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Tennis : Arthur Rinderknech abandonne face à Auger-Aliassime à Cincinnati en raison de la chaleur
Tennis : Arthur Rinderknech abandonne face à Auger-Aliassime à Cincinnati en raison de la chaleur

Le Parisien

time2 minutes ago

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Tennis : Arthur Rinderknech abandonne face à Auger-Aliassime à Cincinnati en raison de la chaleur

Quand ce ne sont pas les blessures, ce sont les températures qui forcent les abandons. Ce lundi 11 août, le Français Arthur Rinderknech a été victime de la chaleur face au Canadien Félix Auger-Aliassime, lors du troisième tour du Masters 1000 de Cincinnati. À 2-2 dans la deuxième manche, Rinderknech (30 ans, 70e) s'est soudainement allongé en fond de cour, à l'ombre, une serviette sur la tête. Après l'intervention d'un médecin pendant quelques minutes, il n'a repris la partie que pour deux jeux avant de jeter l'éponge, visiblement à bout de souffle, dans des conditions étouffantes (plus de 30 degrés et 50 % d'humidité). 😲 Arthur Rinderknech tombe inanimé en plein match, victime d'un malaise à cause de la chaleur à Cincinnati. Le Français a dû abandonner alors qu'il était mené 6-7 2-4 face à Félix Auger-Aliassime — We Are Tennis France (@WeAreTennisFR) August 11, 2025 « Il faut juste essayer de tout remettre à zéro entre chaque point. Bien respirer, boire de la bonne manière, manger de la bonne manière. C'est de la survie », avait-il expliqué à L'Equipe après son 2e tour dans l'Ohio. Lundi, dans le premier set, le Français a sauvé quatre balles de break sans s'en procurer afin de forcer un tie-break où il a mené 3-1 avant d'être dépassé. À voir aussi

« On est complets ! » : en pleine saison des abandons, les refuges saturés
« On est complets ! » : en pleine saison des abandons, les refuges saturés

Le Parisien

time4 days ago

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« On est complets ! » : en pleine saison des abandons, les refuges saturés

