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Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires

Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires

La Presse5 days ago
(Washington) Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires « incendiaires » de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.
Aurélia END avec Victoria LUKOVENKO à Kiev
Agence France-Presse
Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison-Blanche, le milliardaire républicain a menacé ces derniers jours d'imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui ignore ses ultimatums et intensifie ses bombardements sur l'Ukraine.
Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir « ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela ».
« Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j'espère que cela ne sera pas le cas cette fois », a averti le président des États-Unis.
Il n'a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s'il s'agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d'ogives atomiques.
Interrogé peu après sa décision par un présentateur de la chaîne Newsmax pour savoir si ces sous-marins étaient « plus proches de la Russie », Donald Trump a simplement répondu avec un petit rire : « Oui, ils sont plus proches de la Russie ».
Dmitri Medvedev a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré.
Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d'un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée.
Missiles hypersoniques
Jeudi, M. Medvedev avait fustigé M. Trump en citant « la fameuse 'main morte' », une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l'Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement.
L'actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays avait jugé dans un autre message publié sur X le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine « était une menace et un pas vers la guerre » entre Russie et États-Unis.
Les déclarations de Donald Trump interviennent aussi quelques heures après l'annonce par Vladimir Poutine que la Russie avait lancé la production en série de l'Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération, qui peut porter une charge nucléaire.
Il a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles en Biélorussie, allié de la Russie et frontalier de plusieurs pays de l'OTAN et de l'UE.
Le président américain avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d'arrêter rapidement la guerre qui fait rage depuis l'offensive russe de février 2022.
Le conflit a fait depuis des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays.
Le républicain de 79 ans somme désormais Moscou de cesser les hostilités d'ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites « secondaires », c'est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe.
Défenses saturées
Malgré ces menaces, l'AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n'avaient jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet (6297).
Cela comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l'intensité des attaques.
Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l'Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l'AFP à partir de chiffres fournis par Kyiv.
Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d'un métro, sous le vacarme des sirènes d'alerte.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kyiv a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités, l'une des pires de ce type contre la capitale en plus de trois ans de guerre.
Cinq enfants font partie des victimes, dont « le plus jeune n'avait que deux ans », a déploré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
M. Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une « paix durable » en Ukraine, M. Zelensky l'appelant, en réponse, à ce qu'ils se rencontrent pour négocier.
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L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a eu mercredi à Moscou des échanges qualifiés de « productifs » avec Vladimir Poutine, à deux jours de l'expiration de l'ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. La rencontre s'est achevée dans l'après-midi à l'issue de « près de trois heures » de discussions, selon l'agence de presse étatique russe TASS. « Une conversation très utile et constructive a eu lieu » au Kremlin sur le conflit en Ukraine et les relations russo-américaines, a de son côté déclaré à la presse le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, assurant que la Russie avait « envoyé certains signaux » sur le dossier ukrainien et en avait reçu de la part de Washington. Le président américain a lui aussi assuré sur son réseau Truth Social que la réunion entre Steve Witkoff et M. Poutine avait été « très productive » et que de « grands progrès » avaient été faits. PHOTO TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP Un haut responsable américain a toutefois précisé que les États-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c'est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armes. Après cette rencontre entre MM. Poutine et Witkoff, Donald Trump a parlé au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier, précisant que des dirigeants européens avaient également assisté « à cet entretien, sans préciser lesquels. « Notre position commune avec nos partenaires est absolument claire : la guerre doit cesser », a lancé M. Zelensky. Menace de sanctions M. Witkoff, qui est l'homme de confiance de Donald Trump pour les « missions de paix », a déjà rencontré M. Poutine à plusieurs reprises mais aucun de ces entretiens n'a amené ce dernier à changer de cap. 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La rencontre s'est achevée dans l'après-midi à l'issue de « près de trois heures » de discussions, a écrit l'agence de presse officielle russe Tass, sans donner plus de détails. « Une conversation très utile et constructive a eu lieu » au Kremlin sur le conflit en Ukraine et les relations russo-américaines, a de son côté déclaré à la presse le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, assurant que la Russie avait « envoyé certains signaux » sur le dossier ukrainien. Donald Trump a assuré sur son réseau Truth Social que la rencontre avait été « très productive » et que de « grands progrès » avaient été faits. PHOTO TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP Un haut responsable américain a toutefois précisé que les États-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c'est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armement. Vladimir Poutine et l'envoyé américain, accueilli à son arrivée dans la matinée à Moscou par le représentant spécial du président Kirill Dmitriev, s'étaient chaleureusement serré la main, l'air souriant, au début de leur réunion dans une somptueuse salle, selon les images diffusées par le service de presse de la présidence russe. M. Witkoff, qui est l'homme de confiance de Donald Trump pour les « missions de paix », a déjà rencontré M. Poutine à plusieurs reprises, mais aucun de ces entretiens n'a amené ce dernier à changer de cap. Volodymyr Zelensky a dit s'être entretenu avec M. Trump mercredi. « J'ai eu une conversation avec le président Trump. Cette conversation a eu lieu après la visite à Moscou du représentant du président Trump, Steve Witkoff », a déclaré M. Zelensky sur Telegram, précisant que « des dirigeants européens ont assisté » à cet échange, sans préciser lesquels. Appel de Zelensky Les relations entre la Russie et les États-Unis connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires, à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien chef de l'État russe Dmitri Medvedev. Le président américain n'avait toutefois pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s'il s'agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d'ogives atomiques. Donald Trump a donné la semaine dernière jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions. Il a notamment menacé d'infliger des « droits de douane secondaires » aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l'Inde. PHOTO ALEX BRANDON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Donald Trump a donné la semaine dernière jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions. Interrogé mardi à la Maison-Blanche pour savoir s'il allait imposer des surtaxes de 100 %, M. Trump a rétorqué n'avoir « jamais parlé de pourcentage », avant d'ajouter : « mais nous allons faire beaucoup de choses dans ce sens ». « Nous avons une réunion avec la Russie demain. Nous verrons ce qui se passera. Nous prendrons cette décision à ce moment-là », a-t-il martelé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, pour sa part, exhorté mercredi à « renforcer tous les leviers dont disposent les États-Unis, l'Europe et le G7 » contre la Russie, peu après l'arrivée de M. Witkoff dans la capitale russe. Il avait déjà annoncé mardi avoir évoqué les sanctions contre la Russie et la coopération militaire au téléphone avec Donald Trump, mentionnant un « projet d'accord sur les drones ». Le président américain exprime dorénavant de plus en plus ouvertement sa frustration à l'égard de Vladimir Poutine. Aux journalistes qui lui demandaient lundi quel serait le message de M. 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Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don d'une aide militaire d'une valeur totale de 500 millions de dollars, comprenant des systèmes de défense antiaérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées. Le président américain avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l'OTAN Mark Rutte pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes avancés Patriot, afin de les envoyer en Ukraine. Lundi soir, les Pays-Bas ont annoncé faire un don de 500 millions d'euros (797 millions de dollars canadiens) dans le cadre de cette initiative, baptisée « PURL » (« liste des besoins priorisés de l'Ukraine »). Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu provisoire, a affirmé vendredi qu'il souhaitait la paix, mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées. La Russie réclame à l'Ukraine qu'elle lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Alliance atlantique. Des conditions jugées inacceptables par Kyiv.

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