
Le Valais ouvre ses portes à une nouvelle génération de talents
Publié aujourd'hui à 16h29
Quatre-vingt-neuf jeunes ont débuté leur formation auprès de l'État du Valais cet été, comme l'annonce le canton dans un communiqué paru le 12 août 2025. Parmi eux, 66 apprenties et apprentis ainsi que 23 stagiaires de maturité professionnelle économie (MP-E) ont intégré l'un des plus importants formateurs du canton. L'État du Valais propose des formations dans une vingtaine de métiers différents, allant de l'administration à l'informatique, en passant par l'agriculture, la viticulture ou encore la chimie.
Les nouveaux arrivants ont été accueillis lors d'une journée spéciale organisée à l'école d'Agriculture de Châteauneuf. Le chef du Service des ressources humaines, Gilbert Briand, a reçu les jeunes à l'occasion de cette Welcome Day. Au programme: rencontres entre apprentis et stagiaires, ateliers de découverte de leur employeur et sensibilisation à la santé au travail ainsi qu'aux problèmes d'endettement. Un engagement fort pour la formation
Avec plus de 170 places d'apprentissage, l'État du Valais confirme son rôle de formateur majeur dans le canton. L'institution publique entend maintenir ses efforts en matière de formation professionnelle initiale. Les métiers proposés couvrent des domaines variés comme l'horticulture, l'information documentaire, la restauration, l'intendance, la mécanique ou encore le social.
Les élèves qui termineront leur scolarité obligatoire en 2026 peuvent dès cet automne consulter les offres de places d'apprentissage pour la prochaine rentrée. Les annonces seront publiées dans les journaux locaux et sur les sites www.vs.ch/jobs et www.orientation.ch. Une vingtaine de métiers différents seront à nouveau proposés. Les étudiantes et étudiants des écoles de commerce pourront également postuler pour un stage de maturité professionnelle économie.
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Comment l'Europe lutte contre la sécheresse
Le continent fait face à une vague de chaleur intense. Tour d'horizon des mesures adoptées pour y faire face. Publié aujourd'hui à 17h04 En juin 2025, au Royaume-Uni, un pont a refait surface dans un réservoir asséché. Keystone Les fortes chaleurs vont se poursuivre jusqu'en fin de semaine. MétéoSuisse prévoit des températures particulièrement élevées en Suisse romande, où le thermomètre pourrait grimper jusqu'à 37 °C. En Espagne, en Grèce et dans le sud de la France, les incendies de forêt se multiplient. De nombreuses régions font également face à une pénurie d'eau. Voici un aperçu de la situation. France La France souffre des fortes chaleurs. Dans de nombreuses communes et régions du sud du pays, les autorités restreignent l'usage de l'eau. La priorité est de garantir l'approvisionnement en eau potable. La baisse des nappes phréatiques et du niveau des cours d'eau a entraîné des restrictions pour l'agriculture. Il est également interdit de remplir les piscines, de laver les voitures, d'arroser les espaces publics et les jardins privés. Seuls les potagers échappent à ces mesures. Un incendie survenu dans le massif des Corbières a ravagé près de 17'000 hectares de végétation. Getty Images Italie L'Italie est elle aussi confrontée à la sécheresse. Les vagues de chaleur des derniers mois et l'absence de pluie ont desséché les champs et fait souffrir le bétail. Les données actuelles de l'Institut pour la protection et la recherche environnementales montrent cependant de fortes disparités régionales. Le nord connaît des pénuries mineures, tandis que le centre et le sud du pays sont plus durement touchés. En Sicile, la situation est critique. En Italie, la Sarca laisse apparaître par endroits son lit asséché. Imago La situation est également tendue en Sardaigne. Fin juillet, les réserves d'eau du système régional n'atteignaient que la moitié de leur capacité. 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Par ailleurs, la Turquie connaît cet été des températures exceptionnellement élevées qui provoquent l'évaporation de grandes quantités d'eau. Selon le service météorologique turc, le mois de juillet a été le plus chaud depuis cinquante-cinq ans. Dans la région de la mer Égée, il est tombé l'an dernier 22% de pluie de moins que la moyenne habituelle. Les experts estiment que le changement climatique est responsable de l'augmentation des phénomènes extrêmes et de la prolongation des périodes de sécheresse. Angleterre Même certaines régions habituellement pluvieuses d'Angleterre sont aujourd'hui confrontées à l'épuisement des réserves d'eau et à la sécheresse. Selon l' Agence pour l'environnement , la pénurie d'eau est désormais un problème d'«importance nationale». Cinq régions sont touchées par la sécheresse et six autres connaissent un temps durablement sec. Le niveau de nombreux cours d'eau et réservoirs est inférieur à la moyenne saisonnière. 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24 Heures
