
18 juillet 390 avant J.-C. : après la bataille de l'Allia entre Romains et Gaulois, malheur aux vaincus
ROME, LA GUERRE ET LA PAIX (3/9) - La première grande bataille des soldats romains fut une écrasante défaite. Vaincue par les Gaulois sur les bords de l'Allia, Rome sera occupée durant six mois.
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Rome antique, la Légende des siècles ». Retrouvez l'histoire de cette Ville qui se crut éternelle, et nous laissa la beauté en héritage, en un numéro de 164 pages.
« Rome antique, la Légende des siècles ».
Figaro Hors-Série
Ce matin du 18 juillet 390 avant J.-C., il fait déjà chaud pour les soldats romains qui attendent l'ennemi dans cette plaine que bornent, à leur droite, des collines au relief irrégulier, à leur gauche, le Tibre, vers lequel serpente devant eux un cours d'eau, l'Allia. Pourquoi être venus jusqu'ici, non loin de la limite nord du territoire romain, à 16 km de la porte du Quirinal ? Depuis une dizaine de jours, une nouvelle affole toute la population de Rome : partie de la cité étrusque de Clusium, où l'un de ses chefs a été, au mépris du droit le plus sacré, tué par un membre d'une délégation romaine venue là en médiation, une énorme armée gauloise s'approche à marches forcées.
Car, non seulement les Romains n'ont pas livré aux Gaulois l'ambassadeur meurtrier, mais ils…

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
2 hours ago
- Le HuffPost France
En Italie, ce randonneur britannique va payer (très cher) l'intervention des secours venus le sauver en montagne
ITALIE - Ça fait très cher la randonnée. Un Britannique a écopé d'une amende de plus de 14 000 € de la part des services italiens de secours en montagne qui ont dû lui venir en aide dans le massif des Dolomites, au nord de l'Italie. L'homme de 60 ans s'était engagé le jeudi 31 juillet sur un sentier à 2 500 kilomètres d'altitude alors que celui-ci était fermé pour risque de glissement de terrain. D'après Nicola Cherubin, le chef des secours italiens cité par plusieurs médias britanniques dont The Guardian, l'interdiction de s'aventurer sur le chemin était indiquée par plusieurs barrières et panneaux en italien… et en anglais. Le randonneur « a dit qu'il n'était pas au courant de la fermeture et qu'il n'avait pas vu les panneaux », a indiqué le patron de secouristes, estimant que l'imprudent avait de la chance d'être en vie. Le Britannique a donné l'alerte vers 15h30, pris de panique face à la chute de pierres. Deux hélicoptères ont été nécessaires pour lui venir en aide, la faute aux mauvaises conditions météorologiques, ainsi que plusieurs sauveteurs. Sur la somme de 14 225 euros dont il devra s'acquitter, 11 160 sont dus à la mobilisation de deux engins volants, indique The Guardian, précisant que le sauvetage a duré un plus d'une heure et demie. Le randonneur peut blâmer le Brexit pour le prix de l'amende Le commissaire de l'autorité sanitaire locale des Dolomites, Giuseppe Dal Ben, a de nouveau appelé les touristes à « appréhender la montagne avec respect et prudence », estimant que le cas du randonneur britannique « mérite réflexion ». « Les hélicoptères sont essentiels pour les opérations urgentes dans des environnements difficiles, a-t-il rappelé, il est important qu'ils ne soient pas utilisés comme des taxis, mettant en danger non seulement ceux qui fournissent l'assistance, mais aussi ceux qui en ont réellement besoin ». Le sexagénaire sauvé jeudi n'est pas le premier à avoir enfreint les règles : quelques jours avant lui, deux marcheurs belges ont été secourus dans des conditions similaires. L'amende a cependant été plus salée pour le Britannique et c'est un peu la faute du Brexit. « Si vous venez d'un pays hors de l'UE et que vous n'avez pas d'assurance, vous devez payer plus », a déclaré au Telegraph un porte-parole des services de secours, selon qui la note n'aurait été que de quelques centaines d'euros pour des randonneurs français ou italiens.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Italie : secouru dans les Dolomites, un randonneur britannique doit s'acquitter de 14.000 euros
