Dernières actualités avec #alimentation


La Presse
a day ago
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Loblaw signale un bénéfice en hausse d'une année à l'autre
La société mère des épiceries Loblaws, Provigo et Maxi, ainsi que des pharmacies Pharmaprix, a vu son bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'élever à 714 millions, soit 2,37 $ par action, lors du trimestre qui a pris fin le 14 juin. (Brampton) Le bénéfice des Compagnies Loblaw a augmenté d'une année à l'autre au deuxième trimestre, grâce à une hausse de l'achalandage, de la valeur du panier moyen et du nombre d'articles vendus. La Presse Canadienne La société mère des épiceries Loblaws, Provigo et Maxi, ainsi que des pharmacies Pharmaprix, a vu son bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'élever à 714 millions, soit 2,37 $ par action, lors du trimestre qui a pris fin le 14 juin. Ce résultat est en hausse par rapport au bénéfice de 457 millions, soit 1,48 $ par action, enregistré au deuxième trimestre de 2024. Sur une base ajustée, Loblaw affirme avoir réalisé un bénéfice de 2,40 $ par action, comparativement à un bénéfice ajusté de 2,15 $ par action un an plus tôt. Le chiffre d'affaires de l'entreprise s'est élevé à 14,7 milliards au deuxième trimestre, en hausse par rapport à 13,9 milliards à la même période l'an dernier. Loblaw attribue cette augmentation à une hausse de 3,5 % des ventes des magasins comparables du secteur de l'alimentation au détail. Les revenus des magasins comparables du secteur des pharmacies au détail ont augmenté de 4,1 %, tandis que ceux des magasins comparables tirés des médicaments sur ordonnance et des services de soins de santé ont affiché une augmentation de 6,2 %. Les ventes des magasins comparables tirés des produits de l'avant du magasin ont quant à elles progressé de 1,7 %.


Le Figaro
2 days ago
- Business
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Le bénéfice net de Nestlé en baisse de 10,3% au premier semestre
Nestlé a publié jeudi un bénéfice net en repli de 10,3% pour le premier semestre, à 5 milliards de francs suisses (5,4 milliards d'euros), mais meilleur qu'attendu, et a maintenu ses prévisions pour 2025. Son chiffre d'affaires s'est replié de 1,8% à 44,2 milliards de francs, sa croissance organique remontant à 2,9%, contre 2,1% à la même période un an plus tôt, a indiqué le géant suisse de l'alimentation dans un communiqué. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Parisien
2 days ago
- Entertainment
- Le Parisien
« Mon fils ne s'est nourri que de Curly jusqu'à ses 4 ans » : le casse-tête des enfants qui ne mangent rien ou presque
L'annonce a rendu fière toute la maison. Il y a quelques jours, la grand-mère se tourne vers Aline : « Sache que ta fille vient de manger une pêche. » La mère en rit encore : « C'était un événement. » Les grandes victoires se mesurent parfois à des petits riens. Après des années infernales, Chiara, 11 ans, que la famille surnomme avec affection la « Pâte Patatarienne », à force de ne se nourrir que de pâtes et de pommes de terre, devient plus curieuse, son estomac s'ouvre. Elle accepte maintenant les beignets aux courgettes de son grand-père, le pesto d'une célèbre marque, la sauce tomate de sa mère, la mimolette, les œufs (mais uniquement à la coque), les haricots blancs (et pas verts), quelques fruits rouges, des yaourts, du lait. La viande et le poisson, jamais ; les légumes, très rarement .


Le Figaro
18-07-2025
- Science
- Le Figaro
Douleurs, diarrhées et inflammation : les secrets de l'alimentation pour éviter la maladie de Crohn
Réservé aux abonnés La première revue systématique et méta-analyse de la littérature ouvre la voie de la prévention, dès l'enfance, de cette maladie intestinale invalidante dont les victimes doivent recevoir à vie des traitements coûteux. La maladie de Crohn touche environ 170 000 Français. Il s'agit d'une maladie du système immunitaire intestinal, à l'origine de poussées inflammatoires s'accompagnant de douleurs abdominales, de diarrhée et de complications comme des rétrécissements du diamètre de l'intestin. Faute de traitement pouvant les guérir, les patients doivent recevoir des biothérapies à vie, bien tolérées mais contraignantes et très coûteuses. C'est pourquoi tout ce qui pourrait empêcher la survenue d'une maladie de Crohn est important, a fortiori lorsqu'il s'agit d'un élément modifiable du mode de vie, comme l'alimentation. L'idée que l'alimentation pourrait jouer un rôle n'est pas nouvelle, mais jusqu'ici les données scientifiques étaient contradictoires. C'est tout l'intérêt de cette première revue systématique et méta-analyse de la littérature, fruit d'une collaboration entre l'hôpital de Bicêtre - Université Paris Saclay et l'université du Mount Sinai à New York (Icahn school of Medicine) : publiée le…


