Dernières actualités avec #bataille


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
Législative partielle à Paris : « Je serai quoi qu'il arrive candidate »… Dati, prête à entrer en dissidence
Ira, ira pas ? Ces dernières heures, l'hypothèse d'un retrait de Rachida Dati de la bataille pour briguer la 2e circonscription de Paris circulait dans les états-majors de LR. Un retrait stratégique, pour laisser la place à Michel Barnier , lui aussi sur les rangs, et la garantie pour elle de pouvoir défendre sa propre candidature aux municipales de 2026 dans la capitale ? Il n'en est rien… Alors que la commission nationale d'investiture du parti (CNI) se réunit ce lundi 28 juillet, à partir de 17 heures, pour trancher sur cet épineux dossier, la ministre de la Culture et maire du VIIe arrondissement confie au Parisien - Aujourd'hui en France que, coûte que coûte, elle défendra ses chances dans la législative partielle programmée, au plus tard, début octobre, après l'invalidation des comptes de campagne du député sortant, Jean Lassuq (Renaissance).


Le Figaro
22-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Décision honteuse» : la Russie s'indigne contre la petite ville française de Drap, où le boulevard Stalingrad disparaît
En effaçant le nom de cette bataille célèbre de l'histoire contemporaine, la petite commune des Alpes-Maritimes, située à vingt minutes de Nice, s'attire la colère de Moscou. L'ambassade de Russie en France a exprimé son «indignation» contre la «décision honteuse» de la ville française de Drap, dans la banlieue de Nice, de débaptiser le boulevard Stalingrad, lieu d'une victoire soviétique décisive contre l'Allemagne nazie en 1943. «Le cynisme de l'un des arguments avancés pour justifier cette décision est particulièrement frappant», a estimé l'ambassade dans un message posté sur Telegram, dénonçant une «tentative inquiétante de réécriture de l'histoire» de la part de l'équipe municipale de cette commune de 5000 habitants située à une dizaine de kilomètres de la capitale azuréenne. Le boulevard Stalingrad devient le boulevard des Rives du Paillon, le fleuve qui traverse la commune. L'adjointe au maire, Alexandra Russo, citée dans un article du quotidien Nice-Matin, a justifié la décision votée en conseil municipal le 4 juillet en affirmant que «la bataille de Stalingrad n'est pas une fierté historique». «Il ne faut plus mettre en avant ces grandes batailles du passé qui ne sont pas des grands moments pour la France», a-t-elle ajouté. Des mots qualifiés de «déformation flagrante des faits historiques» par l'ambassade. «Nous tenons à rappeler aux instigateurs de cette initiative, ainsi qu'à ceux qui l'ont soutenue en silence, que c'est à Stalingrad que les forces soviétiques ont infligé une défaite décisive à la Wehrmacht. Cette victoire a largement précipité l'effondrement de l'Allemagne nazie et contribué à la libération de l'Europe du joug du nazisme», poursuit l'ambassade. Publicité Colère des communistes locaux La victoire soviétique de Stalingrad en février 1943 est considérée par les historiens comme l'un des tournants de la Deuxième Guerre mondiale, marquant le début de la fin pour le régime nazi, avec la victoire alliée d'El-Alamein en novembre 1942 en Égypte. Le maire (divers droite) de Drap, Robert Nardelli, a reconnu dans l'article de Nice-Matin que son adjointe est «allée un peu loin dans ses propos» mais dit soutenir la décision, qui a suscité l'opposition des élus communistes locaux. «Doit-on comprendre que la municipalité de Drap regrette officiellement ce moment de l'histoire et qu'elle aurait préféré une victoire nazie?», s'est interrogé dans un communiqué le groupe local «Alternative Communiste 06». Le pouvoir de Vladimir Poutine est régulièrement accusé par des historiens de procéder à une réécriture de l'histoire de la Russie à des fins politiques, notamment pour justifier la guerre d'invasion à grande échelle lancée en 2022 contre l'Ukraine.

