Dernières actualités avec #TeddyRiner


Le Parisien
18 hours ago
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Reprise du Coq Sportif : l'offre du duo Xavier Niel et Teddy Riner battue par un entrepreneur franco-suisse
Roi des tatamis mais pas des affaires ! L'offre portée par l'homme d'affaires franco-suisse Dan Mamane a été retenue vendredi pour reprendre l'équipementier en difficulté Le Coq Sportif, aux dépens d'un consortium soutenu par Xavier Niel et le champion de judo Teddy Riner dont le dossier n'a donc pas fait le poids. Le Coq Sportif , qui a équipé la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris l'été dernier et comptait 359 salariés fin 2024 dont 310 en France, avait été placé en redressement judiciaire en novembre dernier. Dans un jugement consulté par l'AFP, le tribunal des activités économiques de Paris (ex-tribunal de commerce) indique « arrêter le plan de redressement présenté par les administrateurs judiciaires et fondé sur le projet de Dan Mamane ». « Diverses difficultés » ont conduit l'équipementier à « des pertes cumulées sur les quatre derniers exercices atteignant un montant de l'ordre de 80 millions d'euros pour la société LCSI », la principale société opérationnelle qui détient les marques du groupe, détaille le tribunal qui fait état « d'une situation de trésorerie extrêmement précaire » et d'« une impasse de trésorerie qui se profilait dès décembre ». L'offre retenue prévoit que Made 2 Design, la holding personnelle de Dan Mamane, notamment connu pour avoir racheté puis revendu Conforama Suisse, détiendrait un peu plus de 50 % du Coq Sportif. M. Mamane est épaulé par plusieurs investisseurs, dont Alexandre Fauvet, ancien directeur général de la marque de vêtements de ski Fusalp. Ce projet prévoit « le recentrage du groupe autour du produit avec une segmentation de l'offre, une refonte du réseau de distribution autour de nouveaux partenaires et la fermeture des magasins non rentables, le développement de la gamme femme ainsi que des ventes à l'international », grâce notamment à « de nouveaux apports au niveau du groupe à hauteur de 70 millions d'euros, dont 16 millions d'euros ont été versés au cours de la période d'observation ». Au niveau social, il est prévu « une restructuration sociale qui permettrait le maintien de 201 postes en mettant en œuvre entre 89 et 94 suppressions de postes, dont 81 à 86 CDI après création de 14 nouveaux postes », selon le jugement. Est également prévue « l'inaliénabilité de la marque « Le Coq Sportif » pendant une durée de 4 ans ». Deux offres étaient initialement en lice pour reprendre l'équipementier : Dan Mamane et un consortium rassemblant le milliardaire français Xavier Niel , le judoka Teddy Riner, la société d'investissement Neopar, le groupe américain Iconix (Lee Cooper, Umbro) ainsi que Marc-Henri Beausire, l'actuel patron d'Airesis, maison mère du Coq Sportif, et la famille Camuset, fondatrice de la marque. Fin juin, les avocats du consortium avaient affirmé dans un courrier de cinq pages adressé au président du tribunal ainsi qu'à la procureure de la République de Paris que leur plan de reprise avait été « délibérément entravé, affaibli, puis évincé de fait du processus d'examen » et avait fait l'objet d'une « obstruction méthodique des administrateurs judiciaires ». Le cabinet d'avocats d'affaires August Debouzy indiquait « solliciter la réouverture des débats dans le cadre de l'examen des projets de plan de redressement, en ce que le processus suivi jusqu'à ce jour a été, à de multiples égards, vicié par des manquements aux principes fondamentaux qui gouvernent la procédure collective ». Il estimait également que « le plan présenté par le consortium (n'avait) pas été écarté en raison de ses caractéristiques économiques ou juridiques, mais parce que les administrateurs judiciaires ont, dès les premières semaines de la procédure, décidé de faire du plan supporté par Monsieur Mamane leur propre plan ».


