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Agriculture : qui a voté la proposition de loi Duplomb à l'Assemblée nationale ?

Agriculture : qui a voté la proposition de loi Duplomb à l'Assemblée nationale ?

Le Figaro2 days ago
MOTEUR DE RECHERCHE – Adoptée le 8 juillet, la loi suscite une forte contestation : plus d'un million de citoyens ont signé une pétition pour tenter de relancer le débat à l'Assemblée nationale.
La contestation prend de l'ampleur. En quelques jours, le seuil des 500 000 signatures requis pour relancer le débat à l'Assemblée nationale a été largement dépassé. La pétition citoyenne, lancée par une étudiante deux jours après l'adoption de la proposition de loi le 8 juillet, a désormais rassemblé plus d'un million de signataires opposés à la réautorisation de l'acétamipride.
Cette mobilisation croissante, très relayée dans les médias, semble avoir pris de court les 316 députés qui ont soutenu le texte, lequel entend assouplir certaines contraintes pesant sur les agriculteurs. En première ligne des critiques, Gabriel Attal, chef de file du groupe présidentiel à l'Assemblée et ancien premier ministre, a tenté de désamorcer la polémique sur la plateforme Instagram : « Jamais je ne voterais une loi dont je considère qu'elle pourrait être dangereuse pour les Français. »
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Le Figaro vous propose de découvrir en détail comment ont voté les députés sur ce texte controversé.
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Loi Duplomb : Emmanuel Macron souhaite concilier «science» et «juste concurrence»
Loi Duplomb : Emmanuel Macron souhaite concilier «science» et «juste concurrence»

Le Figaro

time17 minutes ago

  • Le Figaro

Loi Duplomb : Emmanuel Macron souhaite concilier «science» et «juste concurrence»

Le président de la République a annoncé mercredi qu'il attendrait la décision du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer d'ici le 10 août, avant de s'exprimer face à la pétition demandant l'abrogation de la loi. Emmanuel Macron a annoncé mercredi 23 juillet qu'il attendrait la décision du Conseil constitutionnel sur la loi Duplomb avant de s'exprimer face à la pétition demandant son abrogation. Le chef de l'État a appelé à concilier «science» et «juste concurrence» en matière environnementale, a rapporté la porte-parole du gouvernement. Lors du Conseil des ministres, le chef de l'État a confirmé vouloir «respecter le temps institutionnel» et donc qu'il «attendra les conclusions du Conseil constitutionnel», qui doit se prononcer d'ici le 10 août, a déclaré Sophie Primas devant la presse. «Il a rappelé que notre action politique, quelle qu'elle soit, y compris sur ces sujets agricoles, doit être notamment guidée par la science et que nous devons en même temps défendre nos agriculteurs» pour faire exercer «une juste concurrence», a-t-elle ajouté. «Tout ce qui nous désynchronise» rapport aux règles en vigueur dans les autres pays «nous pénalise», a affirmé Emmanuel Macron, selon elle. «Il est très attentif à ce chemin de crête», a assuré la porte-parole. Publicité Pétition signée par 1,8 million de citoyens Près de 1,8 million de citoyens, un record, ont signé une pétition sur le site de l'Assemblée nationale contre la loi Duplomb, très décriée pour son impact environnemental. Cela pourrait déboucher sur un débat, sans vote, sur cette loi déjà adoptée par le Parlement. Mais plusieurs partis de gauche et associations environnementales demandent au président de la République d'exiger une «nouvelle délibération» du texte au Parlement, comme l'y autorise la Constitution. La loi du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, adoptée le 8 juillet, autorise notamment la réintroduction sous condition de l'acétamipride, un pesticide interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe. Ce produit, toxique pour la biodiversité et potentiellement pour la santé humaine, est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale des producteurs étrangers.

« Faible tentative de détourner l'attention » : Barack Obama réagit après les attaques répétées de Donald Trump
« Faible tentative de détourner l'attention » : Barack Obama réagit après les attaques répétées de Donald Trump

Le Parisien

time17 minutes ago

  • Le Parisien

« Faible tentative de détourner l'attention » : Barack Obama réagit après les attaques répétées de Donald Trump

