logo
Ces Suisses s'estiment trop précaires pour garder leur animal

Ces Suisses s'estiment trop précaires pour garder leur animal

24 Heures05-08-2025
Les refuges suisses sont confrontés à des propriétaires qui expliquent ne plus avoir les moyens de s'en occuper. Publié aujourd'hui à 12h27
Un animal peut coûter très cher, notamment en frais de garde et de santé. Des dépenses pas toujours envisagées par les propriétaires au moment de l'adoption.
KEYSTONE
Un chat, un chien, un lapin: voilà des boules de poils bien adorables… mais qui coûtent et parfois très cher. Le média «20 minutes» révèle ce mardi que les refuges et vétérinaires suisses constatent une hausse préoccupante des abandons d'animaux. Un acte que les propriétaires justifient de plus en plus par des difficultés financières croissantes, qui les empêcheraient d'assumer les coûts liés à la santé, mais aussi à la garde, de leur compagnon.
Les situations personnelles compliquées, comme un divorce, une maladie ou la perte d'emploi, sont souvent à l'origine de ces décisions douloureuses. Pour soutenir les plus démunis, certaines SPA cantonales proposent une aide financière. En 2024, la SPA Genève a couvert plus de 55'000 francs de frais vétérinaires pour des propriétaires en difficulté, tandis que la SVPA vaudoise a investi 130'000 francs pour soigner environ 500 animaux, explique «20 minutes».
Le média cite également les chiffres, révélateurs de l'ampleur du phénomène: en 2024, la SVPA a accueilli plus de 3000 animaux (dont jusqu'à 2500 abandonnés). La SPA Genève, elle, a recensé près de 800 abandons sur la même période.
Édifiant lorsque l'on sait qu'adopter un animal implique une responsabilité sur le long terme, qui suppose de prendre en compte sa propre capacité à en assumer les coûts, tant immédiats que futurs.
En lire davantage sur les animaux Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

L'affaire Simon Brandt se termine sans sanction pour le policier impliqué
L'affaire Simon Brandt se termine sans sanction pour le policier impliqué

