Dernières actualités avec #acétamipride


Le Parisien
2 days ago
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« Un effet boule de neige » : les dessous du succès fou de la pétition contre la Loi Duplomb
D'un peu plus de 1 400 signatures le 12 juillet à plus de 1 380 000 ce lundi après-midi . Onze jours après son dépôt sur la plate-forme dédiée de l'Assemblée nationale, la pétition contre la Loi Duplomb - intitulée « Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l'intelligence collective » - bat tous les records. Très clivant, dénoncé par la gauche et adopté le 8 juillet , ce texte prévoit notamment la réautorisation de l'acétamipride, un pesticide interdit depuis 2018 en France et potentiellement cancérigène, selon la ligue contre le cancer.


Le Parisien
2 days ago
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« Je défends la voix de la liberté » : qui est Éléonore Pattery, l'étudiante à l'origine de la pétition contre la loi Duplomb ?
La pétition lancée contre la loi Duplomb connaît un écho inespéré . L'initiative lancée deux jours après l'adoption du texte controversé recueille désormais plus d'un million de signatures, ce qui pourrait donner lieu à un débat à l'Assemblée nationale sur le sujet et plus particulièrement sur la réintroduction de l'acétamipride , un pesticide, principal point de crispation de la loi. Cette pétition au succès inédit a été lancée par une étudiante de 23 ans : Éléonore Pattery. D'elle, on sait peu de choses. Et pour cause : cette élève en Master qualité, sécurité, environnement et responsabilité sociétale des entreprises (RSE) cultive involontairement le mystère sur sa personne en refusant de répondre aux sollicitations des médias. Elle l'explique en ces mots sur son compte LinkedIn : « Je ne suis pas indispensable à ce débat : l'opinion publique, les voix qui s'élèvent partout dans le pays me représentent déjà très bien. » Dans sa pétition, elle se présente en « tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective ». « J'apprends chaque jour à appliquer ce que vous - législateurs - refusez aujourd'hui de respecter », affirme-t-elle. Dans la foulée, elle qualifie la loi Duplomb « d'aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire » et demande son abrogation immédiate. À la lecture de son profil sur LinkedIn, on apprend que l'étudiante a d'abord effectué une licence « Sciences de l'ingénieur » à l'université de Bordeaux. Elle est également titulaire d'un BUT (bachelor universitaire de technologie) Hygiène, Sécurité, Environnement à l'IUT de la même ville. Depuis septembre dernier, elle effectue son master au Conservatoire national des Arts et Métiers, avec une alternance à la SNCF où elle officie en tant qu'apprentie manageuse. Dans un autre post sur LinkedIn, Éléonore Pattery indique n'être « affiliée à aucun parti ». « Je ne suis pas là pour porter un simple message politique, économique ou écologique », explique-t-elle. « Ce que je défends aujourd'hui, c'est la voix de la liberté. Il est urgent que nos décideurs sachent que nous ne sommes pas d'accord, que nous refusons ces pratiques déshumanisantes, détachées de toute considération pour notre santé, notre environnement et notre avenir. » Avant d'ajouter : « Ne rien faire, c'est consentir. » L'étudiante confie également avoir « longtemps eu peur du ridicule ». « Peur d'exprimer mon mécontentement. Mais cette peur, à force d'être tue, nous tue. » Dimanche, elle a tenu une nouvelle fois à remercier toutes les personnes qui ont soutenu sa pétition. Jusqu'ici, une initiative publiée sur le site de l'Assemblée contre la Brav-M, cette brigade de policiers motorisés, avait recueilli… 260 000 signatures, soit très loin de celle-ci. « Bravo pour votre courage, merci infiniment », a insisté Éléonore Pattery. Et d'ajouter : « C'est le moment de révolutionner le monde d'aujourd'hui, pour bâtir la paix de demain. Contre toutes les injustices, contre ces lois qui s'enchaînent et nous enchaînent… » Quelle suite désormais ? L'étudiante a indiqué qu'elle « tiendrait au courant » les signataires « de ce qu'il se passe ». « Je fais au mieux pour me rapprocher de personnes compétentes en la matière afin d'apporter un argumentaire terre à terre ». Ce lundi, l'ancien Premier-ministre Gabriel Attal a dit souhaiter que le gouvernement saisisse l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin qu'elle donne son avis sur le texte, qui réintroduit l'acétamipride.


Le Figaro
2 days ago
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Agriculture : qui a voté la proposition de loi Duplomb à l'Assemblée nationale ?
MOTEUR DE RECHERCHE – Adoptée le 8 juillet, la loi suscite une forte contestation : plus d'un million de citoyens ont signé une pétition pour tenter de relancer le débat à l'Assemblée nationale. La contestation prend de l'ampleur. En quelques jours, le seuil des 500 000 signatures requis pour relancer le débat à l'Assemblée nationale a été largement dépassé. La pétition citoyenne, lancée par une étudiante deux jours après l'adoption de la proposition de loi le 8 juillet, a désormais rassemblé plus d'un million de signataires opposés à la réautorisation de l'acétamipride. Cette mobilisation croissante, très relayée dans les médias, semble avoir pris de court les 316 députés qui ont soutenu le texte, lequel entend assouplir certaines contraintes pesant sur les agriculteurs. En première ligne des critiques, Gabriel Attal, chef de file du groupe présidentiel à l'Assemblée et ancien premier ministre, a tenté de désamorcer la polémique sur la plateforme Instagram : « Jamais je ne voterais une loi dont je considère qu'elle pourrait être dangereuse pour les Français. » Publicité Le Figaro vous propose de découvrir en détail comment ont voté les députés sur ce texte controversé.


