Dernières actualités avec #automobiles


Le Figaro
a day ago
- Entertainment
- Le Figaro
Des GT en vente au château
ENCHÈRES - La maison Artcurial disperse le 28 septembre prochain la cinquantaine de véhicules de la collection de Jean-Pierre Nylin. Tout finit par être à vendre. Les collectionneurs ne sont que des gardiens temporaires des objets de leur passion. Un principe qui s'applique à la collection de Jean-Pierre Nylin. À la suite de son décès fin 2024, ses héritiers ont décidé de vendre ses automobiles, principalement des modèles des années 50 et 60 qu'il avait acquis, pour certaines, dans les ventes aux enchères orchestrées par Me Hervé Poulain. C'est d'ailleurs la maison Artcurial qui va être chargée de disperser cette collection comportant une cinquantaine de véhicules. Pour assister à la vente, il faudra se rendre au château de Vernon, situé à 20 km au sud-est de Poitiers. Avec le coupé Facel Véga HK500 de 1958, Jean Daninos voulait redorer le blason du haut de gamme français. Peter Singhof L'histoire raconte que Jean-Pierre Nylin avait acquis et restauré ce château du XVe siècle pour accueillir sa collection. Cet amateur éclectique avait réuni principalement des voitures de sport des années 50-60, aussi bien des modèles anglais, italiens, français et allemands. Toutes les architectures trouvaient grâce à ses yeux : coupés sportifs ou GT de prestige, cabriolets. On trouve ainsi une MG TF et une MGA, une Austin-Healey 3000, des Jaguar XK120 et XK140, une Daimler SP250, une Aston Martin DBS de 1971. Le coin des italiennes est représenté par une Lancia Flaminia cabriolet Touring, des Maserati 3500 Sebring de 1963 et Merak, des Ferrari 400 et 456. Amateur de Facel Véga, Jean-Pierre Nylin possédait un coupé HK500 de 1958 et une Facellia cabriolet. Ce collectionneur aimait aussi les voitures de sport. Le catalogue comporte une berlinette Alpine A110 et une Dodge Viper GTS. Publicité Toutes les voitures de la collection seront vendues sans prix de réserve.


Le Parisien
3 days ago
- Business
- Le Parisien
Droits de douane : Donald Trump annonce un accord « énorme » avec le Japon, frappé d'une surtaxe à 15 %
Il se montre très satisfait. Le président américain Donald Trump a annoncé la conclusion d'un accord commercial « énorme » avec le Japon, avec un allégement significatif pour les automobiles nippones, alors même qu'un compromis reste encore incertain avec l'UE, le Mexique ou le Canada d'ici la date butoir du 1er août. « Nous venons juste de conclure un énorme accord commercial avec le Japon », a indiqué ce mardi Donald Trump sur sa plate-forme Truth Social, le qualifiant de « sans précédent ». « Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15 % aux États-Unis », a-t-il indiqué, bien en deçà de la surtaxe de 25 % dont l'archipel était menacé au 1er août. Le Japon, bien qu'allié-clé des États-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane américains de base de 10 % que la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25 % sur les voitures et de 50 % sur l'acier et l'aluminium. Cet accord avec Tokyo va entraîner la création de « centaines de milliers d'emplois », a ajouté Donald Trump, mentionnant des investissements japonais à hauteur de « 550 milliards de dollars » sur le sol américain, sans détail si ce n'est que « 90 % des bénéfices seraient perçus par les États-Unis ». « Nous pensons que c'est une grande réussite d'avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis », s'est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba. « Je bâtirai un nouvel âge d'or pour les relations nippo-américaines », a-t-il ajouté sur le réseau social X. L'annonce intervient alors que le négociateur Ryosei Akazawa effectuait son huitième voyage à Washington. « Mission accomplie », s'est-il réjoui. Selon Donald Trump, le Japon a accepté de s'ouvrir « au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d'un certain nombre d'autres produits agricoles » venant des États-Unis. Sur l'automobile , l'enjeu était de taille : cela représentait l'an dernier presque 30 % des exportations du Japon vers les États-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente 8 % des emplois, bien au-delà de Toyota, premier constructeur mondial. Or, suite aux surtaxes de 25 % imposées depuis avril sur l'automobile, les exportations de voitures japonaises vers les États-Unis ont dégringolé d'un quart sur un an en mai et en juin. Selon Shigeru Ishiba, l'accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s'ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5 % pour parvenir à une taxation finale de 15 %. Suite à ces informations, l'action Toyota s'envolait de plus de 14 % à la Bourse de Tokyo vers 12h30 locales (3h30 à Paris). « Je me félicite vivement que cette étape majeure ait été franchie et dissipe l'incertitude qui préoccupait les entreprises privées », a réagi Tatsuo Yasunaga, président du Conseil du commerce extérieur réunissant les firmes exportatrices nippones. Mais « sur la base des informations disponibles, il est difficile d'évaluer clairement l'impact (…). Nous souhaitons que le tableau général soit clarifié au plus vite », a-t-il prévenu. Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux. « Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l'intérêt national du Japon et des États-Unis » et « rien n'impose des sacrifices à nos agriculteurs », a affirmé ce mercredi Shigeru Ishiba. Le Japon importe actuellement jusqu'à 770 000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite - au détriment d'autres origines -, a-t-il expliqué. En revanche, les surtaxes américaines de 50 % sur l'acier et l'aluminium ne sont pas concernées par l'accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont Donald Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa. Washington entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites « réciproques », initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de ses partenaires commerciaux, à moins que ces derniers ne concluent d'ici là des accords avec les États-Unis. L'administration Trump compte pour l'heure quatre de ces accords à son actif : outre le Japon, le président américain a annoncé ce mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les États-Unis se sont par ailleurs déjà entendus avec le Royaume-Uni et le Viêt Nam. Et Donald Trump a détaillé ce mardi les conditions d'un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire. « L'Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d'autres qui viennent », a même assuré Donald Trump ce mardi devant des sénateurs républicains. Donald Trump a décrété des droits de douane de 30 % sur toutes les importations venant de l'UE et du Mexique à compter du 1er août. Le Canada encourt 35 % de surtaxe et le Brésil 50 %. Les États-Unis se sont par ailleurs entendus sur une désescalade avec la Chine, après une montée des tensions commerciales entre les deux premières puissances économiques mondiales.