24 Heures

time19 minutes ago

  • 24 Heures

L'affaire Simon Brandt se termine sans sanction pour le policier impliqué

Jugeant la fouille disproportionnée, les juges fédéraux estiment que l'agent n'a pas voulu nuire à l'élu genevois interpellé en 2019. Publié aujourd'hui à 08h47 Mis à jour il y a 13 minutes Cet arrêt du Tribunal fédéral confirme le classement de la plainte de Simon Brandt. ODILE MEYLAN En bref: L'ancien premier procureur genevois Stéphane Grodecki avait de bonnes raisons de classer la procédure visant le policier qui avait procédé à l'interpellation et à la fouille de Simon Brandt . Dans un arrêt de 26 pages rendu ce mois, le Tribunal fédéral (TF) valide ce classement et déboute le politicien genevois ayant porté plainte contre l'agent notamment pour abus d'autorité, a appris la «Tribune de Genève». Frais à la charge de Simon Brandt Les juges de Mon Repos, qui mettent à sa charge 3000 francs de frais judiciaires, considèrent qu'il n'y a pas lieu de mettre en cause, voire de condamner le fonctionnaire, alors sergent-chef de la Brigade des délits contre les personnes: «Les allégations de Simon Brandt quant à la volonté de nuire du policier ne sont corroborées par aucun élément objectif probant et ne sauraient suffire pour démontrer qu'en cas de renvoi en jugement pour abus d'autorité, une condamnation serait plus vraisemblable qu'un acquittement», conclut le TF. Simon Brandt, à l'époque conseiller municipal PLR, avait été arrêté en décembre 2019. Il était soupçonné d'avoir profité de son poste de collaborateur du service d'analyse stratégique de la police cantonale pour consulter la main courante de l'institution, alors qu'il n'y avait pas accès. Il avait été ensuite entièrement blanchi de cette accusation. Simon Brandt avait dénoncé les méthodes employées par la police lors de son interpellation et de son audition. Menotté, mis à nu, fouillé, il s'était plaint d'avoir été traité comme un criminel, ce qui l'avait profondément affecté et avait conduit, selon lui, à son échec à l'élection de l'exécutif de la Ville de Genève. Un million réclamé Simon Brandt avait également réclamé plus d'un million de francs pour tort moral et dommages économiques. La justice avait toutefois écarté en grande partie ses demandes. En 2021, l'élu n'avait obtenu que 651 francs à titre de dommage économique et 2000 francs de tort moral. Malgré ce revers, l'homme reste convaincu qu'il a été victime d'un complot au sein de la police et que cette dernière a fait preuve d'animosité à son encontre. Alors quand en 2022, la Chambre pénale de recours (CPR) confirme le classement de sa plainte, l'homme politique décide de s'en remettre aux juges fédéraux. Aujourd'hui, ces derniers le déboutent en validant le raisonnement de la CPR. Le TF, qui a minutieusement analysé les actes du policier, relève d'abord, à l'instar de la justice genevoise, que la fouille était disproportionnée, «une palpation par-dessus les vêtements aurait suffi (...) il n'y avait pas raisonnablement lieu de considérer que des indices de l'infraction retenue pouvaient se trouver dans les orifices du corps du recourant; le fait que celui-ci ait dû se déshabiller et se pencher en avant pour montrer les cavités de son corps apparaît manifestement disproportionné sous cet angle également.» Fouille systématique Toutefois, selon les juges fédéraux, le sergent-chef, représenté par Me Daniel Kinzer, a procédé à cette fouille en respectant la directive policière de l'époque. Tous les témoins interrogés ont confirmé que la fouille devait être effectuée et qu'elle était faite alors systématiquement. Et surtout, conclut en substance le TF, à l'occasion de cette interpellation et audition, il n'y avait aucune volonté de nuire au prévenu. Rappelons que Simon Brandt, défendu par l'avocat Marc Lironi, avait été condamné par voie d'ordonnance pénale à une peine pécuniaire sur un autre volet qui concerne la divulgation d'un rapport confidentiel sur les frais des fonctionnaires de la Ville de Genève. Il avait fait opposition avant d'être acquitté par le Tribunal de police en 2021 Développement suit. Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Fedele Mendicino est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2002. Il couvre en particulier les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos @MendicinoF Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Tribunal fédéral: Simon Brandt échoue à faire condamner un policier
Tribunal fédéral: Simon Brandt échoue à faire condamner un policier