Le Parisien
2 days ago
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Mobilisation contre la loi Duplomb : « Peut-être n'avons-nous pas assez rassuré », juge Sophie Primas
Un million de signatures contre la loi Duplomb , et après ? L'impressionnante mobilisation contre ce texte controversé qui autorise la réintroduction sous condition de l'acétamipride ouvre la loi à un débat inédit à l'Assemblée nationale. « Le gouvernement écoute bien sûr les mouvements démocratiques comme celui qui s'exprime aujourd'hui », a assuré ce lundi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur le plateau de France 2. « La présidente de l'Assemblée nationale va réunir son bureau à la rentrée très probablement, et elle décidera quelle suite donner à cette pétition qu'il faut écouter », a-t-elle poursuivi. Comment expliquer une telle mobilisation ? « Peut-être n'avons-nous pas assez rassuré, peut-être n'avons-nous pas expliqué à quel point cette loi a pour objectif de remettre les agriculteurs français dans le même cadre d'exercice de leur profession que leurs collègues européens », a-t-elle pointé. L'opposition, dont certains élus de la France insoumise, appelle déjà à « renoncer à promulguer cette loi ». « Cela sera la prérogative du président de la République car c'est lui qui va promulguer cette loi », a ajouté la porte-parole du gouvernement. La veille, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'était dite « favorable » à l'organisation d'un tel débat. Mais il « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée » qui va, selon elle, « sauver un certain nombre de nos agriculteurs ». Jusqu'ici, aucune pétition n'a jamais été débattue dans l'hémicycle dans l'histoire de la Ve République. La loi Duplomb comprend une mesure particulièrement décriée par les écologistes et la société civile : la réintroduction sous conditions d'un pesticide néonicotinoïde, l'acétamipride , interdit en France depuis 2018. « L'acétamipride est autorisé dans 26 pays sur 27 en Europe », a défendu pour sa part l'auteur de la loi, le sénateur LR Laurent Duplomb. « Tous les scientifiques de toute l'Europe, sauf la France, ont donné leur aval pour continuer à l'utiliser jusqu'en 2033 ». D'après l'élu, également agriculteur de profession, la France « fait courir une concurrence déloyale » à ses agriculteurs en continuant à interdire ce pesticide.


Le HuffPost France
3 days ago
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Loi Duplomb : l'écrivaine Agnès Ledig adresse un message déchirant aux députés qui ont voté le texte
POLITIQUE - « Ça ne m'inspire pas grand-chose », a répondu sèchement, ce dimanche 20 juillet le sénateur Laurent Duplomb, après le succès la pétition contre la loi qui porte son nom. L'élu LR sera-t-il plus sensible au message de l'écrivaine Agnès Ledig ? Comme l'a repéré Le Parisien, la romancière française a interpellé ce dimanche les députés qui ont voté en faveur de la loi, au moment où la pétition a dépassé les 950 000 signatures. L'autrice aux 3 millions de livres vendus a simplement partagé une photo de son fils, décédé à l'âge de 5 ans. Le tout accompagné d'un message lourd de sens. « AUX ÉLU(E)S QUI ONT VOTÉ LA LOI DUPLOMB. Regardez bien ces deux grands yeux bleus. Ceux de notre fils, mort d'une leucémie à l'âge de 5 ans et demi sans que PERSONNE n'en cherche les causes. Regardez ces deux grands yeux bleus et pensez à tous les enfants sur lesquels, en votant cette loi mortifère, vous installez une épée de Damoclès », écrit-elle en légende. « Regardez ces deux grands yeux bleus et osez affirmer que la réintroduction de l'acétamipride ne comporte aucun risque pour la population. Mais vous savez évidemment que ce n'est pas le cas. Tous les scientifiques sont d'accord pour conclure à sa dangerosité. Le vote de cette loi est donc une décision criminelle », poursuit-elle. Motivation personnelle Le Parisien rappelle en effet que la carrière de romancière d'Agnès Ledig a commencé en réaction à la mort de son jeune garçon. Une manière de ne pas sombrer après cette épreuve de vie déchirante. Une manière aussi pour elle de « tenir debout pour ses enfants et son mari ». Depuis, ses livres optimistes et bienveillants, très engagés en faveur de la biodiversité et l'écologie − à l'instar de son dernier roman Répondre à la nuit − prouvent son engagement sans faille sur ces thématiques. Il n'est donc pas étonnant de la voir réagir de la sorte, au moment où la loi Duplomb fait plus que jamais parler d'elle depuis la popularisation d'une pétition mise en ligne par une étudiante le 10 juillet. « Regardez ces deux grands yeux bleus, nous venons de déposer des fleurs au cimetière. Aujourd'hui, 20 juillet 2025, notre fils aurait dû avoir 25 ans », ajoute l'autrice à succès, qui dénonce nouveau des « décisions ignobles » qui risquent de provoquer de nouvelles morts de jeunes enfants. Une perte qu'elle qualifie d'« immense, inguérissable » et qui « condamne à de la peine à perpétuité ».