Cet homme de 60 ans n'avait pas prêté attention aux nombreux panneaux exhortant les marcheurs à faire demi-tour. Il a été secouru en hélicoptère. La vie sauve mais les poches vides. Un randonneur britannique s'est vu facturer 14 000 euros par les services de secours italiens pour n'avoir pas respecté les panneaux d'avertissement en montagne, raconte le Telegraph . Après d'importants éboulements rocheux il y a dix jours, la région de Belluno, dans les Dolomites est surveillée et de nombreux sentiers fermés par les autorités. Cet homme de 60 ans marchait sur le sentier Ferrata Berti, situé à 2500 mètres d'altitude, ne prêtant pas attention aux panneaux qui exhortaient les randonneurs à rebrousser chemin. En milieu d'après-midi, il a vu des pierres s'effondrer autour de lui et, paniqué, a appelé les secours. Un hélicoptère a été envoyé mais a mis du temps à confirmer sa position. Publicité Un surcoût lié à sa nationalité britannique Si l'homme a finalement été secouru sans blessure, le service de santé régional lui a réclamé 14 000 euros. Une facture particulièrement salée du fait de sa nationalité britannique. Ce type d'opération coûte habituellement quelques centaines d'euros, mais davantage pour les ressortissants de pays non-européens (comme le Royaume-Uni, depuis le Brexit), a expliqué un porte-parole des services de secours nationaux. «Des chutes de pierres se produisent continuellement dans cette zone depuis deux mois. Avec ces glissements de terrain, la sécurité est compromise», a expliqué Nicola Cherubin, le chef du service de secours alpin local au Telegraph. «Ce randonneur a dit qu'il n'avait pas vu les panneaux avertissant du danger. Il a eu très peur», a-t-il ajouté. D'importants glissements de terrain s'étaient déjà produits dans ce secteur montagneux des Dolomites il y a une dizaine de jours. Une centaine de randonneurs avaient été évacués et plusieurs sentiers réputés fermés au public. La zone avait été placée sous la surveillance de drones des pompiers et du service géologique régional.


Le Figaro
8 hours ago
- Le Figaro
«Il aurait mieux valu qu'elle soit abattue» : une ourse qui avait tué un joggeur finalement accueillie dans un refuge allemand
Nommée JJ4, et rebaptisée Gaïa, l'ourse d'une vingtaine d'années était vouée à être euthanasiée pour le meurtre d'un joggeur en Italie en avril 2023. Le Bärenpark Schwarzwald, parc animalier niché au cœur de la Forêt-Noire allemande, vient d'accueillir une pensionnaire pour le moins controversée. Le week-end du 19 juillet, le refuge de Bad Rippoldsau-Schapbach (Bade-Wurtemberg) a vu arriver une ourse brune, connue sous le nom de JJ4, capturée après avoir mortellement attaqué un joggeur dans les Dolomites, en avril 2023, rapporte France 3 Grand Est. Destiné à l'euthanasie, comme le prévoit la procédure habituelle en cas d'attaque sur des humains, l'animal a finalement été sauvé in extremis par décision de justice, après une intense mobilisation de militants de la cause animale en Italie. JJ4, rebaptisée Gaïa et âgée d'une vingtaine d'années, a ainsi été confiée à la fondation allemande qui l'a installée dans son parc spécialisé dans l'accueil d'animaux issus de la captivité ou de situations problématiques. Publicité Déclarée trop dangereuse pour retourner dans la nature Loin de se féliciter de cette arrivée, l'équipe du parc reste réservée, voire critique. « Nos enclos sont vastes, naturels et il y a des endroits où se cacher. Mais pour un ours qui a vécu toute sa vie dans la nature, c'est une horreur absolue de vivre dans un enclos. Dans ce cas particulier, il aurait mieux valu qu'elle soit abattue », confie sans détour Leona Köver, responsable de projet au sein du Bärenpark, à France 3. Un discours rare dans un milieu généralement acquis à la cause animale, mais qui révèle la complexité du dilemme. Car si le parc accueille déjà une dizaine d'ours, pour la plupart rescapés de maltraitances, le profil de Gaïa tranche avec celui de ses congénères. Ni dressée ni domestiquée, elle a vécu toute sa vie en liberté, avant d'être déclarée trop dangereuse pour y retourner. Du côté des défenseurs de la faune sauvage, la décision d'enfermer l'ourse suscite aussi des réserves. Adrien Spiesser, représentant en Alsace de l'association de défense des grands prédateurs, s'interroge auprès de nos confrères : « Même si ces parcs sont soucieux du bien-être de l'ours, on observe des signes de dépression quand on enferme un animal sauvage. On l'a beaucoup observé sur les orques, par exemple », avant d'ajouter : « L'animal ne pourra plus chasser, n'aura plus de contact avec ses congénères et ne va plus pouvoir se reproduire. Il ne va pas comprendre. » Pour tenter de minimiser le stress de l'animal, le parc a fermé ses portes au public durant trois jours. Il précise également que la parcelle destinée à accueillir JJ4 n'a pas été construite spécialement pour elle, mais devait initialement recevoir des animaux sauvages blessés, en convalescence avant un éventuel retour à la vie libre.