24 Heures

timean hour ago

  • 24 Heures

Tribunal fédéral: Simon Brandt échoue à faire condamner un policier

Jugeant la fouille disproportionnée, les juges fédéraux estiment que l'agent n'a pas voulu nuire à l'élu genevois interpellé en 2019. Publié aujourd'hui à 08h47 Cet arrêt du Tribunal fédéral confirme le classement de la plainte de Simon Brandt. ODILE MEYLAN En bref: L'ancien premier procureur genevois Stéphane Grodecki avait de bonnes raisons de classer la procédure visant le policier qui avait procédé à l'interpellation et à la fouille de Simon Brandt . Dans un arrêt de 26 pages rendu ce mois, le Tribunal fédéral (TF) valide ce classement et déboute le politicien genevois ayant porté plainte contre l'agent notamment pour abus d'autorité, a appris la «Tribune de Genève». Frais à sa charge Les juges de Mon Repos, qui mettent à sa charge 3000 francs de frais judiciaires, considèrent qu'il n'y a pas lieu de mettre en cause, voire de condamner le fonctionnaire, alors sergent-chef de la Brigade des délits contre les personnes: «Les allégations de Simon Brandt quant à la volonté de nuire du policier ne sont corroborées par aucun élément objectif probant et ne sauraient suffire pour démontrer qu'en cas de renvoi en jugement pour abus d'autorité, une condamnation serait plus vraisemblable qu'un acquittement», conclut le TF. Simon Brandt, à l'époque conseiller municipal PLR, avait été arrêté en décembre 2019. Il était soupçonné d'avoir profité de son poste de collaborateur du service d'analyse stratégique de la police cantonale pour consulter la main courante de l'institution, alors qu'il n'y avait pas accès. Il avait été ensuite entièrement blanchi de cette accusation. Simon Brandt avait dénoncé les méthodes employées par la police lors de son interpellation et de son audition. Menotté, mis à nu, fouillé, il s'était plaint d'avoir été traité comme un criminel, ce qui l'avait profondément affecté et avait conduit, selon lui, à son échec à l'élection de l'exécutif de la Ville de Genève. Un million réclamé Simon Brandt avait également réclamé plus d'un million de francs pour tort moral et dommages économiques. La justice avait toutefois écarté en grande partie ses demandes. En 2021, l'élu n'avait obtenu que 651 francs à titre de dommage économique et 2000 francs de tort moral. Malgré ce revers, l'homme reste convaincu qu'il a été victime d'un complot au sein de la police et que cette dernière a fait preuve d'animosité à son encontre. Alors quand en 2022, la Chambre pénale de recours (CPR) confirme le classement de sa plainte, l'homme politique décide de s'en remettre aux juges fédéraux. Aujourd'hui, ces derniers le déboutent en validant le raisonnement de la CPR. Le TF, qui a minutieusement analysé les actes du policier, relève d'abord, à l'instar de la justice genevoise, que la fouille était disproportionnée, «une palpation par-dessus les vêtements aurait suffi (...) il n'y avait pas raisonnablement lieu de considérer que des indices de l'infraction retenue pouvaient se trouver dans les orifices du corps du recourant; le fait que celui-ci ait dû se déshabiller et se pencher en avant pour montrer les cavités de son corps apparaît manifestement disproportionné sous cet angle également.» Fouille systématique Toutefois, selon les juges fédéraux, le sergent-chef, représenté par Me Daniel Kinzer, a procédé à cette fouille en respectant la directive policière de l'époque. Tous les témoins interrogés ont confirmé que la fouille devait être effectuée et qu'elle était faite alors systématiquement. Et surtout, conclut en substance le TF, à l'occasion de cette interpellation et audition, il n'y avait aucune volonté de nuire au prévenu. Rappelons que Simon Brandt, défendu par l'avocat Marc Lironi, avait été condamné par voie d'ordonnance pénale à une peine pécuniaire sur un autre volet qui concerne la divulgation d'un rapport confidentiel sur les frais des fonctionnaires de la Ville de Genève. Il avait fait opposition avant d'être acquitté par le Tribunal de police en 2021 Développement suit. Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Fedele Mendicino est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2002. Il couvre en particulier les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos @MendicinoF Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Pourquoi la bataille s'annonce inégale autour de la valeur locative
Pourquoi la bataille s'annonce inégale autour de la valeur locative

