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La tueuse aux champignons vénéneux fascine le monde entier
La tueuse aux champignons vénéneux fascine le monde entier

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time18 hours ago

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La tueuse aux champignons vénéneux fascine le monde entier

Erin Patterson a été reconnue coupable d'avoir assassiné sa belle-famille en lui servant un bœuf Wellington toxique. Récit. Publié aujourd'hui à 15h58 Erin Patterson quittant la Cour suprême de Victoria à Melbourne, le 15 avril 2025. IMAGO/AAP En bref: Le plat était mortel. Erin Patterson, 50 ans, mère de deux enfants de 16 et 11 ans, a bel et bien assassiné trois convives et tenté de tuer un quatrième invité, en leur servant un délicieux bœuf Wellington aux champignons vénéneux. Tel est le verdict prononcé lundi dernier par les douze jurés d'une Cour suprême australienne, au terme de deux mois de procès qui ont tenu en haleine tout le pays et passionné l'ensemble du monde anglo-saxon. Il y a de quoi. En découvrant les détails sordides de cette tragédie familiale, on se croirait plongé dans un roman d'Agatha Christie, voire une pièce de William Shakespeare. D'ailleurs, la célèbre autrice Helen Garner a tenu à assister en personne au procès. Sa consœur Candice Fox, qui a publié plusieurs romans policiers à succès, a étudié l'affaire sous tous ses angles. Et la chaîne de télévision australienne ABC prépare déjà une série criminelle inspirée de cette histoire hors normes. Les beaux-parents empoisonnés Les faits se sont produits il y a près de deux ans, le 29 juillet 2023, dans la petite localité de Leongatha, située à 135 km au sud-est de Melbourne. La quinquagénaire sans histoire avait invité cinq personnes à un lunch chez elle, soi-disant pour discuter d'une affaire personnelle. Son mari, Simon Patterson, dont elle est séparée depuis 2015, avait décliné la veille cette invitation qui le mettait mal à l'aise. Mais les parents de celui-ci, Don et Gail Patterson, ont répondu présent. De même, la sœur de cette dernière, Heather Wilkinson, était de la partie ainsi que son mari, le pasteur baptiste Ian Wilkinson. Tombe de Don et Gail Patterson au cimetière de Korumburra avec plaque commémorative et bouquet de fleurs, photo prise le 28 mai 2025. William WEST/AFP Erin Patterson a donc servi à chacun des quatre convives un petit filet de bœuf en croûte contenant des amanites phalloïdes, un champignon extrêmement toxique responsable de la majorité des empoisonnements mortels dus à des champignons sauvages. Durant le repas, elle leur «révèle» qu'elle souffre d'un cancer – mensonge! – et ils prennent un moment pour prier ensemble. Mais le soir même, tous les quatre sont pris de violentes douleurs. Trois d'entre eux meurent dans la semaine. Unique survivant, le pasteur Ian Wilkinson reste dans le coma durant des semaines et subit une transplantation du foie. C'est lui qui racontera ensuite comment cette femme, pourtant membre de la communauté baptiste et toujours disposée à donner un coup de main, a curieusement servi sa propre part de bœuf Wellington sur une assiette orange et non pas grise comme les quatre autres. Mensonges et dissimulation La meurtrière se rend à l'hôpital deux jours après le repas toxique, prétextant une gastro-entérite, mais refuse d'être internée malgré l'insistance des médecins qui craignent pour sa vie. Elle expliquera, lors du procès, qu'elle avait mangé beaucoup trop de gâteau après le bœuf Wellington et que cela avait provoqué chez elle des vomissements, évacuant probablement les toxines mortelles. Un scientifique inspecte une amanite phalloïde toxique, après une alerte sanitaire du gouvernement victorien sur une épidémie due à des conditions météo favorables. William WEST/AFP La suite n'est que mensonges et