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Le HuffPost France
17 hours ago
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À Ibiza, la colère des urgentistes contre les boîtes de nuit et leurs clients en consommation abusive de drogues
ESPAGNE - La cause est bien identifiée. Les ambulanciers d' Ibiza affirment être en grand risque d'effondrement, et ils ciblent directement les responsables : les célèbres boîtes de nuit de l'île espagnole. Le syndicat local des urgentistes affirme ainsi qu'un tiers de leurs appels d'urgence viennent de ces établissements nocturnes. Et en très grande partie des abus de leurs clients consommant des drogues récréatives, et nécessitant une intervention médicale. Plus particulièrement, les urgentistes d'Ibiza reprochent aux boîtes de nuit d'Ibiza d'avoir recours à leurs services, et non à des ambulances privées, malgré les bénéfices qu'ils génèrent. « Il est inconcevable que des entreprises générant des millions d'euros de revenus annuels ne puissent pas financer un service qui sature les secours publics au détriment de la population locale », a déclaré au média espagnol El Diario José Manuel Maroto, président du syndicat local des services de santé. « Les boîtes de nuit sont obligées d'employer des infirmiers et d'autres professionnels de santé, mais pas d'ambulances, dont le coût est pris en charge par les services publics. Nous finissons tous par payer les ambulances de ces entreprises qui brassent des milliards. C'est insoutenable », ajoute-t-il. Affirmant qu'il est injuste que les 161 000 habitants d'Ibiza disposent d'un service de santé dégradé à cause des 3,6 millions de touristes annuels. « Nous régressons » Le syndicat des urgentistes affirme également que ce type d'interventions, liées aux abus de stupéfiants, est souvent beaucoup plus complexe que les autres. « Dans de nombreuses situations, nous devons immobiliser les personnes prises en charge parce que leur état est instable. Nous subissons des agressions, nous faisons face à des situations très dangereuses. La situation est complètement bloquée : le nombre de personnes sur l'île augmente, les établissements de loisirs aussi, et nous, au lieu d'avancer, nous régressons », poursuit José Manuel Maroto, dénonçant également le manque de moyens et la nécessité d'augmenter les effectifs. 58 personnes sont mortes en raison de consommation de drogues à Ibiza entre 2010 et 2016, avait montré une étude publiée dans la revue European Psychiatry, dont la plus grande proportion (36 %) concernait de jeunes Britanniques.


La Presse
21 hours ago
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Services essentiels maintenus
Les conséquences de cette grève se feront peu ressentir au sein de la population en raison des services essentiels maintenus. (Québec) Quelque 3300 ambulanciers paramédicaux membres de syndicats CSN sont en grève depuis minuit et une minute dimanche. Ils sont sans convention collective depuis avril 2023 et espèrent ainsi « faire pression sur le Conseil du trésor […] afin de conclure un règlement des conventions collectives », précise un communiqué diffusé dimanche matin. La Presse Canadienne Les conséquences de cette grève se feront peu ressentir au sein de la population en raison des services essentiels maintenus. Le Tribunal administratif du travail s'est prononcé vendredi sur les services essentiels que doivent dispenser les paramédicaux de la CSN. Il a statué que les appels de priorités 0 à 7 devront être effectués de façon habituelle. Les appels de priorité 8 seront traités de la façon habituelle, sauf pour les retours à domicile qui ne seront effectués qu'entre 12 h et 17 h durant la grève. Trente-cinq avis de grève à durée indéterminée ont été transmis dans plusieurs villes du Québec par des syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN. La grève prendra donc la forme de moyens de pression essentiellement administratifs, touchant par exemple des formulaires remis à l'employeur. Les ambulanciers paramédicaux exerceront aussi une grève de temps, en rotation, remplacés à leur poste par le personnel-cadre. « Le gouvernement de la CAQ nous dit qu'il trouve qu'il y a trop de grèves au Québec, mais en négociation il se traîne les pieds », a déploré le premier vice-président de la CSN, François Enault. « Il refuse de mettre des propositions sérieuses sur la table tant qu'il ne sent pas dans son cou le souffle de la mobilisation. Nous entendons déployer tous les moyens qu'il faudra afin que les paramédics du Québec obtiennent des conditions de travail qui reflètent la pleine valeur de leur contribution à notre société », a déclaré M. Enault par voie de communiqué. L'aspect salarial figure parmi les principaux enjeux en litige, mais aussi « le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l'explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite ». « Le gouvernement sait bien que les paramédics ne pourront jamais accepter une baisse de leur rémunération », a pour sa part affirmé la vice-présidente de la FSSS-CSN, Lucie Longchamp. « Comment se fait-il que, deux ans après l'échéance des conventions, il ne soit même pas encore capable de déposer à la table de négociation les mêmes augmentations de salaire qu'il a négociées avec tous ses autres groupes de salariés ? », questionne-t-elle ouvertement. Les moyens de pression des ambulanciers paramédicaux touchent particulièrement les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, du Montréal métropolitain, des Laurentides, de Lanaudière, de la Montérégie, de l'Estrie, de la Mauricie, de la grande région de Québec (incluant Charlevoix), du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Bas-Saint-Laurent. À noter que neuf journées de négociation avec l'employeur sont prévues en juillet.