
Trump annonce une prolongation de 90 jours des droits de douane actuels
(Washington) Donald Trump a annoncé une prolongation de 90 jours des droits de douane actuels sur les produits mexicains.
Agence France-Presse
Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a souligné « les complexités » d'un éventuel accord avec le Mexique pour justifier ce délai.
Les droits de douane de 25 % « du fentanyl » et sur les automobiles et ceux de 50 % sur l'acier, l'aluminium et le cuivre restent en vigueur.
CAPTURE D'ÉCRAN DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP
Plus de détails à venir.
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La Presse
2 hours ago
- La Presse
Les instruments de l'hélicoptère n'affichaient pas la bonne altitude
(New York) L'enquête sur la collision mortelle fin janvier à Washington entre un avion de ligne et un hélicoptère de l'armée américaine a mis en évidence des divergences de plusieurs dizaines de mètres dans l'altitude affichée par les instruments de l'appareil militaire, selon des auditions menées à Washington. Agence France-Presse L'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a tenu de mercredi à vendredi des auditions d'investigation, avec des interrogatoires poussés d'experts et de représentants des différentes parties (entreprises, régulateur, contrôleurs aériens, etc.) concernées par cet accident. La collision, qui a fait 67 morts au total, s'est produite le 29 janvier à proximité de l'aéroport Ronald-Reagan de la capitale américaine entre un hélicoptère militaire Sikorsky Black Hawk – qui effectuait un vol d'entraînement – et un Bombardier CRJ700 exploité par une filiale de la compagnie American Airlines. Dès le 14 février, s'appuyant sur les données des enregistreurs de vol, la NTSB avait signalé une « divergence » concernant l'altitude de l'hélicoptère. Jennifer Homendy, directrice de l'Agence, avait alors indiqué que, peu avant la collision, le pilote de l'hélicoptère avait signalé une altitude de 300 pieds tandis que son pilote-instructeur indiquait 400 pieds. « Aucun des pilotes n'a fait de commentaire à propos de la divergence d'altitude », avait-elle relevé. « À ce stade, nous ne savons pas pourquoi il y avait une divergence entre les deux. » « Au moment de la collision, le Black Hawk se trouvait à 278 pieds. Mais je veux mettre en garde sur le fait que cela ne signifie pas que […] c'est ce que l'équipage du Black Hawk voyait sur les altimètres barométriques dans le cockpit », avait-elle précisé, évoquant « des informations conflictuelles dans les données ». Même modèle, même bataillon Dans le cadre de l'enquête, ont révélé les auditions cette semaine, des tests ont été effectués avec trois exemplaires du même modèle Sikorsky Black Hawk Lima, appartenant au même bataillon. Ils ont mis en évidence des écarts entre l'altitude indiquée par l'altimètre par radar et l'altimètre barométrique, installés sur cet appareil. Dans un « environnement contrôlé, l'écart se situait dans la limite tolérée de 20 à 55 pieds [mais], une fois que les rotors tournaient et produisaient une élévation et une poussée, les indications de l'altimètre [barométrique] ont baissé de manière importante et le sont resté pendant toute la durée de vol », a expliqué Marie Moler, l'une des enquêtrices, précisant qu'une « différence de 80 à 130 pieds », soit 24 à 40 mètres, avait été constatée. C'est un écart « très important » dans le cas présent, a insisté Jennifer Homendy auprès de journalistes. « Une différence de 100 pieds est importante », a-t-elle ajouté. En effet, dans le tronçon où s'est produite la collision, les hélicoptères devaient voler à 200 pieds d'altitude maximale. « Je suis inquiète. Il y a une possibilité que ce que l'équipage voyait était très différent de ce que l'altitude était en réalité », a-t-elle poursuivi. « C'est quelque chose que nous allons continuer à examiner », a-t-elle assuré. Par ailleurs, des critiques s'étaient manifestées après l'accident, lorsqu'il était apparu qu'un même contrôleur gérait ce soir-là dans la tour le trafic des hélicoptères et une partie du trafic des avions. Selon Clark Allen, employé du régulateur aérien FAA qui travaillait jusqu'à récemment dans cette tour de contrôle, ce cumul – autorisé par la réglementation – y était « probablement plus fréquent » qu'une dissociation des rôles. Il a également répondu par l'affirmative à la question de savoir si l'encadrement hiérarchique du personnel de la tour était suffisant ce soir-là, acquiesçant également sur le fait que les effectifs étaient assez nombreux s'il avait fallu dissocier la gestion des hélicoptères.


La Presse
4 hours ago
- La Presse
Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires
(Washington) Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires « incendiaires » de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine. Aurélia END avec Victoria LUKOVENKO à Kiev Agence France-Presse Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison-Blanche, le milliardaire républicain a menacé ces derniers jours d'imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui ignore ses ultimatums et intensifie ses bombardements sur l'Ukraine. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir « ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela ». « Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j'espère que cela ne sera pas le cas cette fois », a averti le président des États-Unis. Il n'a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s'il s'agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d'ogives atomiques. Interrogé peu après sa décision par un présentateur de la chaîne Newsmax pour savoir si ces sous-marins étaient « plus proches de la Russie », Donald Trump a simplement répondu avec un petit rire : « Oui, ils sont plus proches de la Russie ». Dmitri Medvedev a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré. Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d'un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée. Missiles hypersoniques Jeudi, M. Medvedev avait fustigé M. Trump en citant « la fameuse 'main morte' », une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l'Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement. L'actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays avait jugé dans un autre message publié sur X le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine « était une menace et un pas vers la guerre » entre Russie et États-Unis. Les déclarations de Donald Trump interviennent aussi quelques heures après l'annonce par Vladimir Poutine que la Russie avait lancé la production en série de l'Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération, qui peut porter une charge nucléaire. Il a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles en Biélorussie, allié de la Russie et frontalier de plusieurs pays de l'OTAN et de l'UE. Le président américain avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d'arrêter rapidement la guerre qui fait rage depuis l'offensive russe de février 2022. Le conflit a fait depuis des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays. Le républicain de 79 ans somme désormais Moscou de cesser les hostilités d'ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites « secondaires », c'est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe. Défenses saturées Malgré ces menaces, l'AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n'avaient jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet (6297). Cela comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l'intensité des attaques. Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l'Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l'AFP à partir de chiffres fournis par Kyiv. Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d'un métro, sous le vacarme des sirènes d'alerte. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kyiv a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités, l'une des pires de ce type contre la capitale en plus de trois ans de guerre. Cinq enfants font partie des victimes, dont « le plus jeune n'avait que deux ans », a déploré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. M. Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une « paix durable » en Ukraine, M. Zelensky l'appelant, en réponse, à ce qu'ils se rencontrent pour négocier.


La Presse
7 hours ago
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Des dizaines de mètres d'écart entre les altimètres de l'hélicoptère
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