7 hours ago
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Après la catastrophe, le nouveau Blatten devrait sortir de terre en 2029
Après l'effondrement du glacier qui a dévasté le village, les assurances imposent un délai de reconstruction de cinq ans. Les travaux progressent. Publié aujourd'hui à 14h15 Le programme de reconstruction rapide se heurte cependant à d'importantes incertitudes: le cône de débris reste instable avec des chutes de pierre régulières. KEYSTONE Le cœur du village de Blatten devrait être rendu habitable d'ici à 2029, soit un an plus tôt que prévu initialement, afin de permettre aux sinistrés de toucher l'intégralité de leurs indemnités d'assurance, assure la «Neue Zürcher Zeitung» . Cette annonce a été faite par Matthias Bellwald, président de la commune haut-valaisanne, lors d'une réunion mardi soir. La localité, détruite fin mai par l'effondrement d'un glacier, fait l'objet d'un calendrier de reconstruction accéléré. Selon ce nouveau planning, les quartiers et hameaux épargnés devraient être réinvestis dès 2026 et des capacités hôtelières devraient être disponibles fin 2028, préparant ainsi un retour à la normale pour l'année suivante. Cette accélération du calendrier s'explique principalement par les conditions imposées par les assurances bâtiment. Ces dernières ont déjà versé 75% du montant assuré aux propriétaires ayant perdu la totalité de leur logement. Toutefois, les 25% restants ne seront accordés que si les sinistrés achètent ou construisent une nouvelle habitation en Valais dans un délai de cinq ans. Pour Matthias Bellwald, il apparaît donc «logique» que le nouveau Blatten soit prêt d'ici là. Un programme de reconstruction incertain Ce programme de reconstruction rapide se heurte cependant à d'importantes incertitudes. Selon la «NZZ», le site du village reste recouvert d'un cône de débris «aussi instable qu'au premier jour», d'après les déclarations du chef de l'état-major de conduite régional, qui qualifie par ailleurs l'agenda du président de la commune de «très ambitieux». Des chutes de pierre continuent également de se produire régulièrement au-dessus du village sinistré. La faisabilité même d'une reconstruction d'ici à 2029 reste donc en question, tout comme la possibilité de reconstruire sur le site original. Une nouvelle évaluation des dangers est prévue pour l'automne. Malgré ces défis, Matthias Bellwald affirme que les premiers travaux de déblaiement progressent favorablement. Une route de secours a été finalisée avec six semaines d'avance sur le calendrier, permettant désormais la circulation d'engins de chantier et d'agriculteurs munis d'autorisations spéciales. La remise en service du réseau électrique avancerait également plus rapidement que prévu. Aussi sur la catastrophe de Blatten Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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La population s'attend à des difficultés, mais ne souhaite pas faire de concessions aux États-Unis. Publié aujourd'hui à 14h59 D'après un sondage, la majorité des Suisses ne veut faire aucune concession face à Donald Trump et aux lourds droits de douane imposés. KEYSTONE De la fermeté: voilà ce que souhaitent la plupart des Suisses face à Donald Trump et ses lourds droits de douane, révèle un sondage YouGov réalisé début août et relayé par l'ATS. Près de deux tiers des Suisses estiment que le pays ne doit pas céder, même si cela entraîne des taxes allant jusqu'à 39% et d'autres sérieuses complications économiques, lit-on sur le site de la RTS . Une minorité (25%) seulement souhaiterait que la Suisse fasse des concessions pour apaiser les tensions avec Washington. Près de la moitié des sondés pensent d'ailleurs que la Suisse devrait davantage miser sur ses propres produits, quitte à, là encore, en payer le prix. En outre, 41% désapprouvent les investissements suisses aux États-Unis. À noter que ces positions sont partagées au-delà des clivages partisans. En revanche, la question des relations avec l'Union européenne continue de diviser selon des lignes de failles plus classiques, à savoir l'UDC d'un côté et le reste de la classe politique de l'autre. D'autres sujets sur Washington et les 39% Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.