Dernières actualités avec #apprentis


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L'invité: Le bon bulletin de notes de la formation professionnelle
Opinion Les apprentis font aussi leur rentrée. Si elle présente quelques ombres au tableau, la filière reste une valeur sûre. L'invité Christophe Reymond - Directeur du Centre patronal Publié aujourd'hui à 06h42 Il est l'heure de la rentrée scolaire, et aussi celle de l'arrivée d'une nouvelle volée d'apprentis. Plus de 75'000 jeunes gens viennent de commencer leur formation professionnelle initiale, dont plus de 5000 dans le canton de Vaud. Il faut leur souhaiter bonne chance dans cette étape qui marque une rupture très nette par rapport à ce qu'ils ont vécu durant leur parcours scolaire. Ce qui doit les encourager, c'est que les apprentis se disent très largement épanouis dans leur activité. Selon une vaste enquête menée récemment par un institut spécialisé en santé mentale et l'une de nos hautes écoles spécialisées*, plus de quatre apprentis sur cinq affirment qu'ils se portent bien, voire très bien, que leur maître d'apprentissage leur consacre du temps et qu'il s'engage en leur faveur. Près de 90% des 45'000 apprentis interrogés déclarent que leur travail a un sens, qu'ils se sentent plus responsables et compétents depuis le début de leur formation, ou qu'ils sont fiers tant de leur parcours que du métier qu'ils exercent. Il y a bien sûr quelques ombres au tableau. 61% des jeunes interrogés affirment ressentir des problèmes psychologiques et du stress. Il n'est pas surprenant que ce mal du XXIe siècle les touche aussi. Et on a beau se dire que cet état d'anxiété résulte en grande partie de facteurs liés à la vie privée, les formateurs doivent prendre le phénomène au sérieux, en identifier les causes professionnelles et enseigner les moyens de mieux y faire face. Autre point noir, près d'un quart des contrats d'apprentissage en Suisse se terminent par une résiliation anticipée. Ces ruptures sont le fait des apprentis dans l'immense majorité des cas. Elles sont motivées le plus souvent par un choix de la profession ressenti comme inapproprié. Fort taux de réussite Le phénomène serait inquiétant si l'on ne constatait pas que ces abandons sont provisoires. Les jeunes retrouvent en effet rapidement le fil et les statistiques montrent que cinq ans après leur entrée dans la formation professionnelle, 88% l'ont achevée avec succès, c'est-à-dire avec un diplôme (les universités n'atteignent pas de tels taux de réussite). Une rupture ne constitue pas un problème lorsqu'elle permet à un jeune de trouver sa voie. Mieux vaut un apprenti de 1re année qui se cherche qu'un jeune qui gonfle les bancs de l'école de la transition ou squatte le canapé de ses parents. Nos apprentissages ont cette particularité de faire se produire très tôt le passage de l'école au monde du travail. Cela implique que les formateurs manifestent de la compréhension et du tact à l'égard de jeunes qui, pour la plupart, font montre d'une formidable envie de bien faire. Et aussi que l'on ne stigmatise pas les accrocs qui peuvent parfois survenir. À 16 ans, on peut avoir le droit de se tromper. * Directeur général du Centre patronal. Marie-Lou Dumauthioz/24Heures Sur ce thème Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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À l'école, le smartphone n'est pas qu'un ennemi
Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion L'usage «régulé» des écrans est l'un des sujets chauds de la rentrée. Pas trop chez les élèves, qui haussent les épaules. Éditorial Publié aujourd'hui à 19h52 Comment donc, l'usage du smartphone est interdit pendant les cours? Et le Canton de Vaud serre la vis au secondaire II pour les gymnasiens et les apprentis après l'école obligatoire? Dans le stress de la rentrée d'hier, nous sommes allés à la rencontre de gymnasiens et d'apprentis à l'école professionnelle. Qui ont haussé les épaules. Le smartphone «interdit», plus exactement «régulé» en classe? Eh bien, «c'était déjà comme ça», au bon vouloir des profs avant l'uniformisation en cours. Ou alors les jeunes ne sont tout simplement pas au courant. C'est, en un sens, normal puisque «le grand saut» se produira au deuxième semestre, donc au début de l'année 2026. C'est peut-être aussi le signe que l'information n'a pas circulé de la meilleure façon. Mais au fait, sur quel canal se répand l'information, de nos jours? Eh bien, tiens, sur les smartphones. Les médias sont bien placés pour le savoir. Et donc, feu sur le vilain appareil responsable de tous les maux? On ne niera pas les méfaits de l'addiction aux écrans, responsable de troubles de la lecture et de manque de concentration. Mais reconnaissons que le smartphone fait partie de nos vies. Et que c'est aussi un bel outil de recherche et de connaissance. Encore faut-il apprendre à l'utiliser intelligemment. Et ça tombe bien: l'école parle aussi de l'usage pédagogique des écrans et du regard critique et sélectif à porter sur nos appareils. Le Gymnase d'Yverdon planche par exemple sur un projet pilote prometteur pour 2026. C'est vraiment la voie à explorer et à intensifier. En savoir davantage sur le smartphone l'école Philippe Maspoli est journaliste à la rubrique vaudoise et à la cellule enquêtes et reportages. Il a travaillé dans le journalisme local, a été responsable des rédactions régionales et a suivi les affaires judiciaires. Il se consacre actuellement à tous les sujets qui touchent les gens dans leur vie quotidienne. Plus d'infos @PhilippeMas Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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12-08-2025
