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L'ancien président de la Corée du Sud Yoon Suk Yeol visé par un mandat d'arrêt

L'ancien président de la Corée du Sud Yoon Suk Yeol visé par un mandat d'arrêt

24 Heures09-07-2025
Un tribunal sud-coréen a ordonné l'arrestation de l'ex-dirigeant pour avoir tenter d'imposer la loi martiale en 2024. Les juges craignent qu'il puisse détruire des preuves.
Publié aujourd'hui à 20h52 Mis à jour il y a 1 minute
L'ancien président sud-coréen a tenté d'imposer la loi martiale en décembre 2024.
AFP
Un tribunal sud-coréen a émis jeudi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative ratée d'imposition de la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
Nam Se-jin, un juge du tribunal du district central de Séoul, a émis le mandat, craignant que l'ancien président puisse détruire des preuves et le plaçant en détention pour la seconde fois, selon l'agence.
M. Yoon a été le premier chef de l'État sud-coréen en titre à faire l'objet d'une arrestation, en janvier, avant d'être remis en liberté en raison de l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal. Il a ensuite été formellement destitué en avril pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et déployé l'armée au Parlement. Toutes les accusations rejetées
L'ex-président et ses avocats ont assisté à l'audience et rejeté toutes les accusations, avant que l'intéressé soit emmené au Centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, au sud de la capitale, en attendant la décision du tribunal, a indiqué jeudi Yonhap.
Le 25 juin, le tribunal avait rejeté une précédente demande de mandat d'arrêt du ministère public, formulée parce que M. Yoon avait initialement refusé de comparaître pour être interrogé.
Un conseil spécial chargé d'enquêter sur la loi martiale brièvement imposée en décembre avait de nouveau demandé dimanche ce nouveau mandat d'arrêt contre l'ancien président.
Ce conseil spécial l'avait interrogé à deux reprises, dont une audience de plus de neuf heures samedi.
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L'enregistrement n'a en outre été reçu par l'appelant que vingt-quatre heures avant son arrestation: au vu de ses horaires de travail et de l'importante quantité de messages qui lui parvenaient régulièrement […], l'explication selon laquelle il n'entendait pas conserver la vidéo, mais ne l'avait pas immédiatement effacée par pure négligence, est plausible.» Homme d'affaires à succès La version la plus favorable à l'accusé doit donc être privilégiée, en application du principe in dubio pro reo (au bénéfice du doute), estime la Chambre pénale d'appel et de révision dans son arrêt rendu cet été. L'homme est donc acquitté du chef de représentation de la violence. Avocat du prévenu, Me Benjamin Grumbach est aujourd'hui satisfait de l'issue de cette affaire: «Mon client remercie la Cour d'appel pour sa juste lecture de la procédure. 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