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Pourquoi le lynx risque l'extinction en Suisse

Pourquoi le lynx risque l'extinction en Suisse

24 Heures17-07-2025
Dans notre pays, les lynx souffrent d'un manque de diversité génétique. La consanguinité favorise l'apparition de maladies héréditaires. Publié aujourd'hui à 15h41
Le lynx pourrait bien disparaître de la Suisse à cause d'une consanguinité trop élevée, selon le Groupe Loup Suisse.
AP PHOTO/Antonio Pizarro
Le lynx pourrait bien disparaître de Suisse à cause d' une consanguinité trop élevée , alerte le Groupe Loup Suisse au micro de la RTS ce jeudi. Cette parenté favorise l'apparition de maladies héréditaires.
«Chez le lynx de l'arc alpin, on observe notamment des malformations de la valvule cardiaque. Elle ferme mal et cela entraîne une mortalité élevée chez les jeunes lynx», explique David Gerke, spécialiste de l'animal, interrogé dans «La Matinale». Dans le Jura, certains félins sont nés sans oreilles, «vraisemblablement» à cause de cette consanguinité.
Pour garantir la pérennité de l'espèce, il faudrait donc un renouvellement génétique, possible par l'introduction de lynx amenés de l'étranger. La solution est compliquée, car les individus les plus proches se situent dans les Carpates. Le plus simple reste donc de «relâcher de nouveaux lynx», malgré les barrières politiques. Selon l'expert il serait «dangereux de trop tarder».
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Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos
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La chenille de la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) a causé d'importantes pertes dans les cultures maraîchères en Suisse. Publié aujourd'hui à 10h28 En Allemagne, la chenille de la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) fait des ravages sur les cultures maraîchères (photo prétexte). KEYSTONE Un ravageur venu des tropiques donne du fil à retordre à l'agriculture en Suisse. La chenille de la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) dévore presque tout. Le papillon se propage désormais en direction du nord. Et dans le sud de l'Allemagne, son avant-garde cause déjà des dégâts. La Suisse surveille la propagation de la noctuelle de la tomate (ou Armigère) depuis 2024 à l'aide de pièges. En 2023, la chenille avait déjà provoqué de fortes pertes de rendement dans les cultures maraîchères, allant jusqu'à la perte totale, explique le centre fédéral pour la recherche agricole (Agroscope), interrogé par Keystone-ATS. A la fin juin, les pièges contenaient plus de papillons que l'année précédente. Les premiers dégâts de la saison sont apparus sur les tomates au sud des Alpes. En Allemagne, les chenilles font déjà des ravages sur les pois chiches. Pour les cultures, les chenilles de papillons sont pires que le scarabée du Japon , puisqu'elles dévorent bien plus d'une centaine de plantes utiles. Parasites en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Sanctions contre la Russie: la Suisse sanctionne 26 entreprises ayant contourné l'embargo russe
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Malgré près de 700 cas suspects signalés, seules 77 procédures ont été ouvertes par le SECO depuis 2022. Des montres de luxe aux pièces de fusil, les infractions sont nombreuses. Publié aujourd'hui à 19h44 De lourdes sanctions ont été imposées dans le domaine des biens, comme l'interdiction d'exporter des produits de luxe et des biens contribuant à renforcer les capacités industrielles de la Russie. MICHAEL BUHOLZER/KEYSTONE En bref: Les 15 à 20 employés fédéraux chargés de surveiller l'application des sanctions contre la Russie ont du pain sur la planche. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, près de 700 violations présumées ont été signalées au Secrétariat d'État à l'économie (SECO). Selon ses propres chiffres, l'autorité n'a ouvert que 77 procédures à ce jour, dont 65 sont closes. Dans 26 cas, une amende a été prononcée, tandis que les autres actions judiciaires ont été suspendues. Nous avons pu consulter les décisions pénales définitives. Il ressort de cette analyse que les infractions découvertes à la douane suisse sont généralement dues à de la négligence. Les fonctionnaires doivent parfois traiter de curieux cas. Dubaï comme résidence au lieu de Moscou En 2022, quelques semaines après le début de la guerre, la douane de l'aéroport de Genève a confisqué une montre-bracelet d'une valeur de près de 300'000 francs. Un voyageur voulait exporter cette montre de luxe en Russie en franchise de TVA. Le formulaire a éveillé les soupçons des douaniers, qui ont signalé le cas au SECO. Ce dernier a ouvert une procédure. L'exportation de produits de luxe est interdite en raison des sanctions. Dans la décision pénale, tous les noms ont été supprimés pour protéger la vie privée des personnes concernées. Le document révèle toutefois que la montre a été achetée dans une boutique genevoise. Pendant la procédure, l'avocat de l'acheteur a fait valoir que son client ne vivait pas en Russie, mais à Dubaï . Depuis le début de la guerre, de nombreux Russes fortunés s'y sont installés. Le procès n'a toutefois pas permis de prouver que cette personne habitait bien aux Émirats arabes unis. Sur les documents d'achat de la montre, Moscou figurait comme lieu de résidence. Le SECO a finalement infligé une amende de 5000 francs au vendeur suisse. Il s'agit de la peine la plus lourde prononcée à ce jour pour une infraction mineure aux sanctions. Dans les cas graves, les sanctions peuvent aller jusqu'à 3 mois de prison ou 100'000 francs d'amende. Confiscation et destruction d'un sauna En 2023, la douane de Genève a intercepté la livraison d'un sauna d'une valeur de 4000 francs. Il avait été livré par une entreprise dont le siège se trouve en Biélorussie. Le destinataire était une entreprise suisse. L'importation du sauna n'était pas soumise aux sanctions. Malgré cela, le SECO a ouvert une procédure, car les sanctions ne visent pas seulement l'Ukraine et la Russie, mais également la Biélorussie , l'État allié de Poutine. La Suisse interdit l'importation de produits en bois. Le SECO a conclu qu'il y avait eu négligence. Il a infligé une amende de 1000 francs. Le sauna n'est jamais arrivé chez l'acheteur. L'office a fait annuler la livraison. Une erreur de recherche sur Google ne protège pas de la sanction Plusieurs procédures concernent des biens industriels. Des amendes de 100 à 1000 francs ont été infligées pour l'exportation de soupapes, d'interrupteurs électriques ou de pièces destinées aux systèmes de navigation par satellite. Une «entreprise internationale», selon les termes de la décision pénale, a écopé d'une amende de 5000 francs. Elle tentait d'expédier de la Suisse vers la Russie des pièces de rechange et des accessoires pour machines-outils d'une valeur de plus de 150'000 francs. Les douanes de l'aéroport de Bâle ont empêché l'exportation en février 2024. Les livraisons de biens destinés à renforcer l'industrie russe ne sont pas autorisées. Les pièces de rechange entrent dans cette catégorie. La firme a imputé l'incident à une recherche Google malencontreuse. Un collaborateur avait trouvé «une version obsolète» de l'ordonnance dans laquelle la marchandise n'était pas encore répertoriée. Les machines-outils sont particulièrement sensibles. Elles ne peuvent pas être livrées en Russie, car elles pourraient être utilisées par l'industrie de l'armement. Pourtant, une analyse des données douanières russes menée par la SRF révèle que plus de 100 machines de ce type, fabriquées par des entreprises suisses, ont atteint la Russie par des voies détournées depuis le printemps 2022, notamment en transitant par la Turquie. La décision pénale ne mentionne pas que les pièces de rechange étaient destinées à l' industrie de l'armement . Sinon, le SECO aurait sans doute prononcé une peine plus lourde. Le fait que l'expédition vers la Russie ait été empêchée a constitué un facteur atténuant dans cette affaire. La faute se situe «dans la fourchette basse», écrit le SECO. L'amende dépasse la valeur des pièces de fusil Un homme a commandé des pièces détachées d'armes sur une boutique en ligne russe: canons et poignées de chargement compatibles avec des fusils d'assaut, notamment des kalachnikovs. En 2021, la douane de l' aéroport de Genève a intercepté l'envoi et signalé l'affaire au SECO, lequel a ouvert une procédure. L'importation d'armes à feu et de leurs composants russes est interdite depuis 2014, année de l'annexion de la Crimée par la Russie. En mars 2024, l'autorité a prononcé une amende de 300 francs, une somme supérieure à la valeur de la livraison, qui