Dernières actualités avec #civils


Le Parisien
2 hours ago
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Syrie : « vive préoccupation » de la France et de l'UE, qui condamnent les « exactions » contre les civils
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait part ce jeudi de la « vive préoccupation » de la France au sujet des affrontements qui ont fait près de 250 morts en trois jours en Syrie , condamnant « les exactions qui visent des civils ». Paris « appelle à l'arrêt immédiat des affrontements et invite l'ensemble des acteurs à tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité des civils, rétablir le calme et promouvoir la paix entre l'ensemble des composantes de la société syrienne, notamment entre les druze et les autres communautés de Soueida », a-t-il affirmé. « La France soutient les efforts des autorités syriennes de transition et des responsables de la région de Soueida pour retrouver le chemin du dialogue et souhaite un accord durable pour renforcer l'unité, la stabilité et la souveraineté de la Syrie ainsi que la sécurité de tous les Syriens », a-t-il ajouté. Selon l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche à Soueida entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières. Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployées mardi avec une claire volonté d'y étendre leur autorité. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages. Israël a bombardé mercredi le quartier général de l'armée syrienne, à Damas, après avoir menacé d'intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville.


24 Heures
2 days ago
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Les Taïwanais se préparent à une invasion chinoise d'ici à 2027
Alors que l'armée taïwanaise procède à des manœuvres inédites, les civils veulent, eux aussi, être prêts en cas de guerre. Reportage. Suzanne Duroy de Suduiraut Publié aujourd'hui à 09h28 Du 9 au 18 juillet, l'armée taïwanaise s'entraîne pour la première fois de son histoire à repousser «une attaque possible de la Chine en 2027». AFP En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


Le Figaro
6 days ago
- Politics
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Soudan : huit personnes tuées par des paramilitaires dans une attaque contre un abri
Huit civils ont été tués par des paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide (FSR), au cours d'une attaque contre un abri dans la ville assiégée d'El-Fasher, dans l'ouest du Soudan, a annoncé jeudi une source médicale. «Les FSR ont bombardé à l'aide d'un drone un abri où des civils s'étaient réfugiés, tard dans la nuit de mardi à mercredi», a précisé cette source à l'AFP, utilisant une liaison internet par satellite pour contourner la coupure des communications. Le lieu visé mardi «abritait des dizaines de personnes», a témoigné un habitant auprès de l'AFP. Publicité Les paramilitaires sont en guerre contre l'armée soudanaise depuis avril 2023 El-Fasher est la seule capitale de la vaste région du Darfour encore hors du contrôle des FSR, malgré un siège entamé en mai dernier. Le comité de résistance locale, composé de bénévoles qui coordonnent l'aide à travers le pays, a indiqué que la ville avait été secouée mercredi par des tirs d'artillerie des paramilitaires toute la journée. Les paramilitaires sont en guerre contre l'armée soudanaise depuis avril 2023. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué une crise humanitaire majeure. À plusieurs reprises, l'ONU a tiré la sonnette d'alarme sur le sort des civils piégés dans la ville, qui se réfugient dans des abris de fortune creusés dans les cours ou devant les maisons.


