Dernières actualités avec #attentats


Le Parisien
5 days ago
- Politics
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Paris : un des auteurs des attentats de 1995, l'Algérien Boualem Bensaïd, remis en liberté le 1er août
L'un des auteurs des attentats meurtriers de 1995, Boualem Bensaïd, sera remis en liberté le 1er août. Il a reçu le feu vert de la cour d'appel de Paris après une demande de libération , sous condition d'expulsion vers l'Algérie, a appris l'Agence France-Presse (AFP) de source judiciaire ce vendredi. L'homme de 57 ans vient de passer près de trente ans en prison. Il avait notamment été reconnu coupable d'avoir posé la bombe qui a explosé dans le RER B , à la station Saint-Michel, le 25 juillet 1995, faisant huit morts et 150 blessés. Condamné en 2002 à la perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans, l'ancien soldat du Groupe islamique armé (GIA) avait vu sa peine confirmée en appel un an après. Il avait par ailleurs été reconnu coupable d'avoir déposé la bombe qui a explosé le 6 octobre 1995 près de la station Maison-Blanche, dans le XIIIe arrondissement. 18 personnes avaient été blessées. Sa complicité a enfin été reconnue dans l'attentat du RER C à la station Musée d'Orsay, le 17 octobre 1995 (30 blessés). Jugé aux côtés de Smaïn Aït Ali Belkacem , l'artificier du groupe, Boualem Bensaïd s'était montré particulièrement provocateur à l'audience, interrompant les juges et dénigrant celles qu'il appelait les « soi-disant victimes » de ses actes.


Le Figaro
5 days ago
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Un des auteurs des attentats de 1995 sera remis en liberté le 1er août
L'algérien Boualem Bensaïd sera remis en liberté le 1er août après un feu vert de la cour d'appel de Paris à une demande de libération, sous condition d'expulsion vers l'Algérie. L'un des auteurs des attentats meurtriers de 1995, Boualem Bensaïd, sera remis en liberté le 1er août après un feu vert de la cour d'appel de Paris à une demande de libération, sous condition d'expulsion vers l'Algérie, a appris vendredi l'AFP de source judiciaire. Reconnu notamment coupable d'avoir posé la bombe qui a explosé dans le RER B station Saint-Michel le 25 juillet 1995, faisant 8 morts et 150 blessés, Boualem Bensaïd avait été condamné en 2002 puis en appel en 2003 à la perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. Aujourd'hui âgé de 57 ans, il a passé près de trente années en prison. Publicité Plus d'information à venir...