Pour se repérer et être sûr de frapper à la bonne porte, il suffit de tendre l'oreille. Derrière le haut portail de l'Association des amis bénévoles des animaux d'Alfortville (AABAA), dans le sud de cette commune du Val-de-Marne, les aboiements ne couvrent pas totalement les miaulements. Il faut dire que ces locaux comptent beaucoup moins de chiens que de chats. Ces félins de tous âges sont en ce moment une quarantaine. Comme chaque année à la même époque, les abandons d'animaux domestiques vont bon train en ce moment. Un signe : ici toutes les cages sont pleines. « On est complets ! », lance Chantal Dargaignaratz, la présidente de cette association qui fêtera l'an prochain ses 40 ans d'action en faveur de la cause animale. « On est le seul refuge dans le coin, on a donc plein d'appels de partout et on est obligés de dire qu'on est full, souffle-t-elle. Face à cet afflux, on ne peut pas faire des miracles ! » Depuis ce jeudi, l'Association des amis bénévoles des animaux d'Alfortville (AABAA) compte entre ses murs trois chatons supplémentaires, découverts non loin du refuge. LP/Gérald Moruzzi La même recrudescence des abandons existe à l'échelle de tout le pays. La Société protectrice des animaux (SPA) indique avoir pris en charge le mois dernier à l'échelle nationale 3 877 animaux, dont 968 chiens, 2 731 chats, 151 nouveaux animaux de compagnie (lapins, serpents et rongeurs, etc.) et 27 équidés. Dans le même temps, 2 915 adoptions (857 chiens, 1 866 chats, 180 nacs et 12 équidés) ont été enregistrées depuis le 1er juillet. L'été 2024 (du 1er juillet 2024 au 31 août), près de 8 000 animaux (dont 5 748 chats et 1 786 chiens) avaient été abandonnés dans les refuges de l'association à travers tout le pays. À l'image de ses consœurs un peu partout en France et en Île-de-France, l'AABAA gère comme elle peut les imprévus. Une tâche d'autant plus ardue qu'ils sont quasiment quotidiens en ce moment. « Un monsieur nous a amené ces deux chatons ce matin, confie la patronne des lieux. Il les a récupérés dans un carton à côté d'ici. » Depuis ce jeudi, l'Association des amis bénévoles des animaux d'Alfortville (AABAA) compte entre ses murs trois chatons supplémentaires, découverts non loin du refuge. LP/Gérald Moruzzi Quelques heures plus tard, un autre homme, qui travaille non loin de là, tape à la porte de l'association. Dans ses bras, un carton avec au fond un troisième chaton, sans doute trouvé au même endroit. « Je ne pouvais pas le laisser comme ça, alors je l'ai amené ici », explique-t-il, avant de confier le nouveau-né à l'un des 15 bénévoles de l'association. Il faut bien toutes ces paires de bras - qui se relaient - pour s'occuper au quotidien de cette ménagerie. Disposer de moyens financiers est aussi crucial. Et c'est souvent ce qui vient à manquer, surtout durant l'été, une période connue pour être la haute saison des abandons. « Toutes les petites associations comme la nôtre ont des problèmes financiers, souligne Chantal Dargaignaratz. Nous déboursons 2 000 euros par mois rien que pour les soins vétérinaires, et cela peut parfois grimper jusqu'à 3 500 euros. » Si l'association rend service à certains habitants d'Alfortville en prenant leur animal en pension durant l'été, l'argent qu'elle en tire n'est pas suffisant pour remplir toutes les gamelles. « On a en plus deux bouledogues français, arrivés ici en avril après réquisition judiciaire pour cause de maltraitance, glisse la gérante. Et on va devoir tout payer, les soins et la nourriture, jusqu'au résultat du procès. » L'abandon, « un acte de cruauté qui peut être puni pénalement » Dans sa difficile mission, l'AABAA est notamment soutenue par la ville d'Alfortville, qui met à sa disposition ces locaux. L'association a aussi été subventionnée par l'État avec France Relance, à hauteur de « 30 000 euros pour des travaux et 7 000 euros dans le cadre d'une campagne de stérilisation », détaille Véronique Deprez-Boudier, préfète déléguée à l'égalité des chances dans le Val-de-Marne, présente auprès des bénévoles alfortvillais ce jeudi, dans le cadre d'une campagne de sensibilisation contre les abandons d'animaux en période estivale. Préfète déléguée à l'égalité des chances, Véronique Deprez-Boudier s'est rendue dans ce refuge dans le cadre d'une campagne de sensibilisation contre les abandons d'animaux en période estivale. LP/Gérald Moruzzi À celles et ceux qui l'ignorent ou feignent de l'ignorer, la représentante de l'État le rappelle : « Un abandon est considéré comme un acte de cruauté, et donc un délit qui peut être puni pénalement », précise-t-elle. Les sanctions peuvent aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, voire 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende si l'abandon a entraîné la mort de l'animal. Pendant que l'AABAA gère les flux, d'autres associations multiplient les actions pour lutter contre l'abandon des animaux domestiques. À Saint-Maurice, par exemple, une nouvelle initiative, Cœur animal, veut mettre en relation les propriétaires d'animaux ayant besoin d'un mode de garde et des particuliers ou structures prêts à les garder. Le zoothérapeute Wilfried Rocher a eu l'idée de cette nouvelle proposition : créer une plate-forme sur laquelle besoins et offres de services peuvent être échangés. Une plate-forme d'échanges pour éviter les abandons Des particuliers pet sitters, des éducateurs canins peuvent répondre aux besoins de propriétaires d'animaux, via un groupe Facebook d'annonces locales, dédié aux échanges de services et au partage d'expériences. « La lutte contre les abandons est l'un de nos axes de travail, dans le cadre du groupe de travail constitué à Saint-Maurice pour obtenir le label de Ville amie des animaux », précise Wilfried Rocher. Avec nes en ville, il intervient beaucoup aux hôpitaux de Saint-Maurice. L'association compte sur place des moutons, des vaches, des oies, des poules, des ruches et proposera bientôt un accueil spécifique pour les soins de suite de chats stérilisés, en partenariat avec la SPA. Le spécialiste des animaux a également mis en ligne une page Facebook, elle aussi au nom de Cœur animal Saint-Maurice 94, sur laquelle sont partagés des conseils, des articles rédigés par des spécialistes de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort. Tout est bon pour lutter contre le fléau des abandons d'animaux.

Ces Suisses s'estiment trop précaires pour garder leur animal
Ces Suisses s'estiment trop précaires pour garder leur animal

24 Heures

time6 days ago

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Ces Suisses s'estiment trop précaires pour garder leur animal

Les refuges suisses sont confrontés à des propriétaires qui expliquent ne plus avoir les moyens de s'en occuper. Publié aujourd'hui à 12h27 Un animal peut coûter très cher, notamment en frais de garde et de santé. Des dépenses pas toujours envisagées par les propriétaires au moment de l'adoption. KEYSTONE Un chat, un chien, un lapin: voilà des boules de poils bien adorables… mais qui coûtent et parfois très cher. Le média «20 minutes» révèle ce mardi que les refuges et vétérinaires suisses constatent une hausse préoccupante des abandons d'animaux. Un acte que les propriétaires justifient de plus en plus par des difficultés financières croissantes, qui les empêcheraient d'assumer les coûts liés à la santé, mais aussi à la garde, de leur compagnon. Les situations personnelles compliquées, comme un divorce, une maladie ou la perte d'emploi, sont souvent à l'origine de ces décisions douloureuses. Pour soutenir les plus démunis, certaines SPA cantonales proposent une aide financière. En 2024, la SPA Genève a couvert plus de 55'000 francs de frais vétérinaires pour des propriétaires en difficulté, tandis que la SVPA vaudoise a investi 130'000 francs pour soigner environ 500 animaux, explique «20 minutes». Le média cite également les chiffres, révélateurs de l'ampleur du phénomène: en 2024, la SVPA a accueilli plus de 3000 animaux (dont jusqu'à 2500 abandonnés). La SPA Genève, elle, a recensé près de 800 abandons sur la même période. Édifiant lorsque l'on sait qu'adopter un animal implique une responsabilité sur le long terme, qui suppose de prendre en compte sa propre capacité à en assumer les coûts, tant immédiats que futurs. En lire davantage sur les animaux Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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