Il est très rare qu'il réagisse à ce genre de provocations. Mais les attaques répétées l'ont fait sortir de sa réserve. Mardi en fin de journée, le cabinet de Barack Obama a commenté les accusations proférées par Donald Trump ces derniers jours. « Par respect pour la fonction présidentielle, notre bureau ne prend habituellement pas la peine de répondre aux non-sens et mésinformations constantes que déverse la Maison-Blanche. Mais ces accusations sont suffisamment honteuses pour mériter une réponse. Ces étranges allégations sont ridicules et une faible tentative de détourner l'attention », précise le communiqué. Empêtré dans l'affaire Epstein , pour laquelle il est critiqué au sein même de son clan, Donald Trump s'est lancé face à la presse mardi dans une diatribe contre l'ancien président démocrate, l'accusant de « trahison ». Il l'a dépeint en « chef de gang » et l'a même accusé d'avoir tenté de « monter un coup d'État ». En fin de semaine dernière, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a publié un rapport accusant Barack Obama et son entourage de « complot » en lien avec les accusations d'ingérence russe dans la campagne de 2016, qui a porté Donald Trump à la Maison Blanche. Le milliardaire républicain a toujours rejeté les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels Moscou a œuvré pour favoriser sa première élection . « Rien, dans le document dévoilé la semaine dernière, ne vient contredire les conclusions, largement acceptées, que l a Russie a travaillé à influencer l'élection présidentielle de 2016 sans être parvenu à manipuler les votes », a réagi l'équipe de Barack Obama dans le communiqué.

« On entend souvent des choses un peu simplistes » : explication à fleuret moucheté entre Macron et Retailleau
« On entend souvent des choses un peu simplistes » : explication à fleuret moucheté entre Macron et Retailleau

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

« On entend souvent des choses un peu simplistes » : explication à fleuret moucheté entre Macron et Retailleau

L'interview de Bruno Retailleau à Valeurs actuelles cette semaine n'est visiblement pas passée inaperçue à l'Élysée. Si le patron des LR ne dit pas autre chose que ce qu'il dit depuis des années « le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron » et « Je ne crois pas au en même temps », il est désormais ministre de l'Intérieur. Ce mercredi, au gouvernement tout le monde a bien en tête ces mots de Bruno Retailleau et guette une éventuelle réaction du chef de l'État. Et selon nos informations… elle s'est invitée au Conseil des ministres. Salon des Ambassadeurs, le locataire de Beauvau est installé à la gauche du chef de l'État quand celui-ci, « très poliment et de manière très respectueuse », d'après plusieurs témoins, le prend à froid au moment (ce que dément l'entourage du ministre) de rebondir sur un long aparté de François Bayrou consacré à l'état du monde et aux colères qui minent notre société. « Monsieur le ministre d'État, justement, pouvez-vous nous faire un point sur les violences urbaines qui ont eu lieu ces derniers jours et qui ont choqué les Français ? », plante-t-il, selon des propos rapportés par plusieurs participants. Le président de la République cite alors Limoges, Béziers, Marseille où les violences se sont multipliées ces derniers jours. Et d'enfoncer le clou : « Il y a des violences urbaines. Il faut les régler », raconte un témoin de la scène. Pour Bruno Retailleau, qui reprend la parole, ces violences sont aussi la réaction des dealers aux opérations anti stups menées par les forces de l'ordre sur place. S'il indique que « tout est sous contrôle », il reconnaît une situation « tendue où l'on » demande beaucoup aux forces de police ». Avec en toile de fond la question de la disponibilité des forces et du nombre d'effectifs. Ainsi 20 escadrons de gendarmerie sont retenus depuis plusieurs mois en Nouvelle-Calédonie , ce qui diminue d'autant le nombre de troupes en métropole. « On manque d'effectifs de police », fait valoir Bruno Retailleau, évoquant aussi une baisse spectaculaire du recrutement des policiers adjoints par manque d'attractivité du poste. Au Conseil des ministres, Bruno Retailleau en profite donc pour annoncer la création de concours départementaux pour rapprocher du terrain les policiers. Ce à quoi le patron de l'Élysée rappelle qu'il fut « une époque où des gouvernements ont supprimé des effectifs de polices et de gendarmerie (pendant le mandat de Nicolas Sarkozy ), alors que depuis 2017, 10 000 ont été créés… ». Ambiance… « Le chef de l'État a fait ça en mode très poli, très carré, très mitterrandien ». À ce moment-là « tout le monde regarde ses chaussures », précise un ministre. « Vous avez raison », rebondit Bruno Retailleau. Puis alors qu'approche la fin du Conseil des ministres, sont évoqués la loi Duplomb et le succès de la pétition . Emmanuel Macron apporte son soutien à la ministre de l'Agriculture Annie Genevard et ajoute qu'il regrette la tournure des débats « et la caricature parfois simpliste des choses. D'ailleurs en ce moment, poursuit-il, on entend souvent des choses un peu simplistes ». Pour beaucoup, Emmanuel Macron vise là directement Bruno Retailleau et son interview à Valeurs actuelles. Et de juger : « À force de faire dans le simplissime, on finit toujours par suivre quelqu'un plus simple que soi ». Un rappel cinglant à son ministre de l'Intérieur de jouer la solidarité gouvernementale plutôt que sa propre partition. « Bruno Retailleau ne l'a pas pris pour lui », répond l'entourage du ministre de l'Intérieur à Le Parisien-Aujourd'hui. Les deux hommes doivent se voir désormais en tête à tête ce jeudi à l'Élysée. Un rendez-vous prévu depuis quelques jours.

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