dissimulation. Erin Patterson nie d'abord s'adonner à la cueillette de champignons sauvages. Mais les enquêteurs ont vite fait de découvrir qu'elle consultait des sites internet spécialisés où les chasseurs de champignons décrivent les zones où ils en ont repéré. Ils constatent aussi qu'elle s'était rendue sur les lieux où poussent les amanites phalloïdes. La meurtrière nie aussi avoir acheté un déshydrateur alimentaire en avril 2023 et s'en être servie pour sécher les champignons vénéneux. La police trouvera pourtant le manuel d'utilisation dans l'un de ses tiroirs. Quant à l'appareil lui-même, elle s'en est débarrassée le jour suivant dans la déchetterie municipale, où les enquêteurs l'ont découvert, portant encore des traces d'amanites phalloïdes. Effet de panique? Ce n'est pas tout. Erin Patterson disposait de plusieurs téléphones mobiles, dont elle échangeait régulièrement les cartes SIM. Elle a également réinitialisé à plusieurs reprises l'un de ces téléphones à la suite du repas toxique, lançant même une réinitialisation à distance alors que l'appareil avait déjà été réquisitionné par la police. Erin Patterson dans un véhicule de transport pénitentiaire arrivant au tribunal de Latrobe Valley à Morwell, Australie, le 12 mai 2025. Martin KEEP/AFP Son attitude pour le moins suspecte, Erin Patterson la justifiera par un effet de panique à l'idée d'être responsable de la mort de personnes qu'elle aimait et par la peur de perdre la garde de ses enfants. Jusqu'au bout, elle plaidera non coupable, affirmant avoir confondu par accident les champignons qu'elle a utilisés dans la préparation du bœuf Wellington. Meurtre sans motif apparent D'ailleurs, quelle aurait bien pu être la motivation d'Erin Patterson pour s'en prendre ainsi à sa belle famille? Cette question, l'avocat de la défense Colin Mandy n'a pas cessé de la marteler, soulignant que l'équipe du procureur général n'apportait aucune réponse. À la suite d'héritages successifs, l'accusée est multimillionnaire et prêtait généreusement des fonds à sa belle-famille. Il ne s'agissait donc pas d'une tentative de récupérer la fortune des victimes. La maison où s'est joué le drame, dans la petite localité de Leongatha, dans l'État de Victoria. L'affaire des champignons mortels passionne les médias australiens et le monde anglo-saxon. IMAGO/AAP Les relations avec son mari Simon, dont elle est séparée depuis des années, s'étaient certes dégradées à la fin de 2022, en raison d'une dispute autour de la pension alimentaire des enfants. Mais la communication n'a jamais cessé d'être bonne entre les époux. Et surtout, Erin Patterson avait conservé des relations plutôt amicales avec sa belle-famille. Le pasteur Wilkinson a d'ailleurs confirmé qu'ils avaient été contents de recevoir l'invitation. Bref, pour Me Colin Mandy, il n'y avait vraiment aucune raison de croire coupable cette femme qui s'est inscrite à l'université en début d'année en vue d'un futur bachelor en soins infirmiers et en maïeutique. Appel possible Les sept femmes et les cinq hommes du jury en ont décidé autrement lundi, après avoir délibéré durant six jours et demi dans la petite ville de Mordell, dans l'État de Victoria. La défense dispose de 28 jours pour faire appel. Quant à la sentence, elle sera prononcée à une date ultérieure qui reste à déterminer. Erin Patterson sera vraisemblablement condamnée à la prison à vie. La Cour devra cependant décider s'il lui sera possible d'être libérée sur parole après 30 ans d'incarcération. Décidément, les Australiens n'ont pas fini d'entendre parler du fameux bœuf Wellington. Ce plat typique des réunions de famille gardera bien longtemps un goût amer. Davantage sur les champignons vénéneux Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Summer McIntosh dans le sillage de Michael Phelps
Summer McIntosh dans le sillage de Michael Phelps

