
L'agence d'architecture Moatti-Rivière choisie pour le pôle cirque de Châlons-en-Champagne, futur atout touristique de la ville
Châlons-en-Champagne
, brille par son soutien au cirque. Elle accueille ainsi l'un des quatorze pôles nationaux dédiés aux arts du cirque (PALC) et le Centre national des arts du cirque (CNAC), établissement de formation et de recherche créé en 1985. Et l'ambition de la municipalité dirigée par
l'ancien ministre Benoist Apparu
est d'investir encore un peu plus dans le domaine.
« Nous misons sur le cirque parce que nous avons une pépite mondiale : le CNAC. Il y en a deux au monde, une à Montréal, l'autre à Chalons », a lancé l'élu châlonnais lors du dernier conseil municipal. L'édile a présenté aux conseillers un grand projet, sur 6 000 m², intégrant un musée qui présentera l'histoire du cirque, un espace de création et d'entraînement pour les artistes en résidence et un lieu de diffusion de spectacles.
L'architecte lauréat du concours se nomme Moatti-Rivière, une fameuse agence qui a imaginé le réaménagement du premier étage de la tour Eiffel, le Musée arts déco Borély de Marseille et bientôt le
Muséum d'histoire naturelle de Nantes
. « Ce concours a suscité un grand intérêt puisque cent dossiers étaient éligibles », a fait savoir Emmanuelle Guillaume, l'adjointe au maire chargée de la culture.
L'architecture du bâtiment se veut très novatrice, avec des « rideaux de scène » rappelant un théâtre, inspirés du tableau « Parade » de Picasso, et un toit massif qui évoquera la forme d'un ballon dirigeable. À partir de 2029, la ville espère attirer 50 000 visiteurs par an et faire de ce pôle un atout de rayonnement touristique.
Ce serait donc un projet structurant pour une ville qui cherche à surmonter, depuis 2014, le départ de 1 000 militaires et d'autant de civils, après la dissolution du 1er Régiment d'artillerie de marine et de la 1re Brigade mécanisée. Le futur pôle cirque s'installera d'ailleurs au cœur de
l'ancien quartier militaire Chanzy
, peu à peu réinvesti depuis dix ans.
Benoist Apparu a dû défendre son projet, face à une opposition municipale échaudée par les coûts d'investissement colossaux : 32 millions d'euros. « On voit bien que les villes moyennes qui ont une notoriété nationale, voire internationale, l'ont quasiment toutes obtenue grâce au champ culturel. C'est le cas d'Arles pour la photo, d'Angoulême pour la BD, d'Avignon pour le théâtre. Nous considérons que nous avons besoin de nous spécialiser dans une dominante culturelle », explique le premier magistrat. La ville espère un soutien de l'État, de la région Grand Est et de différents partenaires à hauteur de 50 % du montant du projet.