Le Figaro
17-07-2025
- Business
- Le Figaro
Japon: nouvelle chute des exportations automobiles vers les États-Unis en juin
Les exportations automobiles japonaises vers les États-Unis ont à nouveau chuté d'un quart sur un an en juin, plombées par l'impact des surtaxes douanières imposées par Washington, un coup dur pour ce pilier de la quatrième économie mondiale. En valeur, ces exportations de véhicules vers les États-Unis ont reculé de 26,7% sur un an le mois dernier, selon les données du ministère des Finances publiées jeudi. Elles avaient déjà dégringolé d'environ 25% sur un an en mai. Cette chute s'explique notamment par de fortes baisses des prix de vente pratiquées par les constructeurs nippons, soucieux de ne pas transférer les surcoûts des droits de douane aux acheteurs américains. En nombre de véhicules, les exportations vers les États-Unis ont en fait grimpé de quelque 3%. Ces chiffres témoignent de l'impact qu'a d'ores et déjà la politique commerciale agressive du président Donald Trump: le Japon, allié clé de Washington, est soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% imposés à la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25% sur les voitures, et de 50% l'acier et l'aluminium. Et le pays est menacé d'un relèvement à 25% des surtaxes dites «réciproques», suspendues jusqu'au 1er août. Autant de barrières douanières auxquelles Tokyo cherche à échapper en intensifiant ses négociations avec l'administration Trump. Publicité L'enjeu est de taille: l'économie nippone est extrêmement dépendante du commerce extérieur, et l'automobile représentait l'an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les États-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente quelque 8% des emplois, bien au-delà du seul géant Toyota, premier constructeur mondial. Au total, les exportations nippones vers les États-Unis, tous secteurs confondus, ont chuté en juin de 11,4% sur un an. Outre le repli des ventes de voitures et de pièces automobiles, les expéditions de médicaments ont également baissé. Reflétant la chute brutale des exportations, l'excédent commercial du Japon avec les États-Unis a fondu le mois dernier de 22,9% en glissement annuel, soit sa deuxième contraction mensuelle consécutive. Avec l'ensemble de ses partenaires commerciaux, le Japon a enregistré en juin un excédent commercial total de 153,1 milliards de yens (887 millions d'euros), en baisse de 31% sur un an. Selon des médias locaux, le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, devrait se rendre à l'Exposition universelle d'Osaka ce week-end (ouest du Japon) après avoir rencontré le Premier ministre Shigeru Ishiba à Tokyo.