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Corée du Sud, Hongkong, Viêt Nam… L'Asie frappée par de violents phénomènes climatiques ce week-end
Corée du Sud, Hongkong, Viêt Nam… L'Asie frappée par de violents phénomènes climatiques ce week-end

Le Parisien

time3 days ago

  • Science
  • Le Parisien

Corée du Sud, Hongkong, Viêt Nam… L'Asie frappée par de violents phénomènes climatiques ce week-end

De l'Ouest à l'Est, du Nord au Sud, les pluies torrentielles sèment la désolation et la mort en Asie. Cette semaine, comme chaque année , la mousson s'est abattue sur le Pakistan, provoquant crues subites ou effondrements de maisons, et causant pas moins de 54 morts en l'espace de 24 heures. Des pluies torrentielles qui n'ont pas épargné les pays voisins, dont l'Inde, où des inondations ont envahi les rues. Corée du Sud, Philippines, Taïwan, Hongkong, Chine, Viêt Nam : au cours du week-end, des phénomènes climatiques - sans nécessaire lien - ont continué à frapper le continent. Avec, là encore, des conséquences dramatiques sur le plan humain et matériel. Comme le Pakistan, la Corée du Sud subit les foudres de la mousson. Depuis cinq jours, de violentes précipitations fondent sur le pays. Selon le ministère de l'Intérieur, elles ont coûté la vie à au moins 17 personnes. Le bilan risque s'alourdir dans les prochains jours, puisque les autorités dénombrent encore 11 portés disparus. Le comté de Sancheong, secteur rural de 33 000 habitants, paye le plus lourd tribut. Mais c'est un autre comté, celui de Gapyeong, à l'est de Séoul, qui pleure les deux dernières victimes ce dimanche. Citée par l'AFP, l'agence Yonhap précise qu'il s'agit d'une septuagénaire, tuée dans l'effondrement de sa maison lors d'un glissement de terrain à Gapyeong, et d'un quadragénaire, qui s'est noyé à Gacheon. La veille, on estimait à plus de 7 000 le nombre de sinistrés à la recherche d'une solution d'hébergement d'urgence, d'après Yonhap. Si la Corée du Sud est habituée à ce type de phénomènes climatiques, l'intensité de l'épisode en cours interpelle, tant des cumuls de pluie record ont été enregistrés. En cette fin de semaine, les Philippines ont subi de plein fouet le typhon Wipha. Cette violente tempête tropicale a entraîné des inondations et des glissements de terrains dans des dizaines de secteurs. Selon l'agence AP , quelque 945 familles, soit 3 129 personnes ont été évacuées des secteurs inondables de la province de Cagayan. En revanche, les autorités locales font état de deux personnes disparues après le passage du typhon. Toujours d'après cette source, les rafales de vent ont notamment causé des dégâts matériels dans la région de Quezon City, au nord de Manille. Quant à elle, l'agence de presse des Philippines recense 356 maisons endommagées, réparties dans trois régions distinctes. Wipha a quitté le ciel des Philippines samedi et s'est dirigé vers le nord, jusqu'à Taïwan. Sur l'île, rapporte AP, des vents soutenus flashés à 101 km/h ont été observés, ainsi que des rafales soufflant à 126 km/h. D'après une agence de presse locale, ce sont plus de 20 cm de pluie qui ont été enregistrés dans les comtés de Hualien et de Taitung, sur la côte est de l'île. Conséquence de ces intempéries, bon nombre de vols intérieurs ont été annulés. En parallèle, la mer agitée et les vents violents ont contraint le service de 14 lignes de ferry à suspendre ses activités. Les pluies intenses apportées par le typhon Wipha ont également frappé la province chinoise de Fujian, à l'est du pays. Ici aussi, des lignes de ferry ont dû interrompre leurs allées et venues. D'autres régions chinoises, comme le Hainan et le Guandgong ont mis leur population en alerte face à l'arrivée de la tempête. Wipha a été repéré par les services météorologiques à quelque 140 km au sud-ouest de Hongkong. Mais il a tout de même apporté sur ce territoire vents violents et fortes pluies, ce dimanche. Si bien que le plus haut niveau d'alerte aux cyclones a été déclenché - une première depuis 2023 - durant sept heures, avant d'être rétrogradé de deux crans, rapporte l'AFP. Selon l'observatoire météorologique de Hongkong, cité par nos confrères, « la pluie intense de Wipha (a) affect (é) de manière persistante les environs de l'estuaire de la rivière des Perles ». Comme dans d'autres pays d'Asie balayés par les intempéries, les conditions météorologiques ont engendré des chutes d'arbres ou des effondrements d'échafaudages. Environ 200 personnes évacuées ont été installées dans des centres d'hébergement temporaires. Dans le même temps, le gouvernement hongkongais a mis à l'arrêt l'activité des crèches et des écoles. Quant aux transports, les lignes de trains tournent en service réduit, idem concernant l'aviation. Près de 500 vols ont été supprimés en raison du typhon, 400 autres ont été relégués à plus tard dans la journée. La Baie d'Halong est l'un des lieux les plus prisés du Viêt Nam. Samedi, des navires touristiques serpentaient dans ses eaux lorsqu'un orage soudain s'est déclenché. En l'espace de quelques minutes, le ciel s'est obscurci et les grêlons ont commencé à s'abattre sur la mer. Le Wonder Sea, une embarcation transportant 46 passagers - dont de nombreux enfants - et trois membres d'équipage a chaviré face à la violence de l'épisode orageux , également marqué par des pluies torrentielles et des éclairs. Selon la police, citée par l'AFP, au moins 35 dépouilles ont été repêchées. Seules dix personnes en vie ont pu être secourues, tandis que quatre autres sont toujours portées disparues. Le Premier ministre, Pham Minh Chinh, a présenté ses condoléances aux familles des victimes, samedi soir. Son gouvernement, par le biais d'un communiqué, a fait savoir que les autorités « enquêteront et clarifieront la cause de l'incident » et le « traiteront avec vigueur ». Ce dimanche, le pays est largement endeuillé par ce drame, qui n'est cependant pas inédit au Viet Nâm. En 2024, 30 navires ont coulé dans la province côtière de Quang Ninh, le long de la Baie d'Halong, après avoir été soufflés par le typhon Yagi . L'Organisation météorologique mondiale (WMO) l'a indiqué dans un rapport publié au mois de juin : l'Asie se réchauffe presque deux fois plus vite que la moyenne globale. Un élément qui grossit les événements climatiques extrêmes et mortels comme ceux observés ces derniers jours et les rend plus fréquents.