La Presse

time4 days ago

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Summer McIntosh dans le sillage de Michael Phelps

Summer McIntosh a reçu un appel imprévu au lendemain des Essais canadiens de natation de Victoria, le mois dernier. Celui de Michael Phelps, qui souhaitait la féliciter pour ses trois records du monde et les deux autres courses où elle était passée tout près. « J'étais complètement sous le choc, je ne m'y attendais pas du tout ! a raconté l'athlète de 18 ans en visioconférence, mercredi midi. J'ai pu discuter avec lui, il était tellement simple et gentil. Je ne l'avais jamais rencontré auparavant, alors c'était génial de pouvoir parler à mon idole d'enfance – qui est toujours mon idole, bien sûr – et au plus grand nageur de tous les temps. » Phelps jouait au golf avec l'un de ses quatre fils. Il était le dernier nageur à avoir réussi un record mondial à la piscine de la Saanich Commonwealth Place, dans le cadre des Championnats panpacifiques de 2006. « Je ne parviens toujours pas à croire que c'est arrivé, a ajouté McIntosh. C'était un honneur, et c'était vraiment génial de lui parler. Ça m'a donné encore plus de motivation pour continuer dans cette voie, c'est certain. » PHOTO JOHN LOCHER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Michael Phelps La triple championne et quadruple médaillée des Jeux olympiques de Paris s'adressait aux médias canadiens et internationaux (États-Unis, France, Australie, Japon) afin de mettre la table pour les Championnats du monde World Aquatics de Singapour, auxquels elle participera du 27 juillet au 3 août. Dans un programme tout ce qu'il y a de plus « phelpsien », elle s'alignera dans cinq courses individuelles, avec l'intention de gagner l'or dans chacune d'elles, un objectif qu'elle s'est aussi fixé pour les JO de Los Angeles en 2028. Phelps avait remporté cinq titres individuels aux Mondiaux de Melbourne, en 2007, seul athlète à avoir accompli l'exploit. « J'ai juste hâte de voir comment je vais gérer cinq épreuves — ce que je n'ai encore jamais fait à ce niveau mondial, a expliqué la native d'Etobicoke, en Ontario. J'en ai fait quatre à Paris, et je pense que le fait d'ajouter ce nouveau défi cette année m'a vraiment gardée motivée. » Comme à Paris, McIntosh disputera le 400 m (argent), le 200 m papillon (or), le 200 m QNI (or) et le 400 m QNI (or), quatre distances dont elle sera la grande favorite. Elle a élargi sa palette avec le 800 m libre pour diversifier son entraînement, et parce que cette course s'inscrivait bien dans son calendrier, à l'avant-dernier jour de compétition. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Summer McIntosh aux Jeux olympiques de Paris L'attrait de se frotter à la légende américaine Katie Ledecky, qui a amélioré sa marque mondiale en début d'année, lui a aussi servi d'élément de motivation. « Selon moi, le plus grand défi, c'est bien sûr Katie — elle est en super forme en ce moment, et c'est vraiment génial à voir, a confirmé McIntosh. Ce duel va donc être incroyable. » Elle s'est approchée à moins d'une seconde de son chrono de référence à Victoria, une course où elle a nagé contre la montre, sans trop savoir où elle se situait à mi-parcours. La présence prévisible de la meilleure crawleuse de l'histoire à ses côtés devrait la tirer vers le haut. PHOTO ROBERT GODDIN, ARCHIVES IMAGN IMAGES Katie Ledecky Chaque fois que je peux nager contre Katie, c'est vraiment le fun, et j'apprends tellement sur moi-même, et je pense que nous faisons ressortir le meilleur l'une de l'autre, c'est sûr. Summer McIntosh Au 400 m, l'absence de la double championne olympique australienne Ariarne Titmus, ex-détentrice de la référence mondiale qui prend une pause de 12 mois, place de facto la Canadienne comme principale prétendante, quoique Ledecky ne peut pas être comptée pour battue. La Côte d'Azur avant le Texas Casquette de son commanditaire sur la tête, t-shirt d'Équipe Canada sur les épaules, Summer McIntosh avait le visage rougi par le soleil, s'adressant aux médias depuis Antibes, sur la Côte d'Azur, où elle a effectué l'essentiel de son entraînement depuis le début de l'année. À une question du quotidien français Le Monde, elle n'a pas tari d'éloges au sujet de son coach par intérim, Frédéric Vergnoux. « Ça ne fait que quelques mois qu'on travaille ensemble, mais on a noué une relation très rapidement et on a créé un lien incroyable », l'a louangé le porte-drapeau du Canada à la cérémonie de clôture à Paris. « C'est un entraîneur exceptionnel, et il m'a vraiment fait passer au niveau supérieur dans ce sport. Réussir ça en si peu de temps, ça montre simplement à quel point il est extraordinaire dans ce qu'il fait, tout comme le groupe d'entraînement ici. » À l'automne, McIntosh rejoindra néanmoins Bob Bowman, l'architecte derrière les succès de Pheps, au Texas. Elle y côtoiera Léon Marchand, le héros des JO de Paris, quadruple médaillé d'or individuel, qui a un profil similaire au sien. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Léon Marchand « C'est vraiment impressionnant de voir ce qu'il a accompli avec Léon, évidemment — c'est super inspirant, tout comme avec plusieurs autres nageurs et nageuses de son équipe pro actuelle et de l'équipe universitaire aussi, sans oublier, bien sûr, ce qu'il a fait avec Michael. Je veux dire, ça restera à jamais quelque chose dont tout le monde dans le monde de la natation se souviendra, non ? » C'est donc avec l'entraîneur américain qu'elle tentera de monter cinq fois sur la plus haute marche du podium en 2028, dans le stade SoFi, où 38 000 spectateurs sont attendus. Singapour sera une première occasion de mesurer l'ampleur de la commande, quoique le 800 m demeure « un point d'interrogation » pour Los Angeles, où elle pourrait favoriser le 200 m libre ou le 200 m dos. En ce moment, j'essaie vraiment de relever ce nouveau défi et de voir si je peux faire cinq épreuves individuelles, et à quel point je peux bien les nager, et comment je peux gérer ça aussi. Et bien sûr, Los Angeles est toujours dans un coin de ma tête. […] Faire un essai dès maintenant, à trois ans des Jeux, c'est clairement quelque chose qui va me donner beaucoup de confiance à mesure qu'on s'en rapproche. Summer McIntosh En conclusion, une journaliste japonaise lui a demandé ce que pouvaient escompter ses partisans à Singapour. « Bien sûr, j'ai des attentes et des objectifs — comme de gagner le plus de médailles possible, a répondu McIntosh. Mais je pense qu'une bonne source de motivation pour moi, c'est également d'offrir un vrai spectacle. C'est l'énergie que j'ai essayé de canaliser en arrivant aux Jeux olympiques. Garder le sport excitant, amusant, avec des courses serrées, c'est toujours motivant aussi. Donc oui, mon objectif, c'est toujours de gagner, de donner le meilleur de moi-même et d'atteindre mon plein potentiel — peu importe à quoi ça ressemblera à Singapour. »

