logo
Corée du Sud : un tribunal émet un mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale

Corée du Sud : un tribunal émet un mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale

Le Figaro09-07-2025
Par Le Figaro avec AFP
Par Le Figaro avec AFP
Premier chef de l'État sud-coréen en titre à faire l'objet d'une arrestation, en janvier, avant d'être remis en liberté en raison de l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal, Yoon Suk Yeol a ensuite été formellement destitué en avril.
Un tribunal sud-coréen a émis jeudi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative ratée d'imposition de la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
Nam Se-jin, un juge du tribunal du district central de Séoul, a émis le mandat, craignant que l'ancien président puisse détruire des preuves, selon l'agence.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

L'incendie criminel du squat avait mobilisé 35 pompiers à Argenteuil : le principal suspect relaxé
L'incendie criminel du squat avait mobilisé 35 pompiers à Argenteuil : le principal suspect relaxé

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

L'incendie criminel du squat avait mobilisé 35 pompiers à Argenteuil : le principal suspect relaxé

« Nous avions vidé la caserne d'Argenteuil pour une mission qui n'aurait jamais dû exister… » confie devant le tribunal la représentante du Sdis 95. Ce soir-là, 35 sapeurs-pompiers avaient été mobilisés pour venir à bout d'un incendie dans un pavillon comprenant plusieurs logements, au risque de répondre difficilement à une autre urgence qui pouvait survenir dans le même temps.

Châlons-en-Champagne : trois personnes condamnées à de la prison ferme pour traite d'êtres humains durant des vendanges
Châlons-en-Champagne : trois personnes condamnées à de la prison ferme pour traite d'êtres humains durant des vendanges

Le Figaro

time6 hours ago

  • Le Figaro

Châlons-en-Champagne : trois personnes condamnées à de la prison ferme pour traite d'êtres humains durant des vendanges

Soupçonnés d'avoir exploité 57 travailleurs immigrés dans des conditions précaires en 2023, les trois membres d'Anavim ont été lourdement condamnés ce lundi. Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, a rendu lundi 21 juillet sa décision à l'encontre des trois membres de la société Anavim, une entreprise de prestations viticoles, dans l'affaire de traites d'êtres humains durant les vendanges de 2023. La dirigeante d'Anavim a été condamnée à quatre ans de prison dont deux fermes ainsi qu'à une amende de 20.000 euros tandis que les deux autres prévenus ont été condamnés à un an de prison ferme et respectivement deux ans et un an de sursis. Les trois personnes étaient accusées de «traite d'êtres humains», de «soumission de plusieurs personnes vulnérables à des conditions d'hébergement et de travail indignes», de «rémunération inexistante», ainsi que de l'exécution d'un travail dissimulé par des travailleurs étrangers «non munis d'une autorisation de travail salarié.» Publicité Le tribunal a donc largement suivi les réquisitions en prononçant exactement les peines demandées par le parquet lors du procès qui s'est déroulé le 19 juin. «Système organisé» Douze heures d'audience avaient été nécessaires devant le tribunal correctionnel pour examiner ce que le ministère public a qualifié de «système organisé». Le parquet avait demandé la reconnaissance de la culpabilité pour l'ensemble des prévenus et le ministère public avait réclamé la dissolution de la société Anavim. Face aux accusations, la défense a tenté de contextualiser les faits en invoquant les difficultés récurrentes de recrutement de mains-d'œuvre pour les vendanges. En Champagne, où la récolte des raisins en septembre se fait exclusivement à la main, les besoins sont immenses. Chaque année, plus de 100.00 travailleurs saisonniers sont mobilisés. La pénurie de volontaires s'aggrave, compliquant la tâche des exploitants viticole. Ils étaient entassés à 10-15 par chambres, à même le sol en terre battue sur des matelas, sans point d'eau, avec des toilettes bouchées Maître Maxime Cessieux, avocat des victimes et des parties civiles À l'origine de cette affaire, un signalement de riverain, qui a alerté la gendarmerie sur la situation. À la suite de cette alerte, un contrôle sanitaire de l'inspection du travail est organisé, le 14 septembre 2023, dans un centre d'hébergement de travailleurs saisonniers dans la petite commune marnaise, située à une vingtaine de kilomètres d'Épernay, la «capitale du champagne». Dès le lendemain, des perquisitions sont déclenchées, notamment au siège de la société Anavim. À Nesle-le-Repons, 57 travailleurs immigrés, la plupart originaires d'Afrique subsaharienne, logeaient dans des conditions d'hébergement très précaires. «Ils étaient entassés à 10-15 par chambres, à même le sol en terre battue sur des matelas, sans point d'eau, avec des toilettes bouchées», raconte au Figaro Maître Maxime Cessieux, avocat des victimes et des parties civiles. La préfecture a annoncé la fermeture de cette maison. Publicité Ces travailleurs, tous en situations irrégulières, avaient été embauchés dans des camps de migrants au nord de Paris par des recruteurs d'Anavim. Cette société est connue pour sous-traiter des ouvriers saisonniers au profit d'exploitations viticoles. Pour appâter ces hommes et femmes âgés de 16 à 65 au moment des faits, les recruteurs leur ont promis un salaire de 250 euros pour une semaine de travail. Une rémunération qu'ils ne toucheront finalement jamais.

Bangladesh : un avion s'écrase sur une école, au moins 16 morts
Bangladesh : un avion s'écrase sur une école, au moins 16 morts

Le Figaro

time8 hours ago

  • Le Figaro

Bangladesh : un avion s'écrase sur une école, au moins 16 morts

Au moins 16 personnes sont décédées et plus de 100 ont été blessées après la chute d'un avion de l'armée de l'air sur une école de la capitale du Bangladesh ce lundi. Un avion de l'armée de l'air du Bangladesh qui effectuait un vol d'entraînement s'est écrasé lundi 21 juillet sur une école de la capitale Dacca, causant la mort d'au moins 16 personnes, a annoncé le service de presse du gouvernement provisoire. La chute du chasseur sur les bâtiments d'un campus scolaire, dont la cause n'a pas été immédiatement précisée, a également fait plus de 100 blessés dont au moins 83 ont été hospitalisés, selon un premier bilan officiel rapporté par l'AFP. Publicité «Beaucoup de jeunes élèves et des enseignants ont été blessés» La plupart des victimes sont des élèves du campus scolaire Milestone, dans le nord-ouest de la capitale bangladaise, a précisé le gouvernement. L'avion impliqué est un chasseur de type F-7 BGI, de fabrication chinoise, qui a décollé à 13h06 locales (9h06 à Paris), selon la même source. «Il y avait deux avions de chasse, l'un est tombé ici sur la partie (du bâtiment) où se tenait un cours d'anglais pour des élèves du primaire», a témoigné auprès de l'AFP un élève, Shafiur Rahman Shafi, 18 ans. «Beaucoup de jeunes élèves et des enseignants ont été blessés», a-t-il ajouté. Les secours ont été déployés sur les lieux, où ils continuaient à extraire les victimes des décombres du bâtiment touché sur des civières, a constaté un photographe de l'AFP présent sur les lieux. Le chef du gouvernement provisoire, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, a fait part sur X de «son profond chagrin et sa peine». «C'est un moment de profonde douleur pour toute la nation», a-t-il ajouté.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store