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Le vélo poursuit sa conquête du pays
Le vélo poursuit sa conquête du pays

24 Heures

time09-07-2025

  • Politics
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Le vélo poursuit sa conquête du pays

La mise en œuvre de la loi fédérale sur les pistes à vélo est en bonne voie deux ans et demi après son entrée en vigueur, selon l'Office fédéral des routes et Pro Vélo. Publié aujourd'hui à 12h59 L'étude prévoit que 23 cantons auront approuvé leurs plans de réseaux cyclables d'ici à 2027. Laurent Guiraud/Tamedia Deux ans et demi après l'entrée en vigueur de la loi fédérale sur les voies cyclables suisses, le développement des infrastructures cyclables avance à un rythme encourageant. C'est ce que révèle un bilan intermédiaire publié lundi par l'Office fédéral des routes (OFROU) et Pro Vélo , qui montre que la majorité des cantons ont déjà franchi des étapes importantes. La désignation des services spécialisés cantonaux chargés d'élaborer les plans de réseaux cyclables est presque achevée, avec un seul retardataire: Appenzell Rhodes-Intérieures. Cette étape constitue un prérequis essentiel pour la planification des futures voies cyclables sur l'ensemble du territoire suisse. Des voies cyclables à financer Parallèlement, les cantons procèdent aux ajustements juridiques nécessaires pour clarifier les compétences et assurer le financement des infrastructures cyclables. Si quatre cantons examinent encore la nécessité de modifications légales, l'OFROU, en collaboration avec SuisseMobile, anticipe que toutes les adaptations requises seront terminées dans les délais impartis, soit avant fin 2027. L'étude prévoit que 23 cantons auront approuvé leurs plans de réseaux cyclables d'ici à 2027, tandis que deux cantons pourraient accuser un retard. Une fois cette phase de planification terminée, les collectivités disposeront de 15 années supplémentaires, jusqu'en 2042, pour concrétiser ces plans. Pro Vélo, qui avait initié le processus avec son initiative populaire acceptée en 2018, a réalisé sa propre évaluation parallèlement à celle de l'OFROU. Si l'organisation se déclare globalement satisfaite des progrès accomplis, elle pointe néanmoins que certains cantons doivent intensifier leurs efforts législatifs pour respecter l'échéance de 2027. L'implication de la Confédération se manifeste également par des réalisations concrètes, comme la liaison cyclable inaugurée en mai 2023 entre Rondchâtel et Frinvillier dans le Jura bernois, ou les travaux prévus pour améliorer la sécurité des cyclistes aux abords des jonctions autoroutières, notamment à Wankdorf près de Berne. Les voies cyclables progressent Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les grands-parents restent indispensables pour garder les enfants
Les grands-parents restent indispensables pour garder les enfants

24 Heures

time08-07-2025

  • Business
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Les grands-parents restent indispensables pour garder les enfants

Trois quarts des grands-parents gardent au moins un de leurs petits-enfants, selon des chiffres de l'Office fédéral de la statistique. Publié aujourd'hui à 19h00 Pour les enfants de moins de 4 ans, les Suisses ont toujours beaucoup recours aux grands-parents comme solution de garde, indiquent des chiffres de l'OFS datant de 2023. Unsplash Comment concilier travail et vie de famille? C'est la grande question de l'époque. En Suisse, selon des statistiques de la Confédération , deux tiers des enfants de moins de 13 ans sont confiés à une garde extrafamiliale. Pour les plus petits (moins de 4 ans), 40% fréquentent une crèche. Mais la solution la plus courante reste l'aide des grands-parents, qui prennent en charge 41,7% de ces enfants. Les grands-parents occupent ainsi une place essentielle dans l'organisation familiale, consacrant chaque année près de 157 millions d'heures à s'occuper de leurs petits-enfants. Parmi les familles qui font appel à eux, 44% confient leurs enfants au côté maternel, 28% au côté paternel, et dans 29% des cas, ce sont les deux branches de la famille qui participent à la garde. Des disparités régionales Le recours aux modes de garde varie sensiblement selon les régions, reflet des différences d'offre et d'organisation. Dans les cantons romands, ainsi que dans les grands centres urbains comme Bâle-Ville, Genève ou Zurich, les parents ont tendance à privilégier les crèches et les structures d'accueil parascolaire. À l'inverse, dans les cantons plus ruraux de Suisse alémanique, c'est plutôt sur les grands-parents que repose la garde des enfants. L'accueil extrafamilial sans les grands-parents Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Coûteuse et peu efficace: la préférence nationale à l'embauche est un flop
Coûteuse et peu efficace: la préférence nationale à l'embauche est un flop

24 Heures

time07-07-2025

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Coûteuse et peu efficace: la préférence nationale à l'embauche est un flop