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
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Royaume-Uni : vingt ans après les attentats de Londres, la «veuve blanche» reste introuvable
Veuve de Germaine Lindsay, l'un des kamikazes des attentats de Londres du 7 juillet 2005, Samantha Lewthwaite est accusée d'avoir causé la mort d'au moins 240 personnes, notamment en Afrique. Ce lundi 7 juillet 2025 marque le 20e anniversaire des attentats de Londres. Un drame national qui avait causé la mort de 56 personnes et blessé 784 personnes dans une série d'explosions coordonnées dans les transports en commun de la capitale britannique. Au cœur de ce drame : Germaine Lindsay, l'un des quatre kamikazes, dont l'épouse, Samantha Lewthwaite, reste aujourd'hui l'un des visages les plus énigmatiques du terrorisme, d'après nos confrères britanniques du Telegraph . Convertie à l'islam radical à l'adolescence, celle que les médias surnomment «la veuve blanche» est depuis soupçonnée d'avoir participé à de nombreuses attaques terroristes en Afrique, faisant plus de 240 morts. Malgré un mandat d'arrêt international, elle demeure introuvable. Publicité Déjà soupçonnée de complicité en 2005 Née le 5 décembre 1983 à Aylesbury, en Angleterre, Samantha Lewthwaite a grandi dans une famille britannique d'origine chrétienne. À l'âge de ses 17 ans, elle se convertit à l'islam, adopte le prénom Sherafiyah et porte le hijab à l'école. Quelques mois plus tard, elle épouse Germaine Lindsay, avec qui elle a un premier enfant en 2004. Le 7 juillet 2005, alors enceinte de huit mois de leur second enfant, son mari se suicide dans l'attaque terroriste dans le métro londonien, tuant 26 personnes. Rapidement, les enquêteurs la soupçonnent d'être au courant des intentions de Lindsay, et même de les avoir soutenues. Alors qu'il ne reste aucune trace de son mari à la suite de l'explosion, elle ne signale pas sa disparition et n'exprime aucune inquiétude auprès des autorités britanniques. Pourtant, elle reste alors considérée comme simple témoin. Selon David Videcette, un ancien officier antiterroriste britannique, cité dans The Telegraph, Samantha Lewthwaite aurait pu, et aurait dû, être arrêtée dès 2005. Mais les services de sécurité auraient préféré retarder son arrestation dans l'espoir de remonter d'autres filières djihadistes. Cette stratégie controversée aurait permis à la jeune femme de disparaître… pour réapparaître des années plus tard au cœur du terrorisme en Afrique de l'Est. Affiliée à de nombreuses attaques terroristes Sous divers pseudonymes, notamment Asmaa Shahidah ou Natalie Faye Webb, elle s'installe en Afrique du Sud en 2008, puis au Kenya avec son nouveau mari, Fahmi Salim, lié à al-Qaïda. Elle vit en apparence une vie paisible, travaille comme directrice adjointe d'une usine de tartes halal et consacre son temps à ses quatre enfants. Mais secrètement, elle finance et organise des cellules terroristes affiliées à al-Shabaab, la branche somalienne d'al-Qaïda, d'après The Telegraph. Les années suivantes, elle est notamment soupçonnée d'avoir participé à l'attentat du centre commercial Westgate à Nairobi en 2013 (71 morts), au massacre de l'université de Garissa en 2015 (148 morts), et à une attaque à la grenade dans un bar de Mombasa en 2012 (3 morts). Des mandats d'arrêt internationaux, dont une notice rouge d'Interpol, sont émis contre elle dès 2012, sans succès. Publicité En 2011, la police kényane perquisitionne une résidence liée à une cellule terroriste et découvre une femme blanche, qui présente des papiers au nom de Natalie Webb. Les agents la laissent repartir. Quelques heures plus tard, ils comprennent leur erreur, mais Lewthwaite a déjà disparu. C'est la dernière fois qu'elle est formellement identifiée par les forces de l'ordre. Depuis sa fuite, Lewthwaite aurait trouvé refuge en Somalie, selon le Mail Online, dans des zones contrôlées par le groupe terroriste al-Shabaab, dont elle serait devenue une figure influente. Certains services de renseignement pensent qu'elle aurait même siégé au conseil exécutif du groupe - un fait inédit pour une femme. D'autres estiment qu'elle aurait fui vers le Yémen ou la Tanzanie sous de nouvelles identités. D'autres la croient morte, selon David Videcette. Failles des services de sécurité britanniques ? «Cela m'inquiète que nous ne comprenions toujours pas grand-chose sur Samantha», a déploré l'ancien enquêteur David Videcette dans The Telegraph . «Comment un converti peut-il entrer dans ce monde [du terrorisme], et opérer assez librement, et aller dans un autre pays et apparemment tout recommencer ? Comment est-ce possible ?» Deux décennies après les attentats de Londres, Samantha Lewthwaite demeure libre. Une énigme qui interroge les failles des services de sécurité britanniques. Vingt ans plus tard, ce lundi 7 juillet, une pluie de pétales blanches est tombée dans la cathédrale St Paul à Londres. Des commémorations également marquées par un message du roi Charles III louant «l'esprit d'unité» des Britanniques.


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Vingt ans après les attentats de Londres, Starmer et Charles III commémorent «l'esprit d'unité»
Plusieurs évènements sont organisés dans la capitale britannique pour l'anniversaire de ce que les Britanniques appellent «7/7», et qui s'inscrit dans la série d'attentats à grande échelle des années 2000. Le Royaume-Uni commémore lundi les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, traumatisme national qui a mis en lumière «l'esprit d'unité» des Britanniques face à la terreur, ont souligné le roi Charles III et le Premier ministre Keir Starmer. Le matin du 7 juillet 2005, quatre islamistes britanniques inspirés par Al-Qaïda se sont fait exploser dans trois rames de métro et un autobus circulant à l'heure de pointe dans le centre de Londres, faisant 52 morts et des centaines de blessés. Vingt ans après le drame, «nous pensons avec une profonde tristesse aux 52 innocents tués dans ces actes d'un mal insensé, et au chagrin persistant de leurs proches», a déclaré Charles III dans un communiqué. Publicité C'est «l'esprit d'unité qui a aidé Londres et notre nation à guérir», a poursuivi le roi, qui a voulu rappeler l'importance de «bâtir une société où les personnes de toutes confessions et tous les horizons peuvent vivre ensemble». «Ceux qui ont tenté de nous diviser ont échoué. Nous étions unis à l'époque, et nous sommes unis aujourd'hui, contre la haine et pour les valeurs qui nous définissent: liberté, démocratie et État de droit», a déclaré de son côté le Premier ministre Keir Starmer, cité dans un communiqué. La série d'attentats à grande échelle des années 2000 Ce dernier a rendu hommage «à la bravoure des services d'urgence, à la force des survivants, et à l'unité des Londoniens face à la terreur». Plusieurs évènements sont organisés dans la capitale pour l'anniversaire de ce que les Britanniques appellent «7/7», et qui s'inscrit dans la série d'attentats à grande échelle des années 2000 dont le 11 septembre 2001 à New York ou le 11 mars 2004 à Madrid. Une cérémonie nationale aura notamment lieu à la cathédrale Saint Paul. La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper a souligné dimanche dans le Sunday Mirror que l'islamisme et l'extrémisme de droite restaient aujourd'hui les «plus grandes menaces» visant le Royaume-Uni. À l'occasion de cet anniversaire, plusieurs documentaires et une série Netflix ont été récemment diffusés, retraçant notamment la traque des coupables qui a suivi les attentats.