Il traîne son chien mort derrière sa voiture, sa maison est incendiée
Il traîne son chien mort derrière sa voiture, sa maison est incendiée

24 Heures

time4 days ago

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Il traîne son chien mort derrière sa voiture, sa maison est incendiée

Accueil | Monde | Faits divers | Filmé au volant alors que son berger allemand était traîné sur la route sur plusieurs kilomètres, l'automobiliste a été traqué par des internautes. Publié aujourd'hui à 18h47 Le chien sans vie a été traîné sur plusieurs kilomètres à des vitesses atteignant parfois 80 km/h. Getty Images/500px Plus En bref: Un homme qui avait traîné son chien mort derrière sa voiture a vu sa maison incendiée dans la nuit de dimanche à lundi, selon « Le Parisien ». Les faits se sont déroulés dans la commune d'Oupeye, en Belgique, après qu'une campagne sur les réseaux sociaux a révélé l'identité de l'individu. Victoria a partagé des images de la scène à laquelle elle a assisté sur la route. Capture d'écran Facebook L'incident initial s'est produit vendredi lorsqu'une automobiliste, Victoria, a croisé un véhicule avec un berger allemand sans vie accroché à sa laisse coincée entre les portières. Le chien a été traîné sur plusieurs kilomètres à des vitesses atteignant parfois 80 km/h. Après avoir klaxonné à plusieurs reprises, Victoria a réussi à faire s'arrêter le conducteur. Selon son témoignage diffusé sur Facebook, l'homme lui aurait répondu: «Je fais ce que je veux, c'est mon chien», avant de détacher l'animal et de le placer dans son coffre «comme une vulgaire chose». Le récit et les images de cette scène qualifiée «d'une cruauté insoutenable» ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Malgré les efforts pour masquer la plaque d'immatriculation, des internautes sont parvenus à identifier le propriétaire, retrouvant son domicile et son lieu de travail. L'affaire relève de la justice L'affaire a pris une tournure dramatique lundi matin lorsque la maison du propriétaire a été incendiée. «J'ai été appelé vers 3 h-3 h 30. On m'a dit qu'on avait mis le feu chez le propriétaire du chien. Heureusement, il a réussi à sortir par lui-même», a déclaré Serge Fillot, maire d'Oupeye. «On est passé à autre chose. De la mort dramatique d'un chien, cruelle, avec une personne qui devra s'en expliquer, c'est devenu une chasse à l'homme. Si on a mis le feu volontairement la nuit alors que quelqu'un était dans la maison, c'est une tentative de meurtre», a déploré l'élu auprès de RTL Info . Selon les premiers éléments de l'enquête, le propriétaire s'est rendu au commissariat de Hermalle samedi matin. Il affirme que son chien s'est retrouvé dans cette position après avoir sauté par la fenêtre sans qu'il ne s'en rende compte. Pour maltraitance animale, il risque de 8 jours à 3 ans d'emprisonnement et/ou une amende de 800 à 8 millions d'euros, ainsi que le retrait du permis de détention d'un animal. De la cruauté envers les animaux Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Belgique : un homme traîne son chien mort derrière sa voiture, des internautes mettent le feu à sa maison
Belgique : un homme traîne son chien mort derrière sa voiture, des internautes mettent le feu à sa maison

