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Le Parisien
36 minutes ago
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« On sait qu'on sera attendu partout » : comment le nouveau Créteil de Xavier Niel prépare ses premiers défis
À Créteil, le changement est visible partout, du sol au plafond. Déjà, dans les vestiaires du stade Duvauchelle, où les bureaux des coachs et des kinés ont changé de place. Une modification symbolique mais qui témoigne d'une volonté de repartir sur d'autres bases. Un vent nouveau souffle sur le club, plongé depuis sa descente en National 2 (2022) dans une certaine torpeur, juste secouée par quelques éclats comme la grève des joueurs au mois de janvier. Mais le rachat par Xavier Niel , l'une des dix plus grosses fortunes françaises et enfant de la ville, a réveillé cette place forte du football francilien endormie.


24 Heures
2 days ago
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Christoph Müller fait ses adieux à Gstaad avec un festival sur le thème de la migration
Accueil | Culture | Festivals | Le directeur artistique visionnaire, Christoph Müller, livre sa 24e et dernière programmation sur le thème du changement. Interview. Publié aujourd'hui à 18h50 Christoph Müller, directeur du Menuhin Gstaad Festival de 2002 à 2025, avec l'église de Saanen. RAPHAËL FAUX En bref: Le monde de la musique classique a tellement changé depuis cet été 2002 lors duquel Christoph Müller prenait les rênes du Gstaad Menuhin Festival . Et c'est face à ces bouleversements que le directeur artistique a placé ses trois dernières années sous l'angle du «Changement» Pour autant, le Bâlois a gardé sa ligne, construit patiemment son projet, l'amplifiant de manière toujours cohérente, donnant l'impression que la manifestation qui inonde l'été de musique au Saanenland et au Pays-d'Enhaut est un roc immuable. Constance dans l'excellence Lui-même est resté ce manager sérieux, discret, modeste, très peu porté sur la flamboyance et les mondanités, alors que la station pourrait mener à cela. Pour lui, la flamboyance est dans la richesse des propositions musicales et les significations qu'elles recèlent. La 69e édition du Gstaad Menuhin Festival est la 24e et dernière programmée par Christoph Müller. Il cède sa place à Daniel Hope dès 2026 et part reprendre les Semaines musicales d'Ascona des mains de Francesco Piemontesi . Que cette migration personnelle entre en résonance avec le fil rouge de sa dernière édition n'est pas un hasard. Conversation en forme de réjouissance et de bilan. En 24 éditions, avez-vous l'impression d'avoir bouclé la boucle? Je ne sais pas. Ces paysages et ce public vont me manquer, et surtout l'église de Saanen, la plus belle salle de musique du monde! Mais c'est aussi le parfait moment pour quitter Gstaad. Nous sommes arrivés au 3e épisode d'un cycle thématique, et ce chapitre sur la migration nous a donné beaucoup d'opportunités pour communiquer l'idée du changement. Et aussi pour changer notre organisation en diminuant notre empreinte écologique. Comment avez-vous décliné cette notion de migration? Il faut surtout préciser qu'elle n'est pas traitée ici sous son angle politique, mais purement humain. Quand un musicien quitte son pays et commence une nouvelle vie dans l'exil, il y a forcément une émotion qui induit un programme. Que ce soient des compositeurs comme Haendel et Rachmaninov, ou des interprètes comme Avi Avital , Gabriela Montero , Patricia Kopatchinskaja , Fazil Say (qui créera une commande du festival, «Immigrants»), ils sont nomades entre deux origines et portent cette marque dans leur art. Nous avons aussi exploré la nostalgie et l'émigration intérieure avec Chostakovitch . Échapper à l'exil Vous ouvrez le 18 juillet avec «Israel in Egypt», l'oratorio de Haendel que le RIAS Kammerchor avait déprogrammé en 2023 en lien avec la guerre à Gaza. N'avez-vous pas peur des polémiques? Avec son oratorio, Haendel traduit les sentiments des peuples opprimés, et il est un maître pour créer une musique forte sur ce drame humain. Pour l'instant, il n'y a pas eu de réactions. Mais nous avons William Christie comme guide! Il ne faut pas avoir peur. Nous avons le devoir de montrer ces œuvres. Au début de la guerre en Ukraine, certains festivals n'ont plus voulu jouer de musique russe. Mais il faut séparer l'art de la politique. Ce qui est courageux, c'est de proposer un oratorio de trois heures pour commencer le festival! Légende de la musique baroque, le claveciniste et chef d'orchestre William Christie dirige deux fois «Israel in Egypt» de Haendel à Saanen, les 18 et 19 juillet. VINCENT PONTET Plus généralement, cette volonté d'unifier chaque édition autour d'un thème a-t-elle été porteuse pour attirer le public? J'ai l'impression que cela nous a donné beaucoup de crédibilité. Pour moi, ce festival d'été a une identité, qui n'est pas un concept mou ou limité à l' entertainment . Ma signature après vingt-quatre ans, ce sont mes programmes. Entre 2002 et 2024, nous sommes passés de 13'000 à 27'000 spectateurs. La billetterie de cette année marche bien. Je suis très content pour l'image et l'avenir du festival. En un quart de siècle, qu'est-ce qui a changé positivement et négativement pour un festival classique? La chose positive est que le classique est devenu moins élitiste. Beaucoup de concerts mélangent les styles, varient les formats et les lieux en montagne, comme dans notre série «Today's Music». Le public a pris du temps pour adhérer. Maintenant, c'est un socle du festival. Nous avons ouvert les concerts aux jeunes, aux familles, aux écoles, aux musiciens amateurs. L'expérience globale autour des concerts est devenue très importante. Les gens recherchent le plaisir, un bon restaurant, un séjour en montagne. Je suis plus inquiet en constatant qu'il n'y a que les grands noms qui comptent. Le public est rivé sur les stars et il devient difficile d'attirer plus de 1000 spectateurs en dehors des œuvres très célèbres. Développer un nouveau public, un nouveau répertoire est un grand défi. Pleins feux sur les festivals de l'été Matthieu Chenal est journaliste à la rubrique culturelle depuis 1996. Il chronique en particulier l'actualité foisonnante de la musique classique dans le canton de Vaud et en Suisse romande. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.