s'élevait à environ 200 francs. Selon la décision pénale, le SECO a jugé l'infraction légère. L'accusé avait déclaré qu'il ignorait les sanctions encourues. Il n'a pas pu éviter l'amende. Selon l'autorité, l'homme aurait dû se renseigner sur les sanctions avant de passer commande. «L'ignorance ne protège pas de la sanction», peut-on lire dans l'instruction. Le SECO se justifie Interrogé à ce sujet, le Secrétariat d'État à l'économie répond que les personnes et les entreprises sont responsables du respect des sanctions, faute de quoi elles risquent de ne pas se conformer à l'embargo. De telles violations continuent d'exister. Environ deux tiers des cas suspects signalés concernent des importations, un tiers des exportations. Le SECO reconnaît que les cas mineurs sont surreprésentés dans les statistiques des procédures closes. Ces derniers pourraient être bouclés plus rapidement, dit-on. D'autres enquêtes, en revanche, sont plus coûteuses et prennent plus de temps. Deux procédures ont été transmises au Ministère public de la Confédération. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos des sanctions contre Moscou Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Adrian Schmid est journaliste au Palais fédéral. Auparavant, il travaillait au «Bund». Historien de formation, il travaille comme journaliste depuis la fin des années 1990. Plus d'infos @adschmid Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Colère des vignerons: «Aujourd'hui, on ne joue pas à armes égales»
Colère des vignerons: «Aujourd'hui, on ne joue pas à armes égales»

24 Heures

time2 days ago

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Colère des vignerons: «Aujourd'hui, on ne joue pas à armes égales»

Histoire du jour | 26 juillet – Colère des vignerons: «Aujourd'hui, on ne joue pas à armes égales» En Lavaux, les vignerons s'organisent pour faire face à la crise viticole. Nous avons rencontré l'un d'entre eux. Salomé Philipp Pour Jean-René, le père, et Clément, le fils, il faut être passionné et courageux en ces temps difficiles. Odile Meylan/Tamedia Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Au domaine Gaillard à Épesses, on n'a guère le temps d'une pause en ce jeudi matin. Clients et employés vont et viennent. La mère enchaîne les appels téléphoniques tandis que père et fils reçoivent et conseillent les clients. Les 4 à 5 hectares qui entourent la maison familiale sont couverts de vignes, cultivées depuis quatre générations par leurs soins. La beauté du paysage et la vue plongeante sur le Léman feraient presque oublier que la famille fait face à une crise majeure, qui secoue tout le monde viticole suisse. Un marché saturé, des vins importés qui envahissent les étals et des réponses politiques qui tardent à apaiser les inquiétudes des viticulteurs. Depuis la fin des années 2010, la production dépasse la demande, mettant à mal la rentabilité de nombreux domaines. En parallèle, la consommation de vin diminue, témoignant d'un intérêt décroissant de la part des Suisses. Dans la cave fraîche, la réserve s'étale en rangées serrées. Des vins rouges et blancs aux étiquettes et aux millésimes variés ne demandent qu'à être savourés. Un savoir-faire local face à un marché globalisé La réalité économique s'en trouve d'autant plus difficile que produire du vin sur les terrasses de Lavaux coûte une fortune. Peu de régions viticoles dans le monde présentent des charges d'exploitation aussi élevées, et pour cause: la pente rend la mécanisation impossible sur certaines parcelles, obligeant à des travaux manuels exigeants. À cela s'ajoutent des standards agricoles suisses très élevés. Ces réglementations imposent des méthodes plus écologiques, mais aussi plus coûteuses. Difficile, dans ces conditions, de rivaliser avec des bouteilles venues de pays où la main-d'œuvre est moins chère et les exigences environnementales moins contraignantes. En 2024, près des deux tiers des vins achetés en Suisse étaient d'origine étrangère. Ce phénomène croissant inquiète les vignerons romands, qui se sont réunis lundi 21 juillet à Gilly pour faire entendre leur colère. Réconcilier les Suisses avec leurs vignerons Jean-René et Clément s'accordent enfin une pause pour répondre à nos questions. Le père et le fils veulent rompre la barrière entre producteurs et consommateurs, instaurer le dialogue pour