Seulement 3% des postes annoncés en priorité aux chômeurs suisses ont été pourvus par ce biais. Les cantons ont chacun leur avis sur ce mécanisme entré en vigueur en 2018. Publié aujourd'hui à 05h00 Le bâtiment fait partie des secteurs où il manque le plus de main-d'œuvre. Il représente 32% des postes soumis à l'obligation d'annonce, selon le récent monitorage du SECO. IMAGO/HERRMANN AGENTURFOTOGRAFIE En bref: Le 9 février 2014, l'initiative populaire fédérale «Contre l'immigration de masse» était acceptée par le peuple suisse. Une des propositions de l'Union démocratique du centre (UDC) était de systématiser la préférence nationale sur le marché du travail. En clair: privilégier les résidents, plutôt que de faire appel aux travailleurs venus de l'étranger. À l'époque, les responsables politiques européens s'offusquent d'une mesure qui entraverait la libre circulation. En Suisse, les milieux économiques sont aussi réservés. Mais la volonté populaire est là et après des années de discussions, le parlement finit par mettre sur pied un compromis qualifié de tiède: l'obligation, pour les entreprises actives dans des secteurs où le chômage est élevé, d'annoncer les postes à pourvoir d'abord aux gens inscrits dans les Offices régionaux de placement (ORP). Botanistes, plâtriers et acteurs La mesure entre en vigueur en juillet 2018, et se renforce en 2020, date à partir de laquelle tous les métiers où le chômage dépasse les 5% sont concernés. Aujourd'hui, la liste , disponible sur le site du Secrétariat d'État à l'économie (SECO), est longue: elle va des acteurs aux sociologues, en passant par les plâtriers, les botanistes, les opérateurs en horlogerie. Les téléphonistes également: concrètement, cela signifie qu'une offre pour un poste de téléphoniste sur , par exemple, aura été proposée en primeur sur la plateforme du service public de l'emploi, Job-Room . Ce système est-il utile pour faire diminuer le chômage dans les métiers concernés? Le Rapport de monitorage 2024 du Secrétariat d'État à l'économie donne des chiffres éclairants: l'année dernière, plus de 60'000 annonces soumises à obligation ont été postées en priorité aux ORP. Sur ce chiffre, seulement 2000 ont abouti à un placement, soit un taux de réussite de 3%. Dans son Rapport annuel 2024 , la Commission de gestion du Conseil national note que «sur la base de deux évaluations d'impact publiées en 2021, l'obligation d'annonce n'a aucun effet significatif mesurable sur le taux de chômage agrégé ou sur l'immigration». Un «fardeau» pour les employeurs Les milieux économiques semblent du même avis. En réponse à nos questions, la fédération de l'hôtellerie et de la restauration, GastroSuisse, se montre très claire: «L'obligation d'annoncer les postes vacants est inefficace et même contre-productive», estime son directeur adjoint, Patrik Hasler-Olbrych. Il souligne que dans son secteur, de nombreux chômeurs sont classés comme travailleurs de l'hôtellerie-restauration sans même y chercher d'emploi, ce qui gonfle les chiffres. «L'obligation d'enregistrer les offres devient un fardeau pour les employeurs, ajoute-t-il, alors que la pénurie de personnel qualifié persiste.» La restauration fait aussi partie des secteurs soumis à l'obligation d'annonce. Alors qu'une pénurie de personnel est constatée dans ce secteur, le taux de chômage des «auxiliaires en restauration» s'établit à 5,1% début 2025. KEYSTONE Le Centre patronal est moins critique. «En période de pénurie de main-d'œuvre généralisée, comme c'est le cas actuellement dans de nombreux secteurs, il est difficile de mesurer l'efficacité réelle de cette obligation, admet Tatiana Rezso, responsable politique. Les employeurs, pour la grande majorité, respectent la règle. Mais avec des taux de chômage historiquement bas, les bons profils ne sont tout simplement pas toujours disponibles. Face à cette réalité, les entreprises n'ont souvent pas d'autre choix que de se tourner vers des personnes venues de l'étranger.» Amende de 40'000 francs Le problème, c'est que cette mesure a un coût. Car elle induit non seulement une charge de travail supplémentaire pour les ORP, mais en plus, elle oblige les cantons à contrôler le respect de la loi, c'est-à-dire l'article 117a de la loi fédérale sur les étrangers et l'intégration (LEI) : «Violation des obligations relatives à la communication des postes vacants». Quiconque l'enfreint sera puni d'une amende de maximum 40'000 francs. Selon le monitoring de 2022 du SECO , pour les cantons, les coûts inhérents à cette exécution d'obligation d'annonce ont été estimés à 18 millions de francs en 2019 et à 20 millions de francs en 2020 et 2021. Entre 2020 et 2023, la Confédération a soutenu les cantons dans cette tâche avec une aide financière totale de 1 million de francs