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Le Valais ouvre ses portes à une nouvelle génération de talents
Le canton confirme son rôle de formateur majeur avec l'intégration cet été de 66 apprentis et 23 stagiaires, accueillis à Châteauneuf. Publié aujourd'hui à 16h29 Quatre-vingt-neuf jeunes ont débuté leur formation auprès de l'État du Valais cet été, comme l'annonce le canton dans un communiqué paru le 12 août 2025. Parmi eux, 66 apprenties et apprentis ainsi que 23 stagiaires de maturité professionnelle économie (MP-E) ont intégré l'un des plus importants formateurs du canton. L'État du Valais propose des formations dans une vingtaine de métiers différents, allant de l'administration à l'informatique, en passant par l'agriculture, la viticulture ou encore la chimie. Les nouveaux arrivants ont été accueillis lors d'une journée spéciale organisée à l'école d'Agriculture de Châteauneuf. Le chef du Service des ressources humaines, Gilbert Briand, a reçu les jeunes à l'occasion de cette Welcome Day. Au programme: rencontres entre apprentis et stagiaires, ateliers de découverte de leur employeur et sensibilisation à la santé au travail ainsi qu'aux problèmes d'endettement. Un engagement fort pour la formation Avec plus de 170 places d'apprentissage, l'État du Valais confirme son rôle de formateur majeur dans le canton. L'institution publique entend maintenir ses efforts en matière de formation professionnelle initiale. Les métiers proposés couvrent des domaines variés comme l'horticulture, l'information documentaire, la restauration, l'intendance, la mécanique ou encore le social. Les élèves qui termineront leur scolarité obligatoire en 2026 peuvent dès cet automne consulter les offres de places d'apprentissage pour la prochaine rentrée. Les annonces seront publiées dans les journaux locaux et sur les sites et Une vingtaine de métiers différents seront à nouveau proposés. Les étudiantes et étudiants des écoles de commerce pourront également postuler pour un stage de maturité professionnelle économie. Cantons et formations Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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09-07-2025
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Abandons d'apprentissage, canicule, moustique tigre: l'essentiel de ce mercredi 9 juillet
Accueil | L'essentiel du jour | Abandons d'apprentissage Réchauffement climatique et canicule Prolifération du moustique tigre et des maladies tropicales Publié aujourd'hui à 17h30 Le taux de résiliation des contrats d'apprentissage atteint un niveau record, en particulier chez les jeunes femmes. En 2023, 22,4% d'entre elles ont abandonné leur formation. Un chiffre alarmant attribué à des problèmes psychiques, à la quête de sens et aux effets des crises mondiales. Alors que la majorité des apprentis poursuivent leur parcours sous une autre forme, seuls 5,2% quittent définitivement leur trajectoire éducative. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Réchauffement climatique et canicules Une étude révèle que le réchauffement climatique a accentué la canicule en Europe, augmentant les températures de 2 à 4 degrés dans de nombreuses villes. Cela expose davantage les populations vulnérables à des conditions thermiques dangereuses et a probablement mené à un nombre de décès plus élevé durant la chaleur estivale. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Augmentation des «home-jackings» à Genève À Genève, les home-jackings , des cambriolages commis en présence des résidents, sont en hausse, remplaçant les braquages plus traditionnels des banques et commerces. Ces agressions sont souvent ciblées et peuvent entraîner des séquelles psychologiques importantes pour les victimes. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Nendaz: l'appel de Mélanie après la disparition de Thomas Cinq mois après la disparition inexpliquée de Thomas Riotte à Nendaz, sa compagne, Mélanie, lance un nouvel appel à témoins. Pensant que Thomas n'a pas quitté la station volontairement, elle veut garder espoir malgré l'absence de nouvelles pistes après d'intensives recherches. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. L'Europe face à la prolifération du moustique tigre et des maladies tropicales Le nombre de cas locaux de chikungunya explose dans le sud de la France, illustrant que les maladies comme la dengue et le Zika ne sont plus exclusivement tropicales. En Suisse, bien que seuls des cas importés soient enregistrés, l'augmentation du risque local inquiète les autorités. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Surtourisme: mais qui sont les pires touristes d'Europe? Selon le «Daily Telegraph», les touristes français sont vus comme râleurs, les britanniques comme festifs et les chinois sont critiqués pour leurs comportements intrusifs malgré leur pouvoir d'achat. Cette enquête révèle comment les vacanciers sont perçus en Europe, dans un contexte de surtourisme préoccupant. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu Au Montreux Jazz Festival, Jorja Smith a conquis le public en princesse irrésistible L'essentiel de l'actu de la semaine Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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04-07-2025