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Esport : «Vivre ce que je vis avec Vitality, c'était inimaginable», confie Mathieu «ZywOo» Herbaut
ENTRETIEN – Avant de disputer les play-offs du prestigieux tournoi de Cologne, le meilleur joueur du monde sur le jeu Counter-Strike a abordé, pour Le Figaro, cette série de sept tournois d'affilée remportés par son équipe. Un exploit unique. Mathieu, est-ce plus fort de marquer l'histoire de Counter-Strike colectivement qu'individuellement ? Mathieu «ZywOo» Herbaut : C'est toujours plus fort quand c'est collectif. Je pense que cette série, on va s'en souvenir toute notre vie, notamment parce qu'on l'a réalisée ensemble. Recevoir une récompense individuelle, comme un HLTV Award, c'est toujours une fierté mais au final, c'est un plaisir uniquement personnel. Ce n'est satisfaisant que pour moi. Alors que lorsque tu gagnes un Major ou un autre tournoi, tu vois tous tes coéquipiers qui rient, tout le monde au sein de Vitality est heureux et je pense que même ma famille est plus contente de me voir gagner un tournoi qu'une récompense individuelle. Aujourd'hui, c'est ça qui m'importe le plus, de voir tout le monde heureux quand on gagne un tournoi. Les tournois s'enchaînent tellement vite, avez-vous le temps de réaliser la portée de ces sept titres remportés d'affilée ? Ce n'est pas évident, c'est vrai. On sait que ce qu'on est en train de réaliser est exceptionnel. Gagner autant de tournois d'affilée, surtout sur un circuit comme le nôtre, ça demande beaucoup d'énergie, c'est quelque chose qui est très dur à faire. Mais en même temps, comme vous le dîtes, tout va tellement vite, on enchaîne sans arrêt que parfois, on n'a même pas l'impression d'avoir gagné un tournoi qu'on est déjà dans l'avion direction une nouvelle compétition. Il faut réussir à gérer tout ça. Je pense qu'à la fin de la saison, quand viendront les vacances et que je pourrais me poser en famille, je réaliserai un peu mieux tout ça. Publicité En 2023, vous aviez remporté le Major à Paris ainsi que quatre autres tournois, mais vous n'aviez pas réussi à enchaîner comme cette année. Qu'est-ce qui a changé en 2025 ? Je pense que c'est l'alchimie qui règne au sein de l'équipe, et comment on a bossé au tout début de l'année quand «Ropz» (Robin Kool, la dernière recrue) est arrivé dans l'équipe. Nous avons réussi à régler tout un tas de petits détails et nous nous entendons vraiment bien. Tout le monde se respecte, tout le monde est heureux de partager cela et je pense que cela explique pourquoi nous évoluons à un tel niveau. En termes de rôle au sein de l'équipe, tout le monde se complète, chacun est à la place parfaite, chacun se comprend, se complète. Personne ne ressent le besoin d'en faire plus. On sait que même avec un niveau moyen, on peut déjà réussir à faire des choses grandioses. Mais oui, j'en reviens au terme d'alchimie, c'est le mot parfait parce que nous avons une très bonne connexion ensemble. Vous parliez de «Ropz». En quoi son arrivée à tout changer pour votre équipe ? C'était le petit déclic. On ne voulait pas refaire la même saison que 2024. On sortait d'un très bon exercice en 2023, et on espérait faire à peu près pareil, voire la dépasser. Mais au final, cela a été un échec parce que nous n'avons gagné que le tournoi de Cologne. Du coup, on a tous bossé, on a tous mis les bouchées doubles pour repartir de l'avant. Je pense que personne ne pensait qu'on allait gagner sept tournois d'affilée, mais cela symbolise les efforts qu'on a produits, le temps qu'on a mis sur le jeu, à se parler pour essayer de se comprendre. Et sur ce plan, il est certain que «Ropz» a été un élément crucial. Son côté très travailleur, sa personnalité en dehors du jeu, tout cela a boosté tout le monde. Sans parler de son expérience