L'Équipe
10-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Les coureurs français racontent comment ils n'ont pas réussi à prendre l'échappée
L'attaque décisive est partie en haut de la côte de la Rançonnière, montée à un rythme effréné. Les Français, qui n'ont pas réussi à prendre l'échappée malgré plusieurs tentatives, racontent la bataille intense du début d'étape. À l'ombre du bus de Décathlon-AG2R, Clément Berthet délasse ses jambes en roulant des grands yeux. « Y a toujours deux ou trois étapes comme ça », lâche-t-il avant de filer à la douche. « Une étape comme ça ? » Quand il redescend du bus, Berthet sourit : « une étape où ça met plus de deux heures à partir pour l'échappée, où tu lâches beaucoup, beaucoup de cartouches. » Lui a pris un éclat dès « le premier raidard », la côte de la Rançonnière (2,2 km à 7,9 %), montée au rythme des attaques de Ben Healy et Alex Baudin, après une première heure parcourue à 49,5 km/h. « Ç'a bien explosé. J'étais même dans un petit groupe juste derrière. C'était le pont critique de la course, et après ça n'a pas débranché. En plus c'est une spirale négative, parce que comme tu n'es pas bien placé, tu prends des coups d'élastique... » Dans La Rançonnière, juste après laquelle l'attaque du jour s'est dessinée, le chantier était colossal sur la route du Tour. Warren Barguil sourit : « C'était encore plus intense pour moi parce que je devais rester avec Oscar (Onley, son leader chez Picnic-Post NL). Autant dire que j'ai fait pas loin d'un record de watts pour le suivre, alors que tous les coureurs qui lâchaient s'écartaient dans la montée. » « Je réagis un tout petit temps trop tard, c'est vingt secondes de perdues et ce sont les vingt secondes qui manquent » Guillaume Martin-Guyonnet Le sommet passé, Guillaume Martin-Guyonnet était lui au contact des meilleurs, dans un groupe d'une trentaine de costauds. Le coup décisif est parti sous son nez. « Je réagis un tout petit temps trop tard, raconte-t-il. Je suis un tout petit peu enfermé, j'essaie de passer par la gauche alors qu'il aurait fallu passer par la droite. C'est vingt secondes de perdues, et ce sont les vingt secondes qui manquent pour être devant. » Après cinq kilomètres de chasse-patate où il s'est approché à neuf secondes du groupe mené par Ben Healy et Mathieu Van der Poel, le leader de la Groupama-FDJ a été repris par le peloton des favoris, où Tadej Pogacar venait de réagir à une attaque de Matteo Jorgensen, ce qui n'a pas aidé à faire baisser l'intensité. « Je n'ai pas été assez fort, ou malin, ou les deux, sourit le 8e du Tour 2021. Après, on est 180 au départ, c'est pas toujours évident, je vais pas ressasser toute la soirée et toute la nuit. » Comme les hommes de Marc Madiot avaient pour consigner « d'essayer d'y aller un par un », Valentin Madouas et Quentin Pacher ont tenté de rattraper ces hommes de devant qu'ils avaient en ligne de mire. Dans la voiture de TotalEnergies, on a grondé : « on réhausse un peu le niveau d'engagement, il faut pas la louper aujourd'hui », alors Matthieu Burgaudeau a tout donné pendant trois bornes. Mais les échappés ne l'ont pas laissé combler les vingt secondes d'écart, et le peloton a attendu de l'avoir repris pour stopper sa poursuite. Après 75 km et 1 h 30, le rideau de la bataille pour l'échappée du jour venait de se refermer juste devant lui. À l'arrivée, « trop dégoûté » selon un membre de son équipe, Burgaudeau est allé s'isoler dans le bus. La Rançonnière et ses alentours ont fait mal. Guillaume Martin-Guyonnet était là dans sa Normandie. Il sourit : « j'ai plus le temps de la savourer à l'entraînement qu'aujourd'hui. » À lire aussi Van der Poel, le jaune au coeur Chez Martin-Guyonnet en Normandie Armirail, la perf de sa vie Le coup de massue de Pogacar


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
- Le Figaro
18 juillet 390 avant J.-C. : après la bataille de l'Allia entre Romains et Gaulois, malheur aux vaincus
Réservé aux abonnés ROME, LA GUERRE ET LA PAIX (3/9) - La première grande bataille des soldats romains fut une écrasante défaite. Vaincue par les Gaulois sur les bords de l'Allia, Rome sera occupée durant six mois. Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Rome antique, la Légende des siècles ». Retrouvez l'histoire de cette Ville qui se crut éternelle, et nous laissa la beauté en héritage, en un numéro de 164 pages. « Rome antique, la Légende des siècles ». Figaro Hors-Série Ce matin du 18 juillet 390 avant J.-C., il fait déjà chaud pour les soldats romains qui attendent l'ennemi dans cette plaine que bornent, à leur droite, des collines au relief irrégulier, à leur gauche, le Tibre, vers lequel serpente devant eux un cours d'eau, l'Allia. Pourquoi être venus jusqu'ici, non loin de la limite nord du territoire romain, à 16 km de la porte du Quirinal ? Depuis une dizaine de jours, une nouvelle affole toute la population de Rome : partie de la cité étrusque de Clusium, où l'un de ses chefs a été, au mépris du droit le plus sacré, tué par un membre d'une délégation romaine venue là en médiation, une énorme armée gauloise s'approche à marches forcées. Car, non seulement les Romains n'ont pas livré aux Gaulois l'ambassadeur meurtrier, mais ils…