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
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L'Église de la Sainte Famille à Gaza, fragile abri sous les frappes israéliennes
Dans l'enclave bombardée, les chrétiens s'accrochent à leur prêtre, à leur école, à leur Dieu. La paroisse est aussi devenue un refuge pour des civils de toutes confessions. Lorsque les bombes ont commencé à tomber, les cloches ont cessé de sonner. Mais les voix, elles, ne se sont pas tues. À Gaza Ville, dans l'Église catholique de la Sainte Famille, les fidèles prient chaque jour sous la houle des avions, parfois sans lumière, sans pain, sans repos. Avant l'offensive israélienne sur Gaza suite aux massacres perpétrés par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Gaza comptait un peu plus de 1 000 chrétiens, dont 135 catholiques latins. Aujourd'hui, ils seraient à peine 665 encore présents dans l'enclave. Les autres ont fui vers Rafah, l'Égypte ou la Jordanie, et au-delà. Selon les sources, jusqu'à 56 membres de la communauté chrétienne ont péri sous les frappes israéliennes. En 21 mois, selon les chiffres officiels, au moins 57 418 Palestiniens ont été tués, majoritairement des civils. Environ 30% étaient des mineurs, pour certains des nouveau-nés. Des études indépendantes menées par des chercheurs font état d'un bilan qui serait encore supérieur. Publicité Gaza s'effondre. L'électricité est tombée, les réseaux ont disparu, les écoles ont fermé, les vivres se font rares. Les lieux de cultes, y compris les églises, sont devenus des cibles ou des refuges. Une poignée de fidèles, catholiques pour la plupart, mais aussi orthodoxes, protestants et musulmans, réunis non par dogme, mais par détresse et confiance se réunissent toujours dans l'Église de la Sainte Famille, l'unique paroisse catholique de rite latin dans la bande de Gaza. Parmi eux, leur curé : le père Gabriel Romanelli. Jusqu'à récemment, il s'exprimait souvent dans les médias catholiques ou sur son canal WhatsApp, seul lien quotidien vers l'extérieur, pour raconter simplement ce que vivre à Gaza veut dire — et ce que rester y exige. « Je souhaite que l'espérance ne se perde pas [...], que notre petite communauté chrétienne résiliente puisse continuer à être un témoin du Ressuscité », confie-t-il ainsi au Patriarcat Latin de Jérusalem. Le père Romanelli, pilier de la communauté chrétienne gazaouie Prêtre de l'Institut du Verbe Incarné de San Rafael, argentin de naissance, Gabriel Romanelli s'est enraciné au fil des années dans cette frange de terre battue par les épreuves. Il est aujourd'hui l'un des rares visages du clergé latin encore présents dans l'enclave. Ordonné en 1996 après des études en philosophie et en théologie dans son pays natal, il s'envole très tôt au Moyen-Orient. D'abord en Jordanie, puis en Palestine, à Bethléem, avant de poser ses valises à Gaza. Depuis 2019, il est curé de la paroisse de la Sainte Famille. Sa communauté est réduite — à peine une centaine d'âmes aujourd'hui — mais elle compte dans le tissu chrétien local, où les liens interconfessionnels restent forts. « J'habite ici. Mon peuple est ici », affirma-t-il récemment dans un entretien avec le Patriarcat Latin de Jérusalem. Publicité La Sainte Famille, une église devenue refuge En temps de paix, le quartier Zeitoun est majoritairement musulman, mais depuis le 7 octobre, chrétiens, musulmans, orthodoxes et protestants se pressent dans l'enceinte paroissiale. Gabriel Romanelli vit à même le presbytère avec près de 450 déplacés, parmi eux des enfants, des personnes âgées, des handicapés, des jeunes hommes et femmes. « La paroisse est devenue un abri, un hôpital, une école et un lieu de prière à la fois », résume Alice de Rambuteau, coordinatrice du Réseau Barnabé, un réseau de coopération de l'Enseignement catholique en France avec les écoles chrétiennes de Terre Sainte. Entre les murs de l'église et ceux de l'école attenante, « le Père fait encore de la catéchèse » et organise des cours « de façon un peu sporadique » explique Alice de Rambuteau. « Les élèves sont assis par terre et souffrent de douleurs dorsales. Il n'y a ni livres, ni cahiers, tout est cher et les étudiants n'ont pas les moyens de s'en procurer », ajoute Sama Hamdan, enseignante de français depuis 15 ans dans l'école grecque-orthodoxe de Gaza. Le père s'obstine et procure « un enseignement psychosocial, des cours d'anglais, d'espagnol, de français ou d'arabe », décrit Alice de Rambuteau. Polyglotte, il a su créer des ponts — entre les générations, entre les rites, entre l'Église locale et le monde. « Certaines personnes restent dans l'Église car elles ont perdu leur maison, d'autres parce qu'elles estiment que l'endroit est un peu plus sécurisé et parce qu'il y a de l'aide humanitaire », explique Asma Syham, professeure de français à Gaza, dont une collègue est morte sous les bombardements israéliens. « On est derrière les murs de l'école. Ça fonctionne, mais en même temps, ce qui est juste de l'autre côté du mur est terrifiant, confiait le Père Romanelli il y a quelques mois lors d'un entretien avec le Patriarcat Latin de Jérusalem. Les enfants ont peur, du bruit et de la fumée. » Une communauté millénaire en péril Jusqu'à récemment, Gaza comptait plusieurs écoles chrétiennes. Toutes ont été détruites, sauf celle de la Sainte Famille. Ces écoles accueillaient en majorité des enfants musulmans. « L'éducation, c'était un pont », souligne Asma Syham. Mais aujourd'hui, ce pont est rompu. « Depuis le 7 octobre on n'a plus de contact avec les petits [à l'école du Rosaire, détruite, NDLR] et on ne travaille pas », dit-elle. « C'est pourtant à partir de l'éducation seulement qu'on pourra reconstruire Gaza [...] et c'est pour cela qu'il faut de manière urgente que les petits retournent à l'école. Aujourd'hui, ils sont dans les rues, à la recherche de quoi manger ; ils ne sont plus gentils, ils disent des gros mots, ne sont pas propres. » Selon l'Unicef, au moins 15 600 enfants auraient été tués et plus de 34,000 blessés dans la bande de Gaza depuis le début de l'offensive israélienne. Publicité La faim gagne. Le Patriarcat Latin peine à faire parvenir des vivres. « L'inacceptable famine » dénoncée par Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, menace directement les survivants. « Nous avons besoin d'un miracle pour que l'on puisse rester ici », déplore Asma Syham. Pourtant, « ici, à Gaza, il y a une société comme chez vous en France, nous ne sommes pas armés, nous voulons simplement vivre dans le calme et la sécurité », déplore-t-elle. Les derniers chrétiens de Gaza et leurs voisins espèrent simplement que « ce massacre s'arrête et que la paix revienne », comme l'ont aussi plaidé les évêques de la région. Le père Gabriel Romanelli reste. Parce que son peuple est là. Parce que dans une guerre qui disperse, il peut porter la voix des civils gazaouis pour que le monde les entende, « au-delà des dogmes » selon ses propres mots, pour qu'ils puissent à nouveau aspirer à un miracle si banal: vivre en paix sur leur terre.


