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Dernière saison avant la fermeture du Cirque de Reims pour un lifting à 1,5 million d'euros
Dernière saison avant la fermeture du Cirque de Reims pour un lifting à 1,5 million d'euros

Le Parisien

time17-07-2025

  • Entertainment
  • Le Parisien

Dernière saison avant la fermeture du Cirque de Reims pour un lifting à 1,5 million d'euros

Danse, cirque, cabaret ou même marionnettes, le Cirque de Reims accueille chaque année une vingtaine de spectacles. Alors que le dévoilement du programme de la saison 2025-2026 est imminent, l'annonce de la fermeture de l'équipement l'été prochain pour restauration est actée. Inscrit au titre des Monuments historiques, il n'avait jamais bénéficié d'une grande campagne de rénovation. « C'était en réflexion depuis 2019, ça mérite un projet d'ampleur car les seules rénovations partielles datent des années 1990. C'est assez unique de restaurer ce type de bâtiment, on ne peut pas tout faire car on veut lui garder son âme », prévient Aurélie Nuzzo-Granier, l'architecte du patrimoine à la ville de Reims. En France, seuls huit cirques de ce type sont encore debout, à l'image du Cirque d'Hiver à Paris . Dans la Marne, un autre spécimen existe à Châlons-en-Champagne . À Reims, le cirque a ouvert en 1867. On le doit à l'architecte de la ville Narcisse Brunette. « Le manège à chevaux avait été bâti juste à côté car le cirque accueillait essentiellement des spectacles équestres. C'est un bâtiment en brique et en pierre de Courville, toute la façade va être restaurée, le confort acoustique sera revu grâce à l'installation du double vitrage. On avait beaucoup d'infiltrations, donc la toiture en zinc sera intégralement refaite », énumère Aurélie Nuzzo-Granier. « Au total, c'est une enveloppe de 1,5 million d'euros de travaux qui sera nécessaire. Avec à la clé une saison de fermeture pour l'équipement exploité par le Manège-Scène nationale. Avec cette rénovation, on espère booster la fréquentation pour la réouverture envisagée à l'été 2027, avec le festival des Flâneries musicales », confie la cheffe de projet. « Ce sera plus confortable pour les spectateurs, et le renforcement de l'isolation permettra d'avoir une température plus raisonnable en été. L'intérieur de l'édifice, dans les tons de bleu canard et jaune, sera également complètement revu. La suppression de l'ancienne régie, devenue obsolète, permettra la création d'une trentaine de places assises supplémentaires en haut des gradins et un accès dédié aux personnes à mobilité réduite sera aménagé. Pour préserver l'esprit du lieu, les banquettes en bois seront toutes restaurées. « On va gratter ce qui a été peint pour remettre en valeur le décor d'origine sur les panneaux de séparation des stalles. On va retrouver ces motifs avec des fleurs de style Art déco. Les poteaux en fonte vont également être décapés pour retrouver leur couleur d'origine. » Un travail réalisé en concertation avec l'architecte des Bâtiments de France qui a un droit de regard sur la totalité de ce projet financé par la ville de Reims, propriétaire du cirque depuis les années 1980.

Circo, de Lamia Chraibi
Circo, de Lamia Chraibi

La Presse

time11-07-2025

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Circo, de Lamia Chraibi

Au cœur des favelas brésiliennes, un cirque permet aux jeunes de s'affranchir. Richard, désormais nommée Ashilla, y évolue et poursuit sa quête d'identité et de liberté. « Je me vois faire de l'anneau. Le cirque est plein. Plein de gens, plein d'amis. Beaucoup d'applaudissements et de cris. Je me vois faire de l'acrobatie aussi. Les gens deviennent fous, crient mon nom. À ce moment précis, si je le permets, un esprit descendra de mon corps. C'est sûr. » Avec Circo, la réalisatrice Lamia Chraibi visite ce que son sujet voit quand il ferme les yeux. Tourné sur sept ans dans une favela de Rio de Janeiro, son documentaire suit Richard Gomes Estrela – maintenant Ashilla Gomes Estrela –, jeune artiste de 20 ans au passé marqué par les traumatismes, alors qu'il est mis à la porte par sa mère adoptive et livré à lui-même. Richard trouve un havre dans un cirque social, où il s'adonne rigoureusement à la pratique du trapèze. La caméra capte avec justesse les mouvements de son corps suspendu, dans des images hypnotisantes. « Ne te laisse pas distraire par le doute, l'incertitude, l'étonnement, la peur. Maintenant, le mot clé est fluidité. Le mot clé est eau, comme l'eau qui coule », lui dit son coach pendant un entraînement. Ses quêtes se répondent, comme les deux partenaires d'une danse captivante. La transition du protagoniste n'était pas anticipée par la cinéaste au départ. C'est avec une grande délicatesse que Chraibi a filmé ce processus, sans jamais rien forcer, sans intervenir. Son cinéma est direct, sans voix hors champ ni mise en scène artificielle, mais il est toujours esthétiquement intéressant. Elle entre dans l'intimité de son sujet, témoin de ses moments de doute, de détresse, mais aussi de joie. Le film devient alors un espace d'autoréflexion, incarnant ce qu'il y a de plus touchant dans le cinéma queer. Les scènes de performances de cirque et de drag ou les moments d'euphorie de genre viennent ponctuer le réel de fulgurances flamboyantes. Elles offrent un contrepoint onirique et exaltant aux difficultés vécues. Dans une scène visuellement saisissante, filmée en légère contre-plongée, Richard marche dans la rue vêtu d'une robe étincelante, d'une perruque de jais et de bijoux argentés – une apparition, une déclaration d'existence. Mais Circo ne fait pas l'économie de la douleur. Une scène glaçante donne la parole à la mère adoptive, qui explique pourquoi et comment elle a recueilli (puis rejeté) Richard. Le récit, tragique, éclaire en creux les fractures sociales et affectives dont souffrent tant de personnes. Circo est un documentaire profondément humain, qui balance entre cris et silences, entre confessions bouleversantes et rituels exaltants. Il a la grande qualité d'émouvoir au point de ne penser à rien d'autre le temps du visionnement. En salle au Cinéma Beaubien, à la Cinémathèque québécoise et au Cinéma Public.