transmettre l'excellence du vin suisse et dissiper les clichés. Car «non, les vignerons ne sont pas des pollueurs ou des alcooliques, mais des artisans qui travaillent sans compter leurs heures». Épesses est l'une des communes de Suisse où on dénombre le plus de vignerons-encaveurs. Odile Meylan/Tamedia Pourquoi le vin suisse peine-t-il à s'imposer sur son propre marché? Aujourd'hui, on ne joue pas à armes égales: les vins importés bénéficient d'accords de libre-échange et d'accords bilatéraux qui réduisent leurs coûts. Certains produits ne respectent pas les mêmes normes que nous, surtout sur le plan environnemental. Ce n'est pas normal. Il faut surveiller davantage cette concurrence déloyale et activer des leviers économiques: mettre en place une politique protectionniste pour rendre nos vins plus attractifs, notamment en entrée de gamme. On connaît le fromage et le chocolat suisses, mais notre vin reste trop peu connu. Les gens ne savent pas vraiment de quoi il s'agit: est-ce qu'on est plutôt bon en rouge, en blanc, en mousseux? Le problème, c'est que le vin suisse n'a pas d'image de marque. Il y a aussi une baisse de la consommation chez les jeunes. C'est vrai, le vin est devenu un produit de luxe, surtout le vin suisse. Avec l'inflation, c'est de moins en moins accessible. Les jeunes commencent à boire du vin plus tard, quand c'est socialement et économiquement plus adapté. Et puis il y a tous les messages de santé publique. On entend partout que l'alcool, c'est mauvais. Résultat: le vin disparaît des repas d'entreprise, des apéros entre collègues. On est de plus en plus seul, alors qu'à la base, le vin, c'est une boisson de partage. Quand elles viennent chez nous, les personnes veulent tester, découvrir, mais elles achètent rarement par caisse comme à l'époque. Les clients restent nombreux, mais le panier moyen diminue. La crise vous a-t-elle enfin fédérés, comme on a pu le voir lundi? Pendant longtemps, on n'a pas su faire front et parler d'une seule voix pour dénoncer la situation. Mais la crise change les choses. Il y a deux ans, on a notamment créé l'Association des jeunes vignerons de Lavaux. Cette initiative a apporté une vraie entraide. On a aussi lancé un chasselas, «Coup de blanc», né d'un projet collectif. Il faut qu'on valorise ensemble ce qu'on fait de bien. En Suisse, nous sommes pionniers en agriculture raisonnée et dans la labellisation, avec des suivis et des contrôles sérieux: 90% du travail viticole se fait en lutte raisonnée. Pourtant, on ne met pas assez cela en avant. Pour avancer, il faut des personnes qui fédèrent, inspirent et donnent une bonne image du métier, comme Marie-Thérèse Chappaz en Valais. Qu'en est-il des vignerons qui quittent le métier? Un tiers des vignobles environ manquent de repreneurs, souvent faute d'enfants pour assurer la relève. Beaucoup de viticulteurs revendent leur domaine ou se reconvertissent. Cela pose un vrai défi: que deviendront ces vignes dans les années à venir? L'arrachage ou le basculement vers des friches menaceraient le label Unesco de Lavaux, ce qui serait une lourde perte pour tous les acteurs économiques de la région. En plus, il y a de moins en moins de main-d'œuvre qualifiée, car peu de jeunes se forment à la viticulture; j'étais le seul apprenti de ma volée. La profession souffre d'un manque de reconnaissance, tout comme les autres apprentissages liés à la terre. Les employeurs sont souvent réticents à prendre des apprentis, car les former demande du temps, des compétences et un investissement important. L'œnotourisme est-il une solution? On fait de l'œnotourisme de manière plus active depuis cinq ans, même si on en a toujours fait un peu, avec notre espace de dégustation et un accès facile. C'est venu naturellement, parce qu'il fallait se diversifier. La vente directe aux particuliers représente aujourd'hui environ 70% de nos revenus. Accueillir les visiteurs permet de mieux valoriser nos produits et d'assurer cette part essentielle de notre chiffre d'affaires. Mais il ne faut pas se mentir: le tourisme, ce n'est pas notre métier. Nous, on produit et on vend du vin. Lavaux s'y prête, c'est vrai, mais l'œnotourisme ne devrait pas être une condition pour que les vignerons puissent subsister. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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