
Les grands-parents restent indispensables pour garder les enfants
Pour les enfants de moins de 4 ans, les Suisses ont toujours beaucoup recours aux grands-parents comme solution de garde, indiquent des chiffres de l'OFS datant de 2023.
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Comment concilier travail et vie de famille? C'est la grande question de l'époque. En Suisse, selon des statistiques de la Confédération , deux tiers des enfants de moins de 13 ans sont confiés à une garde extrafamiliale.
Pour les plus petits (moins de 4 ans), 40% fréquentent une crèche. Mais la solution la plus courante reste l'aide des grands-parents, qui prennent en charge 41,7% de ces enfants.
Les grands-parents occupent ainsi une place essentielle dans l'organisation familiale, consacrant chaque année près de 157 millions d'heures à s'occuper de leurs petits-enfants. Parmi les familles qui font appel à eux, 44% confient leurs enfants au côté maternel, 28% au côté paternel, et dans 29% des cas, ce sont les deux branches de la famille qui participent à la garde. Des disparités régionales
Le recours aux modes de garde varie sensiblement selon les régions, reflet des différences d'offre et d'organisation. Dans les cantons romands, ainsi que dans les grands centres urbains comme Bâle-Ville, Genève ou Zurich, les parents ont tendance à privilégier les crèches et les structures d'accueil parascolaire. À l'inverse, dans les cantons plus ruraux de Suisse alémanique, c'est plutôt sur les grands-parents que repose la garde des enfants.
L'accueil extrafamilial sans les grands-parents
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24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
Sur les rails: la ligne du Val-de-Travers fonce tout droit au pays de l'absinthe
Le train créé en 1860 passe du bord du lac de Neuchâtel aux pâturages jurassiens en trois quarts d'heure. Un trajet qui ressemble à un condensé de Suisse. Publié aujourd'hui à 08h24 La ligne R21 traverse (ici entre Noiraigue et Travers) traverse le Val-de-Travers de bout en bout. Marie-Lou Dumauthioz En bref: Entre lac et montagne, et si la ligne du Val-de-Travers était tout simplement un condensé de Suisse offert à ses voyageurs? La question a ceci de piquant que les rails qui la composent ont été parmi les premiers du pays à offrir une voie de sortie vers la France: jusqu'à Pontarlier dès 1860, puis jusqu'à Paris à compter de 1862, grâce à la Compagnie Paris-Lyon-Méditerrannée . Mais oublions les glorieuses années de ce «Franco-Suisse» du XIXe siècle bien vite remplacé par le Régional Val-de-Travers (RVT) et revenons sur le bitume du quai 1 de la gare de Neuchâtel pour mieux comprendre cette interrogation de départ. Jeudi dernier, la rame Flirt du TransN (société des Transports publics neuchâtelois issue de la fusion en 1999 de trois compagnies régionales) n'attendait que ses derniers passagers pour quitter l'univers urbanisé du chef-lieu cantonal, direction la campagne. En cabine, Flavien Joye, un ancien cuisinier reconverti en mécanicien au sortir du Covid, est prêt à raconter son bonheur de suivre depuis cinq ans ce tracé de 34 kilomètres. «Ma vie a changé du tout au tout. Mon travail maintenant, c'est presque des vacances!» A voir le paysage défiler, on peut comprendre. Les premiers kilomètres de la ligne sont très «minéraux». Mais bien vite, le vert de la campagne neuchâteloise prend le dessus. Marie-Lou Dumauthioz Derrière les vitres de sa loco, les immeubles d'habitation se sont faits plus rares. On a passé Serrières. La vue se dégage. Elle est splendide sur les eaux azur du lac de Neuchâtel, que la ligne R21 surplombe en se faufilant à travers les vignes. À 105 km/h dans le vignoble Le train accélère pour atteindre sa vitesse maximale: 105 km/h. Pas de quoi rendre jaloux l'immense InterCity en provenance