qui nous aide aussi dans des matchs très importants. De le voir toujours calme, posé même quand il y a de la pression, c'est fondamental. Il faut un joueur comme lui pour créer une très grande équipe. Et il faut un joueur comme vous aussi. Estimez-vous être encore plus fort cette année ? Oui, je sens que j'ai progressé par rapport à 2023, par rapport à mes décisions, à ce que j'apporte à l'équipe, à l'énergie que je mets pendant mes matchs. Je pense que c'est quelque chose que j'ai beaucoup amélioré depuis 2023. Je suis un peu plus expressif, ce qui me fait du bien, mais aussi à mon équipe. C'est toujours mieux de voir le joueur star donner de l'énergie. Je ne suis plus le petit jeune de l'équipe. Ma façon de penser a évolué. Mathieu «ZywOo» Herbaut Est-ce que vous avez changé sur le plan humain ? Oui, je pense aussi que je prends de l'âge. Je ne suis plus le petit jeune de l'équipe. Ma façon de penser a évolué. J'arrive à être plus utile les jours où je ne suis pas performant individuellement en essayant d'apporter une bonne énergie pendant les matchs, de crier, de donner de la motivation. «Apex» le fait déjà très bien dans son rôle de capitaine, mais je peux aussi apporter un plus dans ce domaine. C'est toujours un plus de voir ton meilleur joueur bien motivé, bien dans son jeu. Cela transmet de la confiance à tout le monde, et à moi aussi car j'ose du coup faire des choses que je ne ferais peut-être pas en temps normal. Du coup, estimez-vous être plus épanoui aujourd'hui dans votre vie de tous les jours ? Je pense que dans ma vie, en général, je n'ai pas vraiment changé d'état d'esprit ou de façon de voir les choses. Je pense que c'est surtout au sein du jeu, de comment je dois me comporter avec l'équipe dans les matchs. Rien n'a changé dans ma vie, je ne suis pas plus malheureux ou plus heureux, je suis toujours pareil (rires). 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Avez-vous quand même un peu peur du moment où cette fabuleuse série va s'arrêter ? Peur, c'est un trop gros mot. Ce n'est pas de la peur, ce serait juste de la déception de ne pas avoir pu gagner encore Cologne parce que ça reste un très grand tournoi pour nous. Avec cette série, vous êtes-vous découvert un appétit de victoires jamais rassasié ? Pas individuellement, mais en termes d'équipe, on veut toujours aller chercher plus loin parce que ce sont toujours des moments inoubliables. Mais individuellement, gagner des récompenses m'aide toujours à garder la tête haute, mais cela m'importe moins. Aujourd'hui, je suis moins heureux de gagner un titre individuellement qu'un tournoi en équipe. Cela n'a jamais été un rêve pour moi d'accomplir tout ça. Mathieu «ZywOo» Herbaut Est-ce que d'avoir réalisé tous vos rêves d'enfant, et peut-être même bien au-delà, joue dans votre esprit ? Nourrissez-vous d'autres rêves désormais ? Sur CS, il n'y a plus grand-chose, c'est vrai. Il me reste à aller chercher le nombre de Majors que Peter «Dupreeh» Rasmussen a, c'est-à-dire 5. Mais sinon, à part ça, je n'ai pas vraiment d'objectif individuel, ce qui ne m'empêche pas de rester un compétiteur dans l'âme qui adore se donner à fond. En revanche, collectivement, en gagnant Cologne, on peut s'ouvrir la perspective de remporter un deuxième Grand Slam dans la même année. Auriez-vous imaginé avoir une telle carrière quand vous avez débuté Counter-Strike aux côtés de votre frère ? Non, c'est trop dur à savoir ça. Tout le monde veut devenir le meilleur joueur mais le réaliser, c'est autre chose. Avant de rejoindre Vitality, jamais de ma vie je n'y ai pensé. Cela n'a jamais été un rêve pour moi d'accomplir tout ça. J'étais juste un gamin qui prenait un immense plaisir à jouer et qui voulait briller autant que possible. Mais à ce point, collectivement, c'était inimaginable.