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Ce dispositif aide les jeunes en formation à ne pas sombrer
Devant l'augmentation des troubles psychiques chez les jeunes en formation, un nouveau concept aide les formateurs à intervenir avant la crise. Près de 1000 professionnels ont déjà été formés. Publié aujourd'hui à 07h00 Nicole Schüpbach forme des apprentis de commerce à la centrale des CFF à Wankdorf (BE): «Je leur demande ce qui se passe dans leur vie.» Nicole Philipp En bref: La santé mentale des jeunes en Suisse inquiète aussi le monde des entreprises. Selon une enquête, environ 60% des apprentis déclarent «ressentir des problèmes psychologiques au sens large» . Le nombre de jeunes de moins de 25 ans bénéficiant d'une rente AI augmente. Les troubles psychiques seraient fréquemment la cause de leur incapacité à travailler. À cela s'ajoute le fait qu'un nombre grandissant de baby-boomers partent à la retraite. Cette situation pousse donc les entreprises à intensifier leurs efforts dans la prise en charge des apprentis, même ceux souffrant de troubles psychiques. «Les difficultés rencontrées au cours de l'apprentissage, qui entraînent des absences ou même des abandons, sont généralement remarquées par les formateurs, mais ils réagissent souvent trop tard», explique Barbara Schmocker. Cette psychologue a développé avec ses collègues de WorkMed, centre de compétence en psychiatrie du travail, un outil de détection précoce et une formation associée. Formation pour 1000 professionnels en Suisse Nicole Schüpbach supervise trois apprentis de commerce au siège principal des CFF à Berne et figure parmi les premiers à mettre en œuvre le nouveau concept depuis ce printemps. «Bien sûr, il peut arriver qu'un apprenti arrive en retard ou ait l'air endormi», explique-t-elle. Mais si les retards deviennent plus fréquents, elle aborde le sujet avec l'apprenti. «Je ne lui fais pas de leçon de morale, mais je lui demande ce qui se passe dans sa vie.» Au cœur de l'outil récemment développé se trouve la capacité de manifester de l'intérêt pour les personnes sans chercher immédiatement des solutions. Ce concept a été enseigné aux quelque 1000 formateurs des CFF, des BLS, des Chemins de fer rhétiques, de Swiss, de CarPostal et d'approximativement 70 autres entreprises dont la formation professionnelle est assurée par le prestataire de services Login. «Il est préférable de commencer l'entretien en douceur et de simplement demander comment s'est déroulé le week-end», fait remarquer Nicole Schüpbach. Cela lui permettrait notamment de découvrir qu'un apprenti a intensément étudié pour son examen final, négligeant presque complètement repas et sommeil. Ou que quelqu'un traverse des difficultés familiales ou une rupture amoureuse. Trouble du spectre autistique «Nous voulons que le plus grand nombre possible de nos apprentis termine bien leur apprentissage», explique Andri Rüesch, qui dirige la gestion de la formation chez Login. L'année dernière, 97,7% des apprentis de Login ont réussi leur examen final, ce qui est supérieur à la moyenne de 93% pour l'ensemble de la Suisse. «Nous souhaitons continuer à nous améliorer», ajoute Andri Rüesch. «Le temps consacré le matin est extrêmement précieux et bien investi, car rien ne fonctionne sans confiance», souligne Emil Grünenfelder. Son avant-dernier apprenti présentait également des troubles autistiques. «Je considère comme une richesse le fait que certaines personnes fonctionnent selon un schéma différent.» Au sein de l'équipe, même de petites différences peuvent cependant créer des malentendus, par exemple lorsque l'apprenti demande à des collaborateurs plus âgés pourquoi ils ont choisi de mettre un pull de cette couleur. «Je dois alors favoriser la compréhension mutuelle.» Erreurs d'inattention «Il ne s'agit pas de former les formateurs professionnels à devenir des coachs ou des demi-psychologues, mais de renforcer leur intuition et de leur ôter la peur et l'incertitude de parler de problèmes psychologiques avec les apprentis», précise Barbara Schmocker, de Workmed. Durant leur formation, les formateurs pratiquent cette approche à travers des jeux de rôle. De plus, ils disposent d'une liste de questions pour mieux interpréter leurs observations. «Si, par exemple, un apprenti ne vient plus à la pause ou commence à faire des fautes d'inattention, il s'agit d'en demander les raisons.» Pour les formateurs également, il est question de partager des aspects personnels. «Je dois pouvoir être un modèle, et cela signifie aussi avouer quand je ne vais pas bien», affirme Nicole Schüpbach, formatrice aux CFF. Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat. Santé mentale des jeunes Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Isabel Strassheim est journaliste économique chez Tamedia depuis 2019. Depuis Bâle, elle couvre principalement les secteurs de la pharma et de la chimie. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.