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24 Heures
10-07-2025
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Corée du Sud: Un nouveau mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon
Un tribunal en Corée du Sud a émis jeudi un nouveau mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale. Publié aujourd'hui à 06h58 Mis à jour il y a 1 minute L'ancien président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, arrive au tribunal à Séoul pour une audience sur son mandat d'arrêt, le 9 juillet 2025. AFP Un tribunal sud-coréen a émis jeudi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative ratée d'imposition de la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l'agence de presse Yonhap. Nam Se-jin, un juge du tribunal du district central de Séoul, a émis le mandat, craignant que l'ancien président puisse détruire des preuves et le plaçant en détention pour la seconde fois, selon l'agence. Yoon Suk Yeol a été le premier chef de l'État sud-coréen en titre à faire l'objet d'une arrestation, en janvier, avant d'être remis en liberté en raison de l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal. Il a ensuite été formellement destitué en avril pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et déployé l'armée au Parlement. Placé dans une cellule d'isolement de l'établissement L'ex-président et ses avocats ont assisté mercredi à l'audience et rejeté toutes les accusations, avant que l'intéressé soit emmené au Centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, au sud de la capitale, en attendant la décision du tribunal, a indiqué jeudi Yonhap. Une fois le mandat d'arrêt délivré jeudi, Yoon Suk Yeol, 64 ans, a été placé dans une cellule d'isolement de l'établissement, où il peut être détenu jusqu'à 20 jours pendant que les procureurs se préparent à l'inculper formellement, y compris pour d'autres chefs d'accusation. «Si Yoon Suk Yeol est inculpé, il pourrait rester détenu jusqu'à six mois après l'inculpation», a déclaré à l'AFP Yun Bok-nam, président de l'association Lawyers for a Democratic Society. «Théoriquement, une libération immédiate est possible» «Théoriquement, une libération immédiate est possible, mais dans ce cas, le procureur spécial fait valoir que le risque de destruction de preuves reste élevé et que les accusations sont déjà solidement étayées». Durant son audience mercredi, l'ancien président a déclaré qu'il se battait désormais «seul», ont rapporté les médias locaux. «Le procureur spécial s'en prend maintenant même à mes avocats», a déclaré Yoon Suk Yeol. «L'un après l'autre, ils se retirent, et il se pourrait que je doive bientôt me battre seul». Au cours de l'audience, l'équipe juridique de Yoon Suk Yeol a critiqué la demande de détention, la jugeant déraisonnable et soulignant que l'ancien président avait été évincé et qu'il «n'avait plus aucune autorité». Une précédente demande de mandat d'arrêt du ministère public rejetée en juin Le 25 juin, le tribunal avait rejeté une précédente demande de mandat d'arrêt du ministère public, formulée parce que Yoon Suk Yeol avait initialement refusé de comparaître pour être interrogé. Un conseil spécial chargé d'enquêter sur la loi martiale brièvement imposée en décembre avait de nouveau demandé dimanche ce nouveau mandat d'arrêt contre l'ancien président. En décembre, l'imposition de la loi martiale par un décret de Yoon Suk Yeol avait été décidée selon lui à cause du blocage du budget au Parlement, dominé par l'opposition, pour protéger le pays des «forces communistes nord-coréennes» et «éliminer les éléments hostiles à l'État». Sa décision, soutenue par des leaders religieux extrémistes et YouTubeurs d'extrême droite, avait créé une crise politique sans précédent en Corée du Sud. Les activités politiques avaient été interdites et l'armée avait investi le Parlement. Mais deux heures plus tard, quelque 190 députés avaient réussi à se faufiler dans l'hémicycle, certains après avoir escaladé des clôtures, cependant qu'à l'extérieur, des milliers de personnes exigeaient le départ du président. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
09-07-2025
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L'ancien président de la Corée du Sud Yoon Suk Yeol visé par un mandat d'arrêt
Un tribunal sud-coréen a ordonné l'arrestation de l'ex-dirigeant pour avoir tenter d'imposer la loi martiale en 2024. Les juges craignent qu'il puisse détruire des preuves. Publié aujourd'hui à 20h52 Mis à jour il y a 1 minute L'ancien président sud-coréen a tenté d'imposer la loi martiale en décembre 2024. AFP Un tribunal sud-coréen a émis jeudi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative ratée d'imposition de la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l'agence de presse Yonhap. Nam Se-jin, un juge du tribunal du district central de Séoul, a émis le mandat, craignant que l'ancien président puisse détruire des preuves et le plaçant en détention pour la seconde fois, selon l'agence. M. Yoon a été le premier chef de l'État sud-coréen en titre à faire l'objet d'une arrestation, en janvier, avant d'être remis en liberté en raison de l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal. Il a ensuite été formellement destitué en avril pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et déployé l'armée au Parlement. Toutes les accusations rejetées L'ex-président et ses avocats ont assisté à l'audience et rejeté toutes les accusations, avant que l'intéressé soit emmené au Centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, au sud de la capitale, en attendant la décision du tribunal, a indiqué jeudi Yonhap. Le 25 juin, le tribunal avait rejeté une précédente demande de mandat d'arrêt du ministère public, formulée parce que M. Yoon avait initialement refusé de comparaître pour être interrogé. Un conseil spécial chargé d'enquêter sur la loi martiale brièvement imposée en décembre avait de nouveau demandé dimanche ce nouveau mandat d'arrêt contre l'ancien président. Ce conseil spécial l'avait interrogé à deux reprises, dont une audience de plus de neuf heures samedi. Sur Yoon Suk Yeol Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
09-07-2025
- Politics
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Corée du Sud : un tribunal émet un mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon pour avoir imposé la loi martiale
Par Le Figaro avec AFP Par Le Figaro avec AFP Premier chef de l'État sud-coréen en titre à faire l'objet d'une arrestation, en janvier, avant d'être remis en liberté en raison de l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal, Yoon Suk Yeol a ensuite été formellement destitué en avril. Un tribunal sud-coréen a émis jeudi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative ratée d'imposition de la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l'agence de presse Yonhap. Nam Se-jin, un juge du tribunal du district central de Séoul, a émis le mandat, craignant que l'ancien président puisse détruire des preuves, selon l'agence.