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Chaque jour, Christine Haas livre ses prévisions inspirées par les astres. Chaque jour, retrouvez l'horoscope gratuit avec Christine Haas (Instagram : @chrishaasoff) sur le site du Figaro avec TV Magazine . L'horoscope du mardi 29 juillet 2025 L'opposition entre la Lune, Saturne et Neptune invite à une profonde réflexion intérieure, car elle révèle un moment de tension émotionnelle. La Lune, miroir de vos émotions, se trouve en position de conflit avec Saturne, planète des limites et des structures, ainsi qu'avec Neptune, symbole des illusions et des rêves. Cette configuration suggère que vous pourriez ressentir une perte de repères, qu'elle concerne une personne chère, un lieu familier ou un travail qui vous ancre dans votre quotidien. Cette opposition met en lumière un conflit entre ce que vous ressentez profondément (Lune) et les restrictions ou réalités auxquelles vous devez faire face (Saturne). Neptune, quant à elle, brouille les pistes en introduisant confusion, incertitude ou illusion. Ce trio peut générer un sentiment de désarroi, particulièrement chez ceux qui naissent au début de leur signe zodiacal, car ils sont plus sensibles que les autres à cette conjoncture. Perdre un repère, c'est se retrouver face à un vide intérieur, une disparition du cadre rassurant qui nourrit votre équilibre émotionnel. Mais ce moment n'est pas simplement un obstacle, ça peut être une invitation à revisiter et réévaluer vos bases. Le développement personnel suggère que lorsque l'on perd ses repères, c'est souvent pour apprendre à se connaître autrement, à se réinventer. Ça peut être positif, à condition d'accepter un inconfort temporaire. Plutôt que de lutter contre cette sensation de vide, demandez-vous : 'comment puis-je bâtir une structure plus solide, en accord avec mon vrai moi ?'


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« Est-ce que j'ai été chassée ? » C'est par ces mots sur compte Instagram, ce lundi 28 juillet, que Marie s'infiltre raconte ce qu'elle a vécu à Marseille (Bouches-du-Rhône), la veille. L'humoriste explique qu'elle s'est installée en terrasse dans un café du Vieux-Port quand elle a commencé à entendre son nom plusieurs fois. Elle sourit, mais petit à petit elle sent qu'on ne prononce pas son nom pour la saluer, mais pour l'« invectiver ». « Je dois être parano », pense-t-elle alors. Elle passe quand même sa commande, mais elle entend crier de plus en plus fort : « Vive la lutte du peuple palestinien ». Pour l'humoriste, ce slogan est « légitime, libertaire », toutefois, elle sent qu'il lui est adressé d'une façon « hostile et menaçante ». « On crie trop fort, on tape des pieds et les rires sont moqueurs. Je sens tout de suite que c'est très grave », relate-t-elle. Elle décide de s'approcher du groupe de trois personnes qui crie à son encontre. Elle leur répond : « bien sûr, vive la lutte du peuple palestinien, mais pourquoi me le crier là, tout de suite, maintenant ? » Selon elle, les personnes à qui elles s'adressent ne sont là que « pour en découdre ». « Ils sont attisés que par la haine, et qu'ils m'ont choisie comme leur ennemie », ajoute-t-elle. Marie s'infiltre leur demande alors si cette « manif » lui est destinée. Seule une de ces personnes l'avoue. Mais en les regardant de plus près, elle sent que la situation peut mal tourner. Elle se résout donc à quitter le café. « Je pars donc pour respirer et pour m'éloigner de la bêtise et de la haine. Je pars donc, alors que je m'étais promis de ne jamais partir. Je marche sur le Vieux-Port, sous le choc. Est-ce que c'était une agression ? », s'interroge-t-elle. Peur qu'on la reconnaisse en tant que juive, peur de ne pas être en sécurité… L'humoriste confesse plusieurs de ses craintes. « Et puis je me dis que c'est pas grave, il ne faut plus trop revenir. Je ne suis plus la bienvenue, tant pis », indique-t-elle, dans un premier temps. Elle rejoint ensuite des amis cours Julien, elle leur raconte la scène qu'elle vient de vivre. Cependant, elle a « la flemme » d'expliquer « à quel point c'est grave », « qu'on puisse associer cette péripétie à un discours victimaire ». « Bref, la flemme, une fois de plus d'être juive (…) de se dire que ça va s'arranger quand ça empire, la flemme de s'expliquer, de se justifier de se défendre », poursuit-elle, dans sa publication. Mais l'humoriste ne veut pas en rester là. « Demain matin, même si c'est trop tard, j'irai prendre mon café ici même. Et je me fais cette promesse : quoi qu'il se passe à Gaza, en Israël, en Chine, en Afghanistan, au Mali ou sur Tataouine, je dis bien quoi qu'il se passe, personne ne me chassera d'un café en France. ».