket, puisque son entente se limite à la Ligue américaine. Même si Paquette-Bisson croit encore à la LNH, il accepte de mettre temporairement son rêve sur pause. Je me suis dit que tant qu'à courir après les contrats de la LNH et être déçu [de ne pas être rappelé], il valait mieux signer un contrat qui me garantirait d'être heureux. Tobie Paquette-Bisson Et ce bonheur, semble-t-il, se trouve à Laval. Cela a de quoi surprendre. Pas parce que l'on sous-estime les attraits du Centropolis, et encore moins du Colossus, mais surtout parce qu'au moment de quitter l'organisation, en 2024, Paquette-Bisson avait affirmé publiquement qu'il serait « ridicule d'y retourner ». « Comme on dit, il y a juste les fous qui ne changent pas d'idée », conclut-il, en riant.