L'Équipe
19 hours ago
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L'offre du Franco-Suisse Dan Mamane pour la reprise du Coq Sportif retenue
Vendredi, le tribunal de commerce de Paris a retenu l'offre du consortium mené par l'entrepreneur Dan Mamane pour la reprise du Coq Sportif, en redressement judiciaire depuis novembre. Engagés auprès de l'autre candidature, Xavier Niel et Teddy Riner ont été éconduits. En redressement judiciaire depuis novembre après avoir eu un mal fou à assurer sa mission d'équipementier des équipes de France aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Le Coq Sportif en sait enfin plus sur son avenir. Alors que deux candidatures s'étaient manifestées pour la reprise de la marque, le tribunal de commerce de Paris a tranché ce vendredi. L'entreprise française va être reprise par le consortium mené par Dan Mamane. L'entrepreneur franco-suisse est connu pour le redressement de Conforama Suisse qu'il avait racheté en 2020 avant de revendre et il est aussi investi dans la marque de vêtements de ski Ogier, dont il détient 50 % du capital. Il pourra notamment compter sur Alexandre Fauvet, ancien directeur général de Fusalp mais aussi ex-vice-président de Lacoste. L'agence de presse suisse AWP indique que ce dernier sera le prochain DG du Coq Sportif. Ancien de Nike et de Yeezy, marque de Kanye West partenaire d'Adidas, Udi Avshalom, aura lui aussi un rôle stratégique. « Une partie, soit 20 millions, va servir à rembourser une partie des dettes vers tous les créanciers et notamment tous les sous-traitants sans qui Le Coq Sportif ne peut pas survivre » Dan Mamane sur l'argent injecter dans le Coq Sportif Les derniers mois laissaient esquisser une préférence de l'État pour cette offre alors que le Coq Sportif accumule les dettes auprès d'acteurs publics. « Sur les premières offres, l'une semblait prendre le dessus », nous avait confirmé, mi-mai, le président du Grand Est Franck Leroy alors que la région conserve une créance de 1,2 M€ vis-à-vis de l'équipementier basé à Romilly-sur-Seine (Aube). L'offre a effectivement reçu le soutien des créanciers mais aussi du Comité social et économique de l'entreprise (CSE). Sollicité par AWP, Dan Mamane annonce « injecter 70 millions d'euros, dont 50 millions dans un premier temps . Une partie, soit 20 millions, va servir à rembourser une partie des dettes vers tous les créanciers et notamment tous les sous-traitants sans qui Le Coq Sportif ne peut pas survivre. » Le reste sera utilisé pour réorganiser la structure et relancer ses usines. « C'est un chantier titanesque, il faut reconstruire toute l'entreprise. » Un tiers des emplois menacés La reprise devrait garantir le maintien de l'activité du site aubois mais le groupement prévoirait la fermeture des bureaux à Paris et Strasbourg, ainsi que de plusieurs magasins. Une centaine des 302 emplois de l'entreprise serait menacée. Si la stratégie du repreneur reste à dévoiler dans le détail, elle prévoirait, selon Les Échos, de tripler les ventes à l'international sur les deux prochaines années pour atteindre 300 M€ de chiffre d'affaires d'ici 2030 (contre 121 M€ en 2023). « Le plan présenté par le consortium n'a pas été écarté en raison de ses caractéristiques économiques ou juridiques, mais parce que les administrateurs judiciaires ont, dès les premières semaines de la procédure, décidé de faire du plan supporté par M. Mamane leur propre plan. » Le cabinet August Debouzy, représentant de la candidature rejetée Ce choix du tribunal de commerce écarte donc l'offre concurrente venue d'un autre consortium regroupant Neopar, société d'investissement à capitaux familiaux qui a notamment relancé le Groupe Parisot, Iconix, spécialiste américain de la gestion de marque et un groupe d'investisseurs, parmi lesquels Teddy Riner, le patron de Free Xavier Niel, la famille Camuset, fondatrice du Coq, et d'anciens dirigeants de l'équipementier, dont l'actuel PDG Marc-Henri Beausire. Cette deuxième offre mettait en avant un apport immédiat de 60 M€ cash ainsi qu'une « dette publique mieux remboursée et plus rapidement » et « le maintien de tous les emplois de Romilly, Paris et Strasbourg et 30 postes supplémentaires sauvés par rapport à l'offre concurrente » formulait Teddy Riner au moment de s'y engager. Grâce à la présence d'Iconix (gestionnaire de marques comme Umbro, Lee Cooper ou Ecko) et au soutien d'Intersport, le consortium ambitionnait un développement de la marque à l'international via la vente de licences à l'étranger. La partie pourrait néanmoins ne pas en rester là. Le consortium écarté estimant que son offre a fait l'objet d'une entrave par les administrateurs judiciaires. « Le plan présenté par le consortium n'a pas été écarté en raison de ses caractéristiques économiques ou juridiques, mais parce que les administrateurs judiciaires ont, dès les premières semaines de la procédure, décidé de faire du plan supporté par M. Mamane leur propre plan », indiquait le cabinet August Debouzy, représentant de la candidature rejetée, dans un courrier adressé au tribunal.