d'Yverdon, que la petite rame blanche et rouge croise à Auvernier, juste avant d'imprimer une légère courbe sur la droite. Le lac s'éloigne, le jaune doré des champs de céréales s'efface devant le vert des forêts qui approchent. Le convoi toise de haut les pierres séculaires du Château de Colombier et frôle la cheminée moins esthétique de l'usine d'incinération de Cottendart. Les arbres ont pris le pas sur les épis. Feuillus et épineux sont même omniprésents quand le RN21 s'engage dans la trouée de Bourgogne, ce passage entre les montagnes d'où surgit souvent ce joran qui descend des reliefs pour troubler la quiétude du lac. Adieu le littoral, bienvenue dans le massif du Jura, l'autre facette du canton de Neuchâtel . L'Areuse trace la voie On le sent à peine, mais la voie prend un peu de hauteur (300 m de dénivelé au total). Bientôt, les rails calquent leur tracé sur le cours de l'Areuse, dont les magnifiques gorges calcaires façonnent maintenant le paysage. Au total, huit petits tunnels rythment le trajet, comme pour rappeler aux passagers la tâche ardue des ouvriers qui ont posé ces voies il y a plus d'un siècle et demi. Huit petits tunnels jalonnent le parcours et permettent l'entrée dans le Val-de-Travers. Marie-Lou Dumauthioz La moitié de ces ouvrages d'art est déjà dans le rétroviseur du mécano quand le train arrive au lieu-dit «Champ-du-Moulin» d'où apparaît le cirque majestueux du Creux-du-Van. C'est autour de ce relief atypique que se plaît la seule harde jurassienne de bouquetins, réintroduite en 1965. Mais Flavien Joye n'a pas croisé leur route, contrairement à celle des chevreuils, chamois et renards qui abondent dans le coin. «J'espère un jour voir le lynx», complète-t-il alors que la silhouette d'un milan royal se découpe dans le ciel. À Noiraigue, l'étau montagneux se desserre un peu: le train vient de pousser la porte d'entrée du Val-de-Travers. Les villages s'égrainent au pays de l'absinthe , entourés de champs et de pâturages qui ont repris leurs droits. Innovation technologique Flavien Joye peut pousser un peu plus sa machine dont la vitesse atteint les 95 km/h. Quitte à ignorer la halte de La Presta, point d'accès à l'attraction touristique des mines d'asphalte. «C'est la seule des douze gares de cette course de 45 minutes pour laquelle l'arrêt doit être demandé par les passagers», sourit-il devant notre étonnement. La ligne vient de subir d'importants travaux entre Couvet et Môtiers. Marie-Lou Dumauthioz C'est donc à pleine vitesse qu'il roule littéralement sur l'innovation technologique tout juste mise en place entre Couvet et Môtiers. On parle là d'une première suisse qui a permis de stabiliser la voie mise à mal par les intempéries tout en préservant la géologie et la perméabilité d'une zone riche en tourbe et reconnue d'intérêt fédéral. Trois minutes entre modernité et histoire Et ici, modernité et histoire ne sont séparées que de quelques minutes. En l'occurrence trois, qui permettent d'atteindre Fleurier où se dresse encore, dans son jus et sous l'ombre protectrice du Chapeau-de-Napoléon, le dépôt historique du Régional Val-de-Travers, mis en service en 1883. Ancien restaurateur, Flavien Joye est aux commandes des trains de la ligne du Val-de-Travers depuis cinq ans. Marie-Lou Dumauthioz Laissant l'entrepôt sur sa droite, le train file en direction de Buttes. Au sortir de la courbe qui accompagne les dernières bâtisses fleurisanes, on voit la montagne se refermer sur le vallon et indiquer de fait que le petit train du Val-de-Travers file droit vers son terminus. Les incontournables Musée Dans le Val-de-Travers, la «fée Verte» est presque partout. À Môtiers, elle fait depuis 2014 un joli pied de nez au destin: formellement interdite de 1910 à 2005, elle s'expose en long, en large et en travers (forcément) dans les murs d'un