La Presse
17-07-2025
- Business
- La Presse
Le Canada grossit, l'espoir maigrit
L'inflation a mis à rude épreuve le budget des ménages ces dernières années. Résultat : beaucoup de gens ont dû faire des choix alimentaires moins sains, tout simplement parce que les produits plus nutritifs sont devenus inabordables pour plusieurs familles. Le Canada prend du poids non pas par excès de choix, mais par manque d'options saines et abordables – un vide que l'industrie pharmaceutique semble désormais combler. C'est confirmé : depuis la pandémie, les Canadiens sont plus gros. Ce n'est pas une surprise, mais une nouvelle étude du Journal de l'Association médicale canadienne (JAMC) vient mettre des chiffres sur ce que plusieurs soupçonnaient déjà. Avant 2020, l'obésité progressait lentement au pays. Mais depuis avril 2020, le rythme s'est accéléré. Aujourd'hui, un adulte sur trois vit avec l'obésité. Un sur trois. Le « nouveau » Guide alimentaire canadien a été publié en 2019 – il y a six ans. Depuis, jamais les Canadiens n'ont été aussi gros. Soit le guide n'était pas à l'épreuve d'une pandémie, soit peu l'ont vraiment suivi. Bref, cette donnée (un sur trois) est lourde de conséquences, car l'obésité augmente les risques de diabète de type 2, de maladies cardiaques et de certains cancers. Alors que le nombre de cas augmente, on doit élargir la discussion : oui, les soins médicaux sont essentiels, mais l'accès à une alimentation saine et abordable est tout aussi fondamental. Ce qui suscite aussi l'inquiétude, c'est que cette hausse touche particulièrement les femmes et les jeunes adultes – deux groupes qui étaient auparavant moins affectés. Le confinement, le stress, la perte de repères et une plus grande sédentarité ont de toute évidence laissé des traces. Et surtout, notre façon de manger a changé : plus d'aliments ultratransformés, plus de grignotage, moins de repas équilibrés. À tout cela s'est ajoutée la flambée des prix en 2022, causée en partie par l'invasion russe de l'Ukraine. L'inflation a mis à rude épreuve le budget des ménages. Résultat : beaucoup de gens ont dû faire des choix alimentaires moins sains, tout simplement parce que les produits plus nutritifs sont devenus inabordables pour plusieurs familles. Dans ce contexte, le traditionnel message « bougez plus, mangez mieux » ne suffit plus. Il faut créer un environnement qui facilite les bons choix, pas seulement culpabiliser les gens. Pour les entreprises alimentaires, la situation est délicate. D'un côté, elles essaient de proposer des produits plus sains. De l'autre, plusieurs marques populaires commencent à perdre de leur éclat. Le cas de Kellanova (anciennement Kellogg) le montre bien : des produits comme Pringles, Cheez-It, Pop-Tarts ou Eggo ne pourront pas survivre encore longtemps sans revoir leurs recettes. Les Canadiens veulent des ingrédients simples, de la transparence et un minimum de crédibilité nutritionnelle – même pour les collations. Kraft Heinz semble vouloir suivre cette tendance en séparant certaines divisions, pour mieux valoriser les marques qui fonctionnent encore et se départir de celles qui peinent à s'adapter. Le virage santé n'est plus une option : c'est une condition pour rester dans la course. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE L'approche marketing de l'industrie agroalimentaire doit être repensée, car l'approche des consommateurs a changé. Mais au-delà des produits eux-mêmes, c'est l'approche marketing de l'industrie agroalimentaire qui doit être repensée. Pendant des décennies, les marques ont misé sur l'achat impulsif : couleurs vives, placements stratégiques, slogans accrocheurs et effet de nouveauté. Ce modèle montre aujourd'hui ses limites. L'étude du JAMC le suggère : la consommation émotionnelle et non planifiée a contribué à la montée de l'obésité. Désormais, les Canadiens souhaitent reprendre le contrôle, planifier leurs repas, comprendre ce qu'ils mangent. Les entreprises devront donc passer d'un marketing fondé sur l'impulsion à un marketing fondé sur l'intention – et c'est un changement majeur. Pendant ce temps, l'industrie pharmaceutique entre en scène. En 2023, environ 1 million de Canadiens utilisaient déjà des médicaments comme l'Ozempic – conçus pour traiter le diabète, mais désormais largement prescrits pour la perte de poids. Et la tendance s'accélère : on estime que près de 2 millions de Canadiens pourraient être sous traitement avec un médicament de type GLP-1 (régulation de la glycémie et de l'appétit) d'ici 2030. Ces traitements sont coûteux : plus de 660 millions de dollars ont déjà été couverts par les régimes publics pour l'Ozempic seulement. Cela montre à quel point la médecine prend maintenant le relais là où notre système alimentaire échoue. En somme, ce n'est pas qu'un enjeu de santé publique. C'est un signal clair : notre façon de produire, de transformer, de promouvoir et de vendre les aliments doit changer. Sinon, ce ne sont pas les supermarchés qui s'adapteront, mais les pharmaciens – à nos frais.