Le Figaro
21 hours ago
- Sport
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Reprise de l'équipementier Coq Sportif : l'offre de l'entrepreneur franco-suisse Dan Mamane retenue
L'entreprise, en redressement judiciaire depuis l'automne, va être reprise par l'homme d'affaires. Le tribunal a écarté l'offre concurrente, soutenue notamment par Xavier Niel et Teddy Riner. Le tribunal des activités économiques (TAE) de Paris a retenu vendredi l'offre portée par l'entrepreneur franco-suisse Dan Mamane pour reprendre l'équipementier en difficulté Le Coq Sportif, face à un consortium soutenu par l'homme d'affaires Xavier Niel et le judoka Teddy Riner. Le Coq Sportif, qui a équipé la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris l'été dernier et comptait quelque 300 salariés en France, avait été placé en redressement judiciaire en novembre dernier. Selon la décision consultée, le tribunal indique «arrêter le plan de redressement présenté par les administrateurs judiciaires et fondé sur le projet de Dan Mamane». Publicité Plus d'informations à venir...


Le Figaro
a day ago
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Le spécialiste du fitness Basic-Fit, un néophyte sur les routes du Tour de France
Réservé aux abonnés La marque, qui exploite plus de 800 clubs dans l'Hexagone, devient partenaire de la Grande Boucle. Une bonne façon de rappeler que les salles de sport sont loin d'être cantonnées aux métropoles ou aux grandes villes. Un nouveau partenaire fait ses premiers pas sur le Tour de France. Il s'agit de Basic-Fit, le spécialiste du fitness, qui exploite quelque 1600 clubs en Europe, dont plus de la moitié dans l'Hexagone. Jusqu'à présent, le groupe international, coté à Euronext Amsterdam, ne s'était jamais aventuré dans le cyclisme. Mais il possède déjà une expérience du sponsoring sportif : avant de contractualiser avec ASO (la société organisatrice du Tour), Basic-Fit a accompagné pendant quatre ans le judoka Teddy Riner, qui a enrichi son palmarès de deux médailles d'or lors des Jeux de Paris 2024. Quatre ans : c'est également la durée de cette association inaugurale entre l'enseigne et le Tour. Caravane publicitaire Les discussions entre les deux parties ont duré plusieurs mois avant que le partenariat ne soit officialisé. Fabien Rouget, business-manager et porte-parole chez Basic-Fit, en détaille le contenu: tout d'abord, quatre véhicules aux couleurs de la marque (orange et gris) font partie de la caravane publicitaire…
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04-06-2025
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Débordements en marge de la victoire du PSG: "C'est déplorable de voir qu'en France on ne sait pas fêter correctement", estime Teddy Riner
Suite aux débordements ayant eu lieu lors de la célébration de la victoire du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions, des personnes interpellées ont été jugées en comparution immédiate. Teddy Riner, judoka et parrain de la grande cause nationale "santé mentale", était en direct sur BFMTV.