Pluies torrentielles en Corée du Sud: le bilan s'alourdit à 14 morts
Pluies torrentielles en Corée du Sud: le bilan s'alourdit à 14 morts

Le Figaro

time3 days ago

  • Politics
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Pluies torrentielles en Corée du Sud: le bilan s'alourdit à 14 morts

Au moins deux personnes ont été tuées tôt dimanche par les pluies torrentielles qui s'abattent sur la Corée du Sud depuis plusieurs jours, selon le ministère de l'Intérieur, portant le bilan total à 14 personnes tuées dans la semaine. Le bilan pourrait encore s'alourdir avec 12 personnes portées disparues après cinq jours d'averses intenses. Près de 170 mm de pluie sont tombés tôt dimanche dans le comté de Gapyeong dans la province de Gyeonggi, à 70 km à l'est de Séoul, faisant au moins deux morts et quatre disparus. Selon l'agence Yonhap, les deux morts sont une septuagénaire, tuée dans l'effondrement de sa maison lors d'un glissement de terrain à Gapyeong, et un quadragénaire qui s'est noyé à Gacheon. Publicité Le bilan des morts dans le déluge qui frappe le pays depuis cinq jours atteint désormais 14 personnes, selon des chiffres officiels. La plupart des victimes ont été recensées dans le comté de Sancheong, comté rural de 33.000 habitants. Les averses de mousson sont habituelles en juillet en Corée du Sud et le pays y est en général bien préparé. Mais cette semaine, les régions du sud du pays ont été frappées par de véritables déluges, avec des cumuls par heure records. Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde. En 2022, la Corée du Sud avait enregistré un nombre record d'averses et d'inondations, dans lesquelles au moins 11 personnes ont été tuées.