bâtiment qui abritait jadis… le poste de police et le tribunal de la région. Et elle a de la gueule, cette Maison de l'absinthe qui refait toute l'histoire de cette fierté locale. Sans oublier de reproduire un café d'époque où s'attend presque à voir Toulouse-Lautrec porter un verre de «Bleue» à ses lèvres. Une «Heure verte» y est proposée chaque vendredi (17 h-20 h) jusqu'au 26 septembre. Au cœur du pays de l'absinthe, le village de Môtiers a consacré un très joli musée à la «fée Verte». Marie-Lou Dumauthioz Au fil de l'eau Arriver en train au Val-de-Travers et repartir à pied en suivant le «fil vert» de l'Areuse, c'est possible. Un cheminement piétonnier longe les berges de la rivière, de sa source à Saint-Sulpice jusqu'à son embouchure dans le lac de Neuchâtel, à Boudry. Dans le sens du cours d'eau, la balade est tranquille jusqu'à Noiraigue où elle quitte un décor champêtre pour s'engager dans les très belles gorges calcaires auxquelles elle a donné son nom (compter 3 h 30 entre ici et le lac). L'itinéraire n'est pas très compliqué, mais des chaussures de marche sont nécessaires, certains passages pouvant être glissants. L'Areuse s'écoule tranquillement dans tout le vallon, avant de prendre des allures de torrent impétueux dans les gorges auxquelles la rivière a donné son nom. Marie-Lou Dumauthioz Le dévale-pente Pour sortir de l'état contemplatif que peut procurer l'apaisante montée en train jusqu'au fin fond du Val-de-Travers, rien de tel qu'une voie ferrée un peu plus «nerveuse». En l'occurrence celle de la luge d'été du parc de loisirs de La Robella qui serpente sur 1200 mètres dans les pâturages surplombant Buttes. Ouverte 7 j/sur 7 jusqu'au 31 août, située à 5 minutes à pied de la gare, la piste de luge Féeline est accessible à tous, dès 3 ans. Activité gratuite pour les moins de 8 ans, à la condition qu'ils soient accompagnés d'une personne d'au moins 12 ans. Au-dessus du village de Buttes, place aux sensations fortes. Robella – Val-de-Travers – DR Notre série d'été consacré au train Newsletter «La semaine neuchâteloise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Neuchâtel, chaque vendredi. Autres newsletters Frédéric Ravussin est journaliste à 24 heures depuis 2005 pour qui il couvre l'actualité régionale du Nord vaudois. Au-delà de ces frontières géographiques, il a un intérêt marqué pour les sujets touchant au monde des animaux (les oiseaux en particulier) et au domaine du sport. Plus d'infos @fredravussin Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
a day ago
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Pourquoi le lynx risque l'extinction en Suisse
Dans notre pays, les lynx souffrent d'un manque de diversité génétique. La consanguinité favorise l'apparition de maladies héréditaires. Publié aujourd'hui à 15h41 Le lynx pourrait bien disparaître de la Suisse à cause d'une consanguinité trop élevée, selon le Groupe Loup Suisse. AP PHOTO/Antonio Pizarro Le lynx pourrait bien disparaître de Suisse à cause d' une consanguinité trop élevée , alerte le Groupe Loup Suisse au micro de la RTS ce jeudi. Cette parenté favorise l'apparition de maladies héréditaires. «Chez le lynx de l'arc alpin, on observe notamment des malformations de la valvule cardiaque. Elle ferme mal et cela entraîne une mortalité élevée chez les jeunes lynx», explique David Gerke, spécialiste de l'animal, interrogé dans «La Matinale». Dans le Jura, certains félins sont nés sans oreilles, «vraisemblablement» à cause de cette consanguinité. Pour garantir la pérennité de l'espèce, il faudrait donc un renouvellement génétique, possible par l'introduction de lynx amenés de l'étranger. La solution est compliquée, car les individus les plus proches se situent dans les Carpates. Le plus simple reste donc de «relâcher de nouveaux lynx», malgré les barrières politiques. Selon l'expert il serait «dangereux de trop tarder». D'autres articles sur les lynx en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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a day ago