Le Parisien
08-07-2025
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DIRECT. Incendie près de Narbonne : près de 2 000 ha parcourus, le feu « continue de progresser »
Le feu qui s'est déclaré lundi dans l'Aude « continue de progresser » mardi matin. Six maisons, une chapelle et une grange ont été touchées, et cinq pompiers et cinq civils - dont un enfant - ont été légèrement blessés. Par Louis Valleau Les pompiers continuent de lutter contre un incendie dans l'Aude, à Narbonne, comme ce Canadair le 7 juillet. AFP/Idriss Bigou-Gilles Près de 2000 hectares ont été parcourus par les flammes dans l'Aude ce matin. Le feu « continue de progresser », selon le colonel Christophe Magny, directeur du département de l'Aude sur BFMTV. Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'important incendie qui touche les alentours de Narbonne. Le feu, d'une rare intensité, a parcouru plus de 2 000 ha de forêt dans les environs de Narbonne, entraînant la fermeture de l'autoroute A9 et contraint les habitants d'un hameau à quitter leurs maisons. Cinq civils ont par ailleurs été « pris en charge, dont un enfant », et les flammes ont endommagé plusieurs maisons et détruit un atelier et une écurie. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne pour déterminer les causes de l'incendie. Il pourrait s'agir « d'un mégot jeté d'un véhicule », selon la préfecture. Lire le journal