Corée du Sud: Un nouveau mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon
Corée du Sud: Un nouveau mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon

24 Heures

time10-07-2025

  • Politics
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Corée du Sud: Un nouveau mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon

Un tribunal en Corée du Sud a émis jeudi un nouveau mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale. Publié aujourd'hui à 06h58 Mis à jour il y a 1 minute L'ancien président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, arrive au tribunal à Séoul pour une audience sur son mandat d'arrêt, le 9 juillet 2025. AFP Un tribunal sud-coréen a émis jeudi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative ratée d'imposition de la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l'agence de presse Yonhap. Nam Se-jin, un juge du tribunal du district central de Séoul, a émis le mandat, craignant que l'ancien président puisse détruire des preuves et le plaçant en détention pour la seconde fois, selon l'agence. Yoon Suk Yeol a été le premier chef de l'État sud-coréen en titre à faire l'objet d'une arrestation, en janvier, avant d'être remis en liberté en raison de l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal. Il a ensuite été formellement destitué en avril pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et déployé l'armée au Parlement. Placé dans une cellule d'isolement de l'établissement L'ex-président et ses avocats ont assisté mercredi à l'audience et rejeté toutes les accusations, avant que l'intéressé soit emmené au Centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, au sud de la capitale, en attendant la décision du tribunal, a indiqué jeudi Yonhap. Une fois le mandat d'arrêt délivré jeudi, Yoon Suk Yeol, 64 ans, a été placé dans une cellule d'isolement de l'établissement, où il peut être détenu jusqu'à 20 jours pendant que les procureurs se préparent à l'inculper formellement, y compris pour d'autres chefs d'accusation. «Si Yoon Suk Yeol est inculpé, il pourrait rester détenu jusqu'à six mois après l'inculpation», a déclaré à l'AFP Yun Bok-nam, président de l'association Lawyers for a Democratic Society. «Théoriquement, une libération immédiate est possible» «Théoriquement, une libération immédiate est possible, mais dans ce cas, le procureur spécial fait valoir que le risque de destruction de preuves reste élevé et que les accusations sont déjà solidement étayées». Durant son audience mercredi, l'ancien président a déclaré qu'il se battait désormais «seul», ont rapporté les médias locaux. «Le procureur spécial s'en prend maintenant même à mes avocats», a déclaré Yoon Suk Yeol. «L'un après l'autre, ils se retirent, et il se pourrait que je doive bientôt me battre seul». Au cours de l'audience, l'équipe juridique de Yoon Suk Yeol a critiqué la demande de détention, la jugeant déraisonnable et soulignant que l'ancien président avait été évincé et qu'il «n'avait plus aucune autorité». Une précédente demande de mandat d'arrêt du ministère public rejetée en juin Le 25 juin, le tribunal avait rejeté une précédente demande de mandat d'arrêt du ministère public, formulée parce que Yoon Suk Yeol avait initialement refusé de comparaître pour être interrogé. Un conseil spécial chargé d'enquêter sur la loi martiale brièvement imposée en décembre avait de nouveau demandé dimanche ce nouveau mandat d'arrêt contre l'ancien président. En décembre, l'imposition de la loi martiale par un décret de Yoon Suk Yeol avait été décidée selon lui à cause du blocage du budget au Parlement, dominé par l'opposition, pour protéger le pays des «forces communistes nord-coréennes» et «éliminer les éléments hostiles à l'État». Sa décision, soutenue par des leaders religieux extrémistes et YouTubeurs d'extrême droite, avait créé une crise politique sans précédent en Corée du Sud. Les activités politiques avaient été interdites et l'armée avait investi le Parlement. Mais deux heures plus tard, quelque 190 députés avaient réussi à se faufiler dans l'hémicycle, certains après avoir escaladé des clôtures, cependant qu'à l'extérieur, des milliers de personnes exigeaient le départ du président. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Corée du Sud : un tribunal émet un mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale
Corée du Sud : un tribunal émet un mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale

Le Figaro

time09-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Corée du Sud : un tribunal émet un mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale

Par Le Figaro avec AFP Par Le Figaro avec AFP Premier chef de l'État sud-coréen en titre à faire l'objet d'une arrestation, en janvier, avant d'être remis en liberté en raison de l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal, Yoon Suk Yeol a ensuite été formellement destitué en avril. Un tribunal sud-coréen a émis jeudi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative ratée d'imposition de la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l'agence de presse Yonhap. Nam Se-jin, un juge du tribunal du district central de Séoul, a émis le mandat, craignant que l'ancien président puisse détruire des preuves, selon l'agence.

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