24 Heures

timean hour ago

  • 24 Heures

Pourquoi la bataille s'annonce inégale autour de la valeur locative

Les propriétaires débloquent une somme record de 7 millions contre la valeur locative. Face à eux, les opposants ne disposent que de 350'000 francs. Publié aujourd'hui à 08h33 Pirmin Bischof (Le Centre) et Gregor Rutz (UDC) affichent leur accord. Keystone En bref: Pour l'Association des propriétaires immobiliers (APF), la votation du 28 septembre sera sans doute la plus importante depuis des décennies. Elle porte sur l'abolition de la valeur locative , une revendication centrale. En 1999, 2004 et 2012, des projets visant à supprimer ou réduire cet impôt avaient échoué lors des votations. Cette fois, les propriétaires espèrent réussir. La campagne bénéficie d'un budget record de 7 millions de francs, déclaré auprès du Contrôle fédéral des finances (CDF) . Sur ce montant, environ 5,8 millions proviennent de l'organe national, le reste de ses sections cantonales. Comme «20 minutes» le relève, il s'agit du budget de campagne le plus élevé jamais annoncé depuis l'introduction, en 2024, des règles de transparence. Il figure aussi parmi les plus importants jamais consacrés à une votation. Des fonds massifs pour affiches et publicités Selon la vice‑présidente de l'APF Suisse, Brigitte Häberli‑Koller, le budget de la campagne équivaut à peu près à la cotisation annuelle des 350'000 membres de l'association. Ces 7 millions représentent le montant maximal disponible, incluant les contributions internes de l'APF, comme la rédaction d'articles ou de dossiers d'argumentation. La majeure partie du montant déclaré est destinée aux campagnes d'affichage et aux annonces. L'APF compte adapter sa stratégie en fonction de l'évolution de la campagne de votation. «Il se peut qu'au final, tout le budget ne soit pas utilisé», précise Brigitte Häberli-Koller. Selon un premier sondage de Tamedia , les partisans disposent actuellement d'une avance confortable avec une majorité des deux tiers. Il est donc possible qu'ils n'aient pas à déployer autant d'efforts. Mais Brigitte Häberli-Koller, également conseillère aux États pour Le Centre, met en garde contre tout excès de confiance. Lors des manifestations publiques, elle observe encore une forte méfiance de la population à l'égard du projet. Selon elle, beaucoup d'aspects restent à clarifier, d'autant que la votation porte uniquement sur le cadre constitutionnel du nouvel impôt sur les résidences secondaires. Un budget opposant limité à 350'000 francs Les opposants disposent d'un budget très modeste de 350'000 francs. Environ 190'000 francs proviennent du PS, tandis que l'Association faîtière de l'économie des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique y contribue à hauteur d'environ 166'000 francs. En revanche, l'Association suisse des locataires (Asloca) n'apporte aucune contribution financière. Bien qu'elle ait décidé de voter non, elle ne dispose que d'un budget très restreint. «Nous interviendrons sur le projet via les réseaux sociaux», indique le vice‑président Michael Töngi. La suppression de la valeur locative profite surtout aux propriétaires qui ont remboursé une grande partie de leur hypothèque. Beat Mathys/Tamedia L'Asloca doit concentrer ses moyens financiers limités sur l'initiative en cours concernant les loyers, pour laquelle des signatures sont encore collectées. Elle doit aussi mettre de côté des fonds en vue d'un éventuel référendum contre un assouplissement des règles d'augmentation des loyers basé sur la localisation et le quartier. Selon Michael Töngi, ce sont surtout les responsables cantonaux des finances qui sont sollicités du côté des opposants. Les cantons rejettent la suppression de l'impôt sur la valeur locative ainsi que la taxe sur les résidences secondaires, qu'ils pourraient instaurer pour compenser les pertes fiscales, souligne Michael Töngi. «Voir un directeur des finances de droite contredire des représentants de droite de l'APF Suisse sur un plateau profite davantage au camp des opposants qu'un affrontement classique gauche-droite», explique-t-il. Un budget important, mais relatif Pour l'expert en questions politiques Michael Hermann, le budget important de l'APF reste relatif. «Comparé aux milliards de francs que la suppression de la valeur locative rapporte aux propriétaires, c'est en réalité peu d'argent», estime-t-il. Cependant, ce budget élevé de campagne confère tout de même un avantage aux partisans. «D'autant plus qu'il existe dans la population une sympathie générale pour la suppression de la valeur locative, qu'il suffit simplement de renforcer.» En revanche, expliquer les effets secondaires problématiques de la suppression est beaucoup plus complexe, explique Michael Hermann. Dans ce contexte, il serait d'autant plus important pour les opposants de disposer d'un budget considérable. Pourtant, l'Asloca est longtemps restée en retrait. Elle a montré une certaine sympathie pour la suppression de la valeur locative et a manqué l'occasion de lancer une campagne financièrement solide. Traduit de l'allemand par Elisa Andrade. Valeur locative Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Markus Brotschi est rédacteur au Palais fédéral pour Tamedia. Ses reportages portent principalement sur la politique sociale et la santé. Il travaille comme journaliste et rédacteur depuis 1994. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store