Le Figaro

time4 days ago

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Belgique : un homme traîne son chien mort derrière sa voiture, des internautes mettent le feu à sa maison

Une automobiliste a raconté sur Facebook avoir suivi un véhicule qui traînait le corps de son berger allemand sans vie sur plusieurs kilomètres. Des internautes sont parvenus à retrouver l'adresse du propriétaire de l'animal et à incendier son domicile, par vengeance. Alors qu'elle rentrait chez elle, Victoria a assisté à l'horreur. Ce vendredi 4 juillet, à 22 heures, sur la route reliant les communes de Dalhem et Visé en Belgique, l'automobiliste a constaté avec effroi qu'une laisse dépassait de la fenêtre d'une voiture qu'elle suivait, avec au bout un berger allemand mort, traîné sur plusieurs kilomètres. Sur Facebook, Victoria a publié une vidéo de la scène et raconte avoir «klaxonné à plusieurs reprises» pour pousser le conducteur à arrêter son 4x4 qui circulait à plus de 80 km/h. «Il a fini par immobiliser son véhicule et s'est approché de moi en me demandant si c'était bien moi qui klaxonnais», explique-t-elle. Avant d'ajouter : «Je lui ai alors demandé s'il trouvait ça normal de traiter son animal de cette manière. Sa réponse glaçante : 'Je fais ce que je veux, c'est mon chien'.» Publicité Par la suite, Victoria précise que l'homme a finalement détaché l'animal, prénommé Arès selon RTL Info, avant de le jeter dans son coffre et de repartir. La police a ensuite été prévenue de l'incident et la conductrice s'est rendue au commissariat pour déposer plainte pour maltraitance animale. Une enquête a été ouverte. Selon la législation belge, le propriétaire du chien mort risque 8 jours à 3 ans d'emprisonnement et/ou une amende de 800 à 8.000.000 euros, ainsi que le retrait du permis de détention d'un animal. Victoria a partagé des images et des détails de la scène d'horreur à laquelle elle a assisté sur la route. Capture d'écran Facebook Le conducteur plaide la thèse de «l'accident» Le propriétaire du chien, lui aussi s'est présenté à la police de la commune d'Hermalle le lendemain matin, indiquant qu'il s'agissait là d'un accident, précisent nos confrères belges. Il ne se serait pas rendu compte que le chien avait sauté par la fenêtre. «Monsieur précise dans son audition, s'être rendu le 4 juillet vers 19h dans un café situé à Dalhem. Il dit avoir laissé son chien dans son véhicule, et plus précisément, dans son coffre, attaché par sa laisse», indique le parquet de Liège. Le propriétaire de l'animal serait ensuite venu récupérer sa voiture à 22h, «sans prêter attention à la présence de son chien, pensant que celui-ci dormait dans le coffre». «Il dit avoir été averti de la situation par les appels de phares d'une conductrice. C'est à ce moment-là qu'il aurait réalisé que son chien était pendu à l'extérieur par la fenêtre arrière droite de son véhicule. Monsieur l'a détaché, l'a mis dans son coffre et est reparti», poursuit le parquet. «Tueur de chien» À la suite de la publication de Victoria sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires et partages ont fusé. Si la plaque d'immatriculation est cachée sur le post de la conductrice, certains internautes sont parvenus à l'identifier, remontant ainsi jusqu'à l'identité du propriétaire, et à son adresse. Son visage a été diffusé par des internautes, accompagné de commentaires tels que : «Voici le visage de l'homme qui a tiré son chien à l'arrière de sa voiture !» La police a alors rapidement prévenu l'homme, selon le média belge SudInfo, l'invitant à se retirer temporairement des réseaux sociaux et à quitter son domicile. Ce que le conducteur n'a pas respecté, et qui aurait pu lui coûter la vie. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h30, sa maison a été incendiée alors qu'il dormait à l'étage. Il a rapidement pu sortir. La porte de son garage a par la suite été taguée : «Tueur de chien». Publicité Le bourgmestre d'Oupeye Serge Fillot a ensuite tenté d'apaiser la situation. «J'appelle les citoyens à se calmer, à ne pas appeler au meurtre, à ne pas appeler à la violence. Le citoyen ne se fait pas justice soi-même», a-t-il déclaré. Avant de conclure : «Nous allons sécuriser les lieux et des mesures seront prises pour protéger cette personne, aussi bien sur son lieu de travail que sur son lieu de vie.»