Le Figaro
07-07-2025
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Corée du Sud : mandat d'arrêt demandé contre l'ancien président Yoon, accusé d'insurrection et d'abus de pouvoir
Yoon Suk Yeol est poursuivi par la justice sud-coréenne pour sa tentative ratée d'instauration de la loi martiale en décembre 2024, pour laquelle il encourt la prison à vie. Des procureurs spéciaux sud-coréens ont déposé dimanche 6 juillet auprès du tribunal central de Séoul une demande de mandat d'arrêt à l'encontre de l'ancien président Yoon Suk Yeol, démis de ses fonctions début avril par la Cour constitutionnelle pour avoir déclenché à tort la loi martiale. «La demande de détention est liée à des allégations d'abus de pouvoir et d'obstruction à la justice», a déclaré dans un communiqué cité par l'agence Reuters le conseil spécial chargé de l'enquête sur la déclaration de la loi martiale. En Corée du Sud, un conseil spécial est une autorité judiciaire indépendante et temporaire mise en place pour enquêter sur des affaires sensibles. Selon des médias locaux, la demande de mandat d'arrêt est motivée par le risque de fuite de l'accusé et la crainte qu'il n'interfère avec des témoins liés à son affaire. Publicité Pire crise politique de la démocratie sud-coréenne Yoon Suk Yeol est accusé d'avoir mobilisé la garde présidentielle pour empêcher la police de l'arrêter début janvier 2025, après l'adoption d'une motion de destitution par le Parlement le 14 décembre 2024. Il doit aussi répondre aux allégations selon lesquelles il aurait autorisé des drones à voler vers Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord voisine avec laquelle la Corée du Sud n'a jamais signé de traité de paix depuis 1953, pour légitimer sa déclaration de la loi martiale. Frustré par la défaite de son parti conservateur Pouvoir au peuple aux élections législatives d'avril 2024 et par l'obstruction de son programme par le Parti démocrate (de centre gauche) au Parlement, Yoon Suk Yeol avait déclenché l'instauration de la loi martiale le 3 décembre 2024, en invoquant «les forces antiétatiques pro-Corée du Nord qui menacent la liberté et l'ordre constitutionnel». Il avait ainsi provoqué la crise politique la plus grave connue par la Corée du Sud depuis sa transition vers la démocratie en 1987. Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, 190 députés, soutenus par des milliers de manifestants, étaient parvenus à rentrer dans le Parlement malgré son encerclement par des forces spéciales pour adopter une résolution exigeant l'abrogation de la loi martiale. Cela avait contraint Yoon Suk Yeol à lever cette mesure six heures seulement après l'avoir décrétée, et à annoncer le retrait des troupes déployées dans Séoul. Procès pénal pour insurrection Yoon Suk Yeol fait déjà l'objet d'un procès pénal pour insurrection devant le tribunal central de Séoul depuis le 14 avril. En vertu de l'article 87 du Code pénal sud-coréen portant sur «une personne qui provoque des violences dans le but d'usurper le territoire national ou de renverser la Constitution», le crime d'insurrection pour lequel l'ex-président est poursuivi est passible de la réclusion à perpétuité voire de la peine de mort, bien qu'en pratique l'usage de cette dernière soit suspendu depuis 1997. Les avocats de Yoon Suk Yeol ont déclaré dans un communiqué que les procureurs spéciaux n'avaient pas fourni de preuves crédibles des charges qu'ils réclamaient, et que son équipe juridique «expliquerait devant le tribunal que la demande de mandat d'arrêt est déraisonnable». Publicité Le procureur spécial en chef, qui dirige une équipe de plus de 200 avocats et enquêteurs, a été nommé quelques jours seulement après l'entrée en fonction le 4 juin 2025 du président libéral Lee Jae-myung, vainqueur de l'élection présidentielle anticipée organisée à l'issue de l'éviction de Yoon Suk Yeol.