L'agence d'architecture Moatti-Rivière choisie pour le pôle cirque de Châlons-en-Champagne, futur atout touristique de la ville
L'agence d'architecture Moatti-Rivière choisie pour le pôle cirque de Châlons-en-Champagne, futur atout touristique de la ville

Le Parisien

time10-07-2025

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L'agence d'architecture Moatti-Rivière choisie pour le pôle cirque de Châlons-en-Champagne, futur atout touristique de la ville

Si Reims et Épernay sont connues pour leur champagne, l'autre grande ville de la Marne, Châlons-en-Champagne , brille par son soutien au cirque. Elle accueille ainsi l'un des quatorze pôles nationaux dédiés aux arts du cirque (PALC) et le Centre national des arts du cirque (CNAC), établissement de formation et de recherche créé en 1985. Et l'ambition de la municipalité dirigée par l'ancien ministre Benoist Apparu est d'investir encore un peu plus dans le domaine. « Nous misons sur le cirque parce que nous avons une pépite mondiale : le CNAC. Il y en a deux au monde, une à Montréal, l'autre à Chalons », a lancé l'élu châlonnais lors du dernier conseil municipal. L'édile a présenté aux conseillers un grand projet, sur 6 000 m², intégrant un musée qui présentera l'histoire du cirque, un espace de création et d'entraînement pour les artistes en résidence et un lieu de diffusion de spectacles. L'architecte lauréat du concours se nomme Moatti-Rivière, une fameuse agence qui a imaginé le réaménagement du premier étage de la tour Eiffel, le Musée arts déco Borély de Marseille et bientôt le Muséum d'histoire naturelle de Nantes . « Ce concours a suscité un grand intérêt puisque cent dossiers étaient éligibles », a fait savoir Emmanuelle Guillaume, l'adjointe au maire chargée de la culture. L'architecture du bâtiment se veut très novatrice, avec des « rideaux de scène » rappelant un théâtre, inspirés du tableau « Parade » de Picasso, et un toit massif qui évoquera la forme d'un ballon dirigeable. À partir de 2029, la ville espère attirer 50 000 visiteurs par an et faire de ce pôle un atout de rayonnement touristique. Ce serait donc un projet structurant pour une ville qui cherche à surmonter, depuis 2014, le départ de 1 000 militaires et d'autant de civils, après la dissolution du 1er Régiment d'artillerie de marine et de la 1re Brigade mécanisée. Le futur pôle cirque s'installera d'ailleurs au cœur de l'ancien quartier militaire Chanzy , peu à peu réinvesti depuis dix ans. Benoist Apparu a dû défendre son projet, face à une opposition municipale échaudée par les coûts d'investissement colossaux : 32 millions d'euros. « On voit bien que les villes moyennes qui ont une notoriété nationale, voire internationale, l'ont quasiment toutes obtenue grâce au champ culturel. C'est le cas d'Arles pour la photo, d'Angoulême pour la BD, d'Avignon pour le théâtre. Nous considérons que nous avons besoin de nous spécialiser dans une dominante culturelle », explique le premier magistrat. La ville espère un soutien de l'État, de la région Grand Est et de différents partenaires à hauteur de 50 % du montant du projet.

Dans les comptes de Lucas, comédien à 2000 euros par mois : « Le statut d'intermittent a aussi sa part d'ombre »
Dans les comptes de Lucas, comédien à 2000 euros par mois : « Le statut d'intermittent a aussi sa part d'ombre »

Le Parisien

time10-07-2025

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Dans les comptes de Lucas, comédien à 2000 euros par mois : « Le statut d'intermittent a aussi sa part d'ombre »

Depuis son sud natal, Lucas (le prénom a été changé) rêvait de paillettes et de reconnaissance. Du frisson de la scène, de l'exaltation qui suit les applaudissements du public. Comme bien d'autres, il voulait se voir en haut de l'affiche. Aujourd'hui âgé de 36 ans, ce brun au verbe facile est toujours passionné, mais un peu désabusé. « À 20 ans, j'avais l'envie et l'énergie pour tout. Aujourd'hui, je veux continuer à être comédien mais en respectant mes valeurs, ce que je suis » plante-t-il. Dès l'enfance, le jeune garçon, pourtant pas issu d'une famille d'artistes, se passionne pour le théâtre . « C'est là où je me sentais le mieux, ça a donc toujours été une évidence pour moi d'en faire mon métier », retrace-t-il aujourd'hui. Ses parents lui demandent simplement de décrocher son bac, mais le soutiennent dans ses choix : après sa terminale, Lucas entre dans une école d'art dramatique, en trois ans. Une fois cette formation terminée, le jeune homme traverse la Manche pour apprendre l'art du cirque. Le but est double, « apporter de la physicalité à (son) travail » et parler anglais couramment « pour ne jamais être freiné par la langue ». Les trois années à Londres sont intenses, faites d'entraînements très physiques la journée, et de jobs de serveur le matin et le soir. Malgré ça, c'est un gouffre financier.

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