Il traîne son chien mort derrière sa voiture sur plusieurs kilomètres, des internautes le retrouvent et brûlent sa maison
Il traîne son chien mort derrière sa voiture sur plusieurs kilomètres, des internautes le retrouvent et brûlent sa maison

Le Parisien

time5 days ago

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Il traîne son chien mort derrière sa voiture sur plusieurs kilomètres, des internautes le retrouvent et brûlent sa maison

Des images choquantes. Une automobiliste belge a été témoin d'une horrible scène vendredi 4 juillet lorsqu'elle a croisé un homme à bord de son véhicule qui traînait sur le bitume son chien dont la laisse était coincée entre les portières du véhicule. Accroché à sa laisse, le berger allemand sans vie a été traîné sur le sol pendant plusieurs kilomètres à une vitesse allant parfois jusqu'à 80 km/h. Aux premières loges de cette scène « d'une cruauté insoutenable », Victoria raconte dans une publication Facebook avoir klaxonné à plusieurs reprises pour faire s'arrêter le propriétaire de l'animal. « Il a fini par immobiliser son véhicule et s'est approché de moi en me demandant si c'était bien moi qui klaxonnais », raconte-t-elle. Victoria lui a alors demandé s'il trouvait que traiter son chien ainsi était normal. « Je fais ce que je veux, c'est mon chien », lui aurait alors répondu l'homme, avant de détacher l'animal de sa laisse et de le « déposer dans le coffre de sa voiture comme une vulgaire chose ». La publication de Victoria a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Et même si la plaque d'immatriculation de l'automobiliste a été cachée, des internautes sont rapidement parvenus à l'identifier et retrouver son lieu de travail ainsi que son domicile. L'homme a reçu de nombreux messages de haine et une pétition recueillant plus de 50 000 signature s a été lancée pour réclamer « justice pour le chien traîné ». Mais l'affaire a pris une tournure bien plus grave ce lundi matin. « J'ai été appelé vers 3 heures-3h30. On m'a dit qu'on avait mis le feu chez le propriétaire du chien. Heureusement, il a réussi à sortir par lui-même », explique Serge Fillot, le maire d'Oupeye, la commune où le propriétaire du berger allemand habite. « On est passé à autre chose. De la mort dramatique d'un chien, cruelle, avec une personne qui devra s'en expliquer, c'est devenu une chasse à l'homme. Si on a mis le feu volontairement la nuit alors que quelqu'un était dans la maison, c'est une tentative de meurtre », déplore Serge Fillot auprès de nos confrères de RTL Info . « Nous allons sécuriser les lieux et des mesures seront prises pour protéger cette personne, aussi bien sur son lieu de travail que sur son lieu de vie », ajoute le bourgmestre. Selon les premiers éléments de l'enquête, le propriétaire du chien s'est rendu de lui-même au commissariat de Hermalle samedi matin et assure que son chien s'est retrouvé dans cette position après avoir sauté par la fenêtre sans qu'il ne s'en rende compte.

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