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La réouverture du centre d'asile de Moudon est accueillie dans l'indifférence
Sur décision de la Confédération, 200 personnes seront à nouveau hébergées dans une salle polyvalente. Entre 2022 et 2024, tout s'était bien passé. Publié aujourd'hui à 08h29 Le centre fédéral d'accueil de Moudon sera ouvert dans la salle polyvalente de la caserne de Valacrêt, comme en 2022. KEYSTONE/Laurent Gillieron En bref: «Vu ce qu'il se passe dans le monde, j'imagine bien qu'il faut s'attendre à une hausse des flux migratoires, mais je n'avais pas entendu que le centre de Moudon allait rouvrir.» Moudonnoise dans la soixantaine, Maïtena est sans a priori négatif sur la question, mais elle découvrait mardi, avec nos questions, la prochaine réouverture du centre fédéral pour requérants d'asile (CFA) de la caserne de Valacrêt. Elle n'est pas la seule. Sur une dizaine de passants interrogés, un seul avouait en avoir entendu parler, sans souhaiter s'exprimer sur ce thème. «Depuis l'annonce du Secrétariat d'État aux migrations (SEM) de la semaine dernière, je n'ai reçu aucune remarque de la population à ce sujet», remarque aussi la syndique, Carole Pico. Il faut dire que la première ouverture du site , de 2022 à début 2024, n'avait pas causé de remous . «Il y a eu une ou deux fois des soucis au magasin Lidl, mais tout l'encadrement était très sécurisé. Et il n'y avait jamais plus de 80 à 100 personnes à la fois, alors que 200 places étaient prévues», poursuit l'édile qui a déjà organisé une séance de coordination avec tous les services concernés. Moudon ne mettra toutefois rien de particulier en place, car l'encadrement est du ressort de la Confédération. Asile en hausse saisonnière Selon le SEM, le nombre des demandes d'asile a commencé à augmenter sous l'effet des facteurs saisonniers. Quelque 200 places d'accueil seront ainsi aménagées dans la salle polyvalente de la caserne, dont les portes doivent ouvrir mi-août. Sa fermeture est imaginée début 2026. En mai dernier, 2025 demandeurs sont arrivés en Suisse. «Les cinq principaux pays d'origine des requérants sont l'Afghanistan, l'Érythrée, la Turquie, la Somalie et l'Algérie», détaille Nicolas Cerclé, porte-parole du SEM. La Suisse compte 30 CFA actuellement ouverts , dont ceux de Vallorbe et des Rochat, dans le canton de Vaud. Un coin jeux pour les enfants avait été prévu, lors de la première ouverture du centre. KEYSTONE/Laurent Gillieron Pas de quoi faire de vagues dans la Broye. Comme beaucoup d'autres, Elsa Bonhert Deprez ignorait cette réouverture. «En 2022, on s'était inquiétés de la qualité de l'accueil, car il n'est pas idéal de dormir dans une salle polyvalente», glisse l'actuelle présidente du Conseil communal et des Verts moudonnois. Au sein de l'Entente, le président, Julien Pittet, était informé, sans que cela n'ait suscité de questions à l'interne du groupe. Broyard exilé quelques années avant de revenir récemment à Moudon, Didier, la quarantaine, résume le sentiment ambiant: «Je ne savais pas qu'il y avait déjà eu un centre ici, ni qu'il allait rouvrir. Perso, je me suis fait voler ma trottinette électrique. Ce n'était pas le fait d'un requérant, mais d'un Suisse.» Sur le CFA de Moudon Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Sébastien Galliker est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2017. Au bureau de Payerne, il couvre l'actualité de la Broye vaudoise et fribourgeoise. Journaliste depuis 2000, il a travaillé à La Broye Hebdo, aux sports et en région. Plus d'infos @sebgalliker Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.