environ, selon les chiffres avancés par la Commission de gestion du Conseil national. Des cantons peu proactifs Cette aide est terminée: depuis 2024, les cantons sont autonomes pour financer ces contrôles. L'enquête de «24 heures» montre qu'en Suisse romande en tout cas, ils interprètent tous différemment l'obligation d'annoncer et que les situations varient beaucoup. En Valais, les chômeurs de longue durée ont bien diminué depuis trois ans, mais cette baisse est plutôt imputable à l'évolution positive de la conjoncture depuis la fin du Covid. Le Canton emploie deux personnes à 10% pour contrôler l'obligation d'annoncer et a distribué 233 avertissements depuis 2022. Une application plutôt minimaliste de la loi, comme à Fribourg, où une seule personne est chargée de ces contrôles. Depuis 2022, 56 entreprises ont été contrôlées et aucune n'a été sanctionnée. Véronique Scherer Kaeser, chargée de communication au Service public de l'emploi à Fribourg, n'hésite pas à conclure que dans ce canton, le «bilan s'avère mitigé. Cette obligation d'annonce a entraîné une augmentation de la charge de travail, tant pour les employeurs que pour les collaborateurs et collaboratrices des Offices régionaux de placement (ORP). En revanche, son impact sur l'insertion des demandeurs d'emploi et sur le taux de chômage reste limité.» À Neuchâtel, Olha Sereda, cheffe de service adjointe au Département de l'emploi et de la cohésion sociale, est moins négative. «Cette obligation a permis de donner une meilleure visibilité aux profils locaux dans les professions où le chômage est structurellement plus élevé, indique-t-elle. Dans certains cas, elle a facilité des recrutements plus rapides et ciblés, mais l'impact quantitatif reste difficile à estimer.» Une personne à mi-temps s'occupe des contrôles. Septante-six amendes ont été distribuées entre 2022 et 2024. Dans le Jura, une personne octroie 10% de son temps à effectuer ces contrôles. Trente-sept avertissements ont été distribués depuis 2022. Genève semble plus proactif, dans la mesure où le canton compte 17'000 demandeurs d'emploi et 18'000 personnes à l'aide sociale en âge de travailler. Un contrôle aléatoire est opéré au quotidien sur internet et la vérification est assurée grâce à l'outil fédéral de gestion et de suivi des emplois vacants (PLASTA). Cent cinquante avertissements ont été distribués depuis 2022. Baisse des contrôles «Au-delà de l'obligation d'annonce, le Canton de Genève travaille activement pour répondre aux besoins des secteurs en pénurie», précise la ministre Delphine Bachmann, chargée du Département de l'économie et de l'emploi. «Le Conseil d'État vient ainsi de lancer – avec les partenaires sociaux – son premier plan directeur cantonal en matière d'employabilité. Il s'agit d'un paquet de quatorze mesures afin de permettre une meilleure correspondance entre le profil professionnel des individus et les besoins des entreprises.» Dans le canton de Vaud, les contrôles ont diminué depuis la fin du financement fédéral. En 2024, 260 contrôles effectués et 35 avertissements notifiés, contre 499 contrôles effectués et 108 avertissements notifiés en 2023. Élu UDC au Grand Conseil, Romain Belotti avait interpellé le Conseil d'État en janvier dernier, s'étonnant du grand nombre de travailleurs frontaliers sur le territoire, et doutant de la bonne application de la préférence indigène. Le Conseil d'État lui a répondu en avril, indiquant qu'aucun «élément tangible ne permet de présumer que cette augmentation de travailleurs frontaliers se fait au détriment des personnes domiciliées dans le canton en recherche d'emploi». Stratégie nationale Si la préférence nationale a fait long feu, pourquoi ne pas la supprimer? Le Conseil fédéral a fait le choix inverse: avec la «Stratégie service public de l'emploi 2030» , il veut aider les ORP à améliorer le recrutement, plutôt que de passer du temps à faire des contrôles et à sanctionner. Les syndicats participent activement au programme. Daniel Lampart, premier secrétaire et économiste en chef de l'Union syndicale suisse (USS), admet au sujet de l'obligation d'annonce que «l'ancienne logique policière est un souci. Mais si les ORP améliorent la correspondance entre les candidats et les postes ouverts, alors on entrera dans une nouvelle logique favorable pour les chômeurs.» D'autres articles sur le marché de l'emploi: Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Marie Maurisse est journaliste société à la rubrique Vaudoise. Active depuis près de 15 ans dans le domaine et spécialisée dans l'enquête, elle a cofondé le média spécialisé Gotham City, réalisé plusieurs documentaires et écrit deux livres. Plus d'infos @mariemaurisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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